J'essaie d'expliciter ma phrase. Depuis un certain temps, ce que je recherche c'est de montrer comment les pratiques de soumission seraient une pratique érotique complexe. Mon propos est d’aller bien au-delà de la distinction d'une sexualité normale ou pas (d'ailleurs, cela à mon avis ne veut rien dire. La sexualité humaine est tout sauf normale). Le mot perversion cache, derrière des préjuges moraux, la richesse que les scénarios de soumission peuvent représenter pour une personne dans sa vie. Qu'il s’agisse plutôt d'une manière de "mettre en scène le désir" et que cela a tout une complexité qui mérite d'être abordée autrement, c’est-à-dire comme un savoir-faire avec le désir, un savoir-faire comme le travail d’artisan. Je pense que c’est ça que j’ai voulu dire par cette phrase que vous pointez.
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