D'une manière générale, je vais répondre aux questions, ensuite, je préciserais un peu plus mon histoire quelque peu commune... car entre acceptation et réalisation, il y a aussi un chemin parsemé d'embuche.
Avez-vous eu, de votre côté des difficultés à vous assumer comme soumis ? non jamais... du moins intérieurement.
De part votre éducation, de l'image de soi, par exemles... L'image de moi-même a toujours été positive, je l'ai toujours pris accepter, que ce soit le BDSM que ma bisexualité que je reconnais depuis que j'ai découvert ma sexualité, vers 11 ans, je pense.
Cela vous a t il poser des problèmes de dissonnance? Hélas oui, la norme sociétale veut que l'on ne soit pas normaux, si je m'accepte moi-même sur ce que je suis sans me poser de question, le montrer au grand jour est une tout autre paire de manche. C'est d'ailleurs mon plus gros obstacle, j'y reviendrais
Avez-vous avouer à vos parents (frères et soeurs compris) que vous étiez dans ce genre de relation? Ça dépend de quel proche, un de mes frères est dans une église évangéliste, donc j'évite le sujet. On ne sera pas d'accord.
Un autre de mes frère est au courant de tout, a vrai dire, il a aussi un petit attrait des milieux libertins.
Mes parents sont au courant de mon libertinage, sont surement au courant de ma bisexualité (même si j'en ai jamais parlé) et niveau BDSM, je ne pense pas qu'ils se doutent de quelque chose.
Comment l'ont-ils pris et vous êtes vous sentis rejetés par eux? Jamais, nous avons été éduqués dans une tolérance bien ancrée. Si je n'ai jamais parlé de ma bisexualité à mes parents, ce n'est pas par peur, mais parce que j'en ai jamais ressenti le besoin. Si demain, j'arrive avec un homme et que je le présente à mes parents comme compagnon, ils ne seront pas choqués et l'accueilleront comme ils l'l'ont fait avec toutes leurs belles filles. Ou préférez-vous leur cacher, soit par honte, soit par peur d'être jugé? Non juste que j'estime que certain sujet ne les regardent pas en soi, mais s'ils venaient à en parler, je communiquerais bien volontiers.
Et qu'en est-il de vos amis "vanille"? Connaissent-ils votre soumission? Ça dépend de l'amie vanille, si j'estime qu'elle a une ouverture d'esprit suffisamment grande alors, j'en parle. Sinon, je me tais. C'est plus une question de feeling. Donc certains de mes amis vanilles sont parfaitement au courant, d'autre non. Cocassement, j'entretiens plus facilement une amitié avec une personne au courant. Voir de votre travail? (j'ai connu un esclave qui s'assumait parfaitement dans son rôle sur le lieu de travail... ) Un peu plus complexe. Comme je suis en télétravail... Mais ma bisexualité et mon libertinage est assumé et j'en ai déjà parlé, a mon patron même, mais plutôt en mode réunion bourré en haut d'une toure de Tapei... donc pas sûr qu'il ait enregistré. Cependant j'aurais aucun mal à en parler si la discussion venais sur le tapis un moment, mais comme ce n'est pas du tout dans le cadre de notre travail, qui vise le jeu vidéo...
Et si vous étiez en couple, quels conséquences avez-vous eu à subir? Comme je suis en couple avec ma dom... inutile de vous dire qu'il n'y a pas de conséquence négative en soi, ce sont plus nos chemins respectifs qui parfois ressortent lors d'une action et qui peuvent être un peu dérangeant, mais un coup de communication avec empathie et c'est reparti. En revanche, je peux parler de mes anciennes relations. La mère de mes trois premières filles, un coup de foudre. Et aussi la première en qui j'ai eu suffisamment confiance pour lui parler de mes envies. Petits soucis qui ont foutu un grain de sel dans notre relation pendant 12 ans. Une dissonance qui a fini par nous mener à notre perte : 100 % vanille. Et même si j'arrivais occasionnellement à en parler, l'écoute n'était pas trop là. et la pratique n'en parlons pas. C'était notre seul problème de couple, notre incompatibilité sexuelle. Elle n'a jamais voulu que j'aille voir ailleurs, ni s'ouvrir à ce que je cherchais. Et moi trop frustré... je ne lui en veux pas, mais c'est dur de se séparer d'une personne que l'on aime et avec qui on a vécu de manière fusionnelle pendant 12 ans. Surtout que juste avant de se séparer, elle avait proposé de passer notre baptême de club libertin... ensuite patatras deux mois plus tard... Mais une fois les douleurs passées, je me rends compte aujourd'hui que notre relation (maintenant amicale) est bien meilleur que notre relation de couple. Aujourd'hui, elle fait partie de ses amies vanilles qui sont au courant, et avec qui, étrangement, depuis notre séparation, je peux en parler librement. Ensuite, il y a eu la mère de ma dernière fille. Apparemment libertine et BDSM. On jouait un peu comme ça, mais sans trop de code. Notamment qu'en fait, on était deux sub et elle avec des limites bien plus basses que moi. Mais de ce côté-ci, ça allait plutôt bien. Je crois que c'est avec elle que j'ai vraiment pu commencer à me lâcher. Mais de manière débutante, avec plein d'attente, d'impatience et de frustration de pouvoir effleurer ce qui me passait par la tête durant toutes ces années où je n'ai pas pu pratiquer. Sauf que le côté libertin n'est pas allé, en plus d'avoir des beaux-parents toxiques, le libertinage était à sens unique. Je n'avais aucun choix dans les partenaires, et si elle me le laissait, je croulais sous les reproches. Et enfin, elle se servait de mes fantasmes pour me détruire devant mes amis (vanille ou bdsm) lorsque j'étais absent. Bref... un petit exemple de la relation toxique dans laquelle j'étais embourbé qui ne s'attardait pas qu'au sexe, mais a tout le reste de ma vie commune avec elle. Là... c'est moi qui ai fui... et loin.
Voilà pour les questions. Mais en vérité, il y a un autre chemin à faire pour moi. L'acceptation en public. Si je peux en parler aux gens suivant le feeling, je ne suis pas encore dans un lâche prise total. Quand nous sortons avec ma dom dans un spa libertin, je vois bien qu'elle aimerait m'exposer. Surtout qu'elle me voit avec les yeux qui brillent quand je vois un autre soumis subir en publique. Et elle sait aussi que j'ai ça en tête, me faire dom à fond en publique. Mais dans la majorité des cas, je me défile au dernier moment avec une peur du jugement effroyable. (surement lié à mon enfance et sa scolarité catastrophique). Pourtant, nous avons quelques pratiques en publique, et j'entends que nous sommes mignons, que nous sommes extrêmement complices. Alors, je m'ouvre tout doucement sans pour autant réussir à me lâcher totalement. Nous y allons à dose homéopathique alors qu'à la maison, c'est moi qui explique à ma dom ce qu'elle a le droit de me faire parce qu'elle n'ose pas improviser complètement, on discute beaucoup hors-jeu, parfois, elle me dit : si je fait ça, ce serait drôle... je réponds, n'en parle pas, fait le quand ça te traverse l'esprit, là, ce sera clairement fun (comme l'histoire que j'ai raconté en article : "un petit café dans sa culotte" qui était tellement spontané et donc jouissif pour moi... Et qu'à la maison, je me lâche à 100 %... donc c'est clairement plus hard. Mais... en publique... elle se retrouve avec un safe word si elle essaie de me donner de son champagne...
Bref : des difficultés : oui
Assumé : oui ou non suivant feeling.
EDIT : Désolé pour la mise en page... j'arrive pas a mettre en forme sur ce post...
Avez-vous eu, de votre côté des difficultés à vous assumer comme soumis ? non jamais... du moins intérieurement.
De part votre éducation, de l'image de soi, par exemles... L'image de moi-même a toujours été positive, je l'ai toujours pris accepter, que ce soit le BDSM que ma bisexualité que je reconnais depuis que j'ai découvert ma sexualité, vers 11 ans, je pense.
Cela vous a t il poser des problèmes de dissonnance? Hélas oui, la norme sociétale veut que l'on ne soit pas normaux, si je m'accepte moi-même sur ce que je suis sans me poser de question, le montrer au grand jour est une tout autre paire de manche. C'est d'ailleurs mon plus gros obstacle, j'y reviendrais
Avez-vous avouer à vos parents (frères et soeurs compris) que vous étiez dans ce genre de relation? Ça dépend de quel proche, un de mes frères est dans une église évangéliste, donc j'évite le sujet. On ne sera pas d'accord.
Un autre de mes frère est au courant de tout, a vrai dire, il a aussi un petit attrait des milieux libertins.
Mes parents sont au courant de mon libertinage, sont surement au courant de ma bisexualité (même si j'en ai jamais parlé) et niveau BDSM, je ne pense pas qu'ils se doutent de quelque chose.
Comment l'ont-ils pris et vous êtes vous sentis rejetés par eux? Jamais, nous avons été éduqués dans une tolérance bien ancrée. Si je n'ai jamais parlé de ma bisexualité à mes parents, ce n'est pas par peur, mais parce que j'en ai jamais ressenti le besoin. Si demain, j'arrive avec un homme et que je le présente à mes parents comme compagnon, ils ne seront pas choqués et l'accueilleront comme ils l'l'ont fait avec toutes leurs belles filles. Ou préférez-vous leur cacher, soit par honte, soit par peur d'être jugé? Non juste que j'estime que certain sujet ne les regardent pas en soi, mais s'ils venaient à en parler, je communiquerais bien volontiers.
Et qu'en est-il de vos amis "vanille"? Connaissent-ils votre soumission? Ça dépend de l'amie vanille, si j'estime qu'elle a une ouverture d'esprit suffisamment grande alors, j'en parle. Sinon, je me tais. C'est plus une question de feeling. Donc certains de mes amis vanilles sont parfaitement au courant, d'autre non. Cocassement, j'entretiens plus facilement une amitié avec une personne au courant. Voir de votre travail? (j'ai connu un esclave qui s'assumait parfaitement dans son rôle sur le lieu de travail... ) Un peu plus complexe. Comme je suis en télétravail... Mais ma bisexualité et mon libertinage est assumé et j'en ai déjà parlé, a mon patron même, mais plutôt en mode réunion bourré en haut d'une toure de Tapei... donc pas sûr qu'il ait enregistré. Cependant j'aurais aucun mal à en parler si la discussion venais sur le tapis un moment, mais comme ce n'est pas du tout dans le cadre de notre travail, qui vise le jeu vidéo...
Et si vous étiez en couple, quels conséquences avez-vous eu à subir? Comme je suis en couple avec ma dom... inutile de vous dire qu'il n'y a pas de conséquence négative en soi, ce sont plus nos chemins respectifs qui parfois ressortent lors d'une action et qui peuvent être un peu dérangeant, mais un coup de communication avec empathie et c'est reparti. En revanche, je peux parler de mes anciennes relations. La mère de mes trois premières filles, un coup de foudre. Et aussi la première en qui j'ai eu suffisamment confiance pour lui parler de mes envies. Petits soucis qui ont foutu un grain de sel dans notre relation pendant 12 ans. Une dissonance qui a fini par nous mener à notre perte : 100 % vanille. Et même si j'arrivais occasionnellement à en parler, l'écoute n'était pas trop là. et la pratique n'en parlons pas. C'était notre seul problème de couple, notre incompatibilité sexuelle. Elle n'a jamais voulu que j'aille voir ailleurs, ni s'ouvrir à ce que je cherchais. Et moi trop frustré... je ne lui en veux pas, mais c'est dur de se séparer d'une personne que l'on aime et avec qui on a vécu de manière fusionnelle pendant 12 ans. Surtout que juste avant de se séparer, elle avait proposé de passer notre baptême de club libertin... ensuite patatras deux mois plus tard... Mais une fois les douleurs passées, je me rends compte aujourd'hui que notre relation (maintenant amicale) est bien meilleur que notre relation de couple. Aujourd'hui, elle fait partie de ses amies vanilles qui sont au courant, et avec qui, étrangement, depuis notre séparation, je peux en parler librement. Ensuite, il y a eu la mère de ma dernière fille. Apparemment libertine et BDSM. On jouait un peu comme ça, mais sans trop de code. Notamment qu'en fait, on était deux sub et elle avec des limites bien plus basses que moi. Mais de ce côté-ci, ça allait plutôt bien. Je crois que c'est avec elle que j'ai vraiment pu commencer à me lâcher. Mais de manière débutante, avec plein d'attente, d'impatience et de frustration de pouvoir effleurer ce qui me passait par la tête durant toutes ces années où je n'ai pas pu pratiquer. Sauf que le côté libertin n'est pas allé, en plus d'avoir des beaux-parents toxiques, le libertinage était à sens unique. Je n'avais aucun choix dans les partenaires, et si elle me le laissait, je croulais sous les reproches. Et enfin, elle se servait de mes fantasmes pour me détruire devant mes amis (vanille ou bdsm) lorsque j'étais absent. Bref... un petit exemple de la relation toxique dans laquelle j'étais embourbé qui ne s'attardait pas qu'au sexe, mais a tout le reste de ma vie commune avec elle. Là... c'est moi qui ai fui... et loin.
Voilà pour les questions. Mais en vérité, il y a un autre chemin à faire pour moi. L'acceptation en public. Si je peux en parler aux gens suivant le feeling, je ne suis pas encore dans un lâche prise total. Quand nous sortons avec ma dom dans un spa libertin, je vois bien qu'elle aimerait m'exposer. Surtout qu'elle me voit avec les yeux qui brillent quand je vois un autre soumis subir en publique. Et elle sait aussi que j'ai ça en tête, me faire dom à fond en publique. Mais dans la majorité des cas, je me défile au dernier moment avec une peur du jugement effroyable. (surement lié à mon enfance et sa scolarité catastrophique). Pourtant, nous avons quelques pratiques en publique, et j'entends que nous sommes mignons, que nous sommes extrêmement complices. Alors, je m'ouvre tout doucement sans pour autant réussir à me lâcher totalement. Nous y allons à dose homéopathique alors qu'à la maison, c'est moi qui explique à ma dom ce qu'elle a le droit de me faire parce qu'elle n'ose pas improviser complètement, on discute beaucoup hors-jeu, parfois, elle me dit : si je fait ça, ce serait drôle... je réponds, n'en parle pas, fait le quand ça te traverse l'esprit, là, ce sera clairement fun (comme l'histoire que j'ai raconté en article : "un petit café dans sa culotte" qui était tellement spontané et donc jouissif pour moi... Et qu'à la maison, je me lâche à 100 %... donc c'est clairement plus hard. Mais... en publique... elle se retrouve avec un safe word si elle essaie de me donner de son champagne...
Bref : des difficultés : oui
Assumé : oui ou non suivant feeling.
EDIT : Désolé pour la mise en page... j'arrive pas a mettre en forme sur ce post...
Dernière modification le 22/03/2025 17:51:11 par Petite Souris.
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