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Heartbeat
#10
LeMarquis a dit...

Je trouve ce sujet fort bien amené par Heartbeat...

C'est un des sujets MAJEURS du SM et donc du BDSM.

Beaucoup de témoignages sur le RESSENTI de la Douleur, et encore peu sur le VÉCU de celui/celle qui fait mal...
Qui est sadique? Pourquoi? Comment?
Est ce réellement du sadisme, en tire t'il/elle du plaisir de ces maux infligés...

Le sadisme est il "honteux" ???
Ou est ce juste un "accident statistique", que cette absence de l'expression de celui/celle qui fait mal à l'Autre... ??

Il semble que la douleur catalyse, augmente, intensifie la jouissance, la retarde et la magnifie...
Mais peut on étudier cette douleur là ??

Y a t'il un seuil minimum de douleur pour accéder à ces effets positifs?
Est ce toujours une douleur "cutanée", ou "intracorporelle"? ( pinces à tétons / plug par exemple)
Peut on quantifier cette douleur?? une échelle du "jouir" en faismoimal/seconde est elle réalisable??
Et bien d'autres questions....encore sur ces ressentis douloureux ET "si bons"...

Mon approche est sans doute "estudiantine", mais un parallèle s'impose à moi avec la douleur symptôme en médecine, que l'on tente de mesurer, d'objectiver, de comprendre pour alors la faire "taire"...

Peut on en BDSM, de même, apprécier la douleur, la connaitre, pour savoir l'utiliser à la bonne dose, au bon moment, pour la faire "parler"???

J'avoue avoir un avis, mais le vôtre m'intéresse beaucoup...Smile

Merci Heartbeat de cette "fenêtre de tir" constructive sur un sujet BDSM....Smile

On parle beaucoup de choses entourant le bdsm, des rapports humains (et c'est très bien!) mais assez peu du sadisme comme du masochisme...
Et oui, la douleur est habituellement considérée comme négative, quand on demande à une personne si elle a mal, c'est que les choses commencent à devenir sérieuses...
D'où mon terme "comment apprivoisez-vous la douleur" ! Parce que quand on est maso/sadique (je parle bien du PLAISIR maso/sadique, pas de la punition), on apprivoise sa douleur, qu'elle soit subie ou non ça ne change rien. On la rend érotique, plaisante, et acceptable. On apprécie par exemple le fait de se faire fouetter, parce ce que ce fouet, on le désire, parce qu'on en a envie, parce qu'on sait que ça va "faire du bien"...
Comment réussit-on à rendre cette chose d"habitude négative en une belle chose, en une manière de prendre du plaisir...?

Faire du MAL pour faire du BIEN...
Dernière modification le 24/08/2013 03:10:38 par Heartbeat.
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