Petite Souris
#17
Mais qu'il est dur de combattre ses démons, le lâcher prise sur le regard des autres et leurs jugement est loooooong. Mais pas impossible. Je vois déjà des évolutions, surtout en matière de bisexualité assumé a partir de mes 16 ans. Un coming out forcé après avoir couché la première fois avec un mec. (Il l'a raconté a tous le lycée... Un parisien avec 1500 personnes... Au début gêné, j'ai fini par assumer parce que ça m'emerdais de debunker une rumeur qui était vrai) Puis de mon libertinage assumé depuis... Depuis que je me suis lancé la dedans. 
Mais si sur ces sujets là, j'ai jamais eu de mal a lâcher prise. Mon côté anti conformistes anarcho punk humaniste qui se cache derrière ma personnalité calme et introverti m'a fait dire gentillement, et sur plusieurs sujets : allez vous faire fouttre, je vie ma vie comme je l'entends. Ni dieu ni maître. Au patron, au prof, a l'école,  a mes parents, et je le dis ici aussi : "avec ma dom nous pratiquons un BDSM qui ne répond qu'à nos code, n'en déplaise au puristes"...
Cocace... Un soumis anarchiste, comment un gars qui se dit ni dieu ni maître et dit Fuck a tout le monde. Alors qu'a la maison, et même dehors je vous un culte a ma dame ?
Mais qu'il est de de combattre ses démons.
C'est là qu'on entre dans la pyschologie (erreur voulu, lisez ça comme un pillier de comptoir bourré... Même si ma dom ayant fait un master psychologie trouve mes analyses pertinente). J'ai l'impression que mon acceptation de ma soumission, surtout au regard des autres (puisque dans la sphère privée, c'est assez ok, même si je manque d'éducation sur les envies et les attentes que j'ai) est un combat. Un combat contre moi même, non pas parce que je me force à être quelqu'un d'autre, mais plutôt un combat contre la façon dont on m'a forgé, a ne pas répondre aux étiquettes que l'on m'a collé. Des prises de choux avec le monde qui m'entoure quand j'essayais de m'en défendre. Au point d'en perdre mon répondant légendaire, capable de mettre verbalement une tête sur une pique, a un moment de ma vie où j'en aurai vraiment eu besoin (coucou l'ex toxique). Bref... Un combat contre moi même et ce manque de cadre que j'ai toujours refusé, par manque de confiance en les gens qui m'entouraient.
Et qu'aujourd'hui, si je cherche a m'abandonner sous les ordres de ma domina, c'est bien parce que que je lui fais confiance. Et aussi que je l'aime, car oui, je n'ai eu des désirs de soumission qu'envers les personnes qui ont avant tout partagé mon amour (attention, je peux tout de même me soumettre aux hommes dans une moindre mesure, mais jamais je ne les verrai comme maître).
Mais qu'il est dur de combattre ses démons... On m'a piétiné, humilié en place publique, sur le banc de l'école au point d'avoir une dent contre toute forme d'autorité (mon humanisme en revanche a créé une barrière afin de ne pas péter de plomb face a l'uniforme, certe je n'aime pas l'uniforme, mais j'ai appris a respecter l'humain qui le porte).
Il est donc logique de rechercher un cadre passé a l'as et de tenter de retrouver une confiance en soi en reproduisant certains schéma d'humiliation et d'autorité mais cette fois ci avec une personne de confiance et avec plaisir.
Mais qu'il est dur de combattre ses démons...
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