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Théory
#35
Séance 11.
Dans mon travail, il y a certains impondérables si on veut réussir. L'un d'entre eux sont les soirées réseautage. J'appelle ça "sucer des bites". Vous l'aurez compris, je déteste ça. Je ne suis carrément pas à ma place, n'aime pas discuter 30x du même sujet et puisqu'on en parle, les sujets mondains.... (burk)
Marie a cette facilité au superficiel avec les gens.
Je décidai donc de l'utiliser.
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- Tu as une belle robe à te mettre pour vendredi?
"
Je lui expliquai le plan, elle faisait la conversation, les mettant à l'aise, moi j'entrai en scène, faisait mon speech et départ. Une heure et demie grand max, pour casser la baraque et puis y rentrer, à la baraque.
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- En fait, tu veux me prostituer.
"
Après d'âpres négociations, nous convînmes du deal suivant, je lui offrirai la robe (et la séance shopping qui va avec) en échange de sa meilleure participation à mon opération séduction.
Voyez-vous ce cliché où l'homme suit la femme dans d'innombrables boutiques, cherchant de l’œil le moindre siège dès qu'il rentre dans l'une d'elle, portant moult sacs et regardant l'heure toutes les cinq minutes. C'est en somme ce qu'il s'est passé lors de la séance shopping.
Mais je suis mauvaise langue.
J'ai adoré.
Adoré râler d'abord, parce que j'aime râler.
Nous avons fait le chemin jusqu'à Marseille pour pouvoir faire cette petite sortie sans "risques". Je suis rentré dans des magasins, comment dire, je ne savais même pas que ça existait. N'étant pas un grand fan de shopping, à l'exception de quelques chemises sur mesure pour le boulot, je fais tout de mon canapé (vive internet!!), je ne suis pas très au fait des magasins de prêt-à-porter, et encore moins féminins.
Marie, quant à elle, semblait parfaitement à son aise. Elle papillonnait d'un bout à l'autre des magasins, sélectionnant ceci puis cela. S'arrêtant sur un prix, me regardant pour confirmation.
Elle prit la chose très au sérieux, quelle robe irait le mieux avec son rôle, fallait-il que ce soit révélateur ou non...
Les essayages, ce fut quelque chose. D'une, parce qu'elle était sublime, de deux parce qu'elle se mit à me demander mon avis.
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- Celle-la me va, maître?
"
Devant la vendeuse, à haute voix. Oh putain.
Je ne sais pas ce qui lui ait passée par la tête. Ni par celle de la vendeuse. Mais elle semblait s'amuser comme une petite folle (la vendeuse par contre...)
Elle prenait malin plaisir à m'interpeller lorsque qu'une autre personne était présente, vendeuse, client.e.
Maître par ci, maître par là.
Je n'ai jamais été aussi rouge de ma vie.
Son choix se porta finalement sur une robe sobre assez discrète. Un peu déçu, je sélectionnai une deuxième qui me plaisait bien (sur elle, pas sur moi, hein!?), ça pouvait toujours servir.
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- Tu sais, avec une robe comme ça, il va falloir que tu mettes autre chose que tes chemises habituelles.
"
Le piège, j’eus droit moi aussi à ma séance shopping.
A croire qu'elle avait tout prévu. Des fois, je me demande qui est le plus malin des deux, le plus manipulateur aussi.
Je passe rapidement si ce n'est qu'elle continua à m'appeler maître tout du long et que les vendeuses des boutiques homme se montrèrent bien moins discrètes dans leur réaction.
Le vendredi soir elle était prête, habillée de sa robe sage, maquillée, coiffée. Elle tint son rôle à merveille. Une véritable mondaine. Néanmoins, j'avais autre chose en tête.
Puisqu'elle aimait tant s'afficher comme ma soumise, il était temps pour moi de lui rendre la monnaie de sa pièce.
Je l'empruntai à un maçon qui lui tenait la jambe depuis trop longtemps et l'amenai dans un coin.
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- Absente-toi un instant et enlève ta culotte puis revient me voir.
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Elle partit sans un mot.
Marie revint et me tendit son poing fermé, à l'intérieur son dessous.
Je le rangeai dans ma poche. Pas celle du téléphone, hein!? (évitons l'esclandre sur la place public en cas d'incident ^^)
Sa robe, une robe d'été, vous savez, qui pouvait se soulever en cas de bourrasque. Deux-mille ans d'évolution ont sûrement permis aux tailleurs de donner un nom à ce genre de modèle mais je ne le connais pas.
Je fantasmai sur le fait que cela arrive. Voir son air gêné, se débattre avec le tissu pour le faire retomber. Mais bon, en intérieur un peu dur. Même avec la clim à fond.
Son attitude changea. Elle était constamment sur le qui-vive. Ses mains longeaient son corps prêtes à agir au cas où.
Je prenais plaisir à la voir se débattre.
Quand je le pouvais, je l'isolai et passai une main le long de sa cuisse, remontant sur ses fesses. Elle restait là, bien droite, les mains jointes tenant le tissu devant elle.
Après quelques itérations, je sentis la moiteur de son excitation au bout de mes doigts.
Difficile est l'art de soumettre en public. Je n'y étais pas préparé. Et il était hors de question pour moi de la mettre en "danger". Je m'arrêtai donc là malgrès une FORTE envie d'aller plus loin.
Ces soirées sont chiantes. Point de vue personnel. Néanmoins, une fois les notables partis, les petites gens dont je fais parti se lâchent un peu plus. L'alcool aidant, pour sûr. La musique aussi. Et les profils libidineux bien évidemment.
Étant bien souvent le seul à ne pas boire, je vois bien le changement d'ambiance. D'un coup, je suis sur une autre planète.
Je rigole toujours en constatant que nous ne changeons jamais vraiment. Nos soirées actuelles ressemblent aux booms de mon adolescence qui elles-mêmes ressemblaient aux soirées pyjama de mon enfance. Seuls les paramètres changent. Le sexe, l'alcool...
Les gens parlent forts, rient forts, la musique en fond augmente de volume. Y'a toujours un mec pour commencer à danser (vous avez déjà vue un maçon danser? Ça vaut le détour).
Nous étions, avec Marie en train de danser quand un mec voulut me "l'emprunter". La regardant s'agiter avec ce gars me donna une idée.
J'attendis patiemment la fin de la chanson pour récupérer ma cavalière.
Nous étions collés-serrés dans une sorte de slow hors tempo et autour de nous personne ne nous prêtait attention. Ça discutait, dansait ou somnolait gentiment.
Je la fis pivoter vers le mur, m'en rapprochant doucement, continuant à la balancer de droite à gauche.
Mes mains glissèrent en dessous de la zone de décence, se posant sur ses fesses puis passèrent sous sa robe, remontant pour l'occasion le tissu de sa robe. Elle se figea.
Un rapide coup d’œil me confirma ce que je supposai. Tout le monde s'en fichait, occupés à leurs affaires.
Elle me regarda, droit dans les yeux tandis que je remontai la robe, dévoilant ses fesses. Elle se colla à moi, me serrant comme pour emmagasiner du courage.
Est-ce que quelqu'un aurait pu nous voir? Je ne pense pas. Mais l'incongruité de la situation faisait tout son sel.
Ainsi-là offerte, je pouvais faire d'elle ce que je voulais. J'en profitai pour jouer avec son trou du cul. Chaque fois elle me serait plus fort. Son sexe m'appelait aussi et je ne me fis pas prier. J'aurai aimer la faire jouir, là, sur place. La voir se retenir d'émettre un son, contenir ses tremblements m'aurait rempli de joie et de désir. Mais ce que nous avions accompli était déjà grand. Pour nous en tout cas.
Je glissai néanmoins mes doigts dans sa bouche, qu'elle suça avec plaisir mais discrétion.
Nous nous esquivâmes gentiment pour rentrer.
Sur le chemin, j'arrêtai la voiture pour la prendre en pleine forêt. Ce fut frénétique. Cette expérience, nouvelle, nous avait exalté au plus au point.
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