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Théory
#34
Séance 10
Il y eu un moment où nos séances se transformèrent en jeux. Si auparavant nous étions dans un rapport ordre/obéissance, nous avions évoluer en quelque chose de plus participatif pour elle.
Elle s'amusait à me tester, me désobéir, me chercher et moi, de répondre par la contemplation amusée/compatissante, comme un maître qui regarde son chien faire des conneries dignes des bêtisiers youtube ou bien avec fermeté, pour la ramener dans le droit chemin
Nos échanges ressemblaient plus à des jeux sexuels qu'à de "véritables" rapports D/s (et là on perd toute l'audience de puristes) et nos sessions auparavant bien cloisonnées débordaient maintenant sur la vie de tous les jours.
Il est vrai que notre relation avait changé. Nous étions dorénavant amants et avions des relations sexuelles en dehors de nos séances. Plus tendres et passionnées, plus lentes aussi. A cela se mêlait ce que nous connaissions de l'autre, de ses plaisirs, de ses perversions.
Marie était aussi plus à l'aise. Elle me prenait entièrement en bouche et acceptait plus facilement l'anal. Elle s'autorisait même à y ressentir du plaisir (un grand pas).
Dans sa volonté de se rebeller (ou de me bousculer), elle avait trouvé que le meilleur moyen était de me faire éjaculer. Elle avait bien compris que, lorsque cela arrivait sans volonté propre de ma part, je le prenais comme un échec.
Je mis du temps à le comprendre. Elle savait se montrer discrète et avait un don pour la fourberie (en toute gentillesse). Mais lorsque nous faisions l'amour, elle se collait à moi pour gémir au creux de mon oreille, chose qui a le don de m'exciter au plus au point. Elle enchaînait ensuite avec un rythme particulièrement lent et lascif tout en me susurrant des,
"
- Maître, maître, s'il-vous-plaît.
"
Horrible...ment bon.
Je suis loin d'être bête mais facilement aveuglé.
Néanmoins après le troisième "accident", je commençai à remarquer son petit air satisfait quand blottie contre moi, elle jouait avec ma production de ses doigts.
C'était le revers de la médaille. J'avais utilisé cette particularité pour asseoir ma domination sur elle, cela se retournait maintenant contre moi.
Il était temps d'agir.
Nous étions lovés l'un contre l'autre et Marie se frottait contre moi avec passion. Je savais où cela aller nous mener alors je la laissai faire.
Quand elle commença son cinéma, me chevauchant et gémissant, je pris ma chemise.
C'est fou comme une situation peut changer en fonction de l'éclairage qu'on lui donne.
Cette fois-ci, j'avais un but, la remettre à sa place. Elle pouvait gémir et susurrer autant qu'elle voulait, je gardai le contrôle.
Agissant rapidement, je passai ma chemise autour de son cou, joignant les deux manches entre elle.
Si à nos débuts, je prévoyais en amont et plaçai toujours un nœud de sécurité, avec le temps, je n'en mis plus ayant confiance en nos capacités à maîtriser nos hardeurs. Est-ce un tort, de l'imprudence? Je ne sais pas, ça ne nous a jamais porté préjudice.
Je tirai légèrement en arrière pour la faire reculer. C'était sans compter sur sa détermination. Elle pesa de son corps pour rester collée à mon oreille et me chuchoter d'une voix étranglée.
Mais quelque chose avait changé. Ses ondulations du bassin étaient plus rapides, comme pour elle-même avant tout. Elle me connaissait sûrement très bien mais la réciproque était tout à fait vrai.
Resserrant un peu plus ma prise, ses yeux s'ouvrirent comme des soucoupes. Je pris le contrôle, la forçant à se mettre à quatre pattes, tirant sur le tissu autour de son cou, la faisant se cambrer. Chaque fois que je sentais une résistance, je tirai. C'était une jument sauvage et elle méritait un dressage dans les règles.
Il y avait une constante dans nos échanges. Plus l'excitation augmentait et plus ils étaient brutaux. Marie était comme cela. Tout ce qu'elle faisait, comment elle agissait, se comportait ramenait à une chose, obtenir la satisfaction de ma réaction proportionnée.
Je n'ai jamais voulu lui faire du mal, je veux dire aller à l'encontre de ses envies. Si pour la satisfaire j'avais dû la fouetter au sang, je l'aurais fait. Je l'aimai et appréciai fortement nos jeux même si cela avait tendance, certaines fois, à faire ressortir de moi quelque chose que je ne préférai pas retrouver. Mais j'en parlerai plus tard.
La montée en puissance au cours de nos jeux avait quelque chose d'anesthésiant. Pour elle, ses doutes, sa gêne. Pour moi, ma conscience, ma retenue. C'était en quelque sorte les préliminaires. Les limites de ce qu'elle pouvait accepter étaient floues. Pour moi comme pour elle.
Cela posait problème, un problème que tout le monde doit connaître au moins une fois je pense. Où dois-je m'arrêter? Quand est-ce que les cris de plaisirs se transforment-ils en cris de douleurs? Qu'elle est le ratio douleur/plaisir acceptable. J'avais constamment l'impression d'être sur le fil du rasoir. De plus, je n'avais aucune certitude quand à la capacité de Marie à arrêter au moment ou l'on franchirait la ligne.
Mais je digresse.
J'allai chercher la corde.
La corde, c'est un peu la fausse punition pour elle. Marie ADORAIT cela. L'idée d'être attachée la faisait partir à une vitesse phénoménale. Mais à cet instant, elle méritait une leçon, pas une récompense.
Je lui attachai les deux avant-bras dans le dos, l'obligeant à enfoncer sa tête dans le coussin afin de se tenir. Ensuite, je nouai ses chevilles et fis remonter la corde autour de ses bras, serrant jusqu'à ce que ses talons touchent ses fesses. Pour finir, autour de son cou, la corde descendant le long de son ventre puis de son sexe et remontant entre ses fesses pour se fixer à ses bras. Une tension suffisante l’empêchait de se redresser à plus de 90 degrés.
Elle était donc là, sur le lit, ficelait comme une dinde à farcir, la tête dans le coussin.
Je fis claquer la règle en métal. Sur ces fesses, les parties de son dos encore accessibles. J'avais découvert que la règle en métal lui laissait finalement assez peu de marques. Et connaissant son goût pour le marquage...(Mouhahah)
Je la saisis par les cheveux pour la relever, en bascule sur ses genoux. Je m'occupai alors de ses seins et de son ventre. Ses cris de "douleur" étaient entrecoupés des sacro-saints "Merci, maître".
Ayant fini avec ce côté-ci, je la jetai, son visage s'écrasant sur le coussin et son corps se contractant pour encaisser le choc.Me collant à elle, je lui mordis le cou suffisamment fort pour qu'elle le sente passer.
Il y avait cela avec Marie que lorsqu'elle se sentait en position de faiblesse, elle perdait le contrôle. Je n'avais plus devant moi la femme mais l'animal. Elle haletait rapidement, ne communiquait plus que par grognements et son obsession pour la jouissance la faisait agir contre toute logique.
Je mis ma cuisse entre ses jambes asseyant son con sur celle-ci l'autorisant à s'y frotter.
En repensant à cette étrange scène, je prends conscience qu'il manque quelque chose au sexe classique ponctuel. La capacité des intervenants à agir pour leur propre plaisir en dépit du regard de l'autre.
J'ai de plus en plus de mal avec les coups d'un soir. Je pense que cette expérience n'y ait pas étrangère.
Je ponctuai ses ondulations de bassin par des fessées bien senties.
Marie aimait que je l'insulte dans ces moments là. Je dois bien avouer que ce n'est pas du tout mon truc et, lorsqu'elle se montrait vraiment insistantes, utilisai des termes tels que "connard" ou "pine d'huître" histoire du lui faire passer le message. Mais là, cela servait mon plan alors je lui glissai quelques noms amènes à lui ravir l'oreille. Je passai aussi mon temps à replacer la corde entre ses lèvres gonflées imaginant la brûlure occasionnée par ses mouvements comme suffisamment plaisante pour Marie.
Quand il fut évident qu'elle approchait de sa limite, je la bousculai sur le côté.
Allongée sur son flanc, elle me regardait.
Rouge, les cheveux collés sur son visage par ses larmes et sa bave, le nez coulant.
Je la fis basculai sur le dos, la ramenant au bord du lit, dans une position qui semblait, ma foi, fort peu agréable. Je m'assis dans mon siège à ses côtés, étendant mes jambes le long de son corps.
Je lui insérai un doigt, jouant avec elle sporadiquement, loin de ce qu'il aurait fallu pour l'amener à jouir mais suffisamment pour la "gratter".
"
- Maître, s'il-vous-plaît.
"
Elle commençait à désespérer. Ses cuisses se serraient l'une contre l'autre, essayant de retenir mon bras lorsque j'étais en elle.
Je me retirai et me levai.
M'approchant de son visage, j'attrapai sa mâchoire entre deux doigts.
"
- Si tu veux quelque chose, tu n'as qu'à venir le chercher.
"
Une petite claque pour le côté théâtrale et je m'éloignai, emmenant mon siège avec moi.
Je m'assis à environ 3m du lit, pantalon baissé et la preuve de mon excitation bien en évidence.
Je la vis se démener comme un beau diable (belle diablesse?) pour descendre du lit et s'approcher de moi ainsi entravée. C'était... ridicule. Il n'y a pas d'autres mots. Mais au delà de ça, l'effort déployé pour venir était admirable. Vous l'auriez vu. Le visage écrasé par terre, ramenant ses genoux le plus proche possible pour ensuite pousser dessus, sa joue glissant par terre et ainsi de suite.
Le pire?
A aucun moment je ne fus pris de pitié et voulu la détacher.
Elle arriva péniblement entre mes jambes. Je l'aidai à se relever, la saisissant par les cheveux. Elle me regarda, le visage défait, m'implorant de son regard.
Elle devait avoir retenu la leçon (ou en tout cas, ce serait le cas une fois expliquée la raison).
Je la détachai donc, lui offrant la possibilité de venir sur mes cuisses, agir pour notre plaisir mutuel.
Ce qu'elle fit bien évidement.
Une fois satisfaite, je restai en elle, la laissant se reposer contre mon épaule.
J'avais pris l'habitude, de la garder près de moi après nos séances. Le contraste entre la dureté de celle-ci et la douceur de l'après avec quelque chose d'extrêmement agréable et le fait de la savoir se reposer contre moi était comme une "validation" de la qualité de la séance à ses yeux et donc, aux miens.
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