Antoinette
#0

 

 

      

La balance pour peser l'amour...éros  anteros....quelle place pour l'amour? Un dominant peut il se laisser aller à aimer, sans craindre de se diluer ? Bref que des questions. 

Pour ma part j'ai besoin d'aimer et même d'être amoureuse, ce n'est pas pareil, pour bien dominer.

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mael
#1
Eros sexué...le désir sexuel, l'amour baise
Anteros,   l'amour se doit d'être partagé pour se fortifier de grandir.
 
L'amour n'est pas du tout nécessaire en bdsm. Ce qui compte c'est le respect. 
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Bonjour Antoinette,
L'amour n'est pas obligatoire dans une relation BDSM, est-il possible pour le D ?, je n'en sais rien. J'ai l'impression que pour certains il oui et pour d'autres c'est accessoire voire dangereux.
En tant que femme et que soumise, j'ai besoin d'amour. Sans amour je serais en position de dépendance affective et ce n'est absolument pas ce que je souhaite.
Mon Maître ne dit pas ce qu'il pense ou ressent, il n'est absolument pas vanille et c'est encore compliqué pour moi, après bientôt 2 ans et demi de relation, de le cerner. Mon Maître n'est pas un homme très expansif.
Le respect est essentiel mais seul il ne me suffit pas pour me donner entièrement. Je ne peux donner mon corps que si j'ai des sentiments amoureux alors je ne parle même pas de mon esprit et de mon lâcher-prise...
 
 
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Silla
#3
Comme vous Antoinette j'ai besoin d'aimer pour me soumettre réellement. Et être amoureuse... c'est un peu la cerise sur le gâteau 🤗 Si l'amour est partagé bien sûr, aimer sans l'être en retour me serait trop difficile à gérer émotionnellement parlant.
J'aime les mots doux de mon maitre autant que les mots crus. L'un va avec l'autre, un cercle vertueux. Il a aussi ses besoins de tendresse et je suis là pour le servir, donc combler ses besoins, voilà qui tombe bien 😇
Je pense mael que le respect me suffirait pour une relation sans véritable lien, de plaisir immédiat, de jeux. Mais mon don serait fortement limité. Me donner à un dom qui me respecte uniquement n'est pas suffisant, ce n'est pas le genre d'homme qui m'interesserait. En tout cas aujourd'hui à ce stade de ma vie. Je me dis que cela peut fluctuer selon nos besoins à un moment précis de la vie sans qu'il soit possible de généraliser. Peut-être 🤷‍♀️
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LE DEMON 83
#4
bonsoir,                                                                                                                                                                                                                                                                                                   J'entends souvent le discours de StellaMaris de Ngu59fr. Les soumises tombent souvent amoureuses de leur maitre, et effectivement sans forcement la reciprocité ! Que faut il en penser ? Entre ceux qui ont peur d'en perdre l'autorité et ceux qui estiment qu'une soumise ne doit pas recevoir d'amour compte tenu de son "rang"..... ou encore les players et queutards de tous poils qui ne sont que de simples consommateurs..... il y a ceux qui font le choix de vivre la relation pleinement, bien au dela du "simple repsect". Personnellement, je n'ai jamais refreiné l'amour et encore moins son expression, sans pour autant avoir perdu qquesoit.... bien au contraire, je trouve toujours richesse, intensité sans aucune mesure, y compris en mode vanille. Refreiner ou rejetter l'amour, c'est se frustrer, de perdre une grande partie de son et NOTRE accomplissement.             
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Attention, je n'ai jamais dit que mon Maître ne ressent pas d'amour mais il s'exprime peu, il est comme ça donc je ne connais pas la nature exacte de ses sentiments envers moi.
Je ne serais pas avec lui depuis 2 ans et demi si je ne ressentais pas quelque chose de fort de son côté. 
Les notions purement vanille échappent à mon Maître, mais il vit pleinement et notre relation et notre Lien sont forts.
Dans les relations vanille aussi il y a des personnes qui disent peu de choses mais dont les actes, eux, montrent des choses. Je préfère les actes aux paroles mais parfois entendre certaines choses fait du bien aussi.
 
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CathyO
#6
Ma très récente relation n'a pu naître que parce que je suis amoureuse de mon Maître, sans ce sentiment je serai totalement incapable de m'offrir à lui, même si cette relation est très asymétrique. (c'est plus un coup de foudre qu'un coup de fouet :blush:)

De mon côté cette rencontre est une relation d'amour avant tout, IL m'a fait découvrir le BDSM et a mis à jour chez moi des désirs enfouis, seul un sentiment très fort pouvait me faire "lâcher prise".

Son respect me suffirait-il ? non assurément pas, je ressens quelque chose de plus fort chez lui, sa façon de prendre soin de moi, d'être attentionné, de m'entourer me montre autre chose que du respect, ce qu'IL m'offre est encore indéfinissable, est-ce de l'amour je ne sais pas mais c'est beaucoup plus que tout autre relation vanille.
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lyssandre
#7
Bonjour.
Quel beau sujet en cette période post saint Valentin...
Un sujet qui me parle en ce moment pour raisons personnelles et pour lequel je me pose beaucoup de question...
Je me qualifie pour ma part (peut-être à tort?) d'adepte d'un "bdsm sentimental"... J'ai souvent vécu des relations  sentimentales vanille unilatérales, où je me suis plus investit que mes partenaires.
Et me voilà ici, dans ce milieu BDSM.... Je trouve plus sain d'assumer ce penchant avec exutoire à mes pulsions dans ma chair...
Donc, oui, en ce qui me concerne, un BDSM teinté d'affection, je dis pourquoi pas... 
sur le papier en tout cas, selon une approche conceptuelle et cérébralisée... le reste est peut être à découvrir... qui sait?
Merci en tout cas d'avoir posé ce sujet 
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Tauriel
#8
Poiurquoi "se diluer" (vraie question, ni critique ni ds le jugement, juste parce que je ne comprends pas le sens ds votre propos :) )? :)  
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Antoinette
#9
Poiurquoi "se diluer" (vraie question, ni critique ni ds le jugement, juste parce que je ne comprends pas le sens ds votre propos :) )? :)  
Être amoureuse de son maso est très excitant. Toutefois il existe une peur de se diluer dans du vanille au quotidien.   Ce que je fais, ce sont des séances de recyclage, des séances bien impitoyables. L'amour est là,  brûlant,  mais je joue à l'insensiblre.    Oh toi, la ténébreuse,  l'indifférente,  ....voici que je ne sens plus l'amour, seulement les morsures cruelles de ton fouet.  C'est ce que j'aime imposer. Pendant ces séances, ne plus laisser transpirer le moindre amour.  Bises
Dernière modification le 17/02/2024 15:43:41 par Antoinette.
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Antoinette
#10
Le bdsm amoureux s'inscrit il plus dans anteros, l'amour partagé, que dans eros le désir sexué ? 
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lyssandre
#11
intéressant, le distingo entre amour partagé et désir sexué... le BDSM prend son sens dans le lien... et si l'amour partagé (ou non d'ailleurs) prenait naissance dans le désir sexué? 
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Antoinette
#12
intéressant, le distingo entre amour partagé et désir sexué... le BDSM prend son sens dans le lien... et si l'amour partagé (ou non d'ailleurs) prenait naissance dans le désir sexué? 
C'est un distingo qui vient de la mythologie grecque.  Le but est de faire réfléchir. 
Il existe une balance . Faut il les deux? Un équilibre entre les deux? 
Chaque cas est unique. Chaque couple est unique. Le plus important est que cela conduise à des plus.
Plus de complicité,  plus d'amour, plus d'entente,....plus de magie. 
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melninya
#13
Je pense le lien comme une sorte d'absolu , et donc je ne peux être entière si je n'aime pas , c'est ainsi. Peut-être pour cela aussi que je ne me suis réellement donnée que peu et que ce n'est qu'avec mon Maitre actuel que j'ai réellement découvert la profondeur d'un lien intense , puissant et d'un profond amour. Ce qui fait l'intensité de ma soumission à Lui. C'est effectivement parfois plus compliqué aussi , les sentiments ajoutent de la complexité et des complications... mais renforce le lien et permet la durée aussi. J'aime l'idée d'un équilibre lu plus haut. 
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mael
#14
La dilution de l'amour me semble être la tendresse, ce qui semble être aux antipodes des pratiques bdsm.  Un bon dominant peut il être tendre? Que sa soumise le soit, cela se comprend. Les corrections sévères ont pour but d'attendrir les cœurs et les chairs.  Mais un dominant qui aime ne risque til pas de se diluer dans une forme de tendresse avec le temps...la réciprocité....anteros. 
Dernière modification le 18/02/2024 13:14:17 par mael.
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mael
#15
Poiurquoi "se diluer" (vraie question, ni critique ni ds le jugement, juste parce que je ne comprends pas le sens ds votre propos :) )? :)  
Je pense qu'il existe un risque réel de dilution avec le temps...avec le temps...tout s'en va.... L'amour sexué eros....glisse en anteros.....la réciprocité...le couple....la tendresse...ou la séparation.... Il faut lutter des le début contre la dilution qui est une forme d'illusion. 
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Tauriel
#16
Être amoureuse de son maso est très excitant. Toutefois il existe une peur de se diluer dans du vanille au quotidien.   Ce que je fais, ce sont des séances de recyclage, des séances bien impitoyables. L'amour est là,  brûlant,  mais je joue à l'insensiblre.    Oh toi, la ténébreuse,  l'indifférente,  ....voici que je ne sens plus l'amour, seulement les morsures cruelles de ton fouet.  C'est ce que j'aime imposer. Pendant ces séances, ne plus laisser transpirer le moindre amour.  Bises
Je comprends mieux... (on est tellement aux antipodes ds notre fonctionnement... sourire... normal que j'étais un peu trop à l'ouest pour comprendre ^^). Merci pour l'explication :) 
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Tauriel
#17
Ds mon monde, l'Amour n'est pas nécessaire. Mais j'ai eu la chance de connaître les 2 situations... Je n'ai pas, la plupart du temps, aimé mes Maîtres. Et cela a toujours été pourtant de très belles relations, assez longues pour certaines... Mais je parle uniquement de relation D/s (pas de SM à proprement parler même si... ^^ Bref). J'ai lu que certaines avaient besoin d'amour pour se donner entièrement... et je le comprends sans pb. Ce n'est pas mon cas, au contraire... Si j'aime mon Maître, j'ai peur de le perdre et cela fausse les rapports (toujours pour moi, je ne sais pas si d'autres ressentent cela). Et cela s'approche trop d'une relation vanille... J'aime la position de faire assez confiance à qqu'un (autant dire qu'il s'agit là d'une mission quasi impossible... sourire) pour arriver à totalement lâcher prise. S'il y a de l'Amour, c'est alors le Graal... et je ne l'ai connu que 2 fois dans ma vie. Et Amour + relation D/s = fusion complète et épanouissement hors du commun. Ce que je souhaite à tout le monde de vivre au moins une fois. Mais je pense que cela est peu possible ds une vraie relation D/s au long cour...car encore une fois, pour moi, cela ressemble trop à une relation vanille et là, pour le coup, on peut parler effectivement de dilution... d'essoufflement... de routine... Puis s'immisce la jalousie (que je déteste et qui a pourri ma vie vanille)... et là... Relation D/s + jalousie = calvaire au quotidien.
Longue et semée d'embûches est la route de la soumission... ;) 
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stranger38
#18
La difficulté d'arriver à se renouveler dans la relation, d'entretenir la flamme telle celle du début de la relation, la découverte, la surprise, et d'arriver à en faire le deuil, sans être dans la sensation d'avoir perdu, et d'admettre cette transformation.... Dilemme... La différence entre la nouveauté, la surprise, la découverte de la première fois, et la seconde, tenant compte de l'acquis de la première fois, la comparaison.... Perso, je préfère l'affection à l'amour... oui, je sais, il m'arrive de radoter....
 
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mael
#19
Ds mon monde, l'Amour n'est pas nécessaire. Mais j'ai eu la chance de connaître les 2 situations...  
C'est très intéressant.  
Pour ma part je préfère éviter tout sentiment amoureux, tout désir de type amoureux même. 
Rester froid et un peu distant. Ne faire aucune concession. 
Cela permet d'aller plus loin dans les pratiques. 
 
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mael
#20
La difficulté d'arriver à se renouveler dans la relation 
Les femmes savent mieux gérer amour et relation bdsm. Pour les hommes il est préférable de ne pas être amoureux pour bien dominer.  C'est la chance des soumis ou soumises, eux peuvent être totalement sous emprise amoureuse, cela les fera jouir plus fort. 
Dernière modification le 19/02/2024 10:07:08 par mael.
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Coromandel
#21
Bonjour à tous et à toutes, je me permets d'ajouter ma petite pierre à l'édifice en soulignant la beauté et l'intelligence de toutes les pierres posées avant la mienne :) Merci à chacun chacune pour ces enrichissants partages qui font avancer la réflexion :)


I : D'abord je propose un peu de définition basée sur une vision matérialiste et cartésienne de la psychologie :

Eros est souvent "opposé" à Phylia, l'amour de l'attachement sur le long terme, celui des membres d'une famille, d'ami chers, de collaborations respectueuses de longue haleine.

Eros est le désir de fusion. Il est inhérent à notre instinct de procréaton qui nous pousse à vouloir consommer un désir sexuel puissant afin de partager notre patrimoine génétique. On y peut rien ^^
Au final cette sensation de fusion ne dure pas car elle a pour but d'ammener à la préservation de l'espèce. Pour nous pousser avec le maximum d'efficacité à la procréation, l'envie de fusion est puissante et cherche justement à dépasser les habituels reflexes de sécurité, d'où le fait qu'on parle de "passion", c'est à dire qu'on arrive mal à la maîtriser consciemment.

Phylia justement derrière, tout aussi automatique et ingérable pour nos pauvres petites psychés que le désir passionnel, sert a maintenir des liens sociaux afin de maximiser notre sécurité individuelle sur le long terme. C'est un attachement malgré soi parce que notre cerveau fixe nos habitudes sociales avec les individus qui nous entourent fréquemment comme des repères de sécurité. Qu'on le veuille ou non, dès lors qu'on prend l'habitude de fréquenter quelqu'un de manière systématique, même peu ou pour quelques maigres raisons, n'empêche que par automatisme, on peut dire "qu'on l'aime" ! ^^ Du moins notre cerveau l'aime ;-)  ( Oui toi passager du bus de la ligne 2a qui rentre chaque matin exactement au même moment et au même endroit et qui ressort chaque fois au même moment et même endroit ... je t'aime ! ^^ )

Le sentiment amoureux, voilà encore autre chose ! Il est une construction plus savante qu'il n'y paraît d'émotions et de mémoires d'émotions. Être amoureux c'est pas seulement Eros qui nous titille. Car on peut epprouver un désir puissant de fusion sexuelle sans être amoureux. On a pas l'habitude dans nos sociétés judéo-chrétiennes qui mettent en avant "l'Amour" dans toutes les relations humaines et surtout les relations sexuelles, mais les vrais libertins savent que la sexualité peut se passer complètement de sentiments sans nuire du tout au plaisir. Chacun fait bien ce qu'il veut et pense ce qu'il veut ! Ce qui compte, c'est le plaisir et le respect :) Aimez vous si vous en avez besoin/envie, ne vous aimez pas si vous en avez pas besoin/envie ^^
Le sentiment amoureux donc, pour rester sur les termes issus des anciennes philosophies grecques, serait d'avantage l'état de transition d'Eros vers Phylia. L'état "qui lie deux personnes par l'exercice de la fusion". C'est en pratiquant la fusion fréquemment qu'on s'habitue à l'autre, qu'on développe l'envie de se créer une attache. Être amoureux ce n'est pas le coup de foudre : On tombe amoureux de quelqu'un au fur et à mesure, au début d'une relation certes, mais pas sans connaître la personne non plus. Ca vient à mesure qu'on s'attache mais qu'on n'est pas encore sûr sûr ;-) Vous reconnaisez n'est-ce pas ce moment où on flotte un peu : "mouais ... chais pas ... je crois que je suis amoureux-se ... mais je suis pas sûr-e hein ! " ^^


II : Maintenant un peu de réflexion personnelle en y ajoutant le contexte bdsm :

En restant sur des définitions anciennes comme celles ci, parler d'amour en BDSM est donc très relatif : Certains ne veulent que se servir d'Eros pour jouir d'une attraction puissante voyant Phylia comme un poids qui empêche d'exulter ; Certain-e ont besoin uniquement de Phylia pour se sentir en sécurité et craignent Eros qui pourrait les en distraire ; Certain ne veulent ni de l'un ni de l'autre pour rester rationnellement maîtres-se de leurs actes et pensées sans s'attacher ni se sentir attiré-e malgré eux ; Enfin la plupart sont prêts à vivre les deux admettant ne vouloir/pouvoir ni maitriser totalement ni s'y soumettre totalement.

Est-ce qu'une personne dominante (bdsm-ment parlant) peut aimer, désirer fusionner, vouloir s'attacher, tomber amoureux-se d'un-e soumis-e ?
Bien sûr qu'elle le peut. Mais ce n'est pas ce qui compte ... Ce qui importe c'est qu'elle en a fait le choix ! Elle ne le subit pas.
Si elle ne se comprend pas elle même, si elle ne s'intéresse pas à ce qu'elle ressent, si elle n'essaye pas d'être objective avec ses propres émotions qu'importe les choix qu'elle en conclut, si elle ne choisit pas une manière d'orienter ses émotions, alors à mes yeux la personne dominante ne se domine pas elle même !
Si elle ignore ou nie ce qu'elle ressent, comment la personne dominante pourrait-elle être maitre-sse d'elle même ? Car maîtriser ses émotions, ce n'est pas les annuler, ce n'est pas les nier, ce n'est pas ne pas en avoir ... c'est les accepter et choisir librement comment les employer. Et donc bien sûr aussi choisir de ne pas leur prêter attention, mais pas sans les avoir examiné d'abord.
La différence entre "domination" et "maîtrise" est peut-être dans cette question de "la maîtrise rationnelle de soi". Car on peut dominer avec passion, même sans faire preuve de raison du tout, par la force pure de nos instincts, de nos passions ! Et bien sûr, on peut aussi dominer avec rationnalité ... ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit ^^ Mais je doute par contre qu'on puisse maîtriser sans raison ;-)

Est-ce qu'une personne soumise est incapable de se questionner sur l'amour et de choisir ce qu'elle souhaite mettre en valeur dans sa relation ?
En bdsm, mais en D/s surtout, on dira que c'est à son/sa Dom de choisir ou d'orienter pour elle/lui ! Là où en Vanille justement, c'est chacun pour soi et on se démerde (souvent mal ^^) avec nos émotions chaotiques + celles du conjoint-e qui n'arrive pas non plus à les gérer ^^
L'amour, ni la fusion, ni l'affection, ni le sentiment amoureux, sont spécifiques aux relations vanilles. C'est spécifiques aux relations humaines ! ^^ C'est juste qu'en bdsm on apporte à peu près toujours la même réponse : Il y a une personne qui va orienter pour deux. Du moins quand il y a D/s.

Finalement on en revient toujours au même ( oui je sais c'est consensuel ^^ ) mais chacun fait ce qu'il veut comme il veut avec qui il veut ^^


Je vous souhaite à tous et à toutes Paix et Amour en quantité et qualité qui vous convienne ! ^^
Dernière modification le 19/02/2024 15:53:41 par Coromandel.
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lyssandre
#22
Bonjour Coromandel, merci pour cet éclairage substanciel... Vuos écrivez...
 
En bdsm, mais en D/s surtout, on dira que c'est à son/sa Dom de choisir ou d'orienter pour elle/lui ! Là où en Vanille justement, c'est chacun pour soi et on se démerde (souvent mal ^^) avec nos émotions chaotiques + celles du conjoint-e qui n'arrive pas non plus à les gérer ^^
L'amour, ni la fusion, ni l'affection, ni le sentiment amoureux, sont spécifiques aux relations vanilles. C'est spécifiques aux relations humaines ! ^^ C'est juste qu'en bdsm on apporte à peu près toujours la même réponse : Il y a une personne qui va orienter pour deux. Du moins quand il y a D/s.
 
Mais comment savoir selon ce postulat si une relation D/s nous nourrit, en tant que soumis? en d'autre terme,s'il n'est pas nécessaire au soumis d'être attaché à son/sa Dom autrement que par l'aspect contraignant des règles acceptées, qu'est ce qui fait que le lien est là?  Question que je me suis posé récemment... est ce que dans cet aspect d'attachement à son sa Dom uniquement par les règles consenties, on ne nourrit pas un sentiment un peu immature, comme l'attachement d'un enfant à ses parents?  Plus largement, en tant que Dom ou soumis, Peut on faire abstraction des sentiments au point d'atteindre une sorte de BDSM pur certes, mais totalement désentimentalisé? et y a t'l alors toujours un intérêt de nourrir un tel lien?  La question qui me revient toujours en boomerang serait: comment qualifier l'attachement bdsm? et c'est en écho ce que la question initiale d'Antoinette (que je remercie pour ce post fort riche) m'inspire...
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Coromandel
#23
@lyssandre

Vous avez écrit :
"Mais comment savoir selon ce postulat si une relation D/s nous nourrit, en tant que soumis? en d'autre terme,s'il n'est pas nécessaire au soumis d'être attaché à son/sa Dom autrement que par l'aspect contraignant des règles acceptées, qu'est ce qui fait que le lien est là?  Question que je me suis posé récemment... est ce que dans cet aspect d'attachement à son sa Dom uniquement par les règles consenties, on ne nourrit pas un sentiment un peu immature, comme l'attachement d'un enfant à ses parents?  Plus largement, en tant que Dom ou soumis, Peut on faire abstraction des sentiments au point d'atteindre une sorte de BDSM pur certes, mais totalement désentimentalisé? et y a t'l alors toujours un intérêt de nourrir un tel lien?  La question qui me revient toujours en boomerang serait: comment qualifier l'attachement bdsm? et c'est en écho ce que la question initiale d'Antoinette (que je remercie pour ce post fort riche) m'inspire... "

Je crois que la réponse dépend de la nature de votre relation avec votre partenaire.
Moi je suis partisan d'une D/s profonde, dans le sens où j'estime que ma responsabilité englobe cette question et que je décide pour N/nous de la nature de notre relation.

Si dans votre relation de D/s vous donnez à votre personne dominante le pouvoir à ce sujet (Transfert de reponsabilité/pouvoir à la base des rapports bdsm), de définir la nature des liens qui vous unissent, alors il/elle peut en effet créer le cadre approprié : Soit il/elle admet, accepte, désire des sentiment et il/elle les nourrit à la juste mesure qui lui/vous convient, soit il ne doit pas y avoir de sentiment amoureux entre vous à ses yeux, alors il/elle les encadre correctement pour les garder sous sa maîtrise et baser votre relation sur d'autres valeurs que "l'amour".

Si vous ne lui avez pas remis ce pouvoir, alors comme en vanille, à vous deux de définir conjointement et avec consentement ce qu'est le lien qui vous unit et comment le réaliser, l'entretenir et peut-être comment y mettre un terme aussi ^^

Au plaisir :)
Dernière modification le 19/02/2024 17:33:36 par Coromandel.
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Switcher
#24
Antoinette Antoinette 17/02/24 #10 Le bdsm amoureux s'inscrit il plus dans anteros, l'amour partagé, que dans eros le désir sexué ? 
je pense que c'est plutôt dans le désir sexué que ce soit dans le rôle dominant ou soumis.
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M81
#25
Je doute que la philosophie héllénique antique soit pertinente lorsqu'il s'agit des comportements actuels. Outre qu'il y a eu d'autres écoles philosophiques, il y a eu aussi une évolution de chaque école au fil du temps.
J'ai connu 5 dominants dans ma vie avec qui j'ai eu des relations suivies.
Avec les 4 premiers, il n'y avait pas de relation amoureuse, ni même amicale. C'était uniquement sexuel, une recherche commune de plaisirs complémentaires pouvant apporter de la satisfaction à chacun.
Avec le cinqième, ça a été très différent. Nous savions tous deux que nous étions BDSM, mais la forme de soumission qu'il me proposait ne m'attirait pas. Pourtant, nous ressentions tous les deux une attirance physique évidente l'un pour l'autre. Nous avons eu immédiatement une relation sexuelle "vanille". Il était clair que ce serait juste un coup d'un soir. Sauf qu'il y a eu un deuxième soir, puis un troisième. Nous sommes rapidement tombés amoureux l'un de l'autre. Et tous les deux prêts à nous passer de BDSM en commun pour préserver cette relation, ce qui était nouveau pour nous, et assez déroutant. A peine deux mois après notre première rencontre, nous vivions déjà ensemble. J'ai rapidement accepté d'essayer quelques sénaces de la forme de BDSM qu'il m'avait proposé au début. Je me suis rapidement rendu compte que ça me convenait parfaitement. Bien plus que toutes mes relations BDSM précédentes, en fait. Comme quoi les premières impressions ne sont pas toujours les meilleures. Résultat, en couple depuis 37 ans, et en BDSM (presque) permanent depuis 34 ans.
Est-ce que nous nous aimons encore ? Sans aucun doute ! Notre amour est-il basé sur l'attirance physique, sur l'attirance sexuelle, sur l'affection, sur le respect réciproque ? Sur tout cela à la fois, en fait. Et probablement sur d'autres éléments. C'est peut-être parce que l'un ou plusieurs de ces éléments a disparu ou a formement diminué, ou même parce qqu'il n'a jamais été là, que l'amour de certains couples s'étiole, qu'ils soient "vanille" ou BDSM.
Même si nous nous permettons très occasionellement des relations "vanille", le temps d'une soirée, d'une journée ou d'un week-end, mon dominant ne s'est jamais "dilué", comme évoqué dans d'autres commentaire. Après 37 ans de vie commune, quand nous sommes en BDSM, c'est-à-dire la plupart du temps, son autorité est toujours aussi inflexible.
Nous sommes homos. Est-ce que ça a une influence sur notre manière d'aimer et notre manière de pratiquer le BDSM ? Ca m'étonnerait que ce ne soit pas le cas.
Dernière modification le 20/02/2024 02:49:43 par M81.
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mael
#26
Il me vient une question ❓ 
Eros est il une pulsion d'infidélité lorsque le couple est constitué. 
Anteros genere t'il des pulsions de jalousie pour fidélité le couple ? 
 
Soyez la première personne à aimer.
Antoinette
#27
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Philia#:~:text=selon%20les%20recommandations%20des%20projets,d%C3%A9nomme%20un%20%C2%AB%20amour%20raisonnable%20%C2%BB
Philia (en grec ancien φιλία / philía) est le mot grec désignant l'état, le sentiment ou l'émotion de l'amitié ou de la camaraderie, qui, à la différence d'Eros, désigne ce que Tobie Nathan dénomme un amour raisonnable
 
Eros l'amour 
Himeros le désir 
Les deux se complètent pour l'acte sexuel.  Mais ils ne sont pas indispensables. On peut baiser sans amour et même sans désir.
Anteros le couple pour fideliser ou structurer une relation dans la duree. Anteros semble diluer l'amour en tendresse et diluer le désir en ...comment dire, ...je trouve pas les mots...disons que c'est plus paisible, plus naturel , comme allant de soi,...le bonheur conjugal? 
 
Soyez la première personne à aimer.
SweetJulie
#28
Bonjour, J'ai trouvé ce post tres intéressant et vous avez eu des réponses intelligentes avec beaucoup de gens qui se sont devoilés. C'est sympa à voir. Je ne vais pas ajouter grand chose car tout est dit. Je suis d'ailleur completement d'accord avec Silla. J'ai aussi besoin d'aimer et d'etre aimé pour m'abandonner totalement. Oui, je peux avoir des séances et du sexe, avec quelqu'un pour qui je n'ai pas de sentiment... mais sans lien, le don sera moindre. Et aimer et etre aimer n'empeche pas la relation D/s . Mon Dom me punit (bon j'avoue le mériter grandement parfois :-)), m'insulte, m'ordonne, m'attache dans tous les sens, me fait subir ses envies et caprices a tous moments... et Pourtant...il tient à moi et l'exprime (mais il le fait en dehors de nos seances, souvent dans l'aftercare, ou lors de nos diners ..ETC..). Je pense personnellement que l'amour n'enleve rien, mais ajoute au contraire. Apres, il faut, en effet, un Dom assez fort psychologiquement, qui a confiance en lui et qui sait ce qu'il veut, pour que les moments doux et certainement plus Vanille, n'enlevent rien a l'autorité qu'il a sur sa soumise dans les moments BDSM.
Dernière modification le 20/02/2024 12:20:32 par SweetJulie.
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M81
#29
Oui, je peux avoir des séances et du sexe, avec quelqu'un pour qui je n'ai pas de sentiment... mais sans lien, le don sera moindre.
 
Je le pense aussi, d'après mon expérience. Pour moi, avoir des sentiments réciproques permet de s'offrir vraiment totalement l'un à l'autre. Pas seulement du soumis vers le dominant, mais aussi du dominant vers le soumis. Quand le dominant donne le meilleur de lui-même pour que la relation BDSM soit aussi réussie que possible, c'est aussi s'offrir à son ou sa partenaire, même si c'est d'une autre manière.
Mais je pense qu'il y a un autre élément qui joue. Quand on est amoureux ou quand on a des sentiments, qu'on pratique un BDSM permanent ou par séances, je pense qu'on apprend à se connaître plus rapidement et plus profondément que quand on pratique des séances sans amour ni sentiments, même si elles sont régulières. Et probablement à plus faire confiance à son partenaire, quand tout se passe bien.
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Antoinette
#30
Quelle est la part de la sublimation dans la relation? 
 
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Quelle est la part de la sublimation dans la relation?   
C'est une excellente question.
Mon Maître me voit comme "sa toile à perversions". 
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M81
#32
Quelle est la part de la sublimation dans la relation?   
 
Sublimation ? Utilisez-vous ce terme du point de vue de la psychanalyse ? Le mythe d'Eros et Anteros, mentionné en début de conversation, a aussi été utilisé en psychanalyse. Sachant que les fondements théoriques de la psychanlyse ne sont pas rationnellement validables, je pense qu'il n'est pas pertinent d'utiliser de tels concepts pour tenter de comprendre les activités BDSM. L'outil n'étant pas fiable, les conclusion qu'on pourrait tirer de son utilisation ne sont pas fiables non plus.
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Antoinette
#33
Je ne suis pas experte en psy mais il suffit de pratiquer pour sentir la sublimation. Comment définir cela. C'est un ressenti. L'amour se sublime pour aller plus loin dans les pratiques. Cela dominant(e) et soumis (e) le ressente de suite. L'amour est comme un socle. Mais pour aller loin dans les pratiques ils faut sublimer cet amour.  J'adore cette sensation. C'est presque une mystique. Cela transporte. 
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Antoinette
#34
C'est une excellente question. Mon Maître me voit comme "sa toile à perversions". 
Bises Stella. Peux tu développer ce que ton Maître décrit comme sa " toile à perversions". C'est très intéressant. 
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M81
#35
Je ne suis pas experte en psy mais il suffit de pratiquer pour sentir la sublimation. Comment définir cela. C'est un ressenti. L'amour se sublime pour aller plus loin dans les pratiques. Cela dominant(e) et soumis (e) le ressente de suite. L'amour est comme un socle. Mais pour aller loin dans les pratiques ils faut sublimer cet amour.  J'adore cette sensation. C'est presque une mystique. Cela transporte. 
 
Je commence à mieux comprendre ce que vous voulez dire. Je pense qu'il ne s'agit pas de "sublimation" du point de vue de la psychanlyse, mais plutôt d'états d'euphorie, et parfois d'extase, qu'on peut ressentir aussi bien quand on tombe amoureux que pendant les relations sexeuelles, qu'elles soient "vanille" ou BDSM. Etats qu'on peut aussi ressentir en faisant du sport, ce qui n'a rien d'étonnant, puisque pendant le sport, le cerveau libère certaines hormones qui sont aussi libérées pendant une relation sexuelle. L'attirance, physique ou mentale, le désir, le plaisir, l'amour, l'attachement, l'affection... Tout cela est conditionné par les hormones que produit notre cerveau en réaction aux stimulis sensoriels, A priori, plus les stimulis sont intenses, plus la production des différentes hormones sont élevées.
J'ai commencé à faire du sport quand j'avais 13 ans 1/2. A l'époque, j'étais déjà plus grand que la moyenne, mais maigre. Comme je ne fais jamais les choses à moitié, je me suis forcé à pratiquer au maximum de mes possibilités, jusqu'à ce que mes muscles alors chétifs commencent à devenir un peu douloureux. C'est à ce moment que j'ai ressenti pour la première fois cette euphorie, cette quasi extase. Il n'a pas fallu beaucoup de temps pour que je remarque que ça ressemblait à ce que je ressentais quand je me masturbais. Il a fallu un peu plus de temps pour que je me rende compte que douleur et plaisir sont plus intimement liés qu'on ne le pense. Avec ce que j'ai appris depuis lors, je comprends mieux ce qu'il s'est passé en moi, ce qui m'a probablement amené à devenir mazo. J'ai maintenant parfaitement conscinece qu'en pratiquant le sport et le BDSM, je me "shoote" aux endorphines, et peut-être à d'autres hormones produites par mon cerveau.
Est-ce qu'on se dirige vers le BDSM parce qu'on est plus sensible aux effets de ces hormones et que ça procure plus de plaisir ? Est-ce que c'est parce qu'on y est moins sensible et qu'on a besoin de doses plus fortes que la moyenne pour ressentir autant de plaisir ? Je n'en sais rien. Ca mériterait peut-être d'être étudié sérieusement.
En fait, ces sensations que nous apprécions tant, c'est juste la chimie à l'oeuvre dans le cerveau. C'est probablement moins romantique que d'évoquer une expérience presque mystique, mais, personnellement, ça m'émerveille que notre corps puisse nous donner autant de plaisir et de satisfaction.
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Tindalos
#36
Puisqu'on en est à citer des philosophes :      J'ai besoin d'amour,     Des bisous, des câlins j'en veux tous les jours   .                                      Lorie  
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Tindalos
#37
Et pour être plus sérieux, l'amour n'est pas un frein, pour moi, plutôt un moteur, en fait, dans mon esprit un peu tordu, c'est encore plus jouissif de faire souffrir quelqu'un qui vous aime et que vous aimez, non ?
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Antoinette
#38
  Je commence à mieux comprendre ce que vous voulez dire. Je pense qu'il ne s'agit pas de "sublimation" du point de vue de la psychanlyse, mais plutôt d'états d'euphorie, et parfois d'extase ...
Oui, cela doit avoir un rapport avec des hormones de plaisir que nous sécrétons pendant les pratiques. 
La sublimation c'est comme si l'on devenait plus légère, c'est un boost intérieur, c'est chaud, c'est jaune ou lumineux. 
Pour maso le plaisir vient après la douleur, il diffuse, cela le fait trembler. Cela semble très jouissif. Il faut le laisser au calme. 
Les pratiques régulières augmentent les effets. 
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Antoinette
#39
  Je commence à mieux comprendre ce que vous voulez dire. Est-ce qu'on se dirige vers le BDSM parce qu'on est plus sensible aux effets de ces hormones et que ça procure plus de plaisir ? Est-ce que c'est parce qu'on y est moins sensible et qu'on a besoin de doses plus fortes que la moyenne pour ressentir autant de plaisir ? 
 
J'ai lu avec intérêt ton profil. 
J'adore aussi les pratiques et jeux sur le thème du militaire. Mon maso est un balèze.  J'adore passer de belles bottes en cuir et me servir d'une cravache courte. Je fais horriblement mal. Il adore cela. C'est un pur maso. 
En couple stable c'est le pied. 
 
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M81
#40
Oui, cela doit avoir un rapport avec des hormones de plaisir que nous sécrétons pendant les pratiques.  La sublimation c'est comme si l'on devenait plus légère, c'est un boost intérieur, c'est chaud, c'est jaune ou lumineux.  Pour maso le plaisir vient après la douleur, il diffuse, cela le fait trembler. Cela semble très jouissif. Il faut le laisser au calme.  Les pratiques régulières augmentent les effets. 
 
Le plaisir peut aussi survenir pendant la douleur. C'est même souvent recherché dans le BDSM. Beaucoup de dominants infligent la douleur progressivement, sur une période assez longue. Plus la douleur augmente, plus les hormones se libèrent. Quand le système nerveux en est saturé, l'état de conscience du soumis ou de la soumise est modifié. Perte de la notion du temps, modification des sensations, impression de planer ou d'être sur un nuage, sensation d'euphorie, d'extase... C'est une déconnexion de la réalité, et chacun la ressent à sa manière. Si le dominant fait jouir le soumis ou la soumise quand il est dans cet état, la jouissance atteint des sommets qu'elle ne peut pas atteindre dans un état "normal".
Dans le BDSM, on appelle cet état le subspace. C'est un état enviable pour les sensations qu'il procure. Mais c'est aussi un état dangereux si le dominant ou la dominante n'est pas assez attentif et ne connaît pas bien son ou sa partenaire. Certaines personnes ne sont plus capables de parler, ce qui les empêche de signaler si quelque chose ne va pas. Comme les sensations sont modifiées, on peut éventuellement supporter plus de douleur, parfois au point de ne pas se rendre compte que ça va trop loin. Si on veut pousser cet état à son paroxysme, mieux vaut que le dominant soit expérimenté en la matière et soit extrêmement vigilant aux signes susceptible de lui indiquer les limites à ne pas franchir.
Quand mon dominant me punit pour une faute normale, il m'inflige les coups sur un rythme rapide et ils ne sont pas assez nombreux. J'ai un "shoot" d'endorphines modéré après la douleur, et je n'atteint pas l'extase. C'est en quelque sorte une manière de me priver du plaisir le plus fort. Mais s'il enchaîne les punitions l'une à la suite de l'autre sans interruption, ou s'il me "torture" d'une manière ou d'une autre suffisamment longtemps, c'est qu'il veut m'emmener au plus haut des sensations. C'est en quelque sorte une manière de me récompenser.
Mon dominant est excellent pour éviter de me montrer ses intentions. Il peut très bien m'emmener dans la salle de torture, me préparer longuement et minutieusement, comme s'il allait me tourmenter au maximum de mes possibilités, et me laisser sur ma faim, avec, en prime, un orgasme ruiné. Il peut aussi commencer comme s'il s'agissait d'une punition "banale", me laissant penser que ça ne va pas aller bien loin, et pourtant me propulser au sommet. Il peut me priver d'extase durant des semaines, comme il peut me la faire atteindre plusieurs fois de suite. Je ne sais jamais à l'avance jusqu'où il va m'emmener.
Dernière modification le 24/02/2024 09:47:13 par M81.
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M81
#41
J'ai lu avec intérêt ton profil.  J'adore aussi les pratiques et jeux sur le thème du militaire. Mon maso est un balèze.  J'adore passer de belles bottes en cuir et me servir d'une cravache courte. Je fais horriblement mal. Il adore cela. C'est un pur maso.  En couple stable c'est le pied.   
 
Pas de bottes en cuir, pour nous. Dès que nous somme seuls chez nous, c'est uniforme réglementaire. Rangers et treillis de couleur camouflage woodland (couleur aussi connue sous la référence M81, d'où le pseudo). Pour tous les deux. La seule chose qui distingue le chef du soldat, ce sont les épaulettes montrant son grade. Les sous vêtements aussi son réglementés. T-shirt vert armée foncé pour le haut et jockstrap traditionnel blanc pour le bas.
Pour nous, c'est bien plus qu'un thème : c'est notre manière de vivre dans l'intimité. Comme je l'ai déjà mentionné, je ne suis pas du genre à faire les choses à moitié. A partir du moment où j'ai accepté le BDSM militaire, j'ai poussé mon dominant à aller le plus loin possible dans cette direction, pour que ma soumission ressemble le plus possible à une véritable vie militaire. Par exemple, j'ai obtenu d'inclure dans le réglement l'interdiction pour mon dominant de tenir compte de mes préférences, et l'interdiction pour moi de les exprimer. Un vrai soldat dans une vraie armée n'a pas le droit de refuser d'obéir à un ordre sous prétexte que ce qu'on exige de lui ne lui plait pas. Je tenais à ce que ce soit pareil pour moi, pour rendre le "jeu" aussi réaliste que possible. Il y a eu un contrecoup que je n'avais pas prévu. Mon dominant est allé dans le même sens en ce qui le concerne. Quand un supérieur commet une faute, il doit être sanctionné, lui aussi. Il a insisté pour que ce soit inclus dans le réglement. En 34 ans de BDSM militaire permanent, il a commis 3 fautes, et m'a chaque fois ordonné de le punir au tarif réglementaire. J'ai obéi à chaque fois, même si ça ne me plaisait pas.
Le plus paradoxal dans nos pratiques, c'est que nous sommes tous deux antimilitaristes, au départ. Je me suis débrouillé pour me faire réformer parce que je ne voulais pas faire mon service militaire, et je me comporte comme le plus motivé des soldats depuis tout ce temps. Allez comprendre !
Baléze, je pense que ça pourrait nous qualifier aussi. Nous somme tous deux grands, avons tous deux une morphologie en V, épaules larges, taille fine, et nous faisons tous les deux du sport depuis notre adolescence. Nous n'avons jamais arrêté d'en faire. Depuis le début de notre relation, nous avons consacré un tiers du temps disponible aux exercices et à l'entraînement. Le but n'est pas de ressembler à des body builders, mais de garder aussi longtemps que possible une très bonne condition physique. Même si nous ne sommes plus au même niveau qu'au moment de notre rencontre, nous sommes encore dans une forme que nous envieraient beaucoup d'hommes ayant la moitié de notre âge. Tous les ans, nous nous imposons le test d'aptitude physique imposé aux volontaire voulant intégrer notre armée nationale, que nous avons même un peu corsé, et nous dépassons encore tous les deux le minimum requis. On a beau dire, être en forme, ça aide, quand on veut s'adonner à des pratiques sexuelles et BDSM intenses. Depuis une semaine que je suis en arrêt maladie, je pense que c'est le côté sportif de notre relation BDSM militaire qui me manque le plus.
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Antoinette
#42
@M81   superbe description. J'aime beaucoup vos pratiques très martiales. 
Mon amant adore quand nous allons faire de petites randonnées et que je porte un treillis. Cela le fait bander à coup sur. 
Tous les jeux bdsm sur le thème militaire sont très excitants. 
Bises
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Antoinette
#43
@M81   je pensais à une galaxie. 
Je vais regarder ce camouflage M81
Jusqu'à son remplacement vers 2006, le camouflage Woodland était le camouflage standard de l'armée américaine. Il a été introduit avec la célèbre tenue BDU (Battle Dress Uniform). Ce terme s'applique au camouflage américain « woodland » M81, lui-même dérivé du motif M1948 LRE et comporte la même combinaison de couleurs que le motif LRE de 2ème génération. Les motifs originaux du LRE ont été grossis de 60 %. Introduit en 1981, le camouflage Woodland comportait quatre couleurs. C'était un motif perturbateur à hauts contrastes et à marques asymétriques vertes, noires, marron et couleur sable.
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Antoinette
#44
@M81 
Je vais me chercher une mini jupe dans ce camouflage et un gilet sans manches. 
Avec des boots de para, mon amant va être ravi. 
Comme nous sommes dom tous les deux, cela fait vanille ensemble et c'est que du sexe pour le sexe. 
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Antoinette
#45
@Eva 
Oui, c'est tout à fait cela. L'amour n'existe et est vraiment profond lorsque l'on ne s'en pose plus la question. Il est et n'a pas besoin de déclarations.
Le respect oui, mais bien plus encore. L'entente...c'est à dire se comprendre sans se parler. La confiance qui est un un absolu. Le partage qui se décline en complicité, synchronicite, 
Le besoin animal des corps, c'est la duil faut sublimer parfois .
 
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M81
#46
Quand j'écris que c'est le côté sportif de notre relation qui me manque le plus, ce n'est pas tout à fait exact. Depuis que je suis en "arrêt maladie", nous avons arrêté le BDSM, y compris sa composante sportive, mais pas le sexe. Sauf les trois premiers jours, quand j'avais de la fièvre. Les autres jours, nous avons eu des relations sexuelles, même si en mode "vanille" et adaptées à ma moins bonne forme. Si nous arrêtions tout, quelle que soit la raison, il est plus qu'évident que c'est le sexe qui me manquerait le plus. Mon attirance pour le sexe explique probablement que j'ai pu avoir une relation suivie pendant deux ans avec un "vanille" quand j'avais 18 ans. Bien sûr, le BDSM me manquait, mais les relations sexuelles me suffisaient.
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M81
#47
@Eva  Oui, c'est tout à fait cela. L'amour n'existe et est vraiment profond lorsque l'on ne s'en pose plus la question. Il est et n'a pas besoin de déclarations. Le respect oui, mais bien plus encore. L'entente...c'est à dire se comprendre sans se parler. La confiance qui est un un absolu. Le partage qui se décline en complicité, synchronicite,  Le besoin animal des corps, c'est la duil faut sublimer parfois .  
 
A la fois d'accord et pas d'accord.
Je pense que ça dépend de la personnalité de chaque partenaire. Certaines personne ont besoin de déclarations, qu'on leur dise régulièrement qu'on les aime, ou de le dire, alors que d'autres non. Ou de petits gestes ou d'attentions spécifiques.
De même, se comprendre sans se parler, c'est très bien, c'est même nécessaire en BDSM, mais il faut aussi être capable de s'exprimer totalement ouvertement quand on l'estime nécessaire, ne fut-ce que pour régler un doute ou une incertitude. Parfois, de petites choses sans grandes importance peuvent faire éclater un couple, si elles s'accumulent. Dans notre BDSM militaire, notre communication est extrêmement codifiée. Elle ne permet pas toujours de tout exprimer. C'est rare, mais il arrive que l'un de nous dise à l'autre "Il faut qu'on parle." Dans ce cas, on arrête immédiatement le BDSM et on discute d'égal à égal. Parfois, c'est réglé en deux ou trois phrases, parfois, on en reparle le lendemain, aussi longtemps qu'il le faut pour mettre les choses à plat, prendre le recul nécessaire qu'on ne peut pas toujours avoir quand on a "la tête dans le guidon". Quand nous estimons tous les deux que le problème est réglé, ou qu'il n'y a pas de problème, nous retournons immédiatement au BDSM.
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moondog
#48
Pour commencer il n'est pas si aisé de definir " l'amour" .. aimer sa femme, sa maitresse, ses enfants, sa maman, ne recouvrent pas exactement la meme chose. On pourrait donc supposer qu'il peut exister une autre forme d'"amour", aimer son Maitre, qui pourrait egalement etre d'une autre nature que "aimer sa soumise". On pourrait englober dans cette notion, des termes flous tel que 'respect', 'plaisir', désir', 'fidelité'...  
si on definit 'l'amour comme un "sentiment nous poussant à rechercher la proximité avec une personne en dehors de toute cause rationnelle consciente' alors on ne peut dire que l'amour serait le ciment necessaire d'une relation BDSM, puisque par definition, la relation Maitre/soumise est reflechie et consentie, et non irrationnelle et/ou inconsciente.
L'amour devient un probleme lorsqu'il n'est pas partagé ("en amour il y en a toujours un qui est malheureux et l'autre qui s'ennuie" dit le dicton cynique). De plus, Il doit etre partagé et de meme nature deux epoux doivent ressentir un sentiment de meme nature, deux amants, ou des parents  et leurs enfants. C 'est la raison pour laquelle une personne adulterine peut  aimer sincerement son conjoint et son amant, mais pas de la meme maniere.
Une relation BDSM se batit sur un accord tacite ou verbal : on definit ensemble des limites qu'on sengage a respecter. C'est sur cette base que se construit une recherche asymétrique. Il n'y a donc ni besoin d'amour et encore moins de reciprocité des sentiments.    
Que certains puissent éprouver de l'amour dans le cadre d'une relatin BDSM, releve du cas personnel. Cela me parait sans grand interet  pour une reflexion plus generale sur le theme. si je suis a titre personnel secretement amoureux de ma banquiere, cela ne me parait pas d'une importance massive pour l'etude des mecanismes conduisant à l'endetement des menages..
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Antoinette
#49
Pour commencer il n'est pas si aisé de definir " l'amour" .. 
Perso j'ai besoin d'aimer mon maso pour bien le dominer. Et il n'existe plus aucune barrière, limite, ou autre. C'est au feeling à chaque fois. 
La seule sécurité est ce l'amour ? Même cela n'est pas certain.  
Bises et belles pratiques  
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Antoinette
#50
  A la fois d'accord et pas d'accord.
Dans les jeux militaires, il ne faut pas se parler. Je commande et il se met au garde à vous et obéit en tout et pour tout. J'adore le faire passer en cours martiale avant de bien le corriger.  Les seules remarques que peut faire soldat maso dans ces jeux militaires, c'est comme dans l'armée prussienne, par écrit et en trois exemplaires. C'est très dissuasif. Après ces jeux bdsm sur le mode militaire peuvent se décliner suivant les armées. C'est pas du tout pareil. Entre Rome, Sparte, la Prusse, les amazones et j'en passe, les jeux et scénarii sont innombrables.  Le seul point commun c'est qu'au final mon maso se prend une terrible correction et que visiblement il adore se la prendre.   
Dernière modification le 28/02/2024 16:38:47 par Antoinette.
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M81
#51
Dans les jeux militaires, il ne faut pas se parler. Je commande et il se met au garde à vous et obéit en tout et pour tout. J'adore le faire passer en cours martiale avant de bien le corriger.  Les seules remarques que peut faire soldat maso dans ces jeux militaires, c'est comme dans l'armée prussienne, par écrit et en trois exemplaires. C'est très dissuasif. Après ces jeux bdsm sur le mode militaire peuvent se décliner suivant les armées. C'est pas du tout pareil. Entre Rome, Sparte, la Prusse, les amazones et j'en passe, les jeux et scénarii sont innombrables.  Le seul point commun c'est qu'au final mon maso se prend une terrible correction et que visiblement il adore se la prendre.   
 
Dans notre BDSM militaire, il donne les ordres, et je dois répondre à chaque ordre. Et obéir immédiatement, bien sûr. Je dois aussi répéter les insultes et autres affirmations dévalorisantes quand il me l'ordonne. Je dois toujours demander la permission de parler quand je veux parler. Il peut accepter ou refuser. Par exemple, je dois demander l'autorisation quand je dois faire mes besoins. Ca donne : demander l'autorisation de parler, il l'accorde, demander l'autorisation de faire mes besoins, il l'accorde, mais peut m'obliger à les faire d'une certaine manière.
 
Pour le mode "Il faut qu'on parle", ça nous permet de régler certaines chose en sortant du mode militaire, mais sans passer en mode "vanille". Ca peut concerner nos pratiques BDSM ou sexuelles. Ca peut aussi concerner des choses plus terre à terre de la vie courante. Ca a servi quand nous avons du faire des travaux assez conséquents dans la maison, et pour régler des détails de notre mariage. Et aussi quand nous avons décidé des aménagment conséquents pour notre pratique BDSM. C'est inclus dans le réglement, c'est très codifié, ça ne peut pas servir pour tout et n'importe quoi, ça doit rester exceptionnel.
A chacun sa manière de fonctionner.
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Antoinette
#52
  Dans notre BDSM militaire, il donne les ordres, ..... A chacun sa manière de fonctionner.
Les pratiques bdsm en mode militaire ou paramilitaire nous plaisent beaucoup dans notre couplé aussi. Je vous comprend parfaitement.  
Pour ses besoins, je lui laisse cette sphère privée.  Je n'aime pas les jeux sur ce thème. 
Je ne le sodomise pas non plus. C'est un guerrier, et donc pas de cage non plus sur son beau sexe. Je sais que certaines pratiques militaires consistent en des liens homos très forts, mais c'est pas notre truc. 
C'est lui qui a voulu que je devienne sa femme et j'ai beaucoup aimé.  C'est lui qui a voulu que je devienne sa domina et j'aime beaucoup. Il n'a plus le droit de me faire l'amour depuis que je le domine. Nous avons exploré d'autres voies.. j'aime bien le finir à la main après une séance très hard. Comme cela il associe plaisir et pratiques ou il doit beaucoup souffrir d'abord.  Cela fonctionne. 
Les guerriers c'est une caste à part. Ils ont le sens du sacrifice, du service. 
 
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M81
#53
Antoinette, nous pratiquons des "jeux" avec les besoins. M'obliger de demander, et pouvoir m'accorder ou me refuser de les faire, ou m'imposer de les faire dans certaines conditions, est avant tout une question de discipline. Il m'interdit toute initiative personnelle, sauf cas de force majeure, ce qui augmente sa sensation de contrôle total et augmente ma sensation de soumission totale. Il est clair entre nous qu'il n'est pas question que je me retienne, sauf quelques minutes, le temps de terminer quelque chose. Quand il me refuse l'autorisation, je fais mes besoins malgré tout. Si je suis habillé, dans mon uniforme. Si je suis nu, là où je suis et dans la position où je suis, ce qui m'oblige souvent à me salir. Il lui arrive d'uriner sur moi, habillé ou nu, où il veut sur mon corps, ou sur mon visage, et même dans ma bouche, la plupart du temps sans m'obliger à avaler (dans ce cas, je laisse couler ou je recrache), mais une fois pas semaine en m'obligeant à avaler. Il peut aussi cracher sur moi, y compris au visage, y compris dans la bouche en m'obligeant à avaler. Il lui arrive aussi d'utiliser mes excréments, le plus souvent quand je suis nu, attaché d'une manière ou d'une autre, ou en position de stress, pour les étaler où il veut sur mon corps, y compris sur le visage, parfois. C'est très humiliant pour moi. Je n'aime pas ça, mais je suis capable de le supporter, et, à ma demande, le règlement précise qu'il doit m'imposer des contraintes que je n'aime pas. Il y a une seule chose dans ce style que je refuse catégoriquement : les excréments dans la bouche.
La sodomie, c'est selon les limites établies par chaque couple. Nous sommes homos. Il est assez rare que les homos refusent la sodomie, même s'il en existe. Nous aimons tous les deux, que ce soit en recevoir ou en donner. D'ailleurs, au cours de notre BDSM, il lui arrive régulièrement de me donner l'ordre de le sodomiser. C'est toujours dans le style "Soldat, prouve moi que tu es un homme ! A fond dans mon cul !" Quel que soit mon état d'excitation quand il donne l'ordre, je dois être en érection rapidement et le pénétrer comme il l'exige, et tenir aussi longtemps qu'il l'exige avant d'éjaculer. Ou bien me retirer juste avant d'éjaculer s'il l'exige. Bref, il garde un contrôle total sur ma sexualité, même dans ce cas.
Nous ne nous considérons pas comme des guerriers. Est-ce que ça tient au fait que nous sommes homos et que nos envies différent en partie de celles des hétéros ? Plusieurs scénarios sont possible, dans le jeux militaires homo. Souvent fantasmés, plein de clichés, caricaturaux. Il y a ce que j’appelle le fantasme du dortoir : des hommes qui dorment dans la même pièce, dans un milieu traditionnellement masculin, ça finit en partouze, peu importe qu'il y en ait 10, 4 ou 2. Ca peut être vanille, DS ou SM, selon les envies des participants. Il y a le scénario DS sans SM du supérieur qui abuse sexuellement d'une jeune recrue ou d'un soldat moins jeune. Il y a aussi des scénarios BDSM, par exemple le soldat capturé par l'ennemi qui se fait torturer pour qu'il avoue des secrets militaires, ou le soldat puni très sévèrement par un supérieur, ou le soldat que le supérieur endurcit par des contraintes pénibles et des douleurs, et d'autres mises en situation plus ou moins similaires.
Souvent, le BDSM militaire homo est une glorification de la virilité. Le supérieur fait en permanence la démonstration de son autorité, de sa force, de sa puissance et son endurance physiques et sexuelles, et le soldat prouve son courage en supportant les contraintes sans manifester exagérément sa douleur. C'est inspiré par une image idéalisée du militaire, un homme grand, musclé, fort, dur, et de préférence mieux membré que la moyenne, au moins pour le supérieur. Nous correspondons à peu près à cette image, par notre apparence virile et sportive. Sauf pour le dernier point, puisque nous avons tous les deux des érections dans la moyenne. Mais il faut savoir être réaliste. Les hommes particulièrement membrés sont rares, très rares. Et la taille du pénis ne garantit pas la complémentarité des envies, pas plus que la maîtrise "technique". Outre que je l'aime, mon dominant est parfaitement capable de me procurer des sensations intenses,
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M81
#54
Petit aparté. Même si je vais mieux, je n'en ai pas encore totalement fini avec mon petit problème de santé. D'habitude, je fais un rhume ou laryngite ou quelque chose du même style une fois tous les 3 ou 4 ans, et c'est fini en une semaine maximum. Là, ça s'accroche ! C'est parce que j'ai été réveillé par une quinte de toux que j'écris en fin de nuit. Mon dominant, amant et mari a décidé de prolonger mon "arrêt maladie" d'une semaine. Moi qui pensais reprendre le servie actif ce samedi... Je dois bien avouer que je n'ai pas encore entièrement retrouvé ma forme habituelle. Pour le moment, nous continuons les relations sexuelles en mode "vanille".
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Antoinette
#55
@ M81 
c'est intéressant de vous lire. 
Le plus important c'est que chaque couplé trouve les pratiques et le mode de fonctionnement qui lui va bien, qui procure du plaisir aux deux. 
Pour notre part c'est plus simple, pas d'uro, de scato, ni de penetrations sexuelles. Juste faire le plus mal possible. Cela lui fait du bien. Il en a besoin. Par contre ne pas le blesser, ne pas le marquer, juste bien le rougir. 
A la fin je mets des gants coton blancs  et je le fais jouir dans ma main. Et il doit avaler en lechant mes gants. Les gants cotons peuvent être très douloureux sur un gland turgescent et en erection. Même dans sa jouissance, je rajoute de la douleur. 
Avec un pur mzso, tout est plus simple
Soyez la première personne à aimer.
Antoinette
#56
@M81
Pour nos pratiques sm avec des scénarii militaires, nous sommes style Stanley Kubrick,
Tout doit être impeccable et plus, cela doit briller plus que dans un bloc opératoire. 
Les tenues aussi doivent sentir le propre.
Tout doit être absolument nickel chrome .
Lhyper propreté  et organisation méticuleuse de tous les détails crée déjà une excitation. 
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Antoinette
#57
Je rajoute qu'avec un guerrier, sa libération avec un orgasme et une libération de sperme doit être rare.
Le but de la pratique très régulière est d'arriver aux orgasmes en cascade mais sans libération de la moindre goutte de sperme. 
Cela renforce le guerrier et sa maîtrise des énergies internes. 
Soyez la première personne à aimer.
M81
#58
@ Antoinette
Je suis mazo aussi, mais pas uniquement. Le sexe est une composante essentielle de nos pratiques. C'est un besoin pour tous les deux. Et il y a la composante mentale du BDSM, les brimades, les humiliations... C'est un ensemble composé de plusieurs éléments.
Nos limites semblent plus semblables. Chez nous, c'est pas de plaies, pas de sang, pas de traces définitives.
En commençant la journée de service, tout est impeccable chez nous aussi, y compris les uniformes. Mais quand le Chef oblige le soldat à ramper dans de la boue pendant l'entraînement, je suis tout boueux, forcément. Et lui aussi, puisqu'il suit le même entraînement que moi pour rester en pleine forme. L'intérieur de la maison reste toujours propre. Nous changeons de vêtements avant d'y rentrer s'il le faut. Les contraintes uro et scato se passent uniquement dehors ou dans la salle de torture, que nous avons aménagée dans une grande remise. Quand il le faut, elle est nettoyée juste parès les activitéss salissantes.
Une vieille croyance prétend que l'éjaculation diminue l'énergie. En fait, l'orgasme, même sans éjaculation, fait produire une hormone qui déclenche la satiété sexuelle, et aussi de la somnolence pouvant aller jusqu'à une envie de dormir. Le taux de cette hormone redescend après une heure. Passé ce délai, toutes les études sérieuses montrent qu'il n'y a quasiment pas de différence de performances physiques entre des personnes ayant eu une relation sexuelle récemment et des personnes n'en ayant pas eu, que ce soit pour des activités nécessitant de l'endurance ou des activités nécessitant de la force. La privation d'éjaculation n'apporte rien, sauf le plaisir du contrôle de la sexualité du soumis par le dominant. C'est justement pour exerce un contrôle total sur ma sexualité que mon dominant me fait subir régulièrement des orgasmes ruinés. Il m'excite au maximum, que ce soit par masturbation, fellation, sodomie, vibromasseur, milking machine ou e-stim, puis arrête, me laissant sur ma faim, laissant mon excitation redescendre, me privant d'éjaculation et d'orgasme. Il me connait bien, il sait jusqu'où il peut aller, et il sait aussi quand il peut redémarrer pour m'en priver plusieurs fois de suite.
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#59
Bonjour Antoinette ! 
Je suis curieux de connaître cette pratique... faire jouir un homme sans ejaculation ! Plutôt  intéressant. 
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M81
#60
Le moyen le plus "facile" d'y arriver, c'est d'utiliser l'e-stim ou la milking machine pour provoquer plusieurs orgasmes à la suite. Les premiers sont avec éjaculation. Arrive un moment où il n'y a plus rien à éjaculer. On obtient un orgasme sec, sans éjaculation parce qu'elle est devenue physiologiquement impossible.
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Antoinette
#61
Bonjour Antoinette !  Je suis curieux de connaître cette pratique... faire jouir un homme sans ejaculation ! Plutôt  intéressant. 
Il ne s'agit pas d'orgasmes ruinés du tout.  Les orgadmes ont bien lieu, mais sans ejaculation.   Cela demande une bonne maîtrise des énergies internes. Voir tantrisme, tao,....
Dernière modification le 03/03/2024 06:00:34 par Antoinette.
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M81
#62
@ Antoinette
Effectivement, l'orgasme ruiné et l'orgasme sec sont deux choses différentes. Et on en attend des effets différents. Dans le premier cas, on approche de l'orgasme, mais on ne l'atteint pas. Dans le deuxième cas, on l'atteint.
Quand vous parlez des "énergies", c'est donc dans cette direction que vous allez. Pour nous, il est absolument exclu de méler des pratiques religieuses, mystiques et ésotériques à nos pratiques sexuelles. Elles ne nous seraient d'aucune utilité et iraient à l'encontre de notre manière de penser. C'est pas la conaissance de son fonctionnement, son entretien régulier et la pratique que nous parvenons à contrôler certaines fontions de notre corps.
Après, chacun est libre de croire ce qu'il veut.
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Neilerio
#63
Qu'est ce que bien dominer ? ça n'est pas défini et ça va être très subjectif.
Soyez la première personne à aimer.
Antoinette
#64
Oui pour nous c'est très mystique. 
J'ai progressivement façonné maso en moine guerrier. 
Dans les jeux militaires et paramilitaires, il est une chose étonnante,  c'est l'armure corporelle. 
Je peux casser des planches sur maso sans qu'il le sente à présent. Attention, cela demande beaucoup de pratique et de maîtrise de la respiration. C'est très impressionnant à pratiquer.
L'armure corporelle rend plus complexe les pratiques sm. Il faut empêcher maso d'établir son armure pour qu'il ressente la douleur. 
Bref c'est très intéressant pour les deux. Lui doit se renforcer et se protéger  et moi je dois passer à travers pour lui faire mal. 
C'est très différent du sm que je vois sur internet. Nous pratiquons tous les deux les arts martiaux et nous avons la certitude de beaucoup progresser avec nos jeux. 
Cela doit rester un plaisir pour les deux. 
Soyez la première personne à aimer.
Neilerio
#65
Quels arts martiaux si c'est pas indiscret ?
Soyez la première personne à aimer.
Antoinette
#66
Quels arts martiaux si c'est pas indiscret ?
Désolé c'est privé.  
Mais l'armure corporelle est bien connue dans certains arts martiaux. 
Soyez la première personne à aimer.
Neilerio
#67
Bien connue dans certains oui mais  lesquels ? j'ai une bonne culture sur les AM mais la je séche.
Dernière modification le 03/03/2024 17:26:01 par Neilerio.
Soyez la première personne à aimer.
Antoinette
#68
Bien connue dans certains oui mais  lesquels ? j'ai une bonne culture sur les AM mais la je séche.
https://youtu.be/s6-z2100LxA?si=PRZ5-ubkvHsnOEC2
Par exemple. 
Bon nombre de techniques sont secrètes. Si je devais me battre en réel contre maso, je ne tiendrais pas 3 secondes au Mac. 
Le dominer c'est comme dominer un grand fauve. 
Il faut une confiance mutuelle totale pour ces jeux sm. 
Bises et belle soiree
Soyez la première personne à aimer.
#69
Il ne s'agit pas d'orgasmes ruinés du tout.  Les orgadmes ont bien lieu, mais sans ejaculation.   Cela demande une bonne maîtrise des énergies internes. Voir tantrisme, tao,....
Je comprends bien qu'il ne s'agit pas d'orgasmes ruinés... mais par quelles techniques y arrive t'on ? Ce doit être long,  très long pour y arriver.
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Antoinette
#70
Je comprends bien qu'il ne s'agit pas d'orgasmes ruinés... mais par quelles techniques y arrive t'on ? Ce doit être long,  très long pour y arriver.
Il n'existe aucune règle, juste des techniques a pratisuer. Cela demande beaucoup de connaissances. C'est une philosophie de vie. C'est sm compatible. 
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Antoinette
#71
C'est un peu de l'alchimie....transformer l'énergie sexuelle en énergie de vie et la garder en soi pour se renforcer en vie
Pour les te hniqurs regarder dans amour et  tantrisme par exemple. 
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M81
#72
Il n'est pas nécessaire de s'engager dans des démarches mystiques, ésotériques, philosophiques ou religieuses pour apprendre à mieux contrôler son corps. Ni de pratiquer les arts martiaux. Par contre, pratiquer un sport, quel qu'il soit (sauf le cyclisme), est sans aucun doute un atout. Avoir une bonne condition physique aide à aller plus loin sur tous les plans, aussi bien en BDSM qu'en sexualité "vanille".
Par exemple, un plancher pelvien bien entraîné permet de contrôler l'éjaculation, de la retarder, et d'avoir des érections de longue durée. Autre exemple, entraîner ses sphincters anaux permet de mieux les contrôler, de les détendre pendant la sodomie pour la supporter plus facilement et plus longtemps. Beaucoup d'hommes ne prennent pas la peine d'entretenir ces zones de leur corps. Certains n'ont même pas conscience qu'ils peuvent contrôler ces muscles volontairement. Bien sûr, on n'y arrive pas en claquant des doigts, comme par miracle, surtout quand on démarre de zéro. Ca prend du temps et ça demande un minimum d'efforts.
Le mental est important aussi. Chez l'homme comme chez la femme, le plus gros organe sexuel, c'est le cerveau. Etre en confiance, avoir envie de donner du plaisir à son ou sa partenaire, savoir se déconnecter des petits et gros soucis du quotidien pour se concentrer sur les rapports sexuels et les pratiques BDSM, est indispensable.
Dans notre cas, notre amour réciproque, notre attirance physique l'un pour l'autre, le désir, la complicité, sont des moteurs puissants nous permettant des pratiques d'une intensité que nous ne pourrions pas atteindre avec d'autres partenaires. Nous le remarquons d'ailleurs avec nos deux partenaires soumis occasionnels : même si nous pouvons aller loin avec eux, ce n'est jamais aussi loin qu'entre nous.
Dernière modification le 05/03/2024 03:29:28 par M81.
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#73
Il faut que j'apprenne... j'avoue mon ignorance sur le sujet !
 
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Antoinette
#74
Dans notre cas, notre amour réciproque, notre attirance physique l'un pour l'autre, le désir, la complicité, sont des moteurs puissants nous permettant des pratiques d'une intensité que nous ne pourrions pas atteindre avec d'autres partenaires.  
L'amour et les pratiques bdsm en couple, dans la confiance et la sécurité du couple, c'est vraiment le top. 
Vous avez raison, il faut s'entretenir.  Mais pourquoi non au cyclisme ? 
Bises et belles continuations
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Antoinette
#75
Il faut que j'apprenne... j'avoue mon ignorance sur le sujet !  
On apprend toujours...
Rien que les chacras, les points vitaux, les massages énergétiques, ...lorsque l'on commence, on s'aperçoit vite que c'est immense. 
 
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M81
#76
Il faut que j'apprenne... j'avoue mon ignorance sur le sujet !  
Il n'est jamais trop tard pour apprendre. Etant homo, je ne me suis jamais intéressé au plancher pelvien (aussi appelé périnée) des femmes. Je connais uniquement les exercices et les effets sur les hommes. Vous pouvez commencer par les exercices de Kegel, dont vous trouverez des descriptions sur internet. Médicalement, ils sont utilisés principalement pour renforcer le périnée en cas de chirurgie de la prostate ou d'incontinence, mais ça n'empêche pas qu'ils soient efficaces pour améliorer les érection et contrôler l'éjaculation.
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M81
#77
Vous avez raison, il faut s'entretenir.  Mais pourquoi non au cyclisme ?
Parce que le cyclisme sportif ou intensif, provoque de petites lésions du périnée par les frottements sur la selle. Ces lésions ont pour conséquence un engourdissement, une gêne, et parfois de la douleur, autrement dit, le contraire des effets recherchés dans le but d'améliorer la sexualité masculine.
Ca, comme beaucoup d'autres choses, on ne peut l'apprendre qu'en s'intéressant à la physiologie et à la médecine, pas en s'adonnant à des pratiques mystiques ou ésotériques. Si, à 68 et 66 ans, nous sommes encore capables de conserver nos érection bien plus longtemps que la majorité des hommes et d'encaisser des sodomies vigoureuses tout aussi longtemps, c'est en basant nos entraînements sur des connaissances étudiées et vérifiées par des spécialistes, même si parfois détournées de leurs utilité de base, pas en nous fiant à des "philosophies" à peine plus fondées que les bisous magiques.
Dernière modification le 05/03/2024 19:49:36 par M81.
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Bises Stella. Peux tu développer ce que ton Maître décrit comme sa " toile à perversions". C'est très intéressant. 
Je réponds un peu tard, je suis désolée Antoinette.
Je suis à la fois le support d'expression de son sadisme, notamment parce que je porte ses marques (sa marque et celles qu'il me fait) et je pense que, d'une certaine façon, je l'inspire.
Bises.
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#79
On apprend toujours... Rien que les chacras, les points vitaux, les massages énergétiques, ...lorsque l'on commence, on s'aperçoit vite que c'est immense.   
Il faut être accompagné et guidé pour ca... 
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#80
Il n'est jamais trop tard pour apprendre. Etant homo, je ne me suis jamais intéressé au plancher pelvien (aussi appelé périnée) des femmes. Je connais uniquement les exercices et les effets sur les hommes. Vous pouvez commencer par les exercices de Kegel, dont vous trouverez des descriptions sur internet. Médicalement, ils sont utilisés principalement pour renforcer le périnée en cas de chirurgie de la prostate ou d'incontinence, mais ça n'empêche pas qu'ils soient efficaces pour améliorer les érection et contrôler l'éjaculation.
Merci de votre reponse ! Je vais m'intéresser de plus près au sujet...
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Antoinette
#81
Oui effectivement il existe un problème chez certains cyclistes qui en font trop. Ce que vous dites est fort juste. La selle peut engourdir cette région très sensible ou l'irriter . 
Il faut s'entraîner pour rester en pleine forme. C'est la raison pour laquelle maso ne porte pas de cage et que je pend soin de lui garder de très belles erections. Ce que je constate c'est que les orgasmes sans ejacalulations renforcent beaucoup la qualité des érections. 
Pour notre part nous en restons aux techniques dérivées des arts martiaux et appliquées à cette forme de sexualité. Cela marche très bien pour nous. 
Bises et belles pratiques. 
 
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Antoinette
#82
Il faut être accompagné et guidé pour ca... 
Il existe des prises en charge sécu pour les soins du périnée,  etc... voir avec ton médecin traitant. Cela dépend de certaines mutuelles aussi. 
Ce n'est pas que pour les femmes qui viennent d'accoucher. Voir aussi soins prostate,  et...
Pour les exercices à faire chez soi, la documentation est bien faire sur le net. 
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M81
#83
Il faut être accompagné et guidé pour ca... 
L'ennui, c'est que les gens se préoccupant des charkras, des "points vitaux", des "massages énergétiques", et autres choses du même genre, sont souvent de prétendus "thérapeutes" incapables de démontrer l'efficacité de leurs pratiques. Ces pratiques sont fortement à risque de dérives médicales et de dérives sectaires. La miviludes ne cesse d'alerter à ce sujet.
https://www.miviludes.interieur.gouv.fr/quest-ce-quune-d%C3%A9rive-sectaire/o%C3%B9-la-d%C3%A9celer/sant%C3%A9
L'ordre des médecins, l'ordre des infirmiers, l'ordre des masseurs-kinésithérapeutes et même la DGCCRF, alertent aussi sur ces risques. De nombreux "praticiens" se comportent comme des gourous tentant de s'assurer une emprise mentale sur leurs adeptes.
Si vous tenez absolument à explorer cette nébuleuse obscure, et trop souvent obscurantiste, dans votre propre intérêt, soyez très vigilant, très méfiant concernant les affirmations le plus souvent dénuées de tout fondement, mais que de nombreux "praticiens" tentent de faire passer pour des faits, et même parfois pour de la science.
Chacun est libre de croire ce qu'il veut. Mais la moindre des choses, c'est de présenter cela comme des croyances, et non comme un savoir dûment prouvé.
Dernière modification le 06/03/2024 23:20:39 par M81.
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M81
#84
Il faut s'entraîner pour rester en pleine forme. C'est la raison pour laquelle maso ne porte pas de cage et que je pend soin de lui garder de très belles erections. Ce que je constate c'est que les orgasmes sans ejacalulations renforcent beaucoup la qualité des érections.
Je porte très occasionnellement une cage de chasteté. Principalement pour maintenir les électrodes d'électro-stimulation sur mon gland. Et parfois quand mon dominant veut me priver d'érection lors de certaines pratiques. Ca n'a jamais eu d'incidence sur la qualité de mes érections.
Etes-vous certaine que votre soumis n'éjacule pas ? Il pourrait avoir des éjaculations rétrogrades. Dans ce cas, au moment de l'orgasme, le sperme ne passe pas par le pénis, comme il le ferait normalement, mais est envoyé vers la vessie. Il est ensuite évacué dans les urines. En fait, cette version est plus plausible que l'absence totale d'éjaculation.
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Antoinette
#85
@M81
Ce n'est pas très important si quelques gouttes passent ou pas et comment. Toutes les semaines maso à droit à une traite a fond et un vidage complet. 
La pratique orgasmes sans ejaculations c'est ce qui lui va bien pour le reste de la semaine. Chaque couple doit trouver les pratiques qui vont bien au couple. Il ne faut pas généraliser. 
Soyez la première personne à aimer.
Antoinette
#86
L'ennui, c'est que les gens se préoccupant des charkras, des "points vitaux", des "massages énergétiques", et autres choses du même genre, sont souvent de prétendus "thérapeutes" incapables de démontrer l'efficacité de leurs pratiques. Ces pratiques sont fortement à risque de dérives médicales et de dérives sectaires. La miviludes ne cesse d'alerter à ce sujet. https://www.miviludes.interieur.gouv.fr/quest-ce-quune-d%C3%A9rive-sectaire/o%C3%B9-la-d%C3%A9celer/sant%C3%A9 L'ordre des médecins, l'ordre des infirmiers, l'ordre des masseurs-kinésithérapeutes et même la DGCCRF, alertent aussi sur ces risques. De nombreux "praticiens" se comportent comme des gourous tentant de s'assurer une emprise mentale sur leurs adeptes..
@M81   attention de ne pas tomber dans une sorte de phobie parano. Il existe des dérivés, mais dans l'ensemble c'est plus du business qu'autre chose. 
Pour ma part j'ai appris seule, avec des bouquins et internet. Ce qui compte c'est d'expérimenter et un couplé stable cela le permet. 
Par exemple...il existe des massage spéciaux pour bien faire bander. J'adore,  c'est amusant. Bon mon mqso bande facile quand je lui permet, mais c'est toujours joli à voir. En tout cas certains massages énergétiques lui font beaucoup de bien. Il adore. On peut être une domina impitoyable et aussi aimer faire du bien à son maso. 
C'est vraiment très intéressant toutes ces pratiques annexes. J'aime bien tout essayer. Je ne me limite en rien  il faut pratiquer, essayer, explorer. Seul le résultat compte. 
En  couple,  à la retraite, on a le temps. Et c'est un vrai plaisir pour les deux. Faire une simple meditation ensemble, cela renforce les liens de façon incroyable. 
Et puis, depuis qu'il a voulu que je sois sa Domina et qu'il s'est privé lui même du droit de me baiser, j'adore le faire souffrir. Je ne porte que des psgnrs coton comme lingeries intime. Et cela l'excite beaucoup. Tant pis pour lui. C'est réservé à mon amant. J'adore que mon maso soit cocu et qu'il en souffre  lorsqu'il lave mes pagnes à la main. 
Mais d'un autre côté c'est son choix et donc même cette souffrance doit être source de plaisir pour lui. 
 
Soyez la première personne à aimer.
M81
#87
@ Antoinette Je ne suis pas tombé dans une sorte de phobie parano. Au cours de ma vie, j'ai vu plusieurs personne tomber dans ce genre de pensée magique, et pour certaines d'entre elles, la chute a été vertigineuse. Jusqu'à la mort, pour un de mes anciens collègues, qui a refusé l'ablation de la prostate alors que le pronostic était très favorable, parce qu'un "praticien en soins énergétiques" lui a laissé entendre qu'il pouvait le guérir de son cancer, mais sans vraiment le dire ouvertement. Bien sûr, ces prétendus "soins" n'ont eu aucun effet favorable. Pendant des années, nous l'avons vu s'enfoncer de plus en plus dans ces pratiques plus que douteuses, sans pouvoir le dissuader. Ca a commencé par de la sophrologie, et, de fil en aiguille, il a adhéré à d'autre choses, et il s'est retrouvé complètement sous influence de plusieurs "praticiens", qui croyaient probablement vraiment en ce qu'ils faisaient, mais n'avaient pourtant aucun résultat. Cet homme a fini par se couper totalement de sa famille et de ses amis tant il était sous l'influence de ces gens. Y mettre un doigt, c'est courir le risque de se faire complètement submerger. Personne n'est à l'abri de telles dérives, et, malheureusement, ces dérives sont nombreuses, encore plus depuis la crise covid qui a déstabilisé pas mal de monde. Le danger est bien réel !
Il n'y a rien d'énergétique dans les massages. Un massage a une action "mécanique", et quand on connait la physiologie, les effets sont parfaitement prévisibles. Qu'on y croie ou non, les effets se produisent bel et bien. Nous utilisons souvent les massages, dans un sens comme dans l'autre. Nous avons l'avantage d'être deux hommes. Il y a un côté intuitif : ce qu'on aime sur soi, il y a de grandes chances que ça plaise aussi à son partenaire. Pas toujours, puisqu'il y a des préférences individuelles, mais avoir la même physiologie aide à deviner ce qui va plaire, surtout quand on se connait bien. Connaître les zones les plus sensibles sur soi permet de déduire que ces zones ont de grandes chances d'être sensibles aussi sur son partenaire. Il suffit d'adapter les pratiques, de passer de la douceur à la brutalité quand il veut me faire passer de l'excitation à la douleur, et inversement de transposer la douleur qu'il me donne en douceur pour lui quand je veux l'exciter. En couple hétéro, chacun doit apprendre les différences qu'il y a entre hommes et femmes pour être vraiment efficace. Je suppose que ça ajoute une difficulté supplémentaire par rapport aux couples de même sexe.
En BDSM, je n'ai pas le droit de le baiser, mais j'ai le devoir de le faire de la manière qu'il exige quand il m'en donne l'ordre. Dans nos périodes "vanille" occasionnelles, chacun a le droit de proposer ce qu'il veut à l'autre, et chacun a le droit de refuser et de proposer autre chose s'il préfère.
Il me semble évident que le but du BDSM est de procurer du plaisir à tous les partenaires. Accepter de souffrir sans en retirer la moindre jouissance, qu'elle soit physique ou mentale, ce serait pathologique. Ce qui n'empêche pas le dominant de priver son soumis de jouissance à certains moments, pour peu que ça fasse partie de la manière de fonctionner du couple.
Dernière modification le 09/03/2024 11:16:53 par M81.
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Antoinette
#88
@M81
Je comprend tout a fait tes mises en garde contre le charlatanisme et certains escrocs qui se prétendent thérapeutes ou autres. Tu as bien raison d'insister.
Mais ce n'est pas si simple, je suis bio pas trop école, macrobio, vegano, nature, ....bref il faut vraiment malade ce qui est très très rare pour que j'aille voir mon toubib. Je crois que je serais assez timbrée pour prendre comme Steve jobs du ju de carotte pour soigner un cancer et en crever. 
Ceci pour dire que c'est pas que la faute des thérapeutes, les clients ou clientes y sont aussi pour beaucoup. Moi pas besoin de m'endoctriner pour être naturobiovegznoecolo. 
Bon cela plaît à mes deux hommes et c'est ce qui compte. De plus cela permet un passing extraordinaire. Entre la fille garçonne bourge écolo et le garçon fille qui se fringue pareil,  on ne fait plus la différence. Rires et ce look plaît. 
Pour les massages énergétiques tu as complètement tord.  Désolée de te le dire, mais certaines personnes, et j'en fait partie ont un magnétisme exceptionnel dans les mains et cela agit fortement. Bon, j'en fait pas un métier, c'est privé et réservé à mes deux hommes ou à des animaux. Eux par exemple savent de suite et viennent le chercher. Je ne cherche pas à te convaincre. Mais peut être un kour tomberas tu sur un vrai magnétiseur ou magnétiseuse et tu seras vraiment surpris.
Pour le reste, je te souhaite de très belles pratiques. Bises et bon week end pour toi et ton dominant.  
Soyez la première personne à aimer.
M81
#89
@ Antoinette
On peut très bien manger bio et végan et être écolo sans tomber dans les arnaques ou sous l'influence de gourous. L'ennui, c'est que certaines boutiques bio relayent ces pratiques douteuses et en font la promotion sans même se rendre compte qu'il y a un problème.
Pour les massages énergétiques, c'est vous qui avez tort. Je ne suis pas du tout désolé de vous le dire, mais le magnétisme produit par le corps humain l'est principalement dans le cerveau, et il est extrêmement faible, au point qu'il ne peut avoir aucune influence sur une autre personne. le corps humain ne permet pas d'avoir suffisamment de magnétisme dans les mains pour qu'il ait une influence sur une autre personne. C'est tout simplement physiquement impossible compte tenu de la composition du corps humain. A la limite, il serait théoriquement possible d'utiliser le corps humain comme un électro-aimant, mais il faudrait tant d'électricité pour produire du magnétisme que la personne concernée mourrait bien avant d'avoir le moindre effet sur autrui. Un vrai magnétiseur, ça n'existe pas !
En fait, vous semblez être déjà bien engagée dans l'engrenage de ces croyances. Contrairement à ce que vous dites, les clients et clientes n'y sont pour rien. Ils et elles n'adhéreraient jamais à de telles croyances si quelqu'un n'était pas parvenu à les convaincre.
Je suis toujours en "arrêt maladie". Même si ça n'avait été qu'un bête rhume, je ne me serais jamais soigné au jus de carotte. Même si j'aime beaucoup les carottes, je sais que ça n'a pas d'effet sur le rhume, ni sur aucune autre maladie. Sur les conseils de mon médecin, je suis allé passer un examen à l'hôpital, et j'ai rendez-vous pour en passer un autre afin de déterminer exactement ce que j'ai. Aucun "thérapeute énergétique" ni aucun magnétiseur n'est capable de détecter ce que j'ai, ni de me soigner. Pour ça, je fais confiance aux personnes qui ont les connaissances et l'expérience nécessaires.
Bien sûr, vous êtes libre de croire ce que vous voulez. Mais présenter vos croyances comme des vérités absolues, c'est franchement exagéré.
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Antoinette
#90
@M81
Je te souhaite un prompt rétablissement. J'espère que tes médecins vont bien te soigner. La bonne santé c'est vraiment important. Donc je te souhaite de la retrouver bientôt.
Pour ma part, je te le redis, je suis timbrée et non conformiste et j'adore tout ce qui est New age, nature, énergies, spiritualités, et j'en passe. Plus c'est bizarre, tarlou, marlou, ...j'ai l'esprit en éveil. Je suis jompletement d'accord avec toi  c'est rempli d'escrocs hommes ou femmes qui se la pètent. Mais bon, on arrive très jite à les repérer. 
Et je ne cherche à convaincre personne question magnétisme. Du moment que mes hommes adorent mes massages c'est ce qui compte. Tiens un truc que tu trouveras être du charlatanisme....couper le feu 🔥  sur un cul bien en feu après une bonne séance de cravache. Pour stopper la brûlure et faire en sorte qu'il ne reste pas de traces en imposant les mains. Tu vous j'adore faire des trucs comme cela.
Et puis dans les jeux bdsm, le chamanisme nue assise sur un tapis avec maso à mes pieds comme un gros fauve endormi. J'adore voyager ainsi.
Bref, je te renouvelle mon souhait d'un plein rétablissement. Bises à toi et ton dominant. 
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M81
#91
@ Antoinette
Quand on fait intervenir un coupeur de feu, ça marche. Quand on ne fait pas intervenir un coupeur de feu, ça marche exactement de la même manière. Ca prouve que le coupeur de feu ne sert à rien.
La sensation de chaleur sur un cul après une bonne séance de cravache n'est pas une brulure. Pour éviter qu'il reste des traces, il faut une cravache de bonne qualité, et il faut savoir la manipuler avec suffisamment d'habileté. Il faut aussi savoir quand s'arrêter, puisque nous ne sommes pas tous égaux côté marques. Il y a des gens qui sont rouge vif après 25 coups, et d'autres qui sont rose pâles après 125 coups.
New age, tout est dit ! C'est une religion comme les autres, à part qu'elle ne l'admet jamais.
Merci pour les souhaits. Nous nous limiterons à un salut, nos bises étant réservées en exclusivité à nos proches.
Dernière modification le 11/03/2024 02:02:45 par M81.
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moondog
#92
@Nelerio
je pratique les arts martiaux depuis quelques decennies (pricipalement wing tsun kun, karate style wado ruy, yoseikan budo). Il y a troisvoies pour gerer la douleur:
- s'endurcir par des coups repetes dans a peu pres tous les arts martiaux et sports de combats (ceinture abdominale, cuisse etc
- limiter l'impact psychologique de la douleur : les stimuli s'ils sont générés par les organes comme messages d'alerte, mais traités par le cerveau.. par reflexe on se soustrait à la source de la douleur, on protege instinctivement les organes vitaux, on se prepare a suivre (influx nerveux vers les jambes qui nous font trembler mais qui nous preparent a courir, vidage de la vessie....)
- il existe certains wushu qui incluent des formes de ce qu'on appelle a qi cong "la chemise de fer", Ca n'est en aucun cas un "armure energetique", simplement le combattant vise a avoir un corps mieux preparé à recevoir les coups, non pas en durcissant (atrofiant) les muscles superficiels, mais en utilisant la theorie de la circulation energetique superficielle similaire a l acupuncture
Loin des fantasmes, mysticoasiatisants, les pratiquants sinceres des arts martiaux, cherchent une efficacité acrue qui leur donne un aantage, et ne negligent aucune piste, mais si le kiai desinhibe l attaquant, destabilise l'attaqué, il n y a pas plus de "cri qui tue" que d'armure psychique"
 
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Antoinette
#93
@ Antoinette....Merci pour les souhaits. Nous nous limiterons à un salut, nos bises étant réservées en exclusivité à nos proches.
Ok pas de bises alors. 
Merci en tout cas d'apporter des contradictions et des critiques, c'est très utile.
Il est une chose que vous oubliez, c'est le pouvoir incroyable de la suggestion. Mon maso est un colosse, il pourrait me broyer d'une main.  Pourtant je le domine de façon impitoyable. Ce n'est que de la suggestion ou il a demandé cela, ou il a voulu cela, que je sois sa Domina, la plus dure possible. 
Tout est suggestions. Lorsque je lui coupe le feu sur ses fesses brûlantes après une séance de cravache cosaque, cela marche, parce qu'il veut que cela marche. Et ainsi de suite.
Le bdsm est un super sport cérébral. La domina suggère,  et le maso accepte ces suggestions mentales pour son bien être et son plaisir. 
Et cela marche incroyable. 
 
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Antoinette
#94
 Loin des fantasmes, mysticoasiatisants, les pratiquants sinceres des arts martiaux, cherchent une efficacité acrue qui leur donne un aantage, et ne negligent aucune piste   
Effectivement ne négliger aucune piste, et le bdsm en est une.
Cela permet d'apprendre à frapper sans blesser.
Cela permet de frapper en cherchant à  provoquer le plus de douleurs possibles, sans blesser. 
Cela permet à maso d'encaisser et de supporter la douleur. 
Cela renforce le côté mentale que ce soit comme dominant que comme maso. 
La seule règle pour moi, ne pas blesser, ne pas laisser de marques irréversibles, rester bienveillante envers mon maso. 
Et pour le reste, aucune pitié, pas la peine de me toucher les genoux pour m'implorer. 
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M81
#95
@ Antoinette
Notre corps ne se plie pas toujours à notre volonté. Il y a des éléments que nous pouvons contrôler par une préparation physique et mentale, dans le BDSM comme dans le sport. Il n'est pas du tout nécessaire que cette préparation repose sur des éléments mystiques ou ésotériques, ni sur des pratiques illusoires. Il y a aussi des éléments que nous ne pouvons pas contrôler.
Ce que vous appelez suggestion dans le cas de la douleur provoquée par les coups de cravache, c'est du même niveau que le bisou magique qu'on donne sur le bobo d'un enfant. Ca réconforte, ça détourne l'attention de la douleur. C'est aussi à l'oeuvre dans l'after care pratiqué en BDSM. Le dominant ou la dominante aide le soumis ou la soumise à reprendre ses esprits après l'extase provoquée par les endorphines et s'assure que tout va bien. La nécessité de l'after care est variable d'une personne à l'autre, et aussi selon les actes pratiqués. Par exemple, mon dominant sait que je peux m'en passer sans problème la plupart du temps, mais il sait aussi dans quelles situations j'en ai besoin. Bien connaître son ou sa partenaire est très important, dans le BDSM.
Quand vous parlez de "sport cérébral" et de "suggestions mentales", ça me laisse perplexe. Ca donne l'impression d'une emprise à sens unique. Pour nous, le BDSM est une pratique sexuelle entre personnes librement consententes et parfaitement informées des désirs et limites du ou des partenaires. Le but est de rechercher ensemble des sensations intenses convenant à tous les participants. Bien sûr, on peut aller très loin dans la domination et la soumission, mais ça ne doit pas sortir du cadre déterminé au départ, sauf accord commun pour élargir ce cadre.
Dernière modification le 11/03/2024 15:37:52 par M81.
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Antoinette
#96
@M81
Vous avez jamais été au cirque ? 
Un lion peut bouffer ou tuer sa dompteur d'un coup de patte. 
Au lieu  de cela il obéit quand le fouet claque et file droit. 
Le bdsm c'est un peu pareil.
Je vous laisse à vos certitudes. 
Moi je n en ai aucune et c'est pourquoi j'essaie et expérimenté beaucoup.
Un des plus grands savants de l'humanité à été Newton et il passait plus de 90 % de son temps à étudier des choses eretiques pour la science, divination, ésotérisme, Kabbale, etc.etc...et quand on lui faisait la remarque il disait :
-Je trouve tout cela fort intéressant. 
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Saul
#97
Je suis bien d'accord 👍 
Ne dit-on pas, qui aime bien châtie bien ? 😉
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Antoinette
#98
@ Saul
Vous avez raison, ce qui compte, c'est la bienveillance. 
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M81
#99
@ Antoinette
Le BDSM n'est pas un spectacle de cirque! Il n'a rien à voir avec le domptage d'un animal sauvage. Un soumis ou une soumise est un être humain, libre de choisir ou non de se soumettre à une autre personne, libre de poser des limites que le dominant ou la dominante doit impérativement respecter. Le BDSM est un jeu de rôles où chacun détermine consciemment, sans contraintes, après y avoir mûrement réfléchi, dans quelles conditions il souhaite pratiquer et jusqu'à quel point il souhaite pratiquer. Chaque partenaire reste totalement libre de revoir ultérieurement les limites s'il le veut, que ce soit pour les diminuer ou les augmenter, toujours avec l'accord de tous les partenaires. La douleur n'est pas un but en soi. Le but, c'est le plaisir qu'elle procure.
Et surtout, le BDSM ne consiste pas à ce que l'un ou l'une des partenaires manipule mentalement l'autre pour le ou la pousser à tout accepter sans conditions. Ce ne serait pas du BDSM. Ce serait une relation malsaine dommageable pour toutes les personnes concernés. Si je m'apercevais un jour que mon dominant, amant et mari m'a manipulé, ce serait la fin immédiate de notre couple. C'est valable aussi dans l'autre sens.
D'autres points que vous exprimez me semblent problématiques. Par exemple, vous semblez croire que toute personne ayant plus de force physique que la moyenne pourrait avoir envie de "démolir" ceux en ayant moins. Même s'il doit y en avoir une petite minorité qui sont effectivement plus violentes que la plupart des gens, c'est loin d'être une généralité.
Avant de parler des certitudes des autres, vous feriez bien d'examiner les vôtres et de mieux mesurer les conséquences potentielles.
J'espère que certaines choses que vous exprimez sont des fantasmes, parce que si c'est vraiment votre manière de voir le BDSM, franchement, plus vous en dites, plus ça fait peur, pour votre soumis comme pour vous. J'espère sincèrement vous avoir mal compris.
Dernière modification le 11/03/2024 23:04:41 par M81.
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Antoinette
@M81
C'est vous qui faites peur avec cette normopzthie complètement délirante ou tout est norme et quasiment administratif. Bref tout sauf du plaisir.
Pour nous tout va très bien. Mon maso adore faire de la meditation et du chamanisme avec moi. Il adore mes massages énergétiques et autres pratiques de ce genre. 
Et chez nous on fait ce qui nous plaît, comme il nous plaît. 
Je vous laisse à vos délires normopathipques. C'est comme ci, c'est comme ça etc...vous faites vraiment peur avec ce genre de délires normatifs.
Et qui vous dit que le lion n'a pas beaucoup de plaisir à obéir à sa dompteur ? C'est même l'hypothèse la plus probable C'est parce qu'il a du plaisir qu'il obéit bien.
Le bdsm c'est pas des normes et des règles, c'est d'abord gu plaisir pour les deux et en couplé c'est le top. 
 
 
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mael
Toinette  le message de départ était intéressant. L'amour c'est special et par expérience cela peut renforcer de façon incroyable une relation bdsm et donner beaucoup de plaisir.  Mais cela peut aussi la détruire et finir en vanille. 
Eros ou anteros....eros se fout de tout, il aime et c'est le désir.
Antetos veut fidelider, caser la relation et cela tue un.peu , beaucoup, le désir. 
Finalement  tout ce qui peut apporter de la fantaisie  du piment  tous les jeux , c'est fait pour entretenir le désir. 
Alors bises, ne change rien, sois vegano, ecolo, chamano, énergético  bref pleine de vie. Ton maso t'aime comme cela. Et au moins les fantaisies évitent la mort du désir. 
Bisous 
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Antoinette
 
Bisous,   ...c'est exactement cela  je cherche sur ces forums, de nouvelles idées, pour pigmentée les jeux, les renouveller, et maintenir le désir.
Et il me vient des idées....mieux utiliser la suggestion mentale.
"La suggestion mentale utilise donc les ressentis agréables que nous avons déjà expérimentés à partir d'images, de projections ou de souvenirs positifs. "
Une domina doit savoir suggérer pour créer des histoires, les rendre ...comme la réalité. 
"une définition que vous trouverez dans le Dictionnaire de la psychanalyse de Chemama. Elle se définit comme l'influence sur le sujet d'une parole d'un autre, mais cet autre est investi d'une autorité."
Créer des scenarii par la parole, .la base de bien res jeux, de bien des orgasmes.
Pour le marquis de Sade.....faire jouir avec l'oreille. 
 "Il faut réussir à choisir des termes simples et concis qui ne nécessitent pas de réflexion. Il ne faut pas hésiter à utiliser toujours les mêmes mots si ils fonctionnent"
Rires....comme répéter je t'aime...pour le suggérer sans cesse. 
 
 
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Antoinette
"Grâce à la transe hypnotique, il devient donc possible de créer des choses étonnantes. Vous pourrez jouer avec les sensations, la montée du désir voir même l’orgasme.
 
Il est possible de s’amuser sans contact physique, pour faire vivre une expérience à son partenaire rien qu’avec l’hypnose. Egalement, il est tout aussi amusant de coupler les plaisir habituels en les renforçant avec des suggestions inattendues et des sensations intenses et nouvelles.
 
Apprendre et explorer"
je vais me remettre à bosser le pouvoir incroyable des suggestions pour bien faire bander mon maso.  
Cela m'excite rien que de penser à de nouveaux jeux bases la dessus. 
A la retraite on a le temps d'apprendre et d'expérimenter. 
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CathyO
@ M81

"Le BDSM n'est pas un spectacle de cirque! Il n'a rien à voir avec le domptage d'un animal sauvage. Un soumis ou une soumise est un être humain, libre de choisir ou non de se soumettre à une autre personne, libre de poser des limites que le dominant ou la dominante doit impérativement respecter. Le BDSM est un jeu de rôles où chacun détermine consciemment, sans contraintes, après y avoir mûrement réfléchi, dans quelles conditions il souhaite pratiquer et jusqu'à quel point il souhaite pratiquer. Chaque partenaire reste totalement libre de revoir ultérieurement les limites s'il le veut, que ce soit pour les diminuer ou les augmenter, toujours avec l'accord de tous les partenaires. La douleur n'est pas un but en soi. Le but, c'est le plaisir qu'elle procure."

Bonsoir,

Il me semble que ce que vous décrivez ne correspond pas ma jeune relation que j'évoquais au début du sujet et pour laquelle je précisais qu'elle n'aurait pas pû voir le jour sans l'amour que je ressentais pour celui qui était devenu mon Maître.
Oui une soumise (j'écris au féminin puisque j'évoque mon expérience) est un être humain, j'étais libre et j'ai choisi de me soumettre à un homme, avec en effet des limites.
Mais quelles limites peut-on édicter au début d'une telle relation alors même que j'ignorai tout de cet univers?

Quelques jours passés ensemble m'ont permis de mettre deux ou trois points qui pour moi étaient infranchissables et puis c'est tout. Il n'y a pas eu de liste à la Prévert couchée sur le papier avec interdiction de tout ce qui dépasse, l'aventure n'aurait pas été une "histoire d'amour BDSM".
Il était clair qu'IL était mon guide, que les sentiers seraient "escarpés", difficiles, parfois dangereux mais que je serai toujours en sécurité. Alors non il n'était pas question pour moi de m'arrêter tous les dix pas en disant "stop ça c'était pas prévu je ne vais pas plus loin".

La douleur n'est peut-être pas un but, encore que, mon côté maso commence à me dire le contraire, et puis la douleur n'est pas que physique, et qu'est-ce que le plaisir? se mettre en danger, avoir peur, se dépasser, FAIRE PLAISIR A L'AUTRE même si ....

Et non le BDSM n'est pas un jeu de rôle pour moi, il n'y a pas de fin de partie, pas de dés à lancer... c'est une histoire qui se vit, pleinement consentie, qui de plus, tout en étant exclusive est "sociale", elle se vit "dans le monde" pour ce qui concerne mon Maître qui devient très "exhib" (c'était pas prévu dans le contrat mais qu'elle aventure!!!!)

Tout ne peut pas être borné, écrit, réglé et/ou discuter à chaque pas, je fais confiance à mon Maître et l'aventure s'écrit au jour le jour en découvrant.

 
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Antoinette
@CathyO
C'est très intéressant, j'ai visité ton profil et bravo pour tes choix. 
Perso, avec mon maso, nous sommes en couple stable depuis bien des années, il n'y a jamais eu de contrat ou de règles où de limites convenues d'avance ou autre. 
Tout s'est fait au feeling au fur et à mesure. De sa femme, je suis devenu sa domina.  Il a découvert sa vrai nature de maso total et quoi de mieux que de pratiquer avec sa propre femme, en toute liberté.  
Au début, j'étais pas trop pour. Ma vie de femme trans avec son homme très attentionné et protecteur mallait très bien.
Mais c'est cela la magie du bdsm, elle révèle notre vraie nature. Il avait envie que je le dominecet que je lui fasse mal, très mal. Et c'était dans ma nature sadique. 
Donc, éclates toi, profites, prend du plaisir dans ta relation et ne te fixe pas de limites par avance. Laisse ton maître te guider. Après, c'est surprise...connaissons nous vraiment qui nous sommes. 
 
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mael
Le bdsm est comme un révélateur photographique....il révèle notre vraie nature. Il ne sert à rien de jouer des rôles. Le plaisir dans le bdsm c'est d'être soi même. 
 
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CathyO
@ Antoinette

Merci de votre Bienveillance Antoinette,

Pour une novice trouver sa route dans un paysage aussi particulier n'est pas simple, certains propos très normatifs, brutaux, peuvent effrayer lorsqu'on se regarde dans la glace, et parfois rebrousser chemin semble être la meilleure voie à prendre.

Mon Maître me mène doucement (mais fermement) et j'ai trouvé ici conseils, écoute & échanges (:wink:) pour prendre de la distance et m'ouvrir à cette aventure que ma vie de femme "classique" ne m'avait pas préparée à découvrir. La magie du BDSM (et l'amour) fait le reste.

Oui je "m'éclate", parfois (souvent) j'ai honte, parfois (rarement) j'ai mal, mais tout le temps j'ai du plaisir :blush:

Merci à vous, à la communauté, et à "quelqu'une" qui j'espère se connaîtra :wink:

@ mael - Je pratique encore l'argentique alors l'image "qui monte" et se révèle me parle vraiment, merci.
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M81
@M81 C'est vous qui faites peur avec cette normopzthie complètement délirante ou tout est norme et quasiment administratif. Bref tout sauf du plaisir. Pour nous tout va très bien. Mon maso adore faire de la meditation et du chamanisme avec moi. Il adore mes massages énergétiques et autres pratiques de ce genre.  Et chez nous on fait ce qui nous plaît, comme il nous plaît.  Je vous laisse à vos délires normopathipques. C'est comme ci, c'est comme ça etc...vous faites vraiment peur avec ce genre de délires normatifs. Et qui vous dit que le lion n'a pas beaucoup de plaisir à obéir à sa dompteur ? C'est même l'hypothèse la plus probable C'est parce qu'il a du plaisir qu'il obéit bien. Le bdsm c'est pas des normes et des règles, c'est d'abord gu plaisir pour les deux et en couplé c'est le top.     
 
Il n'est pas question de normaliser les activités que chacun décide d'inclure dans ses activités BDSM. Du moment que tous les participants y consentent librement. Il est question d'avoir des balises, des règles de base, afin d'éviter les dérives. C'est d'une importance capitale dans une relation BDSM !
Comment pouvez-vous supposer qu'un lion éprouve du plaisir à obéir à son dompteur ? A moins que... Voulez-vous parler de votre soumis ? S'il aime joue le rôle d'un animal dans votre relation, grand bien lui fasse ! Si vous le voyez comme un animal en dehors de vos moments BDSM, c'est une autre histoire. Si vous n'êtes pas capable de le voir autrement que par son rôle de soumis dans les moments hors BDSM, vous avez un problème.
En tout cas, du BDSM sans règle, ce n'est pas du BDSM.
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M81
Bonsoir,

Il me semble que ce que vous décrivez ne correspond pas ma jeune relation que j'évoquais au début du sujet et pour laquelle je précisais qu'elle n'aurait pas pû voir le jour sans l'amour que je ressentais pour celui qui était devenu mon Maître.
Oui une soumise (j'écris au féminin puisque j'évoque mon expérience) est un être humain, j'étais libre et j'ai choisi de me soumettre à un homme, avec en effet des limites.
Mais quelles limites peut-on édicter au début d'une telle relation alors même que j'ignorai tout de cet univers?

Quelques jours passés ensemble m'ont permis de mettre deux ou trois points qui pour moi étaient infranchissables et puis c'est tout. Il n'y a pas eu de liste à la Prévert couchée sur le papier avec interdiction de tout ce qui dépasse, l'aventure n'aurait pas été une "histoire d'amour BDSM".
Il était clair qu'IL était mon guide, que les sentiers seraient "escarpés", difficiles, parfois dangereux mais que je serai toujours en sécurité. Alors non il n'était pas question pour moi de m'arrêter tous les dix pas en disant "stop ça c'était pas prévu je ne vais pas plus loin".

La douleur n'est peut-être pas un but, encore que, mon côté maso commence à me dire le contraire, et puis la douleur n'est pas que physique, et qu'est-ce que le plaisir? se mettre en danger, avoir peur, se dépasser, FAIRE PLAISIR A L'AUTRE même si ....

Et non le BDSM n'est pas un jeu de rôle pour moi, il n'y a pas de fin de partie, pas de dés à lancer... c'est une histoire qui se vit, pleinement consentie, qui de plus, tout en étant exclusive est "sociale", elle se vit "dans le monde" pour ce qui concerne mon Maître qui devient très "exhib" (c'était pas prévu dans le contrat mais qu'elle aventure!!!!)

Tout ne peut pas être borné, écrit, réglé et/ou discuter à chaque pas, je fais confiance à mon Maître et l'aventure s'écrit au jour le jour en découvrant.

 


Bonsoir.

L'absence ou le manque d'expérience ne justifie pas l'ignorance. Avant de débuter une telle relation, rien n'empêche de se renseigner sur les pratiques les plus courantes, d'estimer quelles limites on ne veut pas dépasser. Poser des limites ne veut pas dire qu'elles sont bétonnées une fois pour toutes. Au contraire, elle peuvent évoluer dans un sens ou dans un autre, selon ce qu'on s'estime capable de supporter, au fur et à mesure qu'on découvre son partenaire et qu'on se découvre soi-même. En outre, quand un dominant est en présence d'un ou une novice, il doit expliquer ses pratiques, ses habitudes, autant qu'il le faut pour que le futur soumis ou la future soumise ait un bon aperçu de la future relation et puisse donner son accord de manière libre et éclairée.

Personne n'est obligé de coucher une liste sur le papier. C'est juste plus sûr, il est plus facile de s'assurer des limites de tous les participants s'il y a un litige. Un guide, ce n'est pas quelqu'un qui fait ce qu'il veut comme il veut. C'est quelqu'un qui respecte les personnes qu'il guide. Si un dominant ou une dominante doit s'arrêter tous les dix pas pour s'assurer que le soumis ou la soumise est capable de suivre, il s'arrête. Si le soumis ou la soumise ne veut pas aller plus loin, le dominant ou la dominante ne va pas plus loin. Ca peut être provisoire, et dans ce cas la progression reprend quand la personne s'en sent capable. Ca peut aussi être définitif, la personne pouvant le soumis ou la soumise pouvant décider de ne pas aller plus loin. C'est fondamental, dans une relation BDSM. Ca peut paraitre paradoxal, mais c'est toujours le soumis ou la soumise qui a un contrôle total des limites, et le dominant ou la dominante doit les respecter, même s'il ou elle espérait aller plus loin. Si le dominant ou la dominante oblige le soumis ou la soumise à dépasser ses limites sans son consentement, ce n'est plus du BDSM. C'est une agrssion. Ou, dans le cas d'une pratique sexuelle, un abus. Personne ne doit être forcé de faire ce qu'il ne veut pas faire, par quelque moyen que ce soit. Jamais ! A moins que ça ne fasse partie du jeu, auquel cas, il y a bien un consentement préalable. D'ailleurs, nous le pratiquons, mon dominant et moi. Il peut m'imposer des actes que je n'aime pas, parce que j'ai donné mon consentement pour qu'il me les impose. A vrai dire, c'est moi qui le lui ai demandé, au départ.

Non, la douleur n'est jamais un but en soi. Si les maso veulent qu'on leur en inflige, c'est parce que ça leur procure du plaisir. Et les mécanismes du plaisir sont maintenant bien connus. Ce sont les hormones libérées par le cerveau qui provoquent le plaisir. Ca s'obtient par le sexe, mais aussi le sport ou le BDSM, par exemple. Personne ne se cogne volontairement contre les meubles juste pour le plaisir de la douleur. Ce serait pourtant bien plus facile que de devoir chercher un ou une partenaire BDSM, mais ça ne fonctionne pas, à moins d'avoir un problème psychiatrique. Pour que la douleur mène au plaisir, il faut qu'elle arrive dans certaines conditions mentales et physiques.

Le BDSM est un jeu de rôles. Pas un jeu de société sur plateau où il faut lancer des dés, évidemment. C'est plus proche des jeux d'enfants, en fait, par exemple quand ils jouent au gendarme et au voleur, aux cowboys et aux indiens... Le BDSM, c'est la même chose, mais dans un autre contexte. On joue à maître et exclave, à la soubrette qui sert son employeur, au docteur qui fait passer une visite médicale, au professeur qui éduque sévèrement un élève, ou, comme dans mon cas, au soldat aux ordres d'un Chef inflexible. Ce sont des films qu'on se fait pour pimenter une relation sexuelle, parfois amoureuse, parfois pas. Le dominant ou la dominante met le jeu en scène et joue son rôle, et le soumis ou la soumise joue aussi son rôle. Il faut en avoir conscience, parce qu'il peut très bien arriver qu'il soit nécessaire de sortir du jeu et reprendre pied dans la réalité rapidement. En 50 ans de BDSM, ça m'est arrivé plusieurs fois.
Dernière modification le 19/03/2024 03:09:30 par M81.
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Soubrette78
Bonjour. De mon côté j'ai besoin d'aimer pour me donner à la personne qui souhaite me dominer. Plus facile pour moi de lacher prise et de me donner à elle en toute confiance. Le rapport sexuel n'est pas obligatoire pour moi, j'ai remarqué que quand madame me fait porter la cage, le fait de ne pas avoir de rappport, fait que je deviens de plus en plus soumis, serviable, le manque de sex fait aussi que j'ai envie de devenir encore plus feminine. Par contre, donner du plaisir à madame est un devoir pour moi, limite très excitant de la savoir satisfaite de mon travail, et de rester en cage bien trop petite à ce moment là...! Madame me tappote sur la tête pour me faire signe que c'est bien. Le sex pour un soumis ne doit pas être pour le garder en mode soumission. Dès lors qu'il y a jouissance, la soumission et dépendance part de son esprit, Et pour le coup il redeviens homme lambda. Tout le travail fait oar cette cage disparait en un clein d'oeil.
Dernière modification le 21/03/2024 05:41:15 par Soubrette78.
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Antoinette
  En tout cas, du BDSM sans règle, ce n'est pas du BDSM.
j'ai en horreur les règles. Je fais tout au feeling. Ni règles, ni limites, ni pitié....c'est ce qui fait peur à mon maso et avoir la trouille fait partie de son plaisir. 
Et j'adore flanquer la trouille à mon lion et lui faire le plus mal possible sans le blesser. 
Une domina ne pactise pas avec un lion maso. 
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Antoinette
Bonjour. De mon côté j'ai besoin d'aimer pour me donner à la personne qui souhaite me dominer. Plus facile pour moi de lacher prise et de me donner à elle en toute confiance.  
L'amour est indispensable pour moi aussi. J'ai besoin d'être amoureuse pour bien dominer. C'est hyper excitant. 
Je comprend la domination par la cage, mais je ne pratique pas. Je pratique la castration mentale, c'est radical après dressage. Pas besoin de cage. La bandaison de mon maso est passée sous mon contrôle total. 
Les gynarchistes savent faire cela  c'est même la base. Contraindre les hommes à ne plus bander sans permission. Et le fouet est la pour un bon dressage des bites récalcitrantes. Et sans la moindre pitié. Les mâles comprennent très vite ....
 
 
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mael
Une domina ne pactise pas avec un lion maso. 
Dans un couple, le maso à plus de " pouvoirs que on ne pourrait penser. Tout s'organise autour de lui en fait. 
Ce ne doit pas être évident de ne pas pactiser, surtout lorsque c'est le maso qui a voulu que sa propre femme devienne sa domina . Un bon schéma pour éviter la routine ennuyeuse du mariage vanille ? 
 
 
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M81
j'ai en horreur les règles. Je fais tout au feeling. Ni règles, ni limites, ni pitié....c'est ce qui fait peur à mon maso et avoir la trouille fait partie de son plaisir.  Et j'adore flanquer la trouille à mon lion et lui faire le plus mal possible sans le blesser.  Une domina ne pactise pas avec un lion maso. 
Si, pour vous, respecter les limites du soumis c'est "pactiser", vous ne faites pas du BDSM. Et vous n'êtes pas une domina. Puisque c'est autre chose, vous devriez le nommer autrement.
Votre tendance à perdre tout contact avec la réalité est préoccupante. Avez-vous pensé à vous faire aider ?
A moins que vos écrits ne soient qu'un jeu ou de la provocation ? Malheureusement, il semblerait que non.
Soyez la première personne à aimer.
Antoinette
@M81, je vous laisse à vos delires normatifs, le bdsm, c'est comme ci, c'est comme ça. 
Je pratique comme il me plaît avec mon maso. Je ne pactise pas. Je n'utilise aucun safe je ne sais pas quoi ou autre.
Et il est très heureux de ma façon de pratiquer et il en redemande. 
Donc vos commentaires normo je sais pas pas, ....pratiquez avec vos normes comme il vous plaira.
Un forum c'est fait pour échanger et s'informer et dans mon cas chercher des idées de jeux nouvelles.
A part le camouflage M81...c'est uniquement cela que j'ai retenu de vous. Mais en cherchant bien, c'est pas le plus sexy camouflage militaire....il en est d'autres, d'autres nations....  Les ricains et le goût....mais les tenues camouflages et même les peintures camouflages, c'est amusant. Et des armes bricolees pour faire mal ...très très mal.....sans blesser, c'est amusant. Une chasse au beau maso nu dans les bois ....voilà les idées retenues de ce sujet. 
S'amuser, trouver des idées nouvelles de jeux, garder le désir intact. Être amoureuse pour bien dominer...avec un fusil à décharges électriques...rires.
 
 
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mael
  S'amuser, trouver des idées nouvelles de jeux, garder le désir intact. Être amoureuse pour bien dominer...avec un fusil à décharges électriques...rires.    
J'adore cette idée de chasse au maso nu avec un fusil électrique.  Mais une fois que tu l'auras capturé et mis aux fers. Il faudra le faire avouer.   Et n'oublie pas ma Toinette, c'est la réplique d'un film culte: " tous coupables, tous coupables".  
Dernière modification le 21/03/2024 13:48:43 par mael.
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M81
@M81, je vous laisse à vos delires normatifs, le bdsm, c'est comme ci, c'est comme ça.  Je pratique comme il me plaît avec mon maso. Je ne pactise pas. Je n'utilise aucun safe je ne sais pas quoi ou autre. Et il est très heureux de ma façon de pratiquer et il en redemande.  Donc vos commentaires normo je sais pas pas, ....pratiquez avec vos normes comme il vous plaira. Un forum c'est fait pour échanger et s'informer et dans mon cas chercher des idées de jeux nouvelles. A part le camouflage M81...c'est uniquement cela que j'ai retenu de vous. Mais en cherchant bien, c'est pas le plus sexy camouflage militaire....il en est d'autres, d'autres nations....  Les ricains et le goût....mais les tenues camouflages et même les peintures camouflages, c'est amusant. Et des armes bricolees pour faire mal ...très très mal.....sans blesser, c'est amusant. Une chasse au beau maso nu dans les bois ....voilà les idées retenues de ce sujet.  S'amuser, trouver des idées nouvelles de jeux, garder le désir intact. Être amoureuse pour bien dominer...avec un fusil à décharges électriques...rires.    
Quand on prétend aimer quelqu'un, il me semble qu'on le respecte et qu'on prend soin de lui. C'est du "délire normatif" ? Eviter de dépasser les limites du soumis, c'est du "délire normatif" ? Prévoir un moyen pour qu'il puisse exprimer que ça va trop loin, c'est du "délire normatif" ?
Qu'est-il pour vous ? Un jouet que vous estimez pouvoir démolir, ou un faire valoir pour vous rassurer sur votre supériorité illusoire ?
Parler d'amour quand on n'a plus aucun respect pour l'être humain qu'est son soumis, c'est assez paradoxal !
Soyez la première personne à aimer.
Antoinette
@m81, vous êtes grave. Non seulement vous êtes normatif, mais en plus vous projetez des choses inexistantes qui pour vous sont des violations de vos normes.... et donc condamnables....un cas classique. 
Désolée, je ne suis pas psychiatre. 
Soyez la première personne à aimer.
Antoinette
Il est toutefois une question intéressante, suite aux échanges avec M81.
La domination avec l'amour présent dans la relation permet il de s'affranchir de toutes les règles et de toutes les normes ? Je parle d'amour partagé bien sur. 
Ce que j'ai constaté, c'est que plus j'étais amoureuse et plus je faisais preuve de fantaisies, plus j'avais envie d'essayer des choses nouvelles, plus j'avais envie d'aller loin dans les pratiques. Et cela comblait de plaisir mon maso en retour. Et je pouvais lire bien des choses en lui. 
Aimer est ce s'affranchir de toutes les barrières ? 
Soyez la première personne à aimer.
CathyO
Il est toutefois une question intéressante, suite aux échanges avec M81. La domination avec l'amour présent dans la relation permet il de s'affranchir de toutes les règles et de toutes les normes ? Je parle d'amour partagé bien sur.  Ce que j'ai constaté, c'est que plus j'étais amoureuse et plus je faisais preuve de fantaisies, plus j'avais envie d'essayer des choses nouvelles, plus j'avais envie d'aller loin dans les pratiques. Et cela comblait de plaisir mon maso en retour. Et je pouvais lire bien des choses en lui.  Aimer est ce s'affranchir de toutes les barrières ? 
Je ne pense pas que mon Maître soit amoureux au sens où je l'entends alors je ne parlerai "d'amour partagé".

En revanche plus je suis amoureuse plus les règles, normes, barrières s'éloignent. 

Aucune idée de Ses/mes limites.
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Antoinette


En revanche plus je suis amoureuse plus les règles, normes, barrières s'éloignent. 

Aucune idée de Ses/mes limites.
C'est exactement cela, l'amour crée une sorte de libération complète qui donne envie de prendre du plaisir et d'essayer plein de trucs avec son partenaire. C'est une autre forme de sexualité c'est pour cela que je dis partenaire même s'il reste mon maso. 
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