Lord Y
#0

Bonsoir

La communauté LGBT, qui a libéré sa parole bien plus que nous, a mis en lumière une conviction : on ne devient pas homo, on naît homo.

Personnellement, d'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé être soumis et adorer mes compagnes. Cela ne m'a pas aidé, d'ailleurs, j'étais plus souvent l'amoureux transi que le mâle alpha.

Et vous ? Etes-vous devenu bdsm, ou bien êtes-vous né bdsm ?

Amitiés

Thèmes: psycho, à 2 balles
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Neilerio
#1
On se découvre BDSM et au final avec un peu d'introspection on s'aperçoit qu'il y avait des indices qu'on est pas arrivé là par hasard. Maintenant je vais prendre un peu ma casquette de sexo c'est pas inné la sexualité humaine relève pour beaucoup de chose de l'acquis surtout quand cela concerne les dispositions sexuelles ( le BDSM est une disposition sexuelle pas une orientation ).  Mes premiers émois sexuels n'était pas BDSM par contre pas mal de contenu culturel durant ma jeunesse m'ont doucement et lentement poussé vers le BDSM.
Dernière modification le 19/03/2025 16:46:13 par Neilerio.
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emend69
#2
j'ai toujours aimé les "jeux" plus ou moins BDSM, dominant ou dominé , ou le sexe et le bdsm se mélangent . . .
 
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Libération de la parole ou pas, c'est plutôt la science qui permettrait de dire si oui ou non on nait homo. Avoir un avis ne suffit pas.
Curieusement, des lobbys d'une force importante aide à "libérer la parole", ou bien... À en faire taire d'autres.
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Petite Souris
#4
On ne devient pas homo, on nait Homo...
Pas fan de cette phrase mais elle est vraiment pratique. Certains sont devenus homos aussi, pour en avoir rencontré. Moi de mon côté j'ai toujours su que j'étais bi, et a tendance sub... Et... Plus tard je me suis rendu compte que j'étais surtout pansexuel gender fluide hétéro romantique (d'après les d'jeun's) soit... Qu'importe les mots le plus important est ce que l'on ressent et qu'on se respecte ainsi (de soi même a soi même, pour commencer)
Et là pour le coup le "on nait Homo" est pratique. Si un temps soit peu on ne trouve aucune preuve scientifique sur un quelconque marqueur homo dans le corps humain, que ce soit dans le génome, les glandes, les hormones ect j'en passe... (de facto, on ne peut pas donc être né avec cet attribut). Cette phrase est plus a prendre dans le sens où, on ne se réveille pas non plus un matin de la veille des 20 berges en se disant : tiens, si je me faisais homo ? Tout en claquant un drop the mic au couillon qui trouverai a y redire : "on est né comme ça" CQFD. 
Bref... J'aime pas cette phrase, même si elle me correspond si on parle de bisexualité et de BDSM donc j'en suis le parfait exemple. Je l'ai toujours su que j'étais bi. Et même si je ne tombe pas amoureux des hommes, je fini toujours par avoir un manque de coucher avec eux. Et pareil pour les dames, ça me manque même plus rapidement.
Mais cette phrase n'est pas non plus une vérité qui s'accorde a tous les Homo et compagnie. Et pour faire le contre exemple, ma compagne et dominae n'a, avant moi, eu aucune envie de BDSM. Je lui ai fait découvrir son côté dom en racontant mes fantasmes. Elle a essayé et surtout on a kiffé. Elle couche aussi avec des femmes, pourtant pas attiré par elles, juste de manière oportuniste quand on lui propose (hétéro flexible dans le langage d'jeun's). 
On est encore des noob. Moi parce que j'avais jamais eu de partenaire dans ce milieu et elle parce qu'elle s'y est ouverte que depuis trois ans. Donc je l'ai toujours su, elle non. 
Mais quelque soit le point de départ, le plus important n'est il pas de s'épanouir dans ce qu'on aime ? Je kiff tout autant jouer a des jeux vidéo pour mon travail que prendre ma guitare ou poser mes doigts sur mon piano que de laisser le crayon esquisser les poignes d'amour d'une femme et aussi me prendre des giffles en me faisant traiter de petite merde par ma dom parce que j'ai mal lavé son toilette. Bref...
A moins d'une avancée scientifique qui prouverait que nous sommes né avec, il me semble que la réponse à ta question sera toujours... Sans réponse... Alors, profite juste de ce que tu es. On se fout de l'avis des autres.   
@Intime Photographie : tu as du le ressentir, je ne suis pas d'accord avec toi mais si un peu quand même. Comme ce n'est pas le sujet ici, si tu veux en parler en MP ce serait avec plaisir, du moment que ça reste courtois. (A moins qu'il y ait déjà un topic fumant sur le fofo)
Dernière modification le 21/03/2025 21:15:55 par Petite Souris.
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Version courte : "Alors, profite juste de ce que tu es. On se fout de l'avis des autres." sur ça je suis d'accord, tant que ça respecte pleinement les autres, peu importe le domaine duquel on parle. Pour la suite :  Sans offense, je pense que votre point de vu est basé sur votre expérience personnelle et pas sur la littérature scientifique, qui indique un certain nombre de facteurs génétiques, biologiques, environnementaux. A l'inverse, aucune étude sérieuse à ma connaissance n'indique que le facteur sociétale suffise.

Je vous mets l'avis de Grok, avec qui je suis d'accord.
  1. Facteurs biologiques et génétiques :
    Plusieurs études suggèrent une composante biologique dans l'orientation sexuelle. Par exemple, des recherches sur les jumeaux (comme celles de Bailey et al., 1991, publiées dans Archives of General Psychiatry) ont montré que les jumeaux identiques (qui partagent 100 % de leur ADN) ont plus de chances d'être tous deux homosexuels que les jumeaux fraternels (qui partagent environ 50 % de leur ADN). Cela indique une influence génétique, bien que non exclusive. Une étude plus récente (Ganna et al., 2019, publiée dans Science) a analysé le génome de centaines de milliers de personnes et a identifié des variantes génétiques associées à l'homosexualité, mais elles ne permettent pas de "prédire" l'orientation sexuelle de manière déterministe. Les gènes joueraient donc un rôle partiel.
  2. Développement prénatal :
    Certaines hypothèses pointent vers des influences hormonales pendant la grossesse. Par exemple, l'exposition à certains niveaux d'androgènes dans l'utérus pourrait influencer l'orientation sexuelle. Des études sur les différences dans les structures cérébrales (comme celle de LeVay, 1991, dans Science) ont montré des variations dans l'hypothalamus entre hommes hétérosexuels et homosexuels, suggérant une base biologique précoce.
  3. Facteurs environnementaux et sociaux :
    Bien que les facteurs biologiques soient souvent mis en avant, l'environnement postnatal (éducation, culture, expériences personnelles) peut aussi jouer un rôle dans la manière dont l'orientation sexuelle se manifeste ou est perçue. Cependant, les théories selon lesquelles l'homosexualité serait uniquement "apprise" ou liée à des choix conscients ont été largement discréditées par la communauté scientifique.
  4. Consensus actuel :
    La plupart des chercheurs s'accordent à dire que l'orientation sexuelle résulte d'une interaction complexe entre des facteurs biologiques (gènes, hormones) et des influences environnementales, mais qu'elle n'est pas un "choix" volontaire. L'American Psychological Association, par exemple, affirme depuis des décennies que l'homosexualité est une variation naturelle de la sexualité humaine et qu'elle n'est pas une pathologie ou une décision consciente.
En résumé, les publications scientifiques penchent vers l'idée qu'on ne "naît" pas homosexuel au sens strict d'un déterminisme absolu, mais qu'il existe des prédispositions biologiques qui, combinées à d'autres facteurs, influencent l'orientation sexuelle. Si tu veux des références précises, je peux te guider vers des articles spécifiques comme ceux mentionnés ! Que penses-tu de cette synthèse ?
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