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lyssandre
#22
Bonjour Coromandel, merci pour cet éclairage substanciel... Vuos écrivez...
 
En bdsm, mais en D/s surtout, on dira que c'est à son/sa Dom de choisir ou d'orienter pour elle/lui ! Là où en Vanille justement, c'est chacun pour soi et on se démerde (souvent mal ^^) avec nos émotions chaotiques + celles du conjoint-e qui n'arrive pas non plus à les gérer ^^
L'amour, ni la fusion, ni l'affection, ni le sentiment amoureux, sont spécifiques aux relations vanilles. C'est spécifiques aux relations humaines ! ^^ C'est juste qu'en bdsm on apporte à peu près toujours la même réponse : Il y a une personne qui va orienter pour deux. Du moins quand il y a D/s.
 
Mais comment savoir selon ce postulat si une relation D/s nous nourrit, en tant que soumis? en d'autre terme,s'il n'est pas nécessaire au soumis d'être attaché à son/sa Dom autrement que par l'aspect contraignant des règles acceptées, qu'est ce qui fait que le lien est là?  Question que je me suis posé récemment... est ce que dans cet aspect d'attachement à son sa Dom uniquement par les règles consenties, on ne nourrit pas un sentiment un peu immature, comme l'attachement d'un enfant à ses parents?  Plus largement, en tant que Dom ou soumis, Peut on faire abstraction des sentiments au point d'atteindre une sorte de BDSM pur certes, mais totalement désentimentalisé? et y a t'l alors toujours un intérêt de nourrir un tel lien?  La question qui me revient toujours en boomerang serait: comment qualifier l'attachement bdsm? et c'est en écho ce que la question initiale d'Antoinette (que je remercie pour ce post fort riche) m'inspire...
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