Silla
#5
- Concernant la "révélation" à mes amis, je n'ai pas vraiment ressenti de soulagement car, comme j'en ai parlé au tout début de ma relation, je n'avais pas la sensation de leur cacher quelque chose. J'étais plutôt dans l'excitation de pouvoir partager cela avec eux - qui est retombée bien vite.
- Concernant le fait d'en parler à mes parents : contrairement à Sylvie35, j'ai estimé mes chances que cela se passe bien à quasi nulles. Mes parents sont des personnes âgées et avec 2 divorces à mon actif je suis déjà un peu le mouton noir. Mon maitre et moi avons pour priorité commune nos enfants respectifs, et les brouilles parents / enfants affectent forcément les petits enfants. Hors de question de prendre ce risque, je préfère profiter des probables dernières années de vie de mes parents pour construire de beaux souvenirs petits enfants / grands parents plutôt qu'essayer d'expliquer que l'homme que je fréquente est mon maitre. Et je n'ai pas non plus envie d'accabler mes parents avec ce qui serait des soucis pour eux.
- Concernant la dissonance : j'en parle au passé car la majorité du temps, je suis en harmonie avec moi même. La dernière phase a été il y a quelques mois lorsque mon maître m'a parlé d'une envie de sa part qui, une nouvelle fois, heurtait mes convictions profondes de femme du 21e siècle. Et puis l'idée a fait son chemin, j'ai conclu que je pouvais l'accepter et le calme intérieur est revenu.
 
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