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M81
#35
Je ne suis pas experte en psy mais il suffit de pratiquer pour sentir la sublimation. Comment définir cela. C'est un ressenti. L'amour se sublime pour aller plus loin dans les pratiques. Cela dominant(e) et soumis (e) le ressente de suite. L'amour est comme un socle. Mais pour aller loin dans les pratiques ils faut sublimer cet amour.  J'adore cette sensation. C'est presque une mystique. Cela transporte. 
 
Je commence à mieux comprendre ce que vous voulez dire. Je pense qu'il ne s'agit pas de "sublimation" du point de vue de la psychanlyse, mais plutôt d'états d'euphorie, et parfois d'extase, qu'on peut ressentir aussi bien quand on tombe amoureux que pendant les relations sexeuelles, qu'elles soient "vanille" ou BDSM. Etats qu'on peut aussi ressentir en faisant du sport, ce qui n'a rien d'étonnant, puisque pendant le sport, le cerveau libère certaines hormones qui sont aussi libérées pendant une relation sexuelle. L'attirance, physique ou mentale, le désir, le plaisir, l'amour, l'attachement, l'affection... Tout cela est conditionné par les hormones que produit notre cerveau en réaction aux stimulis sensoriels, A priori, plus les stimulis sont intenses, plus la production des différentes hormones sont élevées.
J'ai commencé à faire du sport quand j'avais 13 ans 1/2. A l'époque, j'étais déjà plus grand que la moyenne, mais maigre. Comme je ne fais jamais les choses à moitié, je me suis forcé à pratiquer au maximum de mes possibilités, jusqu'à ce que mes muscles alors chétifs commencent à devenir un peu douloureux. C'est à ce moment que j'ai ressenti pour la première fois cette euphorie, cette quasi extase. Il n'a pas fallu beaucoup de temps pour que je remarque que ça ressemblait à ce que je ressentais quand je me masturbais. Il a fallu un peu plus de temps pour que je me rende compte que douleur et plaisir sont plus intimement liés qu'on ne le pense. Avec ce que j'ai appris depuis lors, je comprends mieux ce qu'il s'est passé en moi, ce qui m'a probablement amené à devenir mazo. J'ai maintenant parfaitement conscinece qu'en pratiquant le sport et le BDSM, je me "shoote" aux endorphines, et peut-être à d'autres hormones produites par mon cerveau.
Est-ce qu'on se dirige vers le BDSM parce qu'on est plus sensible aux effets de ces hormones et que ça procure plus de plaisir ? Est-ce que c'est parce qu'on y est moins sensible et qu'on a besoin de doses plus fortes que la moyenne pour ressentir autant de plaisir ? Je n'en sais rien. Ca mériterait peut-être d'être étudié sérieusement.
En fait, ces sensations que nous apprécions tant, c'est juste la chimie à l'oeuvre dans le cerveau. C'est probablement moins romantique que d'évoquer une expérience presque mystique, mais, personnellement, ça m'émerveille que notre corps puisse nous donner autant de plaisir et de satisfaction.
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