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Théory
#7
Enfin pas tout de suite.
(Ok, c'est grave téléphoné cette fois-ci mais ce sont dans les vieux pots....
… qu'on fait les confiotes quand les nouveaux sont sales.)
Puis, une semaine plus tard, elle me répondit.
Sa réponse fut un mélange entre agressivité passive, active, pseudo-justification et j'en passe.
Quand vous vous faites agresser, vous avez deux techniques.
La tortue (position défensive) et le guépard (toutes griffes dehors et on réplique coup par coup).
J'y préfère la technique dite du Suisse (déso pas déso voisins de l'Est).
Un truc du genre,
"Merci d'avoir consacré du temps à me répondre. J'apprécie énormément."
Est-ce que la Suisse s'est déjà faite envahir? J'en sais rien.
Est-ce que la technique du Suisse marche? Pour sûr.
Le secret c'est de tout de suite enchaîner. On casse la dynamique néfaste et on la remplace par une plus favorable.
Je la remerciai donc pour son retour et lui proposai de recommencer notre discussion sur de bonnes bases, l'honnêteté de nos raisons. Car les siennes m'intriguaient et m'intéressaient.
Je crois l'avoir déjà avec Marie mais je vais me répéter.
Dans l'absolu, je ne considère le Ds comme quelque chose de sain. Il ne s'agit, bien sûr, que de mon avis sur moi-même. Le Ds est une manière d'exprimer, d'extérioriser, d'intérioriser certaines choses. Si un jour je deviens Moi-même, alors cela ne fera plus partie de moi.
Je précise quand même que sain, veut simplement dire pour moi aller dans la direction de qui-je-suis, malsain, la direction inverse. Mes actes, sont donc soit sain, soit malsain, soit aucun des deux.
Alors pourquoi est-ce que je pratique si ce n'est pas sain? Quand vous ressentez de la haine, aller mieux ne signifie pas être heureux, juste triste. Chaque chose en son temps et il n'est pas possible (en tout cas pour moi) de passer du coq à l'âne.
Donc je pratique car cela me plaît, cela m'anime. En fait, c'est actuellement sain pour moi. Puis je passerai un cap et ça ne le sera plus. Ou je ne passerai jamais de cap et pratiquerai pour toujours. J'en sais rien.
Néanmoins, cela me pose toujours la question de l'autre. Pourquoi aime t-elle ça? Vais-je par notre action commune être sain ou malsain pour elle?
Cette question m'a taraudé avec Marie. Me forçant à minorer mes actions, à me restreindre.
Ça a un effet condescendant avec l'autre. C'est terrible. Lui enlever le droit d'agir dans son propre intérêt.
Avec Frédérique, j'ai toujours eu la conviction qu'elle faisait ça pour se punir. Mais j'ai décidé d'expérimenter le fait de la laisser choisir sa voie. Ce fut salvateur. Pour moi, plus de complexe du sauveur, la liberté de jouer selon de nouvelles règles. Et moins chiant pour elle.
Je n'ai pas le syndrome du sauveur. Mais quand même un peu. J'aime aider les gens. Et pas toujours pour les bonnes raisons.
Par ce qu'il faut bien se l'avouer, c'est atrocement présomptueux de dire à l'autre je peux t'aider. Ou prétendre savoir ce qui est bon pour lui.
Alors j'avoue, des fois, je suis un trou d'cul présomptueux (ki ka dit "QUE des fois?"?).
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