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Théory
#33
Sixième séance (pas fin) :
Nous continuâmes nos petits jeux, amplifiés par l'envie et la frustration de ces derniers jours/semaines. Quand les caresses se transformèrent en griffures, quand les pincements furent des morsures, je su qu'elle était prête (et moi aussi).
Nous étions haletants. Chaque contact induisait une explosion des sens et une rébellion des corps. Comme ces aimants, nous nous rencontrions et nous repoussions avec une égale force.
Je lui demandai de prendre la position d'attente, bien droite, bras dans le dos et la poitrine gonflée.
Elle le fit bien docilement.
J'avais avec moi 6 feutres de couleurs différentes. Les règles étaient simples. Pour chaque partie de son corps, elle m'indiquerait la couleur de son choix et un chiffre entre 1 et 50.
Je commençai alors.
Sein, 5 jaune
Cuisse, 10 rouge
Pied, 21 vert
Dos, 15 marron
Fesse, 50 bleu
Chaque chiffre se retrouvait donc inscrit en gros sur la partie de son corps en question.
J'étalai ensuite mes instruments sur le lit, bien en évidence.
Je me doute bien qu'elle me vit venir de loin avec mes gros sabots mais je lui expliquai quand même.
Chaque couleur correspondait à un outils avec une couleur joker qui lui laisserait le choix de l'instrument. Le nombre signifiait les itérations appliquées aux parties de son corps.
Deux choses.
Lorsque j'arrivai aux fesses, je la provoquai afin de lui faire dire le chiffre le plus haut, piège dans lequel, elle tomba manifestement.
Les couleurs n'étaient pas prédéfinis comme annoncé, préférant choisir en fonction de ses réactions et de mes envies.
Oui, j'ai triché.
Et alors? Faites-moi donc un procès.
Je décidai de suivre l'ordre croissant, commençant par les seins et finissant par les fesses.
Était-ce de l'envie dans ses yeux? De l'anticipation? De l'appréhension? Je ne saurais dire.
Mais lorsque je lui présentai la corde, lui demandant si je devais l'attacher ou si elle saurait se tenir, elle me regarda avec certitude.
"
- Je saurai me tenir, maître.
"
Parfait.
Dès lors, je me transformai en une sorte de présentateur d'un jeu quelconque à la télé (TF1, si tu m'entends, je vends les droits d'adaptation, tu vas les vendre tes frigos à la ménagère avec ce programme).
"
- Commençons par les seins donc. Le jaune. Le jaune est la couleur du soleil, qui nous illumine de ses rayons, rayons qui filent droit. Et quoi de mieux qu'une règle pour tirer droit. Ce sera donc 5 coups de règle sur chaque sein. On applaudit bien fort notre concurrente du jour.
"
Vous voyez le genre.
Il y avait un décalage entre mes dires, la situation, l'ambiance. Cela la mit très mal à l'aise.
C'était un peu le but. Comme de regarder un spectacle de clowns tristes.
Lorsqu'il fut temps de faire pleuvoir mon courroux (rire), je pris un air sérieux.
Vous voyez ce jeu qu'ont les acteurs, ils font défiler leur main devant leur visage et à chaque passage leur expression change du tout au tout. Et bien je sais très bien faire cela avec mon attitude.
C'est extrêmement déstabilisant pour l'autre, je le sais bien et Frédérique en faisait, à ce moment précis, les frais.
Je prenais un grand plaisir à abattre la règle sur ses seins. Le dessus, le dessous, de face. Le claquement emplissait la pièce et seul son tressautement occasionnel venait concurrencer ce bruit.
Quand j'en eu finis, je laissai sa poitrine légèrement rougies et ses tétons fièrement dressés (voyez-vous ça).
Bien sûr, chaque coup reçu était accompagné d'un "Merci, maître" bien senti.
Non pas que mon savoir-faire soit à ce point remarquable ni que mon égo ait à ce point besoin de reconnaissance mais je trouve ça extrêmement utile dans mon appréciation de son état. La vitesse à le sortir, l'assurance dans sa voix, son souffle, autant d'indicateurs permettant de deviner son état actuel. Dois-je y aller plus fort, moins fort, ralentir, accélérer, la rassurer....
Pour se lancer dans une parabole, je dirais, c'est moi le chef-d'orchestre et t'as intérêt à sonner juste, oh. (lâche le micro)
Mise en bouche que furent ses seins, certes. Mais il faut bien commencer lentement. Et puis la prochaine fois je dirai entre 50 et 100 histoire que l'on s'amuse.
Mais comme je l'ai dis précédemment, ses seins m'attiraient bien plus pour leur Physique et les voir se dandiner sous les coups de règle n'avait pas de prix. Pour le reste...
Vint alors le tour des cuisses.
Rouge comme les joues quand on a fait une bêtise. Jadis, naguère, le martinet faisait foi.
J'avais piqué le dit objet à ma grande-mère (pardon mamie). Elle utilisait celui-ci pour faire peur au chat lorsqu'il tentait de se faire les griffes sur le sommier. J'avais côtoyé la bête (le martinet) depuis ma tendre enfance et l'avait toujours considéré avec circonspection sans jamais en avoir compris l'utilité, mes parents n'ayant jamais pratiqué la "violence éducative" sur moi à l'exception de quelques claques ou fessées vaines.
Alors l'occasion était trop belle pour étrenner l'objet.
Je tiens à préciser ici qu'avant toute utilisation d'un objet, je l'essaie. Sur un sac de frappe, un gros coussin puis sur moi tel un pénitent en recherche de rédemption. Diverses intensités sur diverses parties du corps.
Ça me permet de comprendre un poil comment va réagir la personne, de ne pas faire n'importe quoi, de pousser un peu plus loin. Ça ne garantit rien mais c'est un moyen de contrôle en plus.
Sûrement pour ça, d'ailleurs, que je ne vais pas vers certaines pratiques, n'ayant pas envie de l'expérimenter par moi-même ^^.
Si je pris un malin plaisir à expérimenter l'objet sur la demoiselle, j'entrevis la pleine mesure de ce que cela induisait chez elle.
J'ai toujours été interrogatif sur le pourquoi certaines personnes enduraient cela.
Ce fut mon premier blocage lorsque je découvrais ce monde. Pourquoi? Quelles sont les motivations d'un être humain à subir ça?
J'avais, depuis, décidé de ne plus trop m'en préoccuper sous peine de m'ensevelir sous un tas de questions et passer à côté du moment présent car dans l'incapacité de prendre ça au "sérieux".
Je voyais en l'objet, une épreuve difficile et l'avais attribué aux cuisses pour faciliter les choses. Non pas pour elle mais pour moi. Je ne me voyais pas lui infliger cela sur une partie trop sensible, de peur de me retrouver dans une situation dans laquelle, et bien, je ne voulais pas me trouver.
Ses cuisses me semblaient donc un bon compromis. Résistantes, charnues et suffisamment larges pour que je puisse étaler la douleur.
Néanmoins, j'étais curieux. Je ne voulais pas retenir mon geste de trop, goûter à la sensation que l'on éprouve lorsque le coup est porté vivement.
Le premier claqua dans le silence et elle tressauta.
Je l'avais laissé debout, la caressant gentiment comme pour lui donner du courage, lui assurer que malgrès la violence de la chose, cela serait appliqué avec amour et envie.
Comme pour appréhender l'objet, je le fis parcourir son corps, venant caresser ses seins, descendre le long de son dos, glisser entre ses jambes. Attention qui dû la toucher car elle se mit à frissonner. Peut-être savait-elle à quoi s'attendre, peut-être était-ce par anticipation?
Après un rapide contrôle, tout semblait rouler pour elle alors j'alternai sur l'autre cuisse.
Nous en étions peut-être au sixième ou septième coup lorsque je m’aperçus de la chose.
Sa cuisse se contractait, son souffle appuyé puis le coup, son visage qui se crispait de douleur et puis ses yeux se fermaient. Elle prononçait le "merci, monsieur" comme absente puis, son corps se donner vers l'avant. Je ne sais pas trop comment décrire cela. C'était plus une impression que du factuel. Elle me faisait penser à ses figures de proue des anciens navires, tournées vers l'horizon.
Et puis, un moment de flottement, comme si elle internalisait la sensation, la faisait sienne. Il y eu un déclic en moi. Une impression que tout était à sa place sur l'instant.
C'est fou.
Je pensais que j'avais besoin de réponses, de comprendre pour agir. Que, si je ne passai pas par cette case là, je continuerai à faire n'importe quoi.
J'ai toujours considéré mes pratiques comme purement chanceuses. Je produisais des choses, qui me plaisaient et, par un certain miracle que je ne m'expliquai pas, l'autre semblait y être sensible. On pourrait presque citer Newton et son fameux, Toute fessée produit une réaction égale mais de plaisir opposé. Un sacrée coquin celui-ci (vous pensiez réellement qu'il s'agissait d'une pomme dans l'histoire...)
Je me disais, en mon for intérieur qu'un jour je ne serai plus aussi chanceux, qu'il n'y aurait plus cette réaction fabuleuse, qu'alors, je serai très dans le caca. Et qu'en prévision de cela, il me fallait en profiter au maximum (check) et essayer par tous les moyens de comprendre le point de vue de l'autre.
Sauf qu'en vrai.
En vrai...
On s'en fout.
J'habite sur cette terre depuis 30 ans que je me souvienne et je ne sais toujours pas pourquoi quand je saute je ne m'envole pas. (Le premier qui me dit que c'est le noyau ferreux de la terre qui, tournant sur lui-même, du fait de sa densité, produit des ondes gravitationnelles induisant une atmosphère protectrice qui annule de fait la force de Coriolis, et bien, et bien... Et bien on est pas sur science et vie de sa mère d'abord. Carton jaune pour cause de hors-sujet).
Bref, tout ça pour dire qu'on est pas obligé de comprendre pour utiliser. Tant qu'on sait que quand on appuie là, ça donne ce résultat, où est le mal.
Oui, un an pour en arriver là.
Y'en a qui disent heureux sont les imbéciles qui ne cherchent pas à comprendre le monde. Moi je dis, pourquoi le mec me fait un doigt. (Gné?)
Dernière modification le 16/04/2021 00:03:45 par Théory.
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