Dans le cadre d’une recherche de doctorat au sein de l’École Doctorale 450 Recherches en psychanalyse et psychopathologie, nous invitons des personnes pratiquantes du S/M ou BDSM souhaitant témoigner de leur expérience de vie à l’égard de cette pratique.
Cette recherche intitulée « De la perversion à l’invention. La mise en scène comme pivot théorique-clinique pour la construction d’une nouvelle perspective psychanalytique des pratiques (sado)masochistes » est mené par Felipe DIAZ, psychologue clinicien et doctorant de l’ED-450. Elle vise à rendre compte, depuis un point de vue psychanalytique, de la place et de l’importance que le S/M peut avoir dans le parcours de vie d’un individu. Bien que le S/M soit devenu progressivement commun et accepté dans le milieu sociétal, la psychanalyse manquerait d’un outil théorique actuel pour aborder ces types de pratiques dans un contexte clinique. L’objectif de cette recherche est donc de formuler un outil théorique et non-pathologisant pour aborder les enjeux conscients et inconscients qui se nouent à cette pratique dans le cas singulier de chaque personne voulant témoigner de son expérience.
Nous vous invitons donc à participer de cette recherche en contribuant avec votre témoignage. Celui-ci sera recueilli en entretiens dont le nombre pourra aller de 1 à 5. Afin de préserver l’anonymat et la spontanéité de notre échange, ces entretiens ne seront pas enregistrés. Ils auront lieu à l’Université de Paris (Ex Université Paris 7 – Paris Diderot) au Campus Grands Moulins, dans le treizième arrondissement de Paris ou par téléconférence compte tneu de la situation sanitaire et géographique. Il s’agit d’entretiens non-directifs. Le chercheur posera quelques questions concernant le rapport du participant au S/M mais c’est surtout une invitation à en parler librement.
Nous signalons d’emblée que votre participation à cette recherche demeurera complètement anonyme et que vous pourrez quitter la recherche quand vous voudrez. Les données recueillies ne seront utilisées que sou votre consentement.
Afin de participer au processus de recherche ou pour avoir des renseignements complémentaires, merci de me contacter par mail à ou par la messagerie du forum.
Cordialement à vous
Felipe DIAZ
Psychologue
Doctorant
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Présent dans cet univers depuis bien longtemps, je n'ai plus assez de doigts pour compter les propositions de ce type.
Par contre, concernant les retours j'ai largement assez, même sans les mains : zéro.
N'attendez pas un ras de marée de participants. Désolé pour le cynisme, mais à un moment certains risquent d'avoir le sentiment d'être un vivier un peu étrange, peuplé de créatures non moins étranges, qu'on regarde par un hublot et à qui on vient poser des questions de temps en temps.
Néanmoins, en tant que Docteur le l'USPC désormais devenue votre université de rattachement, par soutien et intérêt, j'accepterai de répondre après avoir jeté un œil à l'état de l'Art. Vous êtes clinicien, vous donnez votre identité, ça donne confiance. Pratiquant depuis l'adolescence et jusqu'à maintenant en étant père, je pense rentrer dans "le parcours de vie d'un individu ;)
à bientôt,
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Lady Spencer
#2
« De la perversion à l’invention. La mise en scène comme pivot théorique-clinique pour la construction d’une nouvelle perspective psychanalytique des pratiques (sado)masochistes »
Y a bien que les psy pour inventer des titres pareils !!!! :laughing::laughing::laughing:
Et ça commence bien avec le concept de perversion !
Pourquoi mettre sado entre ( ) ?
Vérifications faites : le Monsieur existe bien sur gogole en tant que psychanalyste
Il y a pas mal d'études ou d'interviews sur le site proposées par des étudiants, par des journalistes, par des psy......
Ou par des mecs qui veulent pécho ? :smirk::question:
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D'où mon désir de voir l'état de l'art ou l'introduction... En plus, honnêtement, d'une appétence pour les travaux de recherche.
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Merci bien de vos réponses.
Comme je vous l'ai dit dans l'annonce, je suis tout à fait disponible pour des renseignements complémentaires.
Je comprends que les recherches universitaires puissent susciter de la méfiance. Ce que je souheterais proposer, c'est un cadre pour échanger avec des gens qui souhaitent partager leurs expériences afin de pouvoir construir ensemble un savoir qui aille au-delà des conceptions classiques de la psychiatrie et de la psychanalyse. Ce qui anime cette recherche est bien donc le désir de parler. Bien évidement, il y a des prtocoles déjà conçus que je partagerai avec les participants.
Concernant la demande de l'état de l'art, vous voudriez avoir une partie de la thèse? Si c'est le cas, je peux peut-être vous envoyer un extrait du projet de thèse qui a été présenté lors de la candidature à l'ED.
Par rapport aux questions de pourquoi le mot perversion. Justement, l'idée est d'actualiser cette notion qui porte un poids lourd et par laquelle les cliniciens en sommes souvent embarrassés. La paranthèse de sado est bien pace que la recherche porte surtout sur les pratiquants bottom.
N'hésitez pas à poser d'autres questions si cela vous semble bien :)
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On est plein de Docteurs ici alors ;)
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Présent dans cet univers depuis bien longtemps, je n'ai plus assez de doigts pour compter les propositions de ce type.
Par contre, concernant les retours j'ai largement assez, même sans les mains : zéro.
N'attendez pas un ras de marée de participants. Désolé pour le cynisme, mais à un moment certains risquent d'avoir le sentiment d'être un vivier un peu étrange, peuplé de créatures non moins étranges, qu'on regarde par un hublot et à qui on vient poser des questions de temps en temps.
Néanmoins, en tant que Docteur le l'USPC désormais devenue votre université de rattachement, par soutien et intérêt, j'accepterai de répondre après avoir jeté un œil à l'état de l'Art. Vous êtes clinicien, vous donnez votre identité, ça donne confiance. Pratiquant depuis l'adolescence et jusqu'à maintenant en étant père, je pense rentrer dans "le parcours de vie d'un individu ;)
à bientôt,
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Pierre Louis
#6
Ok pour donner.
Mon expérience n'appartient qu'à moi. Elle n'est surtout pas généralisable ... mais pourquoi pas ...
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MariusFs
#7
@Felipe Diaz
J'aimerais savoir, quelles sont donc vos motivations personnelles ? Que cherchez vous à obtenir plus exactement ? Car vous pourriez tout aussi bien trouver bon nombre de témoignages de tous horizons à travers Internet. Il y a même beaucoup de psychologues et sexologues, parfois même des étudiants qui après avoir recueilli leurs témoignages, ont écrit thèses et articles sur le sujet pour ensuite les partager sur le net. En quoi vos recherches à vous seraient elles différentes des autres ?
Pouvez vous également nous donner un exemple des questions pertinentes qui nous seront posées lors de cet entretien ?
Pour ma part, je ne suis pas vraiment séduit par la perspective de devoir étaler ma vie privé, ma vie intime à quelqu'un qui se permettra de me juger sur mon propre style de vie alors que je ne connais pas ses intentions sincères. Qui plus est, d'un jeune homme de 28 ans et sans parler du titre choisi : "De la perversion à l'invention." J'aimerais également connaître vos opinions actuelles, d'un point de vue personnel, sur le Bdsm et chacune de ses catégories.
Dernière modification le 19/02/2022 18:57:01 par MariusFs.
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HCL
#8
Sourire... Ce qui m'amuse dans le titre est que d'office le bdsm est classé en mode "perversion".
Pour affirmer cela faut il encore définir ce qu'est une perversion.
N'y a t il pas là déjà un biais dans l'analyse avec ce postulat ?
Si nous étions dans le cadre du Marquis de Sade, avec Justine, là où les protagonistes cherchaient leurs plaisirs aux détriments de l'autre, alors peut être oui, le terme perversion pourrait s'appliquer. Mais quand il est question de 2 personnes librement consentantes, et éclairées quant aux actes qui les animent, dans une recherche de jouissance, il n'y a pas plus de perversion dans le BDSM, que dans la dégustation d'un plat cuisiné, où une relation sexuelle à l'aune d'une pratique dite commune.
Je vois donc là dans le choix des mots, un préjugé. Partant de là l'analyse de ce qui pourrait être dit lors des entretiens passera par le filtre du ce préjugé.
Quelque part c'est comme vouloir expliquer ce qu'est une couleur, à une personne qui n'a jamais vue...
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Merci beaucoup de vos questions très pertinentes.
D'abord, je crois avoir plusieurs motivations pour entreprendre cette recherche. Mon intérêt est d'abord clinique. Il me semble que, face à l'ouverture des formes de sensualité qui auparavant étaient condamnées à la marginalité, la psychanalyse s'est vu désorientée et même souvent retrouvée dans une position de jugement moral. Ce qui m'intéresse est plutôt de contribuer à une vision non moraliste des pratiques en recueillant l'importance de celles-ci pour le parcours de vie d'une personne.
Je n'ai pas conçu des questions prédéterminées mais plutôt j'offre un cadre d'échange libre orienté par ce que le participant pourra en dire.
Pour revenir au mot perversion. Je l'ai mis dans le titre du projet de thèse puisque mon hypothèse est ce que les pratiques de soumission, loin d'appartenir à ce fourre-tout théorique (perversion), sont une manière de fairr avec le désir., une inventoon pour faire avec.
J'espère avoir répondu à vos questions.
Soyez la première personne à aimer.
MariusFs
#10
Vous n'avez pas répondu à toutes les questions posées, mais bon ce n'est pas grave.
Il me semble que, face à l'ouverture des formes de sensualité qui auparavant étaient condamnées à la marginalité, la psychanalyse s'est vu désorientée et même souvent retrouvée dans une position de jugement moral.
J'en conviens, mais cette thèse n'aura pas réellement d'impact majeur quant à la réorientation de la psychanalyse en général. Comme je vous l'ai dit précédemment, beaucoup d'autres personnes ont écrit des thèses sur le sujet avec pour objectif de réorienter les esprits sans que nous ayons ressentis d'impact majeur. Bon après, ce n'est là que mon avis personnel, je ne représente évidement pas l'unanimité.
mon hypothèse est ce que les pratiques de soumission, loin d'appartenir à ce fourre-tout théorique (perversion), sont une manière de faire avec le désir., une invention pour faire avec.
Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris le sens de votre fin de phrase ici.
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Lady Spencer
#11
Idem, la fin de cette phrase demande plus de clarté svp
Je suis plutôt d'accord avec ce que "les copains-copines" ont écrit sur leurs réserves : si c'est juste pour être observés comme à travers les larges grilles de la cage BDSM, pas d'intérêt de mon coté.
Je vous ai demandé en contact pour en disputer en MP.
Mais une thèse + une thèse + plein d'autres thèses nous feront peut-être sortir du carcan "paraphilies" zarbi : nous sommes déjà sortis du DSM 5 (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) depuis peu et nous sommes passés au stade des adeptes de "paraphilies considérées comme des «intérêts sexuels inhabituels»."
Et "inhabituels" n'étant pas un gros moi pour moi, ça progresse doucement .....
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J'essaie d'expliciter ma phrase. Depuis un certain temps, ce que je recherche c'est de montrer comment les pratiques de soumission seraient une pratique érotique complexe. Mon propos est d’aller bien au-delà de la distinction d'une sexualité normale ou pas (d'ailleurs, cela à mon avis ne veut rien dire. La sexualité humaine est tout sauf normale). Le mot perversion cache, derrière des préjuges moraux, la richesse que les scénarios de soumission peuvent représenter pour une personne dans sa vie. Qu'il s’agisse plutôt d'une manière de "mettre en scène le désir" et que cela a tout une complexité qui mérite d'être abordée autrement, c’est-à-dire comme un savoir-faire avec le désir, un savoir-faire comme le travail d’artisan. Je pense que c’est ça que j’ai voulu dire par cette phrase que vous pointez.
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MariusFs
#13
Bon, je ne suis pas spécialement convaincu, je ne comprend pas tout ce que vous dites, mais je veux bien me prêter au jeu pour voir où ça mène. Je vous envoi également une demande de contact pour pouvoir en discuter avec vous par Mp. Cependant, venir jusqu'à vous en France est exclu. Je n'ai ni le temps, ni les moyens pour effectuer un tel voyage. Si vous souhaitez obtenir mon témoignage, ce serai uniquement par écrit et ici sur le site par Mp.
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Stanley34
#14
J'essaie d'expliciter ma phrase. Depuis un certain temps, ce que je recherche c'est de montrer comment les pratiques de soumission seraient une pratique érotique complexe. Mon propos est d’aller bien au-delà de la distinction d'une sexualité normale ou pas (d'ailleurs, cela à mon avis ne veut rien dire. La sexualité humaine est tout sauf normale). Le mot perversion cache, derrière des préjuges moraux, la richesse que les scénarios de soumission peuvent représenter pour une personne dans sa vie. Qu'il s’agisse plutôt d'une manière de "mettre en scène le désir" et que cela a tout une complexité qui mérite d'être abordée autrement, c’est-à-dire comme un savoir-faire avec le désir, un savoir-faire comme le travail d’artisan. Je pense que c’est ça que j’ai voulu dire par cette phrase que vous pointez.
OK, ça m'intéresse de participer.
Je partage votre analyse.
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HCL
#15
"Pour revenir au mot perversion. Je l'ai mis dans le titre du projet de thèse puisque mon hypothèse est ce que les pratiques de soumission, loin d'appartenir à ce fourre-tout théorique (perversion), sont une manière de fairr avec le désir., une inventoon pour faire avec.
J'espère avoir répondu à vos questions."
Non pas le moins du monde, il n'en reste pas moins le mot perversion, qui par lui même porte un jugement moral de fait quant à la pratique.
Donc ce que j'ai pu écrire plus haut reste. Vous appliquez un filtre au travers duquel seront passés les récits des expériences.
Ce n'est donc pas une démarche scientifique ou du moins votre approche n'est que par trop imbibé de vos connaissances sans vous mettre au niveau du public visé.
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Tindalos
#16
Si j'ai tout bien compris (je suis un peu bête, des fois), je crois que l'idée derrière ce morceau de phrase "de la perversion à l'invention", c'est surtout de décrire le point de vue de la société sur nos petits amusements ; du passage de la vision d'une sexualité "perverse" à celui d'une sexualité "inventive" (en référence, par exemple, à la sortie des pratiques sado-masochistes du DSM).
Le jugement de "perversion" n'étant pas tant celui de Felipe que celui que la société "bien-pensante" (avec des guillemets puisque chacun fait bien ce qu'il veut avec ses petites fesses) peut porter sur le BDSM.
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Stanley34
#17
Le but étant même de contribuer à sortir de cette approche de "perversion"...
Soyez la première personne à aimer.
Olivier
#18
Je ne suis pas francophone à l'origine et je ne comprends pas tout. Mais pourquoi vous utilisez tout le temps le mot "pervers" si on est honnête, clair, et pas malsain. A moins que je sois malsain et que je pense que je suis correct ?
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Azhara
#19
On aurait peut-être pu s'arrêter aussi sur cette phrase (sourire) :
" L’objectif de cette recherche est donc de formuler un outil théorique et non-pathologisant pour aborder les enjeux conscients et inconscients qui se nouent à cette pratique dans le cas singulier de chaque personne voulant témoigner de son expérience. " qui souligne les enjeux, loin de la perversion évoquée dans le titre. (même avis et même lecture que Tindalos pour celui-ci)
Je ne dois pas être super normale mais moi c'est l'expression " mise en scène " qui me perturbe...
Autant certains pratiquants bdsm ont effectivement besoin de jouer un rôle, de scénariser, de prévoir, autant d'autres pas du tout. Du coup quand vous parlez de mise en scène vous évoquez quoi ? (Les scénarii ? La mise en place du masochisme ? *à noter, j'ai employé mise en place et non la mise en scène* *j'ai évoqué le masochisme et non la soumission...* J'ai mal compris/interprété le titre ? ... ...)
Dans un commentaire vous mentionnez que les préjugés moraux empêchent de voir la richesse des scénarios de soumission.
1) Mais le masochisme et la soumission se rejoignent parfois mais sont aussi très distincts parfois... Des masos ne sont pas forcément soumis...
2) Des masos, tout comme des soumis n'ont pas forcément besoin de jouer en fait, ni d'anticiper démesurément (selon le sens que vous donnez au mot " scenario.") Ils ont juste le besoin de vivre normalement leurs penchants (pas forcément sexuel.) Tout comme un vanille n'irait pas anticiper forcément de quelle manière il va vouloir baiser le soir. (Pardon :))
Je me demande du coup si vous assimilez le masochisme forcément à la soumission ? Si pour vous la soumission est un rôle ? Un jeu ? Une expression (mode d'expression) ? Et le masochisme ? ...
Oui je sais ça fait beaucoup de question pour juste une expression :) mais ça m'intrigue ! Et en plus ça me fait rire de poser des questions à un psy !
En tout cas le sujet est intéressant pour une thèse ! Sourire
Je vous souhaite de bonnes recherches.
Dernière modification le 21/02/2022 14:20:19 par Azhara.
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La notion de mise en scène est un jeu de mots. C'est une notion avec une valeur fondamentale dans la psychanalyse (certains traducteurs traduisent la phrase de Freud Rücksicht auf Darstellbarkeit par "égard aux moyens de la mise en scène". D'où, l'idée de mettre en avant ce concept. Celui-ci permet en même temps d'avancer l'hypothèse de l'invention comme forme de sexualité.
Pour éclairer mon parcours, je parle du masochisme à partir de ce que l'on peut le lire dans les romans de Sacher-Masoch où la question de la soumission prend toute son importance. J'ai dû prendre ce choix là parce que parfois, en recherche, il faut faire certaines définitions même si cela a le prix à payer d'écarter d'autres possibles perspectives. C'est pourquoi, cette recherche porte sur les témoignages des personnes "soumise" ou “bottom" qui pratiquent, par exemple, la soumission (Pet-play, asservissement, discipline, etc.).
On aurait peut-être pu s'arrêter aussi sur cette phrase (sourire) :
" L’objectif de cette recherche est donc de formuler un outil théorique et non-pathologisant pour aborder les enjeux conscients et inconscients qui se nouent à cette pratique dans le cas singulier de chaque personne voulant témoigner de son expérience. " qui souligne les enjeux, loin de la perversion évoquée dans le titre. (même avis et même lecture que Tindalos pour celui-ci)
Je ne dois pas être super normale mais moi c'est l'expression " mise en scène " qui me perturbe...
Autant certains pratiquants bdsm ont effectivement besoin de jouer un rôle, de scénariser, de prévoir, autant d'autres pas du tout. Du coup quand vous parlez de mise en scène vous évoquez quoi ? (Les scénarii ? La mise en place du masochisme ? *à noter, j'ai employé mise en place et non la mise en scène* *j'ai évoqué le masochisme et non la soumission...* J'ai mal compris/interprété le titre ? ... ...)
Dans un commentaire vous mentionnez que les préjugés moraux empêchent de voir la richesse des scénarios de soumission.
1) Mais le masochisme et la soumission se rejoignent parfois mais sont aussi très distincts parfois... Des masos ne sont pas forcément soumis...
2) Des masos, tout comme des soumis n'ont pas forcément besoin de jouer en fait, ni d'anticiper démesurément (selon le sens que vous donnez au mot " scenario.") Ils ont juste le besoin de vivre normalement leurs penchants (pas forcément sexuel.) Tout comme un vanille n'irait pas anticiper forcément de quelle manière il va vouloir baiser le soir. (Pardon :))
Je me demande du coup si vous assimilez le masochisme forcément à la soumission ? Si pour vous la soumission est un rôle ? Un jeu ? Une expression (mode d'expression) ? Et le masochisme ? ...
Oui je sais ça fait beaucoup de question pour juste une expression :) mais ça m'intrigue ! Et en plus ça me fait rire de poser des questions à un psy !
En tout cas le sujet est intéressant pour une thèse ! Sourire
Je vous souhaite de bonnes recherches.
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Stanley34
#21
Un petit retour d’expérience : cinq séances fort sympathiques, avec un interlocuteur respectueux et attentif. C’est d’ailleurs bien le moins pour un travail universitaire qui mérite d’être encouragé. Un petit pas pour sortir de la pathologisation spontanée qui met nos pratiques à l’index, le plus souvent.
Donc, je recommande fortement aux personnes intéressées d’y participer, c’est toujours passionnant de pouvoir réfléchir à haute voix avec un interlocuteur de valeur qui nous permet également d’avancer dans la compréhension de nos pratiques.
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pantocrator
#22
Bonjour Felipe,
Je signale ici que je vous ai contacté à l'adresse mail commençant par lrj*****@gmail.com
Je donne des précisions dans l'email.
Maitre Pantocrator
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#23
Bonjour Felipe,
Si vous cherchez des récits réels, vous pouvez aller voir ici : https://univers-bdsm.info/zones/interviews-reportages/exemples-de-rencontres-bdsm
(et pitié, comme mes VDD l'ont déjà dit, changez le titre de votre étude et remplacez le mot "perversion", merci.)
Soyez la première personne à aimer.
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#24
Alors sache que moi je suis une femme dominatrice a la recherche d'un véritable homme soumis a mes divins pieds pour une appartenance a long terme
Soyez la première personne à aimer.
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#25
Qu est qu une sexualité normale ? Qu'est ce que la perversion ? Ces mots implique des codes moraux européens à mon sens mais sorti de pseudo règles religieuse pour la plupart ne veulent rien dire l être humain est fait de désirs d envies point.
Je serai ravi de participer mais à distance n ayant pas beaucoup de temps et Paris étant loin.
Soyez la première personne à aimer.
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#26
Le scénario qu est ce ? La vie elle même n est elle pas un senario don't on peut parfois maîtriser le jeux et parfois non.
Personnellement je ne suis pas senario j évolué en fonction d affini et de mes bes profonds. J explique :
Dans la vie moldu je suis constamment de part mon travail et mes responsabilités familiales et identitaire une personne dont les autres cherche l assurance, la protection, et qui gère tout et je suis no limite je part du principe que les seules choses impossible sont celles qu on refuse de tenter.
Dans le bdsm j alterne je suis switch soum pour le lâchez prise total et le besoin de trouver plus fort que moi et une personne protectrice et par moment mazo😂 et toujours dans le soum et le maso cette recherche de limite et de dépassement de soi.
Soyez la première personne à aimer.
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#27
Dans le Dom c est prendre soin et explore les possibilités du soum pour lui faire franchir ses limite et le rendre fier de lui de tout ce qu il a réussi à faire afin que ça puisse l aider dans certains cas dans sa vie personnelle.
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