Raphaël
#0
Bonjour,
Alors je sais que ce sujet peut-être compliqué, titubant, ou choquant pour certain... mais j'aimerais tout de même le poser sur la table. Le BDSM est pour une pratique sexuelle, certes, mais qui mêle autant le psychologique que le physique, et qui ne s'arrête pas au simple ébat sexuel. Et, je trouves, que c'est un bon moyen pour apprendre à se connaître, connaître l'autre, apprendre à communiquer, partager, faire confiance, et aussi prendre confiance en soit. OOOOr, j'ai bien besoin de ça. J'ai déjà un suivis de mon côté, bien sûr, mais j'aimerais évoluer, progresser, sur mon lien et mon regard sur la sexualité à travers le BDSM. J'aimerais connaître votre avis, vos conseils, et si il y a, vos expériences ;) merci à vous
Soyez la première personne à aimer.
Derek
#1
J'ai fait un immense pavé pour approfondir la question me concernant (sur la page de mon profil) il y a à peine quelques minutes : p
Mais pour la faire courte, je pense que j'aime créer et que je ne trouvais pas dans les relations vanille la flamme qui m'allait. Cétait frustrant. J'ai longtemps cru que j'avais un souci, mais c'est juste qu'il me fallait un format inédit (j'ai toujours tout créé dans ma vie, y compris une entreprise : p) Moins que le BDSM, c'était la notion de liberté et de créativité qui m'attirait.
Je voulais créer un univers où l'on est sérieux de façon récurrente, tout en jouant (Quand une esclave minaude, elle est à la fois sincère et à la fois elle joue car le cadre est serein et lui plaît). Quelque chose de bien plus vrai que des interactions parfois d'un ennuie mortel dans les soirées mondaines ou tout pue le faux. Ou être avec quelqu'un pour faire genre.
Côté Domination c'était donc régir cet univers et inviter quelqu'un dans ce monde. Par le versant du voyage. Chez moi ça se retranscrit comme ça. Tindalos disait je sais plus ou qu'il transmutait les émotions négatives en positives. Moi c'est même pas ça je le crains, c'est que j'ai besoin d'un format pour être dans ma sincérité. Pour pouvoir projeter efficacement mon désir (sans ça, la plupart des femmes ne m'attire pas des masses, tant je suis exigent. L'aspect physique étant le dernier truc qui m'intéresse généralement. J'y suis sensible, mais très peu. Or : la plupart des femmes vont miser sur ça en général, ce qui est une erreur fatal avec moi. L'émotion, le verbal marche mieux.).
Je rabache à qui veut l'entendre la notion d'émotionnel, en gros de relation durable, car c'est avec le temps que ce voyage perdure. Pour schématiser large, ce qui m'intéresse c'est le processus plus que l'arrivée, dans un monde ou c'est l'inverse bien souvent. Avoir quelqu'un que je prend en charge de A à Z, qui est testé, dévoué voire humilié (Esclave) ou protégé, cajolé (DDLG) par le système que j'ai créé.
Littéralement je peux vivre en faisant une séance sans sexe, mais une qui ne contiendrait pas d'échange verbal, sans doute pas. Comme le retour sur expérience, comme un écho nécessaire. C'est aussi pour ça que je dois être en forme pour me donner à fond. Dominer c'est énergivore quand est ferme et passionné par l'instant présent.
Dernière modification le 01/03/2021 01:12:10 par Derek.
3 personnes aiment ça.
Tindalos
#2
J'ai personnellement connu beaucoup de personnes abîmées dans le milieu, pas forcément sexuellement, d'ailleurs.
J'en parlais sur un autre poste hier, pour moi c'est une catharsis le BDSM.
Ça permet de revivre des situations difficiles, dans un cadre contrôlé, de devenir le bourreau ou la victime, sciemment et en maîtrisant la situation.
Pour ma définition personnelle, enfin la façon dont je l'aborde, c'est transformer des émotions négatives en émotions positives, au final.
J'adore que ma soumise me déteste, qu'elle soit en colère, effrayée, et j'adore être violent, injuste, parce que j'ai vécu et subi ces émotions et ces sentiments que j'évacue par ce biais.
C'est dans ces moments que j'ai mes plus belles expériences BDSM, même si ça demande une partenaire sur la même longueur d'ondes, et aussi beaucoup de connaissances de l'autre et de soi-même. Je ne le fais pas tout le temps ou avec n'importe qui.
Attention toutefois à ne pas se prendre pour un thérapeute, comme j'ai pu voir certains le faire, il s'agit juste d'évacuer, comme une séance de sport ou de la peinture.
6 personnes aiment ça.
Lady Spencer
#3
Bonjour Raphaël .
Je reviens sur le titre de votre post et sur votre questionnement : vous évoquez un trauma sexuel, mais sans plus de détails.
Donc, je ne sais pas où vous vous situez et ce que vous recherchez réellement.
Nous sommes nombreux à être plus ou moins fracassés, nous sommes également nombreux à ne pas avoir subi de traumas, sexuels ou pas. Vous aurez autant de commentaires différents suivant les parcours de vie avec ou sans traumas .
J'avoue ne pas saisir votre recherche et je laisse donc la parole aux soumises se retrouvant plus dans le partage de vos émotions, par exemple.
Mais sachez une chose déjà, se poser des questions et chercher des réponses, est une bonne approche relationnelle, surtout en BDSM.
Dernière modification le 23/03/2021 10:33:39 par Lady Spencer.
5 personnes aiment ça.
Sir-byke
#4
On vient au BDSM pour se découvrir soi et rencontrer l'autre.
C'est personnel comme approche.
Je ne me considère pas comme un traumatisé.
Ce n'est pas ce qui m'a conduit vers le BDSM.
En parcourant les différents posts, discutant avec beaucoup de personnes, ça n'est pas un point commun qui dirige les personnes vers le BDSM d'être traumatisé.
Je constate par contre que c'est systématiquement une envie de se connaître, se découvrir.
Il y a une recherche d'une qualité de relation dans l'intensité, le lien, aller vers le lâcher prise.
La volonté aussi de sortir d'un conformisme.
Un exutoire.
Un peu comme les sports extrêmes, ça n'est pas à la portée et pour tout le monde.
Du coup pour en revenir au sujet, je partage le point de vue de Lady Spencer sur votre question.
Que voulez-vous savoir entre le rapport traumatisme sexuel et BDSM afin que les réponses soient les plus pertinentes.
Dernière modification le 01/03/2021 18:54:18 par Sir-byke.
4 personnes aiment ça.
#
#5
Bonsoir Raphaël
Comme lu dans les différents commentaires nous sommes tous plus ou moins abîmés par la vie ...
Comme lu également ...pour certains c'est revivre un trauma pour le depasser ...via une séance qui peut les aides ...pour le coup je n'en suis pas si sûre mais c'est juste mon avis ...
Pour ma part je ne suis pas venue au BDSM pour dépasser un TRAUMA ..,.par contre parceque l'on peut tomber sur une mauvaise personne un trauma peut se crée .
C est lamour le don de soi qui a fait que je suis Soumise ...qui fait le BDSM . C'est une essence naturelle que l'on nous offre ....vous êtes tel que vous êtes ....
Le jeu étant de savoir .....QUI ETES VOUS?
Il faut que ce soit un jeu une découverte entre deux personnes.
ET L ECHANGE DE POUVOIR SE FERA OU PAS .
POUR QUEL GAIN?
Une étincelle de bonheur en apesanteur sur un seul instant.
Pour ma part Depuis mon adolescence j'ai toujours aimé ainsi et je pensais que tout le monde aimait ainsi .je remercie un membre (il se reconnaitra je lui dois beaucoup ) en ses lieux de m avoir ouvert les yeux sur cette merveilleuse façon d aimer l'autre au de la de soi de sa propre personne .je ne cherche ni a dépasser des limites ni reproduire des traumas je veux juste aimer dans le cadre de ma psyché .
L'art du BDSM étant de créer dans la réalité cette psyché .
J'aime beaucoup cette phrase il ya autant de BDSM que de gens qui le pratiquent ... donc dans votre recherche et pck vous dîtes avoir un trauma Méfiance a la course aux pratiques méfiance a l emprise méfiance ....tic tac tic tac le temps est votre meilleur ami ...ne doutez jamais de vous et demandez vous si cela est bon pour vous ?
Et cette dernière phrase n'est pas si simple à mettre en pratique .
:grimacing::smiley::laughing:
4 personnes aiment ça.
Raphaël
#6
Oui c'est vrai que je n'ai pas vraiment donné plus de détail... Ma vie sexuelle c'est tout un parcours XD J'ai subi des violences étant enfant, pendant plusieurs année, des violences sexuelles de la part d'un proche de la famille, et des violences psychologiques (et physique) de la pars de mon père. Je suis ce que j'aime bien appelé une "gueule cassé". En est resté beaucoup de séquelle, sur lesquelles j'essaye de travailler avec des professionnels. Mais tout ceci à beaucoup affecté ma vie sentimental et sexuel. Au début, je ne faisais qu'obéir et répondre au envie de l'autre, je ne me poser pas de question sur mes propres envies, ni même si j'en avais envie. Par la suite, j'ai commencé à me prostituer, de manière inconsciente et destructrice. Aujourd'hui j'ai un petit ami, respectueux de mes besoins, mais j'ai toujours beaucoup de blocage... J'ai des difficultés en matière de communication, je n'arrive pas à dire non (mais vraiment, vraiment pas), j'ai du mal à comprendre mes envies, je n'arrive pas à jouir avec une personne, et j'ai encore parfois des flashs et des triggers (comme la main sous le t-shirt, quand on me touche les pieds, être sur des genoux...). Avec lui, ça va, mieux qu'avec personne, mais dès qu'il s'agit d'un autre, même sans que ce soit dans une certaine intimité, le moindre contacte physique peut me provoquer une réaction violente. Je sais que mon message est un peu long ^^' mais au moins tout est dit. J'aimerais savoir comment le BDSM pourrait m'aider, comment avancer dans ma vie sexuelle de manière saine. Les valeurs comme le respect, la communication, le fait de pousser ses limites, la confiance, pourrait m'aider mais j'ai encore du mal à savoir comment... (et dernier petit truc, ça m'arrive de disjoncté au lit et d'essayer de mordre - mais vraiment de manière violente - ou d'étrangler celui avec qui je suis, ce qui est pas fou fou). Voilà voilààààà
3 personnes aiment ça.
Sir-byke
#7
Raphaël,
Merci déjà pour être rentré plus en détail dans ce post et le contexte.
On est sur une histoire chargée, malheureusement trop fréquente à mon goût.
Pour en revenir à ton questionnement sur le trauma et le bdsm, j'aurais tendance à dire que tout dépend du sens que tu vas vouloir lui donner.
J'aime à dire que c'est un voyage que l'on fait, à deux, sur une période plus ou moins longue.
Le bdsm peut te permettre de comprendre tous tes rouages, si c'est ta volonté, ou bien devenir un exutoire pour évacuer ce que tu veux.
Encore une fois, c'est avant tout ton choix de ce que tu veux pour toi.
Ma question sera que tu te demandes si c'est une thérapie pour évacuer cette histoire ou bien une plongée en profondeur pour mieux te connaître.
Cela peut être un bon moyen pour désamorcer tous ces mécanismes de défense que tu as construit et repartir sur des bases plus saines à l'avenir pour toi.
Ça va dépendre beaucoup aussi de tes rencontres, de ton partenaire.
De mon expérience, plus généralement, la sexualité est un bon moyen pour explorer le nous.
Pas une réponse tranchée de ma part, plus un chemin que tu dois construire et suivre en fonction de ce que tu cherches à atteindre.
2 personnes aiment ça.
Raphaël
#8
Je cherche à apprendre à me connaître, savoir mes limites en profondeur, pour ensuite réussir à les dépasser sans que ce soit destructeurs.
1 personne aime(nt) ça.
Sir-byke
#9
Il vous faudra trouver le partenaire qui construira la confiance nécessaire pour.
Pas uniquement la confiance, mais c'est à vous de voir en fonction du lien qui va se créer.
C'est un beau voyage si vous trouver "la" bonne personne.
Je le souhaite pour vous.
1 personne aime(nt) ça.
Lilisweet70
#10
Bonjour Raphaël.
Votre message me touche, parce que j y vois en partie la femme que j étais à votre âge.
Nous sommes en effet pour bon nombre d entre nous, des personnes blessées par la vie. Mais pas que.
Pour ma part, ce monde bdsm dans lequel je suis tombée toute jeune a été réellement salvateur, mais aussi quelque peu destructeur.
Parce que, évoluer dans ses troubles, reproduire des scènes difficiles, dépasser ses angoisses profondes, se découvrir, ce n est pas rien.
À mon sens, il est important d être guidé par une personne vraiment bienveillance, ayant une certaine connaissance de la vie et des capacités de réconfort, d écoute, et surtout désireuse de vous aidez sur vos problématiques.
Parce que toucher à l essence même de vos peurs, C est des réactions imprévues, difficiles à gérer, qui peuvent s avérer être dangereuses, et pouvant aussi déclencher de nouvelles phobies.
Donc ne pas se lancer comme ça, sans une personne qui vous semble vraiment sécurisante et se sentant de vous aider à évoluer.
Un suivi psy me semble également primordial, mais j ai cru comprendre que C était déjà en cours.
Vous tourner vers le bdsm par appétence, par désir de confrontation à vous même, je pense que C est une bonne technique. C est en tout cas la voie que j ai prise, et bien qu encore fragile, il y a du mieux.
Pour moi, une façon de se libérer de beaucoup de choses trop lourdes à porter, de reprendre confiance en soi, de dédramatiser, de s apaiser.
Avis très personnel, expérimenter avec votre petit ami lui même novice, ne va pas vous offrir un cadre sécurisant pour aller loin. Mais ce peut être aussi intéressant, à deux, d apprendre, s il s en sent capable et que vous même le sentez apte à vous aider.
Bonne continuation à vous, sur le chemin de la reconstruction.
7 personnes aiment ça.
#
#11
Bonsoir,
Beaucoup de commentaires, qui sont de vraies réponses au sujet, autant selon les cas, on peut conseiller de se confronter à nos peurs, à nos traumas, autant pour d'autres, c'est l'abnégation auprès d'un "maître", qui saura ouvrir la voie à une forme de dépassement, sans forcément prendre le dessus.
Il faut trouver la bonne personne, la bonne confiance, et surtout, une force pour ouvrir les portes d'un passé qui nous hante. Un professionnel, connaissant le milieu est toujours un plus, il saura mieux vous conseillez, et appréhender vos envies/peurs. Comme dit, affronter ses démons, c'est prendre le risque de les renforcer, de les rendre plus intenses, mais c'est encore une fois au jugé d'un psychologue/coach.
Pour ma part, dans un suivi particulier, je garde toujours en tête que le passé, est à la fois, une source de faiblesse, qui devient avec le temps une force, tout négatif peut être transformée en positif, avec des efforts, de l'envie, et une vraie motivation a avancer.
Bon courage, et soyez aussi forte que patiente.
6 personnes aiment ça.
#
#12
Bonjour, c'est le titre de votre post qui m'intrigue, qui me questionne, un peu à la façon de Lady Spencer...je cherche encore à comprendre
Les mots "compliqué ou choquant" ne sont pas qualificatifs que j'emploierai.
Par contre c'est un VRAI sujet. Pour être tout à fait sincère je n'ai pas de réponse à vous donner et surtout pas de réponse toute faite.
Pour faire un parallèle avec la biologie, notre ADN est unique au monde. De la même façon sur le plan psychologique et mental, chacun de nous est unique et fait "ce que nous sommes.
Car tout part de là...ce que nous sommes...encore faut il en prendre conscience, le reconnaître, le comprendre et l'accepter.
Je suis un peu tenté de vous répondre avec une phrase de votre profil : "si vous avez le temps..." mais surtout si vous vous donnez le temps, je veux bien en discuter avec vous.
2 personnes aiment ça.
Beaucoup de choses ont été dites, par les un(e)s et les autres.
Et il n'y a rien de choquant dans ce que vous écrivez.
Juste de la souffrance.
Celle, terrible, d'une jeune fille qui en dépit de son jeune âge n'a connu que la violence et les abus de la part des autres.
Les psys, qui cherchent toujours des explications, vous ont peut-être expliqué que là réside la cause profonde de votre attirance pour la soumission et le sm.
Peut-être ont-ils raison, et que je suis dans ce cas une exception, puisque j'ai eu une enfance heureuse, des parents aimants, que je n'ai jamais été abusée, ni sexuellement ni psychologiquement par quiconque.
Et pourtant j'ai toujours été attirée par la soumission.
Comme un jeu longtemps, comme une part de moi aujourd'hui.
Quant à la question du BDSM comme thérapie, je ne saurais trop vous dire.
Ce dont je suis convaincue par contre, c'est que le mieux pour vous reconstruire, c'est de le faire avec l'aide de votre petit ami.
Vous le dites "respectueux de vos besoins" et qu'avec lui ," ça va, mieux qu'avec personne, mais dès qu'il s'agit d'un autre, même sans que ce soit dans une certaine intimité, le moindre contacte physique peut me provoquer une réaction violente".
Alors, oubliez une bonne fois pour toutes les autres.
Faites lui confiance, dites lui vos désirs, vos craintes, confrontez les aux siens.
S'il tient à vous, ce qui semble être le cas, il saura vous écouter et vous redonner confiance en vous.
Et en la vie.
Parce que les mecs ne sont pas tous des salauds, loin s'en faut.
3 personnes aiment ça.
Raphaël
#14
Merci beaucoup pour ta réponse ^^
Pour l'instant ma psychologue approuve, même plus, elle m'encourage ! Le BDSM est la meilleure façon d'activer des hormones qui me font un bien fout et que j'ai du mal à activer seul (exemple ma sérotonine est aussi basse que celle d'une personne en dépression, donc le BDSM peut me servir d'antidépresseur puisque je ne peux pas en prendre :P génial non ?). En plus de ça, la meilleure façon pour moi de progresser c'est d'apprendre à me connaître, moi et mes limites, mais aussi de travailler certain comportement en passant par le jeux. Et bas génial ! Le cul sera ma rédemption XD
Bref, à part le fait que le BDSM c'est la vie (mais ça vous le savez déjà), il faut encore que je trouves comment mettre en place certain jeux dont j'ai besoin :/ comment faire un exercice, par exemple, pour que j'apprenne à dire "non" en passant par le BDSM ? si vous avez des idées
... je suis toujours à cours d'idée ...
Soyez la première personne à aimer.
Lady Spencer
#15
Voilà le point sur lequel je souhaitais revenir : savoir dire NON.
Pour tout.
Pas qu'en BDSM.
Pas simple de dire "non" pour certaines personnes : peur de blesser, peur de trahir, peur de ne pas savoir expliquer, peur de se redresser devant "l'autre"(quel qu'il soit, cet autre)....dire "non" demande parfois, beaucoup de force.
Mais c'est vital de savoir refuser : surtout en BDSM.
Et puis, ça fait un bien fou parce que le "non" est libérateur : de votre volonté d'abord, et de reconnaitre la capacité à l'autre, à entendre ce "non" et d'en tenir compte en vous respectant.
Dire "non", c'est vous respecter en tout 1er lieu. Allez y, apprenez à dire "non" : faites le d'abord avec des choses simples, "non, je ne veux pas de glace au chocolat" par exemple.
Si c'est compliqué pour vous, offrez-vous une issue de secours en ajoutant : "je préfère la glace à la vanille" : histoire de ne pas vous mettre sur un refus clair .
Adapté au BDSM, ça donnera un truc style : "non, je ne désire pas de fessée ce matin mais mon corps attend la cravache avec envie " (ou autre chose, hein ? :grinning:)
Je n'ai peut-être pas les bons conseils car dire non pour moi, c'est juste la normalité, comme de dire oui d'ailleurs.
Le refus est essentiel dans votre apprentissage et votre reconstruction.
Et ce n'est pas parce que vous direz "non" que vous serez une "mauvaise" soumise, hein ?
Si un dom vous balance ça, fuyez et allez vous soumettre ailleurs. Loin.
Si la soumission, c'est s'offrir à l'autre en satisfaisant les plaisirs de l'autre, c'est aussi et peut-être même avant tout, se respecter dans ses propres choix (donc en sachant dire "non"), et en ressentir un vrai bonheur oblatif.
4 personnes aiment ça.
Raphaël
#16
C'est vrai que le "non" est quasiment vital dans le BDSM. Mais pour moi c'est très compliqué ^^" quand je dois dire non, mon corps se tétanise, je commence à trembler et à suer.. j'ai une envie de fuir mais mon corps ne peut plus me répondre. J'ai envie de dire "non" ou de crier, paniquer, montrer que je ne veux pas, mais pas un seul son ne sors de ma bouche. Même dans des situations fictives, jouer de toute pièce, où je dois dire non, je n'en trouve pas la force. C'est un blocage énorme pour moi.
Soyez la première personne à aimer.
Lady Spencer
#17
Donc, là, c'est en thérapie que vous devez bosser, ce que vous devez déjà faire, je suppose.
Dernière modification le 24/03/2021 11:14:38 par Lady Spencer.
1 personne aime(nt) ça.
#18
Pourquoi ne pas plutôt aller vers le tantrisme ? Sans chercher à faire compliqué, juste pratiquer la pleine conscience pendant l'acte sexuel, avec ton petit ami.
Tu pourrais aussi regarder du côté de la communication non violente pour apprendre à exprimer tes besoins et à communiquer de façon claire :)
Soyez la première personne à aimer.
#19
Ah et je rajouterais que pratiquer la pleine conscience peut se faire également à travers des jeux BDSM ;) (pour tous les actes de la vie même ^^) Mais ça pourrait t'aider à te reconnecter à toi, tes envies, tes sensations ect
1 personne aime(nt) ça.