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CathyO
@ M81

"Le BDSM n'est pas un spectacle de cirque! Il n'a rien à voir avec le domptage d'un animal sauvage. Un soumis ou une soumise est un être humain, libre de choisir ou non de se soumettre à une autre personne, libre de poser des limites que le dominant ou la dominante doit impérativement respecter. Le BDSM est un jeu de rôles où chacun détermine consciemment, sans contraintes, après y avoir mûrement réfléchi, dans quelles conditions il souhaite pratiquer et jusqu'à quel point il souhaite pratiquer. Chaque partenaire reste totalement libre de revoir ultérieurement les limites s'il le veut, que ce soit pour les diminuer ou les augmenter, toujours avec l'accord de tous les partenaires. La douleur n'est pas un but en soi. Le but, c'est le plaisir qu'elle procure."

Bonsoir,

Il me semble que ce que vous décrivez ne correspond pas ma jeune relation que j'évoquais au début du sujet et pour laquelle je précisais qu'elle n'aurait pas pû voir le jour sans l'amour que je ressentais pour celui qui était devenu mon Maître.
Oui une soumise (j'écris au féminin puisque j'évoque mon expérience) est un être humain, j'étais libre et j'ai choisi de me soumettre à un homme, avec en effet des limites.
Mais quelles limites peut-on édicter au début d'une telle relation alors même que j'ignorai tout de cet univers?

Quelques jours passés ensemble m'ont permis de mettre deux ou trois points qui pour moi étaient infranchissables et puis c'est tout. Il n'y a pas eu de liste à la Prévert couchée sur le papier avec interdiction de tout ce qui dépasse, l'aventure n'aurait pas été une "histoire d'amour BDSM".
Il était clair qu'IL était mon guide, que les sentiers seraient "escarpés", difficiles, parfois dangereux mais que je serai toujours en sécurité. Alors non il n'était pas question pour moi de m'arrêter tous les dix pas en disant "stop ça c'était pas prévu je ne vais pas plus loin".

La douleur n'est peut-être pas un but, encore que, mon côté maso commence à me dire le contraire, et puis la douleur n'est pas que physique, et qu'est-ce que le plaisir? se mettre en danger, avoir peur, se dépasser, FAIRE PLAISIR A L'AUTRE même si ....

Et non le BDSM n'est pas un jeu de rôle pour moi, il n'y a pas de fin de partie, pas de dés à lancer... c'est une histoire qui se vit, pleinement consentie, qui de plus, tout en étant exclusive est "sociale", elle se vit "dans le monde" pour ce qui concerne mon Maître qui devient très "exhib" (c'était pas prévu dans le contrat mais qu'elle aventure!!!!)

Tout ne peut pas être borné, écrit, réglé et/ou discuter à chaque pas, je fais confiance à mon Maître et l'aventure s'écrit au jour le jour en découvrant.

 
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