Bonjour, je viens d'avoir le coup sur le mur G, discussion sur les switchs. Le post de départ était repris d'un de ces articles de blogs ronflants écrit par un dom il y a vingt ans, detaillant point par point les différentes attitudes possibles pour les switchs. En fait, sous couvert de tolérance (ouin, les switchs, c'est mal), c'était plutôt une série de dogmes par un supposé Grand Maître de la Mort qui Tue©® désireux d'étaler sa pseudo-science. Et très mal écrit, de surcroît, en réussissant à être à la fois pompeux et bourré de fautes.
Bref. Je manifeste mon désaccord, tant sur le fond que sur la forme. Notamment en citant ma situation personnelle, vu que je suis avec une switcH, qui ne rentrait dans aucune des cases de la fulgurante analyse du dom en question.
Réponse du posteur original, me conseillant de me renseigner sur les swiCHts (avec la faute, pour bien montrer sa maîtrise du sujet).
Je passe du temps à expliquer mon point de vue, spécialement le fait que m'accuser de manque de tolérance vis à vis des swiCHts est fallacieux vue ma situation personnelle, et puis, zou, post effacé.
Bon, je ne vais pas en faire une maladie, je profite de ce sujet pour me défouler un peu.
Plus globalement, j'ai l'impression que les adeptes de ces pratiques sont souvent ceux qui ne connaissent du sujet du BDSM que ce qu'ils ont pu grappiller ici et là sur différents sites webs plus ou moins bien renseignés. Des experts sur le papier, qui peuvent faire illusion quand ils s'adressent à des débutants sur BDSMSutra, mais qui ne tiennent pas la longueur quand ils s'adressent à des pratiquants avec un minimum d'expérience.
Comme cette question de l'esclavage, qui fait beaucoup fantasmer. C'est sûr que, sur le papier, dans un contexte de fantasmes, c'est attrayant. Maintenant, quand on le confronte au réel, entre famille, enfants, travail, vie sociale, bref, le concret, on est bien obligé de faire des concessions et d'adapter le concept à son mode de vie.
On pourrait citer dans le lot les fameuses règles de la soumise, les contrats, les positions, le protocole... Toute la "théorie", qui doit se frotter au réel.
Et donc, quand ces grands penseurs se retrouvent confrontés à une opposition argumentée, ils n'ont pas grand chose à répondre. Donc effacement du sujet problématique pour éviter de perdre la face
Il m'arrive d'effacer certaines de mes interventions, rarement. Quand je dis une grosse connerie, ou quand je fais une vanne qui passe mal.
C'est trop long, je vais effacer...
Mais c'est de l'arte, ma tchérie, c'est conceptouelle, la déconstrouction de la constrouction...
Quand j'étais à l'école, ma prof d'arts plastiques, qui était un peu cinglée soit-dit en passant, nous a fait construire des maquettes pendant plusieurs séances, puis lorsqu'on lui a rendu notre travail, elle a tout balancé dans un grand sac poubelle et a tout écrasé, sans un mot d'explication. Elle en avait légalement le droit, certainement, mais humainement c'est une autre histoire. Cela m'a rappelé cet épisode...
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