@ Antoinette Je ne suis pas tombé dans une sorte de phobie parano. Au cours de ma vie, j'ai vu plusieurs personne tomber dans ce genre de pensée magique, et pour certaines d'entre elles, la chute a été vertigineuse. Jusqu'à la mort, pour un de mes anciens collègues, qui a refusé l'ablation de la prostate alors que le pronostic était très favorable, parce qu'un "praticien en soins énergétiques" lui a laissé entendre qu'il pouvait le guérir de son cancer, mais sans vraiment le dire ouvertement. Bien sûr, ces prétendus "soins" n'ont eu aucun effet favorable. Pendant des années, nous l'avons vu s'enfoncer de plus en plus dans ces pratiques plus que douteuses, sans pouvoir le dissuader. Ca a commencé par de la sophrologie, et, de fil en aiguille, il a adhéré à d'autre choses, et il s'est retrouvé complètement sous influence de plusieurs "praticiens", qui croyaient probablement vraiment en ce qu'ils faisaient, mais n'avaient pourtant aucun résultat. Cet homme a fini par se couper totalement de sa famille et de ses amis tant il était sous l'influence de ces gens. Y mettre un doigt, c'est courir le risque de se faire complètement submerger. Personne n'est à l'abri de telles dérives, et, malheureusement, ces dérives sont nombreuses, encore plus depuis la crise covid qui a déstabilisé pas mal de monde. Le danger est bien réel !Il n'y a rien d'énergétique dans les massages. Un massage a une action "mécanique", et quand on connait la physiologie, les effets sont parfaitement prévisibles. Qu'on y croie ou non, les effets se produisent bel et bien. Nous utilisons souvent les massages, dans un sens comme dans l'autre. Nous avons l'avantage d'être deux hommes. Il y a un côté intuitif : ce qu'on aime sur soi, il y a de grandes chances que ça plaise aussi à son partenaire. Pas toujours, puisqu'il y a des préférences individuelles, mais avoir la même physiologie aide à deviner ce qui va plaire, surtout quand on se connait bien. Connaître les zones les plus sensibles sur soi permet de déduire que ces zones ont de grandes chances d'être sensibles aussi sur son partenaire. Il suffit d'adapter les pratiques, de passer de la douceur à la brutalité quand il veut me faire passer de l'excitation à la douleur, et inversement de transposer la douleur qu'il me donne en douceur pour lui quand je veux l'exciter. En couple hétéro, chacun doit apprendre les différences qu'il y a entre hommes et femmes pour être vraiment efficace. Je suppose que ça ajoute une difficulté supplémentaire par rapport aux couples de même sexe.En BDSM, je n'ai pas le droit de le baiser, mais j'ai le devoir de le faire de la manière qu'il exige quand il m'en donne l'ordre. Dans nos périodes "vanille" occasionnelles, chacun a le droit de proposer ce qu'il veut à l'autre, et chacun a le droit de refuser et de proposer autre chose s'il préfère.Il me semble évident que le but du BDSM est de procurer du plaisir à tous les partenaires. Accepter de souffrir sans en retirer la moindre jouissance, qu'elle soit physique ou mentale, ce serait pathologique. Ce qui n'empêche pas le dominant de priver son soumis de jouissance à certains moments, pour peu que ça fasse partie de la manière de fonctionner du couple.
Dernière modification le 09/03/2024 11:16:53 par M81.
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