Amandine
#0
Bonsoir.
Suite à ma volonté de transition, je me renseigne et me pose beaucoup de question sur la domination. L'une d'entre elles est : afin d'acquérir les connaissances adéquates pour être un bon Maître, vaut mieux il chercher un/une mentor ou se former soi même ?
Pour ma part, je pencherais plus pour l'auto-formation car ce qui me gêne avec le fait d'avoir un/une mentor, c'est que malgré toute l'objectivité dont fera preuve cette personne, elle ne pourra s'empêcher de transmettre sa façon de faire à son élève, sa patte en quelque sorte. Hors je souhaite développer mon propre BDSM et avec une base marquée par la personne qui m'a enseigner, au final je trouve que cela sera son BDSM + le mien. Il y a aussi le fait de pouvoir évoluer à mon rythme, en fonction de la vitesse à laquelle j'acquière et j'intègre telle ou telle connaissance. L'auto-formation comporte d'autres avantages, tout comme la formation par autrui a ses avantages (une base saine, l'expérience du/de la mentor, des pistes de réflexions que l'on avait pas envisagées, etc...) mais ce qui me préoccupe le plus c'est la transmission de la patte si l'on peut dire.
Après je me dis que cette réflexion est peut être le fruit de mon orgueil (chose qui peut être néfaste), ou tout simplement qu'avant de vouloir créer mon univers BDSM, il faudrait que j'acquière de l'expérience dans le domaine, chose qu'il est possible de faire avec une formation. Je ne suis pas nouveau dans ce monde si intéressant mais la domination masculine n'est pas mon domaine de prédilection et je me pose la question sur le moyen le plus fiable d'acquérir les connaissances nécessaires afin d'être un Maître digne de ce nom et de pratiquer sainement.
Car au delà de mon orgueil, de mon prestige personnel ou autre, il y a la sécurité et le bien être de ma future soumise et cela prend le pas sur tout le reste. Donc au lieu de prendre seul une décision qui peut mener à des conséquences néfastes, j'ai décidé de me tourner vers la communauté pour avoir son avis.
Merci d'avoir lu et au plaisir de vous lire.
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#1
Bonsoir Hugin,
Je comprend parfaitement ta réflexion et de mon point de vu, je trouve que c'est une super idée de vouloir créer ton univers BDSM. C'est important d'être soi-même dans sa vie sexuelle, ça l'est autant dans une vie sexuelle orientée BDSM.
Maintenant j'ai envie de dire, ne prenons-nous pas tous les manières de faire des autres ? Même en auto-formation, tu prendra la patte des personnes que auront écrit ce que tu lis... Donc sur ce point là, je pense que c'est à chacun de prendre suffisamment de recul pour trouver sa propre patte (dans n'importe quel domaine d'ailleurs).
Je pense que l'auto-formation peut suffire, il faut surtout que tu sois au point sur les éléments qui permettent un BDSM sain et sécuritaire, et je ne me doute pas que tu les connais déja !
- Les règles de sécurité "basiques" (on n'attache pas n'importe comment, un bâillon doit pouvoir s'enlever en 3 secondes ect)
- La mise en place de safe word
- Une check-liste des limites de la soumise, etc.
Je les classerais en deux catégories : la sécurité physique et la sécurité psychique. A mon sens, si tu es au point pour assurer ces deux types de sécurités, tu seras un bon maître :)
PS : pour assurer l'aspect sécuritaire en auto-formation, tu peux partir du principe de base que tu ne pratiqueras jamais un acte sans avoir appris tout ce qu'il était necessaire d'apprendre pour le faire de manière sécuritaire.
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MissJoeWilder
#2
Je rejoins Rosalie sur les grandes lignes : fatalement, inconsciemment, on s'inspire de ce qu'on voit par ailleurs et ce n'est pas non plus mal.
Ce que tu peux faire, ce serait de partir de tes envies : ce qui te plait, ce qui t'anime, t'excite etc... Ensuite, en fonction, tu t'éduques. Si c'est pour la pratique du fouet, tu peux lire les ressources sur le net, tu peux prendre des conseils auprès de personnes, tu peux même te faire initier par une personne.
Personnellement, je suis très adepte du mentorat, j'aime l'idée de transmission, de "passe à ton voisin" avec bienveillance.
Et comme l'a bien dit Rosalie plus haut, les premières choses à prendre en considération tourne autour de la sécurité, l'intégrité physique et mentale de la personne que tu vas Dominer mais aussi la tienne !
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Amandine
#3
Bonsoir Rosalie.
Merci pour ta réponse.
Je suis d'accord sur le fait que l'on prend toutes et tous un peu des autres, en lisant ou en discutant, mais l'on pioche un peu ici, un peu par la avec des personnes qui pensent différemment et c'est au final ce mélange qui crée ce que nous sommes alors que dans le cas d'une formation, je trouve, que l'on est souvent confronté à la même façon de penser et donc l'on perd l'avantage de la diversité.
Après c'est plus pour la santé mentale que je m'inquiète, étant donné le pouvoir que je vais avoir, je tiens à avoir les bon réflexes tout en permettant à ma soumise de s'épanouir.
Les règles de bases pour un BDSM sain et sécuritaires je les connais, mais cela ne m’empêchera pas de continuer à me renseigner dessus, car je peux toujours apprendre quelque chose de nouveau et puis je ne vais intégrer quelque chose de nouveau que lorsque je l'aurais maîtrisé et testé sur moi même.
Dernière modification le 24/02/2021 20:23:25 par Amandine.
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Amandine
#4
Bonsoir MissJoeWlider.
Merci pour ta réponse.
C'est dans la continuation de cette idée que je pense à me renseigner, car ce qui me plait c'est surtout le côté cérébral du D/s. Je suis partie de là pour changer mon fusil d'épaule et ajuster ma vision des choses sur certains points. Mon expérience de soumis m'a montré le pouvoir que je pourrais avoir et mes goûts m'ont alerté sur le potentiel dangers pour autrui, c'est aussi pour cela que je fais attention à ce que je lis etc...
L'idée du mentorat est séduisante je dois avouer, principalement pour ce qui concerne la sécurité après encore faut il trouver la personne adéquate pour m'enseigner.
En ce qui concerne ma propre intégrité physique et mentale, je ne suis pas inquiet, plus pour celles de la personne que je vais dominer, mais la encore une fois je vais puiser dans ce que j'ai vécu en tant que soumis et de ce que j'ai lu pour bien faire les choses.
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Je vous fait part de ma vision des brutes des choses:
Pour moi c'est simple, la pratique BDSM est fondamentalement basée sur le transfert de pouvoir à une personne qui implique un risque pour l'autre.
Peu importe de quelle pratique il s'agit. Cela peut tout affecter (sexe, tâches, finance, façon de penser) mais on va rapidement tomber dans des catégories:
- Faire à manger pour son maître: esclavage
- Faire à manger pour son maître tous les vendredis soir : esclavage rituel
- Faire à manger pour son maître tous les vendredis soir en tenue de soubrette : esclavage, rituel, fetish.
On peut appliquer cela avec à peu près tous, sexuel ou non... C'est n'est qu'un lien de domination et de soumission
Donc pour ma part, on peut très bien explorer la voie du dominant avec ce qui se fait déjà, mais l'espace de créativité est juste infini quand on prend en compte ces principes de base.
Ce qui tu as vécu en tant que soumis peut t'aider dans de l'empathie envers ta soumise pour la rassurer et gagner sa confiance.
Après, il y a la théorie et la pratique, c'est en forgeant que l'on devient forgeron...
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Derek
#6
Oui je suis assez d'accord avec ce qui a été dit.
Je suis très créatif et au départ mon esprit a absorber énormémement de données, mais très vite j'ai voulu créer moi-même mon cadre, puis le tester.
Donc d'embler je dirais comme dis Rosalie de connaître les grandes règles de sécurité, puis de se lancer sans forcément être formaté. Au pire, si tu constates un fail, tu peux faire mieux la prochaine fois. Un échec expérimenté vaut mieux qu'un guide théorique de réussite. Surtout en BDSM...!
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Cher Hugin,
Je ne pense pas qu'il existe de "formation" à la domination, mais je vous retrouve dans vos mots, ce souci que vous exprimez de "la sécurité, du bien être et de l'épanouissement de la soumise".
Au delà des basiques, les règles de sécurité, le safe word, les limites la domination, comme la soumission, c'est pour moi d'abord une expérience de vie, unique, qui se construit dans un échange à deux.
C'est comme ça que se construit une relation DS.
Les règles des autres, les codes, les normes n'ont jamais été mon truc.
Alors, oubliez les.
Il n'y a pas de formation à la vie.
Dernière modification le 25/02/2021 08:16:21 par FemmeFemelleEsclave.
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Lady Spencer
#8
La démarche est intéressante : vouloir apprendre des autres est déjà une démarche intéressante. Donc, bravo à vous de farfouiller et de chercher les bonnes voix. Les bonnes voies aussi d'ailleurs.
Personnaliser ce que vous retiendrez de votre apprentissage, vous le ferez presque naturellement comme lorsque vous avez appris à vous habiller le matin : on vous a dit de mettre les chaussettes d'abord mais vous préférez mettre vos lunettes pour retrouver vos chaussettes dans le souk ambiant ? Pas grave, vous faites bien comme vous le décidez.
Le principal étant de sortir ensuite avec les chaussettes, les lunettes et tout le reste bien adapté.
Tous les enseignements donnent les bases, les règles, et ensuite on y ajoute sa patte, comme il a été dit, sa façon de faire. Votre signature donc.
Mais il faut du temps, de la pratique, du désir aussi.
Vous ne fesserez pas votre soumise le 1er jour comme vous la fesserez 1 mois plus tard, vous mettrez plus de vice, de maîtrise (histoire de ne pas avoir les mains qui chauffent trop par exemple !) de plaisir également. Et vous vous souviendrez de ce que vous avez lu ou entendu sur la position de votre main au contact de la douce fesse sur vos genoux : suivant le résultat obtenu, vous ajusterez, ou pas.
Mais avant toutes les techniques et les pratiques sur lesquelles on pourra vous conseiller, il y a une rencontre : entre une femme et vous.
Des désirs communs, l'envie d'explorer votre univers et le sien, le frisson d'entrer dans son monde à elle et de la pénétrer du votre (tssssss, non, pas par là, plus haut svp, je parle de cette cérébralité déjà évoquée ! :wink:)
Le goût et l'inclination de donner à l'autre et de recevoir de l'autre : une espèce de fusion qui est au rdv. Ou pas, c'est le mystère de la rencontre.
Il m'est arrivée de ne rien ressentir au contact d'un corps lors d'une flagellation par exemple, et pire encore, de ressentir un rejet, une espèce de retour dur au bout de mon fouet.
Soit parce que je n'étais pas la bonne personne pour la soumise ou le soumis, soit parce que la personne ne me convenait pas : et ça, on n'y peut pas grand chose.
Le tout étant de savoir arrêter au bon moment.
Une chose importante alors, est de savoir dire NON : ce "non" n'est pas simple à prononcer tant pour le dom que pour la ou le soum. Comme dans la vie classique, nombre de personnes n'osent pas dire NON, mais en pratiques BDSM, c'est crucial et parfois vital, de pouvoir dire NON.
Vous serez parfois amené à dire NON alors que votre soum dira "encore" parce qu'elle sera partie sur un chemin dangereux sans s'en rendre compte : vous serez alors son garde-fou, et comme vous le disiez plus haut, la sécurité reste le moteur de la relation DS.
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Tindalos
#9
Sérieusement, Hugin, il faut que tu arrêtes de te poser autant de questions.
Tout ça se vit avec les tripes, du cœur et de la queue, c'est de l'humain, de l'émotion et de l'envie, pas juste une histoire de règles à suivre et à décalquer mécaniquement. L'important c'est l'accord entre les partenaires, un consensus à trouver, chaque relation est différente et se vit de manière différente.
Tant que tu restes dans le cadre de ce qui a été établi, tant que tu communiques avant, pendant et après, je ne vois pas vraiment les dégâts que tu peux faire. Si ta partenaire est au clair avec ses envies, que toi aussi et que vous êtes en accord, et bien... Tout ira bien ! Peut-être à la marge, sur des profils fragiles, mais si les failles étaient déjà là, tu n'y peux pas grand chose, nous ne sommes pas des thérapeutes.
Ne regardes pas aussi loin devant toi, vis-le, découvre les sensations pour toi et pour les autres, trompe-toi, on a le droit aussi à l'erreur après tout. C'est comme ça qu'on avance et qu'on grandit.
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Amandine
#10
Bonjour Dismoitoi.
Merci pour ta réponse.
Certes c'est à la base un échange de pouvoir et un risque pour la personne qui se soumet, mais même en étant bienveillant et plein de bonne volonté, il y a des erreurs qui peuvent blesser les gens, comme on dit "l'enfer est pavé de bonnes intentions". C'est pour cela que je pense à la formation, car en me renseignant ou en apprenant, je paverai moins l'enfer.
Avant de parler de pratiques, je perlerais plus de personne. Car au delà des gestes sécuritaires élémentaires qu'a évoqué Rosalie, il y a aussi la sécurité inhérente à chaque personne, suivant son expérience, son vécu, ses soucis etc... J'ai lu une article sur le safe word qui m'a fait entrevoir ces règles basiques de sécurités autrement. Prenons par exemple le cas du SW, ce n'est pas parce-qu'il est la que je ne dois pas être attentif aux réactions de la personne que je domine. Ce n'est que mon avis mais je trouve que mon attention, ma connaissance de la personne que je domine et mon savoir faire seront de bien meilleures sécurités que le SW en lui même. Il sera présent comme ultime barrière on va dire, mais je compte plus sur moi même pour assurer sa sécurité, dans ce cas précis, que sur le fait que la soumise puisse prononcer le SF ou faire un signe convenue.
Pareil pour la créativité, je pense que c'est plus la personne qui va m'inspirer plutôt que des règles, en tout cas je vous rejoins sur le fait que c'est en forgeant que l'on devient forgeron.
Dernière modification le 26/02/2021 23:58:03 par Amandine.
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Amandine
#11
Bonsoir Derek.
Merci pour ta réponse.
La créativité ce n'est pas ce qui m'inquiète, ça viendra avec le temps, mon plaisir etc... c'était surtout l'aspect sécurité mais au final, avec ce qui est dit je vois que j'ai les bons réflexes de départ.
C'est justement un échec qui m'a fait me poser ces questions, mais je verrais bien quand j'aurais l'envie de m'y mettre et de faire à ma façon.
Soyez la première personne à aimer.
, il y a des erreurs qui peuvent blesser les gens,
Alors tout dépend de la gravité, mais mon ex-Dom avait commis une erreur.
Je lui ai fait remarqué et m'a répondu : "accident".
Le tord était pardonné :satisfied:
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Amandine
#13
Bonsoir Chère FFE.
Merci pour votre réponse.
Je parlais plus d'un mentorat que d'une formation à proprement dites, pour employer d'autres mots, faire les choses par moi même ou demander de l'aide à quelqu'un d'autre.
Je suis d'accord avec le fait qu'au delà des règles de bases, cela se fera surtout en fonction de l'autre et de ce que nous créeront à deux, mais au lieu d'attendre et d'arriver à ce moment les mains dans les poches, j'ai plus envie d'être un minimum préparé.
Je vous reconnais bien dans cet amour de la non convention si je puis dire. C'est plus dans l'idée de voir ce qui se fait ailleurs afin de me faire mon idée et de créer quelque chose qui m'est propre mais dans une mentalité saine.
Dernière modification le 25/02/2021 23:20:32 par Amandine.
Soyez la première personne à aimer.
Amandine
#14
Bonsoir Lady Spencer.
Merci pour votre réponse.
Je suis d'accord avec vous sur le fait que je vais personnaliser les connaissances quand je les assimilerai, j'ai juste l'impression qu'avec un mentorat cela sera plus compliqué qu'en apprenant par moi même. Après je peux me tromper, je verrais bien le moment venu si j'y viens.
Je vous suis également pour ce qui est de créer ma patte avec de l'expérience et de la pratique, mais pour reprendre l'exemple de la fessée, c'est plus ce qu'il ne faut pas faire plutôt que ce qu'il faut faire qui m'intéresse. J'ai lu qu'il fallait viser la partie charnue des fesses et non pas la partie maigre qui est vers le dos, afin d'éviter les douleurs. J'aurais pu m'en rendre compte avec la pratique mais possiblement au détriment de ma soumise, ce qui à mon sens n'est pas envisageable.
En effet c'est avec l'autre que je les choses se feront de telle ou telle manière après, toujours le même soucis, encore faut il trouver la bonne personne. Mais c'est un autre débat.
Étrangement j'ai trouvé plus difficile de dire non en tant que Maître, qu'en tant que soumis. Ma principalement problématique en tant que soumis c'était de faire circuler le sang au bon endroit ( en haut au cas ou vous auriez un doute =) ) alors qu'en tant que Maître j'ai du prendre mes distances pour pouvoir dire non. J'ai trouvé la nuance intéressante.
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Amandine
#15
Bonsoir Tindalos.
Merci pour ta réponse.
Il est vrai que parfois je me prends trop la tête, que je réfléchis trop mais la pour le coup cela ne concerne pas uniquement et une autre personne est impliquée, donc je tiens à bien faire les choses. C'est comme ça que j'ai vécu ma soumission au départ, avec les tripes, le coeur et la queue mais bon si au lieu de me lancer j'avais lu et m'étais préparé je n'aurais pas commis une partie des erreurs que j'ai fait. C'est justement pour éviter cette démarche que je tiens à me renseigner et à me poser des questions, car si la vie me met une baffe tans pis pour moi, mais si la vie met une baffe à quelqu'un d'autre par ma faute, là c'est bien plus problématique déjà.
J'ai conscience que j'axe mes réponses et ma façon de penser plus sur mes devoirs et responsabilités de Maître que sur mes plaisirs, c'est uniquement parce-que les envies naîtrons avec l'autre, au travers de l'échange et de la complicité qui se crée. Je sais que je vais éprouver du plaisir mais je tiens juste à être apte d'assumer mes responsabilités et mon rôle le moment venue, afin de pouvoir l'apprécier.
Tout se fera par le dialogue et les erreurs que j'aurais commis, comme tu la dis, mais si je peux éviter des erreurs basiques en passant quelques heures à lire et à réfléchir alors autant le faire. Au final j’attends juste la bonne personne qui me donne envie de m'y mettre pour me lancer, en attendant je m'y prépare et je me demande comment bien m'y préparer.
Soyez la première personne à aimer.
Amandine
#16
Alors tout dépend de la gravité, mais mon ex-Dom avait commis une erreur.
Je lui ai fait remarqué et m'a répondu : "accident".
Le tord était pardonné :satisfied:
Je suis d'accord et il m'est aussi arrivé de pardonner. Je suis conscient que je ferais forcément des erreurs mais autant en faire le maximum pour qu'elles ne soient que légères et pardonnables.
Soyez la première personne à aimer.
Je n'ai guère d'inquiétudes, cher Hugin, que ce que vous construirez sera "sain".
Quant aux erreurs, tout le monde en commet.
Ce qui importe, c'est d'en tirer les leçons.
On apprend davantage de ses erreurs que de ce que l'on a réussi
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Amandine
#18
Merci chère FFE, moi non plus je ne suis pas inquiet mais mais je tiens à faire attention quand même, vu ce qui est en jeu.
J'admets que l'échec est plus formateur que la réussite si l'on sait apprendre de ses erreurs.
Dernière modification le 26/02/2021 11:58:18 par Amandine.
Soyez la première personne à aimer.
Gi0vanni
#19
Personnellement j'ai 11 ans de BDSM (dont 3 de formation) cette année dans les dents, plusieurs soumises et je ne suis pas du tout d'accords avec cette vision des choses qui peut se révéler dangereuse (agression sexuelle sans le vouloir, blessure grave, perte de confiance voir la mort comme l'année dernière avec un mongol qui a tué sa soumise en lui enfonçant une bouteille en verre dans le cul). Je ne remercierai jamais assez mon vénérable Maitre H qui est issu de l'ancienne école des années 70 - 80 de m 'avoir transmis tout son savoir sur les différentes courant BDSM ou encore, l'analyse comportementale. Le perfectionnement d'une formation existante pour la faire sienne est néanmoins conseiller, c'est ce qu'a fait mon Maitre avant de mourir d'un cancer.
Enfin bon, ce que j'aime bien, c'est que le conseil est donné par quelqu'un qui cherche ne serai ce qu'une soumise et qui est célibataire, ça me rappelle les mecs qui te disent comment être riche alors qu'eux même galère, mais pourquoi pas.
Dernière modification le 27/02/2021 01:20:41 par Gi0vanni.
Soyez la première personne à aimer.
Tindalos
#20
Oh, un Grand Maître De La Mort Qui Tue©®™, y avait longtemps, tiens...
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Gi0vanni
#21
Bof non, juste cela m'a (nous ? en comptant mes petits diamants ?) fais rire, ça me rappel les youtuber monnaie qui te vende comment être riche alors que les gars galère chez leur mère mais pourquoi pas. Chacun verra midi à sa porte et il n'y a pas de vérité universelle. Mais j'ai du mal à me dire que tu te feras la main sur ce qui est tout même un être humain. Chacun ses considérations mon chère Tindalos, et si pour vous votre soumise est un terrain d'entrainement alors effectivement, nous n'avons pas la même vision concernant le respect. Après je comprends qu'un mec issu des quartiers du coté de Marseille déteigne au milieu de la bourgeoisie de la classe moyenne qui constitue la majorité de ce milieu qui vie dans l'entre sois ;) Le mépris de classe est quelque chose que j'ai assez vite perçus en entrant dans cette discipline à majorité blanche qui devrais un peu se déconstruire sur ses privilèges.
https://www.youtube.com/watch?v=g-rVNQBP8X8&ab_channel=SEB
Dernière modification le 27/02/2021 01:22:18 par Gi0vanni.
Soyez la première personne à aimer.
Tindalos
#22
Sincèrement, si vous avez besoin de trois ans de formation pour avoir deux-trois notions de base concernant le respect de l'autre et la sécurité, c'est plutôt questionnant, non ?
C'est sûr qu'on ne va pas se lancer dans le fouet, les suspensions ou les aiguilles dès ses premières séances, reste quand-même un certain nombre de pratiques abordables en toute sécurité, et permettant de monter en intensité à partir de là. Certes, ces pratiques à risque demandent de faire appel à un expert pour le côté technique, mais pour l'essentiel du côté relationnel... Le bon sens, l'empathie et le respect suffiront.
Maintenant, je ne vois guère ce que ma couleur de peau ou ma classe sociale ont à voir avec mon droit ou pas à donner mon opinion. Surtout que c'est vous qui venez mettre vos origines sociales sur le tapis, ce dont d'une part je me contrefous, et d'autre part je ne savais rien. Alors, soit vous essayez de vous donner une image de gros dur d'internet, soit vous voulez jouer la victime des méchants bourgeois, ce qui n'a guère d'intérêt dans les deux cas. Surtout quand vous ignorez l'histoire de la personne à qui vous vous adressez.
Vous parlez de mépris de classe, alors que vous méprisez vous-même ceux qui ne rentrent pas dans votre moule, voir même pensez faire partie d'une élite autoproclamée, ce qui est un peu paradoxal.
Bref, à part des attaques ad hominem et des arguments d'autorité (encore faudrait-il démontrer que vous soyez une autorité en la matière), votre contribution initiale n'apporte rien au débat, vos arguments n'étant que des avis personnels, rien de plus.
Même si je ne suis pas d'accord avec vous, je respecte votre opinion, essayez, vous verrez que c'est le fondement d'une discussion constructive.
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Gi0vanni
#23
Je m'amuse à vrai dire plus qu'autre chose enfin plutôt moi et mes petits Diamants à travers vos messages, après je comprends qu'à 42 ans on commence à devenir aigri x) (enfin ca c'est ce que m'a dit une de mes soumises en lisant votre message, peut être aller vous rabaisser ou insulté une femme, car elle ose avoir un avis ? Je suis en couple polyamour). Le BDSM c'est plusieurs courant de pensée qui ont traversé sa création.... Excusez-moi mais, il suffit de lire votre profil pour saisir toute votre inculture à ce sujet et voir que vous vous en foutez complètement. Sans compter que cela ne se résume pas à 2 / 3 positions (rien que l'éducation à l'anglaise à elle seule a de quoi vous occuper), mieux vaux vous contenter de regarder TPMP, c'est à votre niveau de lecture et j'ose même pas imaginer la colère noire de mon Maitre en vous lisant s’il était encore vivant.
Et quand on arrive à confondre sociologie de classe et d'origine avec de l'attaque Ad hominem : essayer d'ouvrir un dictionnaire pour tenter de comprendre les mots que vous utilisez qui, visiblement vous dépasse complètement. Ou alors vous avez loupé le train de l'actualité nous concernant les enfants de l'immigration et notre intégration dans un pays teinté de racisme et d’antisémitisme ? (étant Juif forcément cela me parle) Je vous conseille quelques études sortie des Social Studies des etat unis, et vous verrez que la couleur est aussi affaire de social (on peut être noir et considérer comme blanc si votre niveau social est plus élevé que la masse)
S'il y a bien une chose que je reconnais et dont je veux bien m'excuser, ce sont les 1 ou 2 piques lancer avec effronterie de ma part envers ce garçon qui se pose des questions (à juste titre), mais au moins lui doute de lui-même, alors que vous à aucun moment devant le néant de votre ligne directrice BDSM où, je n'aimerai clairement pas être votre soumise à la vue de comment vous les traiterez (ce que m'ont dit toutes les femmes présente avec moi). Une femme n'est pas un objet dont on se sert pour voir si ça passe bien, c'est un être humain à traiter avec le plus grand des respects dont vous êtes visiblement dénué en pensant disposer d'elle, car elle est "soumise" et donc praticable en entrainement sans penser aux conséquences physiques et psychologiques.
Dernière modification le 27/02/2021 11:48:31 par Gi0vanni.
Soyez la première personne à aimer.
Sir-byke
#24
Hugin,
Votre démarche est intéressante car elle est une autre manière de voir son évolution dans le BDSM.
Beaucoup de choses ont déjà été énoncées par les différents intervenants.
Personnellement, le BDSM est une manière aussi de se découvrir, se connaître.
L'être humain est complexe et par le BDSM on explore très en profondeur ce qui nous a construit.
Nous sommes une histoire, un heritage, tout le monde n'est pas fait pour le BDSM non plus.
J'aurais tendance à dire "apprennez à vous connaître" .
La personne qui sera votre soumise aura besoin d'avoir cette confiance en vous pour vous laisser accès à elle.
Pour le mentorat, la formation, je comprends, et au final j'ai l'impression que c'est déjà un choix de courant BDSM que vous prenez.
Il n'y a pas de bonne ou mauvaise voie, plutôt celle qui vous correspond.
Etre un Dominant est aussi un état d'esprit.
Avant de se lancer dans des pratiques extrêmes, il y a des étapes à passer, des paliers, mais surtout apprendre à faire connaissance avec vous et votre partenaire.
C'est également un chemin à deux, une relation qui se construit de chacun, chaque jour, un voyage.
On en revient à des basiques communication, respect, confiance.
Le mentorat pourra vous donner plus d'assurance en vous, mais rien ne remplace ce que vous découvrirez à deux.
On parle de matière humaine, donc par définition sensible à tous ce qui l'entoure.
Le mentorat vous permettra de savoir quel BDSM vous convient et d'ensuite vous l'approprier et tracer votre voie.
On est pas dominant pour soi même, on l'est pour l'autre et avec l'autre.
C'est un moment de partage, une plongée dans une intimité profonde.
Oui pour se poser des questions, demander des conseils, explorer de nouveaux horizons et vous construire votre univers et ensuite passez à la pratique en trouvant la personne qui resonnera en vous et vous en elle.
La commencera la belle aventure, un beau voyage et vous découvrirez autant de choses sur vous que sur elle.
La domination n'est pas uniquement des actes, du sexe,
C'est aussi réveller à elle même la personne avec qui vous êtes.
Lui permettre par votre présence qu'elle puisse s'épanouir dans ce qu'elle est, l'accompagner.
Meme si une formation, un mantorat vous l'apprendrons, cela n'aura de sens que lorsque vous le viverez ensemble.
Sur la temporalité, prenez le temps qu'il vous convient.
Mais vous n'êtes pas obligé non plus de commencer par des pratiques extrêmes
Comme beaucoup de choses se passent dans la tête, il y a de simple actes, façons d'être qui permettent de créer la relation et de débuter.
En espérant que cela puisse vous aider à faire votre chemin dans cette univers.
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Lady Spencer
#25
STOP !
Nous sommes sur le sujet de questionnement de Hugin, et pas sur un ring de boxe ni en jeux de l'égo !
L'intérêt de tels sujets est de faire réfléchir, de donner des opinions parfois différentes de celles qui sont déjà révélées, de se confronter avec des avis opposés, mais ni de devenir Maître de la pensée, ni dogmatique, et encore moins insultant ou dénigrant.
Punaise, c'est pénible de voir les échanges partir en règlements de compte alors qu'il y a tellement à apprendre les uns des autres, quel que soit l'avis du départ.
C'est le sujet de base d'ailleurs : se former !
Se former au respect, gardez cela en mémoire, nom de Zeus !
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#
#26
[ Avant tout, je ne pratique pas l'écriture inclusive, notez donc que mes écrits sont mixtes, même si un seul des genre est exprimé.]
Je n'ai pas lu toutes les contributions, mais ce n'est pas vraiment nécessaire pour répondre au sujet de base de Hugin.
Le questionnement même est déjà preuve de "responsabilité" et de "bonne volonté". C'est le bon chemin selon moi que de se poser des questions sur soi-même autant (et avant même) que sur "l'autre".
A la question principale "faut-il se former soi-même ou par les autres, je répondrai en normande (que je ne suis pas lol)... Ca dépend.
Je suis adepte du regard de ce que d'autres font car tout simplement je suis curieuse, exploratrice, j'aime découvrir, échanger aussi des idées, des pratiques. Ca donne des idées.
Sur un autre registre, ça permet aussi d'appréhender certaines notions comme la sécurité, la réactivité face à un problème (que l'on n'aurait peut-être pas eu sans avoir la connaissance que ce problème peut intervenir), etc.
Je dis souvent qu'il y a autant de façon de pratique le BDSM que de pratiquants... Et je maintiens.
Avoir des références plus expérimentées dans tel ou tel domaine est je crois intéressant, mais bien évidemment il me semble judicieux de suivre sa propre voie, avec son partenaire (si possible régulier car c'est ainsi que l'évolution est la plus probante et pertinente).
Se laisser montrer les chemins, et choisir celui qui nous parait nous correspondre le plus "au moment"... Car ne l'oublions pas, à chaque heure nous évoluons et nos envies, besoins, attirances, limites, etc peuvent changer aussi (soi-même et son "autre" aussi)...
Un pas après l'autre, car l'idée serait dans l'idéal d'évoluer tranquillement, sans jamais avoir à entendre le safe-word de la part de son partenaire (ce qui voudrait dire que le Dom n'a pas su ressentir les limites) et si ça arrive, l'entendre et réagir de suite en stoppant l'action et bien debrieffer ensemble pour comprendre et retrouver la confiance ébranlée...
Comme les parents accompagnent l'enfant sur sa propre voie et piste d'envol, le Dom fait de même, à mes yeux, avec le soum... C'est avant tout un guide...
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Derek
#27
Concernant la formation.
Franchement avec internet, une conscience de bien faire, toute personne à peu près équilibré peut avoir déjà de très bonnes bases. Il y a quelques temps, par exemple j'essayais de me renseigner sur la strangulation (je parle ni de retenir sa respiration ni de serrer vite fait le cou, mais bien de strangulation pour étourdir la personne). J'ai vite vu que c'était pour ma part une pratique à risque. j'ai vu qu'il fallait plutôt serrer sur les côtés. Mais je sais pas, une petite voix me dit pour l'instant que c'est pas pour moi. Je ne suis pas aller plus loin et je ne compte pas faire de formation car ça m'est pas essentiel. Je pense que c'est au dom de se limiter aussi. C'est d'autant plus important quand on aime expérimenter.
Perso je prépare mes séances, donc si la Soumise me demande un truc que je ne connais pas, bah je vais toujours sous-peser. Pour reprendre l'exemple de la Strangulation, ce serait un franc "non" pour ma part, sans hésitation. Tant pis si elle ne voulait que ça et qu'elle est déçue. 1 de perdue, 10 de retrouvé (apparemment on peut avoir 10 Soumise en même temps : p)
Après tu auras toujours des gens pour tenter des trucs de dingues sans filet, mais on peut dire la même chose avec la vie vanille, c'est pas propre au BDSM. Pour que ça devienne létal faut vraiment y aller (laisser quelqu'un sans surveillance, bouteille dans les fesses, c'est quand même perché)
Mais de là à dire qu'il y a danger à tenir ce discours, non n'exagérons rien. La plupart ici ont d'ailleurs soutenu qu'il fallait de toute façon connaître les règles de sécurité de base (mot de sécurité, pouvoir enlever un bâillon en moins de 3s, pas de suspension tête en bas, beaucoup discuter etc etc.) Mais y'a beaucoup de pratiques absolument accessibles. Et puis désolé mais, l'essentiel c'est aussi de créer une ambiance, un contexte, quand tu es cérébral c'est 80 % du boulot. Et ça c'est accessibles aux âmes créatives. On peut beaucoup s'amuser avec des choses très simples. Il faut cultiver ce minimalisme BDSM, cela permet de savourer les choses simples.
Dernière modification le 27/02/2021 10:37:37 par Derek.
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Gi0vanni
#28
Vous avez raison et je m'en excuse, cela n'était pas très malin de ma part. Cependant je reste persuader que prendre conseil auprès d'un mentor reste décisif et évite de faire un certain nombre d'erreurs plus ou moins importante. L'orgueil mal placer est ce qu'il y a de pire, que cela sois en tête de message ou en guise de réponse de ma part. Merci Derek
En m'excusant bien évidemment également envers Tindalos et sa femme.
Dernière modification le 27/02/2021 12:24:02 par Gi0vanni.
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Amandine
#29
Bonsoir Gi0vanni.
Merci pour votre réponse.
J'avoue que j'aurais bien aimé que vos échanges soient dans le même registre que votre dernier message mais vous vous êtes excusé c'est l'essentiel. Quand on arrive a esquiver les balles, il y a des arguments valables.
Ce qu'il faut prendre en compte par contre, c'est que ,comme il l'a été énoncé, j'ai été un soumis, donc j'ai déjà expérimenté en tant que receveur tout ce que je pourrais faire dans un premier temps, que ce soit ce qui concerne, la contrainte, la D/s ou le SM. Je ne compte pas me lancer dans des suspensions etc... dès le départ, je vais rester dans ce que j'ai vécu et expérimenté dans un premier temps et le faire à ma façon. Donc il n'est pas question d'expérimenter sur une soumise mais plutôt de vivre un moment agréable en toute sécurité.
J'en profite pour remercier Lady Spencer d'être intervenue, car je ne l'aurais pas fait de la même manière et cela n'aurait qu'attiser le feu, donc merci à elle.
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Amandine
#30
Bonsoir Sir Byke
Merci pour votre réponse.
Je partage votre point de vue et au lieu d'écrire transition, j'aurais pu mettre évolution, car c'est aussi comme ça que je le vois. Mon passé de soumis va me servir de socle à mon présent de Maître, juste un changement de direction dans mon chemin personnel.
J'ai envie de dire qu'au final arrive-t-on à se connaître un jour ? A travers chaque discussion et échange l'on peut découvrir des envies ou des idées que nous n'avions pas soupçonner jusqu'alors. C'est aussi cela que j'attends d'une relation, une évolution à deux vers de nouvelles sensations, émotions, idées, moments, etc... dans le partage et l'épanouissement de chacun.
C'est justement pour le vivre comme vous l'écrivez que je prends le temps de me poser des questions et de me préparer afin de me sentir apte à guider l'autre et de l'amener plus loin, tout comme elle me guidera et m’amènera plus loin dans un sens. C'est cette aventure à deux que je souhaite vivre mais je tiens à m'y préparer un minimum.
Soyez la première personne à aimer.
Sir-byke
#31
Hugin,
Nous sommes dans l'échange et certains points demandent éclaircissements où discussion.
Lorsque vous écrivez que votre passé de soumis va servir de socle à votre présent de Maître, cela me laisse perplexe.
Les deux étant très différent dans le positionnement et dans la recherche, je ne vois pas le lien direct mise à part faisant parti du BDSM.
L'état d'esprit étant tellement différent et surtout vos recherches et vos sensations de soumis ne seront pas forcément celles qui sera avec vous.
De même, ce que vous cherchez, expérimentez en voulant etre Dominant n'a pas de lien avec votre passé de soumis.
Ne craigniez vous pas que ce passé puisse dans la manière dont vous l'exprime vous deservir au contraire en étant trop dans ce que vous avez vécu et pas suffisamment dans ce que l'autre a besoin ou attend?
J'ai du mal à appréhender le passage de soumis à Dominant.
Pas par manque d'ouverture d'esprit, simplement parce c'est deux états d'esprits totalement différent.
Du coup vient la question suivante de savoir ce qui vous fait passer de l'un vers l'autre.
Je m'éloigne un peu du sujet de base, mais dans l'échange d'idées, je pense que ça a toute sa place.
On va dire que ces questions participent à votre formation..... 😁
Dernière modification le 28/02/2021 11:58:55 par Sir-byke.
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Tindalos
#32
Bon, quand Lady Spencer siffle la fin de la récré, on n'a plus qu'à s'écraser... 😁😘😱
Désolé, vous savez tous ici qu'il m'arrive de vite monter dans les tours.
Excuses acceptées, Gi0vanni, veuillez recevoir les miennes en retour.
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#
#33
Soyez la première personne à aimer.
Sir-byke
#34
Respects les "mecs" pour avoir mis vos egos de côté.
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Sisyphe_44
#35
comme l'année dernière avec un mongol qui a tué sa soumise en lui enfonçant une bouteille en verre dans le cul).
Bonjour.
Ce n'est pas parce qu'un mongol à qui il manquait plusieurs cases, a commis un meurtre que c'est une généralité. Ca prouve simplement que ça peut arriver. Cet accident s'appuie également sur la méconnaissance de la pratiquante qui recherche le fun avant la connaissance du partenaire. Si cela a avoir avec le SM, ce qui reste à prouver.
Pour pratiquer la domination masculine sur la femme, il faut aimer celle-ci pour ce qu'elle est, la respecter. La faire grandir dans sa soumission. La majorité des dominants ou qui se prétendent comme tel, ne l'a pas compris. Ou ne veulent pas le comprendre.
Dernière modification le 28/02/2021 12:33:30 par Sisyphe_44.
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#
#36
Hugin,
[...] Lorsque vous écrivez que votre passé de soumis va servir de socle à votre présent de Maître, cela me laisse perplexe.
Les deux étant très différent dans le positionnement et dans la recherche, je ne vois pas le lien direct mise à part faisant parti du BDSM. [...]
Je me permets de répondre à cette notion (même si la question est destinée à l'auteur du sujet, je me sens concernée)...
J'ai un tempérament de Dominante depuis toujours et je l'assume inconsciemment depuis toujours aussi, par mes actes (pro, perso, famille, etc) et plus récemment très consciemment et volontairement.
Ma première démarche BDSM a été une recherche de lâcher-prise, et donc de me laisser guider par un Dom (qui est devenu depuis mon homme, mon partenaire, mon complice, mon amour etc etc lol).
Quelques temps après avoir développé cette relation Ds (soft) avec lui, j'ai eu le déclic pour passer de l'autre côté de cette barrière si peu marquée à mes yeux (nous pourrions en reparler sur un autre sujet. Mais les Dom sont pour moi au "service" des soumis car responsable de leur démarche/recherche)...
Ce déclic a été une évidence à plusieurs niveaux.
Parce que en lâchant-prise, en me remettant aux décisions, à l'initiative de mon "Dom" j'ai pu enfin trouver qui j'étais vraiment et prendre le recul nécessaire pour "devenir" qui j'étais (une dominante ;)).
Parce que mon envie, mon besoin fut et est encore le partage et la transmission... Et pouvoir "offrir" ce même lâcher-prise, cette confiance, cette responsabilité, cette protection à un partenaire "soum" était une évidence aussi....
Mon "passé" de "soum" (pas tant que ça puisque mon compagnon est toujours mon guide, je ne swithce pas avec lui et lui non plus) me sert pour mon présent de "Dom" puisqu'il me guide vers ce que je désire proposer.
La difficulté résidant toujours dans le fait de trouver les personnes qui nous correspondent en face bien sûr... Puisque la "proposition" doit coller à la "recherche" et réciproquement (je ne suis pas dans l'esprit que le soumis doivent s'adapter à un Dom mais même plutôt l'inverse quand le consentement mutuel a montré des appétences commune sur les grandes lignes).
Je ferme ma parenthèse... Et suis curieuse (encore oui lol) de lire Hugin sur ce point soulevé.
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Amandine
#37
Bonjour Kyria.
Merci pour ta réponse.
En effet c'est une réponse de normande =), mais je vois que je ne suis pas le seul à trouver des avantages aux deux solutions. Comme toi et d'autre l'ont écrit, je vais prendre le temps d'envisager les solutions, de chercher une personne qui pourra me former le cas échéant, de lire et d'échanger.
Quoi qu'il en soit, tout ne se fera que lorsque nous serons deux et comme pour le moment, ma vie personnelle ne me permet pas d'offrir un cadre sécuritaire, donc j'ai le temps, mais autant commencer maintenant tranquillement à y réfléchir que plus tard dans la précipitation.
Dernière modification le 28/02/2021 13:25:58 par Amandine.
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Amandine
#38
Bonjour Derek
Merci pour votre réponse et votre intervention.
Il est vrai qu'avec internet, le partage est plus simple pour peux que l'on est du bon sens, c'est ce qui me fait envisager l'auto formation, parmi d'autres choses. Comme vous l'avez dit, à moi de me limiter et de rester dans le domaine du raisonnable avec la sécurité en état d'esprit.
Pour le moment l'aspect qui m'intéresse le plus, c'est la D/s et le lien qui se crée au fur et à mesure de la discussion. Donc avant de penser ou de parler de séance, j'aurais déjà une idée de ce que la personne aime et n'aime pas, sans compter que pour innover ou tenter quelque chose il faut que la confiance règne chez les deux partenaires, ce qui ne peut se faire qu'avec le temps selon moi.
Je partage totalement votre point de vue sur l'ambiance et le côté minimaliste des choses, c'est ce que j'ai appelé la patte de la personne. Pour ce post, la sécurité est mon premier axe de réflexion et l'ambiance, comme vous dites, est le second. Je me demande si avec une auto formation j'aurais une ambiance d'aussi bonne qualité qu'avec un mentorat et si avec un mentorat mon ambiance sera aussi personnelle qu'avec une auto formation. Mais au final ces questions sont obsolètes car, comme il l'a été dit, c'est à deux que se vie la relation et mon ambiance dépendra autant de moi que de la personne que j'ai en face, ainsi que des envies qui naîtrons de notre échange.
Soyez la première personne à aimer.
Gi0vanni
#39
Pour le moment l'aspect qui m'intéresse le plus, c'est la D/s et le lien qui se crée au fur et à mesure de la discussion. Donc avant de penser ou de parler de séance, j'aurais déjà une idée de ce que la personne aime et n'aime pas, sans compter que pour innover ou tenter quelque chose, il faut que la confiance règne chez les deux partenaires, ce qui ne peut se faire qu'avec le temps selon moi.
Pour ma part (à mon sens personnel) Le BDSM c'est bien plus de discussion pour construire un univers convergeant se prolongeant au fur et à mesure, que de la pratique en elle-même qui est la simple exécution de ce qui fut discuté pendant des heures, et dont le paroxysme est le passage à l'acte.
Pratiquer sans construire n'est pas un non sens mais, disont que je me vois mal par règle de sécurité le faire, et je doute que le summum du plaisir sois présent. Autant prendre un plan cul (et encore, assez libre d'esprit), mais je trouve que cela perd en saveur et en intérêt commun. Le BDSM vas bien au delà du sexe ou, de pratique incluant la douleur ou la soumission, il est un ensemble dont chaque pièce fais partit d'un grand tout qui ne peut exister sans l'une d'elle. Le mentor n'est la que pour donner une ligne directrice safe, à toi après de juxtaposer ta vision par-dessus.
Dernière modification le 01/03/2021 09:30:27 par Gi0vanni.
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Amandine
#40
Effectivement nous sommes dans l'échange et votre questionnement est légitime Sir-byke.
Pour répondre à votre première question, celle du socle, ma soumission va me permettre de mieux comprendre et cerner, les attentes et les ressentis de la personne que j'aurais en face de moi. Je suis d'accord que pour dominer ou se soumettre la mentalité n'est pas la même, pas le même état d'esprit ni les même gouts. C'est ce qui fait que même si, comme nous l'avons évoqué, ce changement de cap est une évolution, je repars à zèro en quelque sorte.
Je vois plus mon BDSM comme un bâtiment que je modifie au fur et à mesure de mes expériences, des rencontres, des dialogues que j'ai eu, des lectures etc... en ajoutant, en retirant des pièces, certaines expériences l'ont fragilisé et d'autres l'on renforcé. La construction du bâtiment représentant ma soumission a fait, en partie, ce que je suis aujourd'hui, je ne compte pas l'oublier simplement parce-que je passe de l'autre côté du manche. Je vais m'inspirer de ce qui à fait les forces et retenir les faiblesses de mon bâtiment de soumission pour construire celui de ma domination, il y a le style baroque, gothique etc.. pour ma part ce sera le style apprenti esclave (c'était mon speudo avec mon changement).
Quand on demande aux Dominatrices les qualités qu'elles recherchent chez un soumis c'est souvent les même réponses qui reviennent : qu'il soit respectueux, à l'écoute et attentif, qu'il sache s'exprimer correctement, qu'il donne envie de s'intéresser à lui, qu'il ait de la personnalité, qu'il soit obéissant et sache faire preuve d'abnégation. Au final si on enlève l'obéissance, toutes les autres qualités sont aussi cherchées chez un bon Maître. Quid de l'abnégation me direz vous ? Ce n'est que mon avis, mais je pense qu'un bon Maître doit faire passer le bien être et la sécurité de sa soumise avant ses envies et que ses dernières ne doivent entrer en contradiction avec ses premières, ce qui est à mon sens une preuve d'abnégation vu que l'on pense au bien être de l'autre avant de penser à son plaisir personnel.
Mais ceci est un autre débat que je ne souhaite pas lancer, tout ça pour dire que je ne désir pas faire vivre ce que j'ai vécu mais cela va m'aider à comprendre comment ma soumise vie son plaisir et ce qu'elle ressent. Ses besoins seront différents des miens fatalement, mais il y a aura quand même des envies communes, comme le lâché prise et le fait de s'offrir. Si une femme soumise veut aller jusque la avec moi, j'y prendrais doublement du plaisir, d'une part parce-que j'apprécierai le don qu'elle me fait mais aussi parce-que j'aurais une idée du plaisir qu'elle peut ressentir à s'offrir, étant donné que je l'ai éprouvé moi même mais de manière différente.
Pour votre seconde question concernant le changement de soumis à dominant, je dirais que c'est une question de maturation dans la vie et le BDSM en ce qui me concerne. Suite à un énième échec relationnel, je me suis posé des questions sur ma démarche et ma façon de me comporter avec les Dominatrices et Maîtresses, à mes émotions en tant que soumis et à mes attentes. Je me suis rendu compte qu'au final depuis quelques temps j'aspirai à autre chose, à ne plus suivre mais diriger, à transmettre mon savoir, à accompagner une personne avec qui je suis complice dans son épanouissement personnel, à exercer avec bienveillance un certain pouvoir sur elle. Il y a d'autres choses encore mais pour résumer, si je souhaite effectuer cette transition c'est pour pouvoir faire ressentir les plaisirs de la soumission à une femme et l'accompagner dans sa quête, afin d'avoir la fierté et le plaisir de construire quelque chose avec elle, ainsi que de la voir évoluer.
Il y a aussi le fait que en y réfléchissant bien, j'ai toujours du me contraindre au niveau du comportement pour pouvoir être un bon soumis. Je me suis rendue compte en voulant être un esclave que j'avais une façon de fonctionner qui n'étais pas adéquate, que je ne devrais plus être moi dans mon entièreté si je continuais sur cette voie. Cela m'a amené à me demander si j'étais fait pour être un soumis et à regarder en arrière pour faire un point sur mon parcours.
Depuis quelque année j'ai toujours eu le sentiment que je me soumettais par peur ou par flemme d'être moi en fait, de laisser quelqu'un prendre les décisions pour moi au lieu de m'assumer pleinement (attention, je ne parle que pour mon cas personnel et ne sous entend en aucun cas qu'une personne se soumet par lâcheté, c'est juste mon opinion en ce qui concerne MA soumission). Ce sentiment est revenue à la charge lors de ce questionnement et cette fois il a résonné juste avec un autre événement qui s'est produit dans ma vie personnelle. Ce changement n'est qu'en partie BDSM, il est aussi dans d'autres parties de ma vie, le vent du changement à sonné et j'ai décidé de lever les voiles pour profiter de la brise.
Après cela demande une certaine adaptation, j'ai mis un petit moment à accepter mon nouveau "statut" et maintenant quand on écrit "Monsieur Hugin", je ne me dis plus que la personne s'est trompé de nom mais pourquoi on parle de moi. C'est tout bête comme exemple mais cela fait partie de la myriade de petites choses à changer qui se font petit à petit, un pas à la fois comme il a été dis.
J'ai également un peu dérapé du sujet principal, mais j'ai profité de vos questions pour montrer dans quel état d'esprit j'envisageai cette transition/évolution et que j'étais conscient des dangers que mon comportement peut avoir en tant que futur Maître. Je réfléchis les choses murement et je prend mon temps avant de me lancer. En tout cas j'espère que j'aurais répondu à vos questions.
Soyez la première personne à aimer.
Amandine
#41
La pratique ne vient que par la suite, car je ne recherche pas une soumise pour un simple plan cul mais pour créer un lien émotionnel intellectuel et ensuite physique avec cette femme et construire ensemble quelque chose. C'est bien beau de vouloir construire un univers mais s'il n'est pas habité il est vide de sens à mon avis et sur ce point la je te rejoins, que tout se construit à deux.
Par contre pour moi le mentor va plus influer sur le prisme avec lequel je vais voir cet univers et donc influer sur celui ci, que vraiment donner une ligne directrice, son influence sera plus discrète mais bien plus présente que tes mots le laissent entendre à mon avis. Il se peut que je me trompe, je verrais bien.
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Sir-byke
#42
[quote=77520]
nous pourrions en reparler sur un autre sujet. Mais les Dom sont pour moi au "service" des soumis car responsable de leur démarche/recherche...
/quote]
Kyria,
Avec plaisir.
On touche ici à une thématique très intéressante sur le BDSM pour chacun entre style de vie, dans un couple et actes & pratiques avec des partenaires.
J'exclue de ma réflexion les pseudo. pratiquant du BDSM en consommateur de sexe, coup d'un soir.
Pour en revenir au BDSM entre style de vie dans un couple et/ou pratiquant avec des partenaires, Giovanni relève également cette nuance.
Je me positionne volontiers comme style de vie dans ma relation.
Une relation qui se vit à deux, permettant de s'épanouir personnellement chacun par ce que nous donnons et recevons.
Comme vous l'avez dit, il faut trouver la personne avec qui cela est possible.
Certains ne voient que la dimension sexuelle dans le BDSM alors qu'on est dans un partage de valeur, de sensibilité, de compatibilité.....
Il y a une alchimie à avoir qui pour ma part ne peut-être possible avec la première venue.
Pour ceux qui pratiquent le BDSM comme "hobbie", passion, même si cela n'est pas ma façon d'être, je le conçois, le comprend.
c'est pour eux une source de plaisir, de partage, sans être dans une relation exclusive, ils prennent du plaisir à avoir des partenaires qui ne sont pas leurs conjoints.
Il est important de savoir dans quel cas de figure l'on se trouve.
Dans ce que je lis de vous Kyria, vous pratiquez les deux.
Style de vie avec votre compagnon quand vous êtes soumise et pratiquante lorsque vous êtes Domina avec un soumis.
Dans ma grande curiosité, votre point de vue m’intéresse sur ce que chaque situation vous apportent, vos recherches.
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Sir-byke
#43
Hugin,
dans ce que je viens de lire, je retiens deux thématiques différentes pour arriver au but.
Il y a un travail personnel que vous devez mener pour vous, trouver qui vous êtes, quel Dominant vous êtes.
Le passage de soumis à Dominant en est un exemple. Cette partie là je la mettrais sous vous "former", trouver vos clés.
Pour la partie plus pratique, plus technique, effectivement avoir quelqu'un qui vous transmet peut vous permettre de gagner du temps, éviter des pièges et surtout prendre de l'assurance.
La bonne nouvelle, c'est que sur le site, il y a suffisamment de personnes dans cette idée de partage, de transmission, avec qui vous pouvez justement partager vos questionnement.
Pour le mentorat lui même comme Giovanni l'évoquait, je n'ai pas de connaissance ou d'expérience sur qui,quoi, où, comment.
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Tindalos
#44
Je crois qu'il faut déjà que tu arrives à identifier à quel style de BDSM tu souhaites te rattacher.
Effectivement, déjà savoir si tu conçois cela comme un à-côté ou comme une relation complète, mais ça je crois que tu as déjà ta réponse.
Ensuite, voir où tu te situes dans la multitude de modes de fonctionnement disponibles. Prends un peu de recul. Le côté "Maître" avec la majuscule, le mentor et tout, c'est quelque chose qui fait partie de ta construction fantasmatique personnelle, c'est ta mise en scène qui est propre à ta vision du BDSM. Ce n'est pas une vérité absolue.
Pareil pour le côté éducation. Le fait d'élever la personne soumise, c'est une approche. Moi, par exemple, je suis plus intéressé par la catharsis. Mon BDSM à moi, c'est de transformer des émotions négatives (peur, honte, colère, violence) en émotions positives (plaisir). C'est ma mise en scène, mon jeu de rôle à moi.
Prends du recul. Tu n'es pas thérapeute, tu n'es pas un parangon de vertu. Tu es au théâtre. Si ton rôle, c'est d'être un guide détenteur d'un savoir-faire transmis par ton mentor, et bien, soit celui-là. Si ton rôle est d'être un salaud sans états d'âmes, soit celui-là.
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Amandine
#45
Il y a en effet un travail personnel que je dois effectuer de mon côté, trouver ce que je veux être, ou à quel style BDSM je souhaite me rattacher comme le dis Tindalos. Mais au dela d'un courant ou d'une façon de faire, c'est plus l'avis des gens qui m'intéresse afin d'avoir une autre vision des choses sur un avis ou j'ai une proto réponse. Cela me permet d'envisager d'autres pistes de réflexion ou de confirmer ma façon de penser si c'est le courant général.
Ce qui me fait vraiment penser au mentorat, c'est surtout l'aspect sécuritaire des pratiques, même avec des choses aussi basique qu'une cravache. J'aurais beau lire des articles, l'expérience du vécue a son avantage.
En tous cas je vous remercie d'avoir participé à ce sujet, vos réponses m'ont permis d'y voir plus clair et d'avancer sur ce point. Bien entendue le sujet n'est pas clôturé et peut encore être développé mais je tenais simplement à vous remercier pour votre aide.
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