Merci beaucoup de vos questions très pertinentes.
D'abord, je crois avoir plusieurs motivations pour entreprendre cette recherche. Mon intérêt est d'abord clinique. Il me semble que, face à l'ouverture des formes de sensualité qui auparavant étaient condamnées à la marginalité, la psychanalyse s'est vu désorientée et même souvent retrouvée dans une position de jugement moral. Ce qui m'intéresse est plutôt de contribuer à une vision non moraliste des pratiques en recueillant l'importance de celles-ci pour le parcours de vie d'une personne.
Je n'ai pas conçu des questions prédéterminées mais plutôt j'offre un cadre d'échange libre orienté par ce que le participant pourra en dire.
Pour revenir au mot perversion. Je l'ai mis dans le titre du projet de thèse puisque mon hypothèse est ce que les pratiques de soumission, loin d'appartenir à ce fourre-tout théorique (perversion), sont une manière de fairr avec le désir., une inventoon pour faire avec.
J'espère avoir répondu à vos questions.
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