- Concernant la "révélation" à mes amis, je n'ai pas vraiment ressenti de soulagement car, comme j'en ai parlé au tout début de ma relation, je n'avais pas la sensation de leur cacher quelque chose. J'étais plutôt dans l'excitation de pouvoir partager cela avec eux - qui est retombée bien vite. - Concernant le fait d'en parler à mes parents : contrairement à Sylvie35, j'ai estimé mes chances que cela se passe bien à quasi nulles. Mes parents sont des personnes âgées et avec 2 divorces à mon actif je suis déjà un peu le mouton noir. Mon maitre et moi avons pour priorité commune nos enfants respectifs, et les brouilles parents / enfants affectent forcément les petits enfants. Hors de question de prendre ce risque, je préfère profiter des probables dernières années de vie de mes parents pour construire de beaux souvenirs petits enfants / grands parents plutôt qu'essayer d'expliquer que l'homme que je fréquente est mon maitre. Et je n'ai pas non plus envie d'accabler mes parents avec ce qui serait des soucis pour eux. - Concernant la dissonance : j'en parle au passé car la majorité du temps, je suis en harmonie avec moi même. La dernière phase a été il y a quelques mois lorsque mon maître m'a parlé d'une envie de sa part qui, une nouvelle fois, heurtait mes convictions profondes de femme du 21e siècle. Et puis l'idée a fait son chemin, j'ai conclu que je pouvais l'accepter et le calme intérieur est revenu.
@Silla je souhaitais m'exprimer également sur ce sujet et je partage votre position à 100%, je ne ressens pas le besoin de revendiquer mon intimité comme un étendard. Surtout si cela risque de perturber quelqu'un qui m'est cher (mes enfants, mes parents). Je préfère la chérir ma soumission et à l'abri des regards non avisés pour qu'elle n'ait pas à s'occuper de justifier son existence. Et la plupart de mes amis savent et soit ne jugent pas soit carrément se sentent libérés de saisir certaines occasions qu'ils n'auraient pas saisies si je n'étais pas aussi décomplexée. Parfois l'opinion publique s'en empare. Mais... je suis disciplinée, ça paye, et ça l'opinion publique ça lui fout souvent les boules parce que si elle l'était (disciplinée) elle se contenterait de jouer son rôle dans la responsabilité collective en encourageant la responsabilité personnelle de chacun à agir avec discernement et elle ne s'occuperait pas de mon cul. Je ne le revendique pas mais j'ai été exposée par une femme jalouse qui a dit à l'un de mes enfants de 9 ans : ta mère c'est une pute. J'ai porté plainte. Game over. Les hard limits ca commence dans la vie quotidienne. Elle a également essayé de ternir ma réputation. Sauf que pour incarner une relation D/s ritualisée faut être bien droit.e dans ses pompes, et donc pour dégommer ma vie avec des ragots eh bien... bon chance. Mon entourage proche ne mange pas de ce pain là. Et mon banquier non plus. Et on touche pas à mes enfants. S'acharner serait comme essayer de vider une plage à la petite cuiller. Complètement con. Y'a des cons. Je ne dis pas qu'il ne manque pas un peu de sable à chaque fois mais en volume c'est anecdotique.
Voilà pour les stats 🫡