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Théory
#27
Séance 7
Les choses avançaient à grands pas. Nous nous amusions énormément tous les deux. Je voulais encore monter d'un cran avec quelque chose qui me faisait envie depuis un bon moment. Mais ne gâchons pas la surprise.
Depuis quelques temps, Marie semblait libérée. Elle vivait cette relation non plus en brûlant la chandelle par les deux bouts mais en profitant de chaque instant. Elle semblait plus sereine que jamais.
Elle avait développé un attrait pour les marques de nos jeux. La peau rougie par les cordes, boursouflée par les coups, bleui par mes mains. Elle les portait avec fierté. Nous étions loin de nos débuts, discrets et prudents.
Pour en revenir à nos jeux, nous étions rodés. Le plaisir ne venait plus de la découverte ou de la nouveauté mais de l'échange, du partage. Puisque la trame était connue, maîtrisée (ça paraît pompeux de dire ça), nous pouvions nous concentrer sur le ressenti. Et quel plaisir de la pousser à bout tout en nageant dans des eaux connues. Pas de questionnement sur "Est-ce que je vais trop loin?", "Est-ce qu'elle va aimer?", "Et moi?".
Non pas que nous n'expérimentions plus. Nous profitions juste de nos acquis. Des fois, ça fait du bien.
Elle était donc là, debout, position d'attente. Elle forçait sa cambrure, ouvrait sa poitrine, pour mettre en avant ses charmes.
Si à nos débuts elle se soumettait en discrétion, il y avait maintenant une attitude volontaire chez elle.
Marie n'hésitait plus à se mettre en avant, à me résister pour mieux que je la soumette. Si cela fonctionnait, c'est avant tout parce que nous avions acquis une certaine connaissance de l'autre. Nous ne balbutions plus dans un cadre incertain et c'était fort agréable.
Je ressorti ma fidèle corde tressée. C'est un vestige de mon passé. Sûrement en fibre de chanvre ou une connerie écolo du genre. Elle est tressée plate, je devrais peut-être dire lanière du coup. Son principal intérêt c'est qu'elle est rêche. Elle laisse une belle marque sur la peau sans cisailler. Essayez corde et lanière, vous verrez la différence.
Pliée en deux, je la faisais rebondir sur ma main, lui tournant autour, la frôlant pour lui faire ressentir ma présence.
Je fis claquer la lanière contre sa croupe, contre ses seins, contre ses cuisses.
Et à chaque fois,
"
- Merci, monsieur.
"
N'était-elle pas bien dressée? (attention, on est sur le récit de la nostalgie ici, on va avoir pas mal d'interruptions de ce type)
Derrière elle, je plaçais le dit objet autour de son cou, comme un collier. Sans le nouer, tenant chaque extrémité de ma main. Je tirai en arrière, la lanière s'écrasant en dessous de son larynx.
Si nos débuts avaient été hésitant, de l'eau avait coulé sous les ponts. Je savais maintenant où appuyer pour lui faire ressentir le manque rapidement, où serrer pour éviter cette fâcheuse toux qui la prenait lorsque des premiers étranglements...
"
- Aujourd'hui, chienne, il t'est formellement interdit de jouir? Est-ce clair?
- Oui, monsieur.
"
Ce n'était pas dans mes habitudes de la faire languir mais je la voulais sur le bord de la rupture pour ce qui allait suivre.
Je m'étais préparé à lui faire subir tous les outrages afin de l'y amener.
Je la fis s'allonger sur une table achetée pour nos jeux, ventre contre le bois.
Ses bras et jambes furent liés aux pieds de la table.
Ma fidèle lanière entoura son cou et je réintroduisis le foulard que je nouai devant ses yeux.
J'avais trouvé cette table lors d'une brocante et j'avais tout de suite vu les possibilités. Elle était plutôt robuste, en bois mal dégrossi et de petite taille.
Le vendeur m'avait dit un truc du genre "ça sera parfait dans votre salon! (comment il connaît mon salon?). J'ai ris. Il n'imaginait même pas.
Je tournai autour d'elle, en silence (je peux être aussi discret qu'un chat quand je le veux. Par contre je peux pas me lécher l'anus comme un chat, personne n'est parfait) puis, quand ma main s'abattait sur sa fesse sans crier gare, elle laissait s'échapper un cri de surprise.
Je lui demandai alors.
"
- Encore?
"
Et elle répondait invariablement.
"
- Oui, monsieur.
"
Au début par excitation puis, plus tard, par obéissance.
J'enchaînai, jamais deux fois la même chose, la surprendre à chaque fois.
Elle commençait à avoir trop chaud? Pas de soucis, un glaçon dans le creux de ses reins devrait refroidir ses hardeurs.
Elle commençait à haleter comme une chienne, deux doigts au fond de sa bouche et elle avait de quoi s'occuper.
Les fessées étaient trop fortes, cette plume chatouillant l'intérieur de ses cuisses lui montrait qu'il y avait pire.
La vieille table grinçait à chacun de mes assauts alors je mis un temps à m'en apercevoir mais celle-ci grinçait aussi quand je ne la touchai pas. Après un examen attentif (comment, le brocanteur m'aurait vendu du bois vermoulu!!?), je m’aperçus que Marie se frottait à la table. La bougresse était discrète, elle ne le faisait pas continuellement. Profitant de ses yeux clos, je fis semblant de m'occuper d'elle, lui caressant les cheveux mais guettant, vigilant au moindre signe.
J'avais deux doigts dans sa bouche, elle les suçant quand je le vis, prise en flagrant délit de... heu.... caressage?
Moi qui n'avait même pas verni le bois! A ce rythme je devrais trouver une autre table d'ici peu.
Je ne dis rien, l'observant continuer son manège. Elle était maline la bête, toujours très discrète.
Tournant autour d'elle, je la flattai, à quel point elle m'était soumise, qu'elle était belle et blablabla...
Ma volubilité n'avait qu'un but, endormir son attention et masquer le bruit de mon pantalon qui tombait.
Une fois prêt, je me glissai derrière elle avec toute la discrétion dont j'étais pourvu. Par chance je fis un critique (double zéro).
"
- Et maintenant, ouvre la bouche, j'ai un cadeau pour toi.
"
Elle s’exécuta docilement. La diversion parfaite.
Je m'introduisis avec force dans son vagin.
Elle hurla de surprise. De plaisir. Et un peu de douleur.
L'attrapant par la lanière à son cou pour lui relever la tête, je la baisai violemment, profitant de son immobilisme.
La table grinçait à présent pour les bonnes raisons.
Elle était si mouillée qu'il m'arrivait périodiquement de "glisser" hors d'elle par mégarde.
Ses râles accompagnaient les grincements de la table et les claquements de nos corps.
Je la sentis sur le bord de la jouissance heureusement suffisamment tôt pour pouvoir agir.
Je me retirai et claquai sa fesse de toutes mes forces (la plus forte qu'elle n'ait jamais reçu de ma part).
"
- Stop !
"
Lui hurlai-je.
Je la vis lutter de toutes ses forces. Son corps produisait des sons à peine humains. Elle alternait entre le halètement convulsif et un espèce de râle qui me faisait penser à mon chat quand il va se battre (vous savez ce son roque qu'ils produisent en face d'un adversaire en gonflant la queue).
Je la taquinai en passant mon doigt le long de sa colonne. Elle convulsait alors de plus belle en m'insultant. Pour la peine, je passai un doigt amusé sur ses lèvres en feu. On ne m'insulte pas moi, nanmého.
Pour la calmer (enfin si on peut l'dire), je lui présentai mon sexe devant le visage. Elle fut plus qu'heureuse de se changer les esprits. De me prendre en bouche. Et de goûter à son propre jus.
Alternant expression libre de sa part et moments guidés par ma main, je surpris cette coquine de nouveau à la faute, ondulante du bassin à loisir.
Je fis un test.
Pour la science évidemment.
Si elle menait la danse, son bassin bougeait peu. Néanmoins, quand j'appliquai mes mains derrière sa tête pour m'enfoncer au plus profond de sa gorge, je voyais son bas ventre s'agitait frénétiquement (prix Nobel, me voilà!).
Je retirai le foulard de ses yeux, qu'elle cligna pour s'accoutumer à la lumière. Elle me fixa droit dans les yeux, comme à son habitude.
Me retirant, je pris une mine peinée.
"
- Décidément, tu n'es vraiment pas très coopérative.
"
Son regard interrogateur me fit continuer.
"
- On dirait que tu fais tout pour me désobéir.
"
Tout en lui parlant, je la détachai.
"
- Et bien si ta jouissance est si importante..
"
Je jetai à ses pieds un objet pouvant faire office de sex-toy et m'en retourna à mon bureau, fermant la porte derrière moi.
Si j'avais fait cela à nos débuts, elle serait partie sans oser dire quelque chose et le jeu se serait arrêté. Mais nous avions progressé.
Elle dut attendre 5 minutes, sûrement le temps de décider quoi faire. J'étais à mon bureau, rongeant mon frein, faisant semblant de travailler, guettant le moindre signe.
J'entendis la porte s'ouvrir mais restai immobile. Elle resta là, un instant. J'entendais presque sa bouche s'ouvrir comme si elle voulait dire quelque chose puis se refermer par hésitation.
Elle s'approcha de moi à quatre patte et mit sa main sur ma cuisse (oui, comme une chienne pour le coup).
Je continuai à faire semblant de travailler. Parce que je ne voulais pas lui rendre la tâche trop facile et parce que j'aurais sûrement éclaté de rire de la voir comme ça, avec son air de chien battu (chienne).
Voyant que je ne répondais pas à ses sollicitations, elle se glissa sous le bureau et vint se placer entre mes jambes, son menton sur ma cuisse. A chaque fois, je faisais mine de rien, et elle rapprochait sa tête de mon entre-jambe.
J'avais fait la bêtise de ne pas remettre mon pantalon et l'évidence de mon intérêt pour la situation se dressait fièrement devant son visage.
Si j'avais réellement eu des griefs contre elle, ce que je vis en baissant les yeux m'aurait fait changer d'avis instantanément.
Assise sur ses talons, les mains posées sur ses cuisses, sa tête reposait sur ma cuisse. Elle attendait, la bouche ouverte et langue sortie, à quelques centimètres de mon sexe. Elle me regardait de ses grands yeux verts.
"
- Je suis désolé, monsieur.
"
Que voulez-vous répondre à ça? Tout est immédiatement pardonné.
Je la fis se relever et s’asseoir sur mon bureau et, oubliant complètement le plan initial, trempai ma langue en elle.
Je l'amenai à l'orgasme. Elle m'y aida, me guidant par moment ou me laissant explorer à ma guise.
Je faillis me noyer tellement elle produisit, m'obligeant, par ailleurs à reprendre le boulot que j'avais commencé et qui, maintenant, baignait dans une flaque de son jus.
Me relevant pour l'embrasser, je m’aperçus qu'elle était gelée. Non pas que l'air fut froid mais vu la chaleur de son excitation, il n'était pas anormal qu'elle frissonna alors.
Je la pris dans mes bras pour l'amener dans la chambre, l'allongeant sous le drap.
Elle me fit signe de la rejoindre mais j'avais autre chose en tête.
Je pris dans mon bureau une petite boîte et la rejoins, finissant de me déshabiller pour me glisser dans les draps.
Elle se colla à moi comme à son habitude, pour se réchauffer et posa sa tête sur ma poitrine, fermant les yeux.
Je déposai la boite juste devant ses yeux et attendis patiemment qu'elle les réouvre.
Qui a t'il dans la boîte?
La table a t'elle des thermites?
Le client sera t'il satisfait de l'estimation même si elle est couvert de mouille?
Vous le saurez et bien d'autres choses dans le prochain épisode!
Épisode un peu différent cette fois. Il s'agit de l'un des meilleurs souvenirs de ma vie et LE meilleur dans la catégorie D/s, j'ai donc voulu lui rendre hommage.
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