Affichage d'un seul post
Heartbeat
#13
Goepin a dit...


Douleur de surface. Par exemple pincer l'extrémité du méat urétral pour tout dire. La cire chaude, pourquoi pas… mais hantise des d'autres types de brûlures (totalement exclues) ! Donc c'est vraiment variable et peut-être pas uniquement une question d'intensité, mais certainement aussi de type de pratique.

Douleurs de surface...
C'est exactement pareil pour moi, il y a des douleurs que j'exclus totalement... Par exemple, me faire insérer des punaises dans le vagin, ou ailleurs, enfin ce genre d'objet, comme on peut le voir sur les films "Queensnake" (par exemple) ou le lire dans certains témoignages, c'est juste MORT.
Les douleurs en surface m'intéressent et m'excitent (et encore, pas toutes), mais celles "internes" (comme le travail de l’urètre par exemple) me font juste flipper... Je tiens à mon intérieur... Je suis entièrement bloquée sur ces douleurs et manipulations "intérieures"... Enfin pour moi, ces membranes et muqueuses intimes sont tellement "fragiles"...

Après si ça se trouve ce n'est pas dangereux, ceux qui pratiquent ça n'ont pas de problèmes de santé, mais moi je ne préfère pas m'y risquer... Trop de précautions à prendre, trop de risques, je ne suis absolument pas préparée à ça !
Enfin bref Happy


Je vois le parallèle intéressant concernant l'étude médicale de la douleur et j'en profite pour préciser que pour moi, la douleur dans le contexte BDSM ne pourrait absolument pas être rapproché d'une autre douleur. La douleur symptomatique est pour moi de ce point de vue similaire au coup de l'armoire sur le pied : purement désagréable. En fait il faudrait presque un autre mot pour la douleur en BDSM… mais quoi qu'il en soit, toutes ces douleurs sont toutes difficiles à décrire et à mesurer.

Je pense que c'est vraiment la relation D/s (vécue ou imaginée) qui donne sa saveur à la douleur ressentie. Hors du jeu, ça n'a plus rien à voir. C'est mon point de vue, mais il est dépendant de ma subordination du SM au D/s comme je l'ai précisé plus haut.

Bien à vous.

Un autre mot... Douleur érotique et consensuelle ? Happy
Je pense aussi que dans mon cas, une relation DS donne sa saveur à la douleur ressentie...

J'ai aussi eu l'occasion de discuter (sur le même forum, qui assez enrichissant car les configurations sont diverses, de ce fait on ne "s'habitue" pas à une vision qui devrait être soit disant "modèle" et complètement stéréotypée du BDSM) avec des personnes strictement SM, et elles affirment pour la plupart ne pas pratiquer la DS car ça ne les stimule pas et que ça leur déplaît, que seules les sensations liées à la douleur, à sa résistance, à son acceptation, les intéressent. Des "purs" masos/sadiques ! Smile

Moi, je pense que le SM et la DS sont très liés, au point que pratiquer du SM, c'est déjà pratiquer une forme de DS... Parce que quand tu t'abandonnes aux mains d'une personne, quand tu la laisses disposer de ton corps et en actionner les différents rouages (qui mènent à la douleur), quand tu dépends du plaisir lié à la douleur que la personne sadique te procure, tu es "soumis" à son plaisir sadique... Donc je pense que le SM est déjà une forme de DS... Comme la DS une forme de SM...
Happy
Dernière modification le 24/08/2013 03:09:23 par Heartbeat.
3 personnes aiment ça.