J’aime les mots, la langue française, la littérature.
Mais j’ai aussi besoin de dire les choses.
Sans fausse pudeur ni pudibonderie.
Les mots du sexe, le vocabulaire cru ne me choquent pas.
Je ne les ai jamais trouvés ni vulgaires, ni « sales » avec toi.
Au contraire, j'aime les prononcer pour toi.
Lorsqu'après que nous ayons joui l'un de l'autre,
tu me prends dans tes bras et que nous nous disons l'un à l'autre.
Parce que j’aime le sexe, autant que tu l’aimes.
Parce que j’en ai besoin, autant que toi.
Parce que le sexe, c’est le désir, le plaisir, la vie.
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Queue, bite, zob, pine, teub,
peu importe le terme utilisé.
J’aime cet instrument qui orne ton entrejambe,
ce phallus, symbole éclatant de ta virilité triomphante.
J’aime quand après m'avoir fait subir ta violence de Mâle,
exercé sur moi tes prérogatives de Maître,
à coups de cravache ou de ceinturon,
il se dresse avec arrogance,
n’attendant que de me donner l’estoc final,
en me transportant dans cet ailleurs qui n'appartient qu'à nous.
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J'aime tout ce qui vient de toi, tout ce qui sort de ta queue.
Ton foutre évidemment.
Mais aussi ta pisse, cet or translucide qui pour toi n'est qu'un déchet
que je me plais quant à moi à boire jusqu'à la dernière goutte
parce qu'il vient de toi.
J'aime tout autant ta mouille,
ce pâle liquide annonciateur de ton plaisir et de mes orgasmes à venir,
le seul lubrifiant que j'accepte parce qu'il vient de toi,
et que j'aime lécher sur ton gland décalotté.
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Couilles, boules, burnes,
joyeuses dans un registre plus désuet.
J’aime les embrasser, les caresser, les lécher, les prendre en bouche.
Les faire remonter, durcir, se préparer sous mes caresses,
attendant, impatientes, que je te laisse la main,
pour exprimer leur sauvage puissance.
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J’aime quand tu me tringles, quand tu me baises, quand tu me tronches, quand tu me chevauches.
Peu importe lequel de mes trous tu décides d’utiliser.
De toute façon, tous t’appartiennent.
Et n'aspirent qu'à une chose, que tu les défonces.
Ma bouche, ma gueule, et ma gorge jusqu'en son fond.
Ma chatte, que nul comme toi n'a jamais fait miauler,
mon con, ce fourreau que j'aime offrir à ta dague puissante,
cette fente qui ne demande qu'à s'ouvrir pour toi,
pour te laisser fouiller mes abysses.
Mon cul enfin, mes reins, cette croupe, cet orifice serré que tu aimes tant exploser.
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J'aime quand tu me prends à sec,
lubrifiée seulement de ma salive restée sur ta queue,
Avoir mal quand tu t’enfonces en moi
parce que ce cri que je ne peux maîtriser lorsque tu m'agrippes et me pénètres
ce cri où se mêlent douleur et annonce de nos plaisirs à venir,
conforte, renforce d'autant ton désir à toi,
en le rendant plus puissant encore.
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J'aime savoir, ressentir que dans ces moments-là
je ne suis plus pour toi que chienne, salope, pute, esclave, trou à bite, sac à foutre.
Ton terrain de jeu, un support que tu utilises, l’instrument de ton plaisir,
ce plaisir, le tien, qui seul me fait jouir désormais.
Puis, une fois que tu es en moi,
que je ressens jusqu'au fond de moi le bonheur d'être possédée par toi,
quand tu deviens l'unique acteur de ton plaisir et du mien,
alors je me laisse aller pour ne plus vibrer qu'au rythme de ta queue.
J’aime quand tu sors de l’un de mes trous pour passer à un autre,
retenant le moment de la libération, de l’explosion finale,
m’obligeant à changer de position pour mieux te sentir en moi,
et me permettre de jouir plus intensément de toi.
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J'adore ton jus, ton foutre, ton sperme,
ta semence féconde.
Parce qu'elle la preuve éclatante que je suis complètement tienne,
et que j'ai été à la hauteur de tes attentes, de tes exigences.
Elle est aussi pour moi ton plaisir, ta jouissance et la mienne
lorsqu'elle jaillit de ta bite à longs traits puissants,
avant que tu ne t'effondres sur moi, nous laissant toi épuisé, et moi comblée.
Mais j’aime surtout ton foutre pour ce qu'il représente,
ce qu'il est, ce qu’il symbolise pour moi,
toi.
L'essence sacrée de ce que tu es,
mon mec, mon homme, mon Mâle, mon Maître.
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J'aime prononcer les mots du sexe pour toi,
ce sexe animal, cru, bestial
que nous pratiquons ensemble.
Non, je n'éprouve aucune honte à dire les choses.
Parce que, le plus souvent, ceux qui n'osent pas les dire n'osent pas pas non plus les vivre.
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Merci Lucie.
J'ai toujours détesté la vulgarité.
Mais en même temps, je n'ai jamais considéré le sexe ni ses mots comme vulgaires.
Au contraire.
Le désir, le plaisir sont magiques quand on les partage.
Et les mots pour les dire prennent alors une tout autre signification.
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#3
Il n'y a de vulgarité que dans les mots qui nous dénigre, accepter les mots, en faire une force, une excitation nécessaire à partager nos envies.
J'aime votre façon de d'écrire, de décrire ces mots qui ne sont qu'en réalité des compliments mal utiliser, je me permets l'exemple de "salope" :
Il était un compliment, perverti en insulte, maintenant son utilisation en fait une remarque déplacé alors qu'il n'en est rien, il n'est plus beau compliment a sa compagne que de lui dire qu'elle est une "salope", femme qui s'assume dans ses envies, plaisirs et désirs, qui sait faire plaisir et excitée son compagnon.
Vos mots sont touchant dans cette relation intense que vous partagez, c'est un plaisir que de vous lire, à mots vulgairement poétique.
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Sir-byke
#4
au delà des mots crus que vous uitilisez FFE, je retiens surtout votre fin.
Vivre sa relation.
Longtemps, j'ai refusé de comprendre ces mots dans leur dimension intime.
Poids de notre éducation, notre société.
Aujourd'hui, ces mots ont un autre sens pour moi.
ils font parti de la liberté et du lien que nous avons elle et moi.
La traduction de cet amour profond, avec ce respect qui est la base de nous.
Je n'ai plus aucun ressenti à les utiliser et c'est grâce à elle.
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Merci Cher Lucifer Flamme d’avoir complété mon propos comme vous l’avez fait.
Clairement oui, le sens des mots dépendent de celui/celle qui les prononce/les reçoit.
Je n’accepterais évidemment jamais d’un inconnu croisé dans la rue qu’il me traitât de salope.
Et lorsque dans un temps désormais révolu je l’acceptais de ceux qui me baisaient, je ne me suis jamais ressentie comme telle à l'époque.
Si aujourd’hui j’aime que mon Maitre m’appelle ainsi, c’est bien parce que c’est lui qui use de ce mot.
Et que je sais que si au moment où il le prononce je suis cela pour lui et que c’est ce que je veux être, je ne suis pas seulement cela pour lui.
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#6
Je relis votre texte @FemmeFemmeEsclave ...
Je n'aime pas la grossièreté, qu'un inconnu m'insulte parce qu'il est de mauvaise humeur, je ne comprends pas
Par contre la vulgarité telle que vous l'exprimez.. comment vous dire : J'adore!
Oui je trouve beau de dire que je désire sa queue, que j'aime quand il me baise
Et dans la bouche du Dhom , les mots crus sont ... à croquer et libérateurs aussi
et j'aime votre dernière phrase, vraiment, sur ces mots et la façon de les dire
"Parce que, le plus souvent, ceux qui n'osent pas les dire n'osent pas pas non plus les vivre"
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Merci chère Gitane
Moi aussi je déteste la grossièreté, la vulgarité.
Si un autre devait me traiter de « salope », ma réaction risquerait d’être cinglante.
Mais ce même mot prend un sens totalement différent prononcé par mon Maitre.
Et oui, il y a les mots, les actes et surtout vivre les deux.
En tout cas, je le crois.
Profondément.
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