Quel plaisir pour les dominant•e•s ?

Pour ma part c'est de coacher et de profiter du corps du/de la soumis(e) comme je l'entends - dans les limites convenues bien sûr. Un exercice du pouvoir somme toute. 

Bonjour Madame,
Je suppose , des retours que j'ai lu, et de ma vision personnelle actuelle de cet univers, que les causes sont multiples.
Premièrement la satisfaction sexuelle entre en compte dans les pratiques que le/a dominant/e peut avoir avec la personne soumise.
Deuxièmement le plaisir psychologique et physique dans la prise de pouvoir sur une autre personne.
Troisièmement la plaisir sur l'éducation du/de la soumis/e. La façonner selon ses désirs doit être extrêmement gratifiant. Tout ce qui en découle comme l'exposition de celui-ci et tout ce qui est lié au dressage en lui même sont des étapes qui doivent procurer du plaisir et de la gratification.
Ensuite je pense que chaque personne dominante possède des axes de plaisir personnel que je ne peux qu'effleurer ici , sur des points sur lesquels je risque fortement de me tromper. Mais sachez que la communication avec des dominants sur ce qui les satsifaits le plus dans leur rôle est toujours une discussion enrichissante montrant la complexité des autres et de cet univers si particulier.
J'espère que ma réponse vous sera utile
 

Merci pour vos réponses. Ce serait sympa qu'un•e dominant•e nous explique ça

Boh c'est comme expliquer pourquoi on aime le chocolat mais pas le fromage ou Mozart plutôt que Napalm Death.Il n'y a pas de réponse universelle, personnellement ce qui me titille ce n'est pas tant l'action en elle-même, que le fait qu'on me laisse le faire, et surtout de le faire subir, de pouvoir contraindre une autre personne à faire des choses qu'elle ne veut pas forcément faire, même si j'apprécie aussi les moments plus consensuels.D'un point de vue plus relationnel, j'apprécie l'échange et le partage, le fait de se mettre psychologiquement à nu.Durant ma dernière soirée, j'ai fessé une amie qui vivait un moment difficile, nous sommes allés loin, ça lui a permis d'extérioriser ce qui la rongeait.

Je ne sexualisé pas les séances donc ce n'est pas surtout un plaisir de ce registre là pour moi. J'aime offrir des sensations, et le plaisir de les partenaires bottom font mon plaisir à 80%. J'aime aussi surprendre, diriger une séance sans donner d'indices, me réjouir des réactions de mon partenaire. J'aime, et me nourris de la confiance qu'ils me donnent... Mon plaisir réside dans le partage d'un moment unique... 

Bonjour à vous, tout comme beaucoup de gens dans le SM, je ne mélange pas sexe et sm car ils se polluent l'un et l'autre. Pour ma part, il y a plusieurs plaisir dans le SM , tout d'abord le plaisir de créer et d'organiser un scénario avec tout ce que cela peut représenter comme recherches, analyses psy de la personne et comme réflexion. La phase séance SM quand a elle m'apporte le plaisir sadique de voir mes sujets se battre et souffrir. Étant sadique je prends un plaisir physique à faire souffrir les gens ( dans un cadre consenti je précise), bien souvent je suis en érection pendant une bonne partie de la séance . C'est là que le plaisir du contrôle de soi, de ses pulsions, de ces gestes BDSM rentre également en compte comme une forme de satisfaction. J'espère avoir apporté de l'eau à votre moulin à travers mon point de vue personnel de sadique. Karl   

Merci à ceux et celles qui sont intervenu•e•sJ'y vois plus clair maintenant :D

Bonjour, N'est pas abordé le côté " switch" de certains, dont nous faisons partie...nous jouons à être " dominant" , ou " soumis" selon les cas.Nous , on aime.....

Le plaisir du/de la dominant/e est identique à celui que tu prends quand tu te soumets par plaisir mais peut-être plus intense chez le/la dominant/e.

Phiphi22, il y a des gens qui jouent comme c'est votre cas, je respecte cela, néanmoins tout le monde ne joue pas, il y a des gens dont je fais partie pour qui le BDSM n'est pas un jeu mais une réalité.  HardBeltSpank42,  la confiance en l'autre,le  lâché prise sont des particularités de la personne soumise tout comme il peut leur arriver dans certaines séances SM de faire des subspace, ou d'autres types d'état de trans ; la personne dominante par contre est dans le contrôle d'elle-même, la maîtrise de son cerveau et de son corps.  Je pense donc que votre comparaison entre les personnes dominantes et les personnes dominées un peu trop hâtives. Les sensations sont totalement différentes. 

karl Sarawa: possiblement, j'aime être en état de transe lors d'un plan SM et c'est une réalité pour moi aussi le BDSM et non un jeu.J'aime me sentir soumis et sentir la dominance du partenaire qui me prend en mains.Et j'aime Montpellier aussi! (lol)

Vrai , Karl Sarawa.... mais un jeu , juste un jeu, peut être aussi sérieux !"Le " jeu de rôle " doit être pris pour de bon....sinon , aucun intérêt !C'est notre façon de fonctionner, en tous cas.....pas la panacée universelle....

Bonjour , je vais essayer , au-dela de la frénésie (exaltation) du sadisme de retranscrire le plaisir de ma dominance .
C'est un peu comme le plaisir d'offrir . L'attention , l'écoute que l'on porte à l'autre afin d'apporter,  alimenter surtout son soi profond .. 
Plus le cadeau plait ( justesse de nos actes ) , plus je me nourris .
il y a un coté tres daddy ( les anglais utilise beaucoup ce mot pour le dominant) , notre vision de l'education n'est pas seulement comprise mais elle épanouit l'un et l'autre. .
Il y a un  coté vase communicant , l'échange est gratifiant .
Ceci est bien entendu une retranscription personnelle , et n'a aucune vocation dogmatique .  

C'est un moment intense ou au fil du jeu, de l'eau, se mêle une nécessaire bienveillance et affection qui tente de contenir dans l'acceptable une perversité animale. Cette dernière se mêle aux peurs attentes et désirs tout aussi pervers du partenaire poir une rare alchimie, comme une asphyxie. elle le rend beau, elle rayonne on séduit en général par notre complicité. surement dit comme cela un peu confus, mais c'est une énergie qui submerge les sens (éprouvés et éprouvant) où l'on est à la fois touché par la confiance et le don du partenaire, excité par sa lente résistance qui s'épuise, addict de ses contractions ses gémissements ses pleurs ses flux.
  Puis un aftercare autant pour elle choyée dans mes avant bras que poir moi,  qui me surprend toujours par cette tendresse qui revient et se réimpose sur mon côté noir qui se re enfouit jusqu'à la prochaine rencontre.  
  en général il me fait des heures avant de sentir cette tension me quitter ...