Affichage d'un seul post
Théory
#3
Préface :
Quand j'eusse terminé de poster sur ce forum le récit de Marie, il y eu comme un blanc.
J'étais genre "bein alors, c'est quoi la suite?". Désemparé. J'avais faim aussi. La catharsis étant complète, je voulais remonter en selle. Mais rien n'arrivait. Les premières fois avaient été fluides. Et l'attente entre les deux, plus simple à gérer.
Cette fois-ci, je me languissais, tournai en rond.
J'ai donc essayé de provoquer les choses, de forcer le destin.
Je compare ce chemin à la religion (non pas que le Ds soit ma religion. Quoique...).
Il y a la croyance, et l'attente du miracle.
Je crois que je vais trouver ma soumise.
Puis j'attends que le miracle, la rencontre se fasse.
Je trouve la deuxième partie bien plus difficile.
Peut-être est-ce dû à un manque de foi?
Quand je commande une nouvelle moto, que le gars me dit qu'elle doit arrivée dans un mois, l'attente n'est pas difficile. Je suis impatient, heureux. Ma croyance est forte, certitude même, je ne doute pas. Quand il m'annonce que finalement, elle arrivera un mois plus tard, je suis un poil déçu puis encore plus impatient, je trépigne. Ma croyance est toujours là. Je ne me sens pas dans l'obligation de forcer les choses, de précipiter le truc.
Dans le cas de ma nouvelle soumise, ma croyance n'était pas forte. Mon espérance, oui. Et c'est ça le problème. Je me sentais perpétuellement dans le besoins de "faire" quelque chose pour précipiter, hâter la chose.
Quand je suis dans cet état, rien de bon n'arrive. Ou plutôt, je n'ai pas l'état d'esprit nécessaire à saisir les opportunités qui se présentent perpétuellement à moi (la ola chez les coachs de vie avec cette phrase)
Néanmoins, c'est un schéma que je reproduis régulièrement dans ma vie. Que je connais. Mais cela n'enlève rien aux doutes, aux questionnements, à ce manque de croyance.
Puis un jour....
Tu sais pas pourquoi, tout se déclenche. Et c'est comme si c'était évident que cela aller se dérouler comme ça que tu te demandes comment t'as pu douter.
Et puis la fois suivante tu doutes encore parce que T'ES TROP CON POUR APPRENDRE DE TES EXPERIENCES, ENCULEEEEEE (je me parle à moi-même sur ce coup-là, prenez pas la mouche. A part si vous êtes pêcheur... la mouche... la pêche... la banane... 5 fruits et légumes, la boucle est bouclée)
Internet tout d'abord et la vie réelle. Plus librement.
Je décidais aussi d'être plus actif sur le forum. Sur un malentendu...
Je fis une rencontre sur ce forum. Et celle-ci, conditionna ma rencontre avec Frédérique. Elle me fit prendre conscience que c'était possible, elle rajouta, en définitive, de la croyance. Transformant un peu mon espérance.
Je ne citerai pas cette personne, ne sachant pas si elle le souhaite mais, et, parce que je n'ai pas eu l'occasion de lui dire avant, je la remercie sincèrement pour son apparition fugace dans mon expérience et pour ce qu'elle a mis en branle sans le savoir (ni le vouloir).
Après cela, il me vint une révélation. Je courrais après une certaine idée de ce que je voulais tout en refusant ce qui sortait du cadre.
Comme si, du haut de mon mètre quatre-vingt, je pouvais tout voir et tout savoir sur ce qui arrivait... Un bécile, oui!
Je pris donc une décision. Celle d'appliquer à mes expériences Ds, ce que je faisais déjà pour mon boulot.
Entre autre.
Je m'explique.
Dans mon boulot, on ne sait pas trop de quoi demain sera fait. Et, ce qui est fou (mais pas tant que ça), c'est que c'est plus comment on se sent que ce que l'on fait qui influe sur notre réussite.
Je suis moins organisé, moins productif, moins travailleur, moins talentueux, moins compétent que mes collègues (true) et pourtant, ramené au volume horaire, je gagne peut-être deux fois plus qu'eux. Ayant toujours vécu sans savoir si je vivrai le lendemain (pas littéralement), les périodes de creux ne m'affolent pas.
Y'a toujours un moment où, on dirait que les affaires se battent pour venir à moi.
Mon problème n'est donc pas d'avoir confiance en l'avenir.
C'est plutôt (le chien de Mickey) de différencier les moments où je veux agir pour combler un vide, un manque et les moments où il faut agir. A cela vous rajoutez la procrastination, toi-même tu sais et on a un banco.
Donc, pour clarifier, agir quand la sensation est présente, au bon moment et pas quand le manque pousse.
Ce n'est pas si difficile dit comme ça mais c'est ma croix. Un excellent feeling (désolé pour l'anglicisme) mais une incapacité chronique à agir.
Donc je suis là, et je viens de me prendre un vent monumental sur le forum. Je ris. Parce que bon, je n'ai pas trop d'égo sur ça, je m'en fous un peu. Mais en même temps, je suis un peu vénère (attendez, vénère est un vrai mot!!!? Bordel de nouille.) parce que c'est ce que je veux, moi. Honnêtement, peu importe la personne, le lieu, c'est le sentiment que je recherche. Ça ne veut pas dire que n'importe qui fera l'affaire. Juste que le sentiment résulte de la combinaison d'une personne, d'un lieu et d'une action et moi j'veux l'tout.
Alors je cogite un peu. Maudit un peu. La vie, la demoiselle (un peu. Désolé si tu lis ça ;-]), le fait que tout ne s'aligne jamais, que ça ne va pas assez vite...
Puis je turbine. Si ça ne se fait pas c'est que ce n'est pas le bon moment, la bonne personne et/ou la bonne action.
Alors on fait quoi? (je me parle à la troisième personne dans ma tête)
On attend? Chien de faïence jusqu'au bon moment, personne, action?
Phoque non.
Et puis l'éclair de génie.
Bon ok...
L'étincelle de bon sens.
Quand tu veux claquer un 100m, t'attends pas les régionales, tu vas à l'entraînement chaque putain d'jour. T'en chies, t'as mal, tu tombes, tu échoues, tu réussis, bref, tu expérimentes. Jusqu'au jour de la compèt où tu cloues le Usain sur la ligne de départ.
Ou l'inverse plus raisonnablement.
Pourquoi que t'irais pas expérimenter des trucs avec des gens en attendant. Azy, ouvre tes horizons, mon grand.
Bein ouais, quand je vous parlai de bon sens plutôt que de génie. La plupart font ça. Mais moi, faut que je me prenne Katrina dans la gueule pour le comprendre / accepter / penser.
Chacun ses limites.
Sauf que moi je dunk sur les paniers enfant, MOI.
3 personnes aiment ça.