The Reaper
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Je suis venu ici, aussi, pour écrire. Œuvrer à montrer ma personne sous un jour qui me surprendrais moi même.

Je suis un humain qui reste néanmoins, de façon chronique, enchaîné à des démons incernables. 

Une rage sanguine pullule en moi, que j'assimile a une hyperactivité difficilement gérable. Et marier les mots pour qu'il soit beau, lisible et faire transparaître une pensée concrète, une idée, un récit, m'est extrêmement rigoureux. 

C'est une épreuve difficile. Réellement. Au point que le lecteur que je suis lis... en marchant, chez lui ou dehors dans la rue, dans les parcs, bref, en mouvement, pour ne pas "péter un boulon" ou s'endormir (un extrême ou l'autre...). Lire assis m'est quasi impossible. 

 

 Phénomène atypique, force qui n'est pas "placée ou elle devrai être", tout ceci m'amène a voir dans le BDSM une "porte de sortie" finalement encore trop malléable et injustement maltraitée par moi même que je n'arrive pas à définir, par solitude autour de ce sujet, tout en ayant avidement bu dans ce monde.

 

J'ai l'impression de m'être acheminé vers le monde du Bondage et compagnie car j'avais une violence à exprimer. Cette information étant reçue, je reste toujours sur une poutre de gymnastique instable : voudrai-je du BDSM dans ma vie intime, ou voudrai-je la garder pour moi même et pour mes besoins de libération, a savoir, de plus en plus rare avec le temps, car le temps ne me le permet pas non plus, et que je me le refoule ?

J'ai ce plaisir que je ne partage ni physiquement, ni mentalement, ni même ; oralement : que puis-je en faire ? Comment ne pas effrayer un ou une camarade, une joueuse, une compagne, une rencontre ?

Car cette libération aux abords très "démoniaques" ne veut pas dire violence physique, ni verbale, elle veut dire : soulagement de semaines de trop plein, de silence avec son cerveau, et donc elle se finalise par un fort épuisement (et un plaisir mal géré).

 

Tout ceci pour exprimer que même en étant entourer, l'humain peut être très seul ; entre mes exigences intellectuelles, physique et sportives, j'ai ce sentiment de bête errante, dans les bois, effrayante, repoussante, curieuse, mais dont on ne s'approche jamais car on ne voit que le risque : la morsure.

 

Il doit y avoir de la confusion dans mon propos. Il vise pourtant à ouvrir au moins une porte dans ce boulevard de questionnement ; d'autres personnes se sont ou ce sont elles reconnues dans ce brouhaha que je décris ? Des hyperactifs, des vrais (je ne pose pas de cadre, mais pour moi hyperactif ne veux pas dire "tenir debout jusqu'à trois heures du matin et marcher vite) ?

 

 

 

 

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Good Girl 佩玲
#1
Je pose une chips ici pour revenir avec des grains de sel plus tard.
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