Inktober - Writober

31 c'est la der Dernière d'inktober Tober sur la tete Tête de noeud Noeuran outang Temps de Toussaint Tousse un peu Peumme de terre Terre de feu Feu octobre

Pressée contre toi Et mon envie pressante Humide sur ta jambe A genoux devant toi Et mon sourire gêne Baveux devant ta hampe Dans l'urgence du moment Profiter de l'instant De nos échos vibrants (fantasme dans une chambre d'hotel ...)

Je ne sais pas ce qui m'arrive en ce moment, j'ai l'impression de delirer...😇 Pressé entre mes doigts Ton jus s'écoule Nectar à sucer Goût acidulé sur la langue Délice à avaler Qu'est ce qui me prend de parler à un citron !!! That's all folks !

Pour le 29... J'ai changé d'assurance, je suis passée a la massif !🙈🙉🙊

Lasser mes yeux briller Une expo qui donne des frissons Le dernier Dupontel, un paquet de mouchoirs pour recueillir mes larmes, de la vie de l'amour, de l'humour, de la beauté .. un film contre la "non-assistance à humanité en danger" (Ce Dupontel c'est un poète un magicien des sensations, il me bouleverse et m'attendrit) A peine sortie, encore tremblante et troublée, j'entends les sanglots d'un violon, je vois cette jeune fille faire danser ses cordes avec grâce et légèreté , les notes chuchotent frémissantes dans l'air je suis onde et flots Sentir, Ressentir A l'angle vif de mes émotions Vibrations

Réflexion possible selon à qui l'on s'adresse... "Que fait une étoile dans le ciel lorsque je la regarde et que ton intelligence ne fait pas lorsque je regarde dans tes yeux ?" "Je ne sais pas" Briller

Il y a le loup le renard et la belette que j'entends chanter Il y a la jument de Michao et son petit poulain qui sont entrés dans le pré et ont mangé tout le foin Il y a les vaches rousses blanches et noires sur lesquelles tombe la pluie Sans oublier que ce matin un lapin a tué un chasseur Que moi je voudrais être chat me blottir dans tes bras Aussi que le lion est mort ce soir... Comme aurait dit Francis dans une de ses chansons Animal Animal...

Il est de ces matins gris noirs Mon âme délurée est givrée Ces sombres aspérités rugueuses Crissent sous mes doigts Ce masque superficiel qui ne vous sert à rien Mon regard intérieur que finalement on ne voit pas Planètes bleutées et celestes Les attentes de soi sur les autres Sont un jeu dangereux Ce Cinéma de plein air Est dans votre tête De tout ça je m'enlève Je préfère nouer mon corset Que fantasmer Je suis la plume noire Je suis la danse noire Ce soir je suis l'ange noir Un pèle mêle des derniers jours

Curieux, un des anges heureux de Gitane s’est alors penché de son nuage. La pluie tombait à veste, c’est du moins ce qu’ils ont dit aux infos. Il cherchait les yeux qui, il le savait, le cherchait. Ne la voyant pas, il s’est penché plus fort… Il perdit l’équilibre, chuta Ses ailes se sont mises en vrille, ses plumes de soie alourdies par l’eau froide… Il tomba du ciel comme aurait dit Jacques Higelin… Le seul commentaire, tel un épitaphe, fut celui ci « E pericoloso sporgersi »

Ce soir c’est effeuillage Tu dois distraire ta maîtresse en t’offrant en spectacle. Un a un défaire les boutons de ton chemisier Dévoilant tes seins nus Faire glisser les manches le long de tes bras d’un simple mouvement d’épaule, l’une après l’autre Puis lentement descendre la fermeture éclair de ta jupe droite La laisser tomber à tes pieds, l’enjamber d’un pas de côté et rester là Jambes écartées sur tes escarpins rouges String rouge que tu viens plaquer contre ma bouche Je l’embrasse Il ne me reste plus qu’à l’enlever…

Sous le rideau de pluie Je regarde le ciel Cherchant le sourire D'anges heureux

Ode à un con Si je gratte, ôte le vernis de ton visage Si j’ôte le masque de suffisance qui recouvre ton visage bouffi d’orgueil Tout le côté superficiel de ta personne apparaît en pleine lumière. Façade, passade…

Pour Céleste je pris la légèreté comme symbolique, une légèreté musicale d'ailleurs, je vous laisse trouver... Mais gare à la chute !! J'ai presque honte... Je dors, je sieste, fatiguée, exténuée, éreintée... J'exagère peut être? Je ne sais pas, je dors, je rêve... Je suis une feuille qui s'envole, vole au vent de l'automne, Une feuille qui s'envole, vole au vent qui me prend... Je suis une feuille d'automne Emportée par le vent En ronde monotone Tombé en tourbillonnant Je suis une cendre de lune Petite bulle d'écume Bercée par le vent Je brûle et je m'enrhume... J'ai commencé ma course folle Comme portée par le vent Depuis je vole, vole, vole, vole, vole Etourdie par le courant Échappée d'une couverture Je rêvais de l'aventure Même si je ne suis que poids plume Laissez-moi viser la lune… Je fais comme Dumbo Je ne fais que voler Au-dessus de mes défauts Je fais comme Dumbo Je ne fais que voler Je dors. Je rêve Céleste !! Une voix me réveille Une voix éclate mon rêve Qu'il était doux Qu'il était léger Je rêve plus Je ne me trompe pas. J'ouvre les yeux Oui Babar !

Rugueux Rugueux ce faux- semblant ça accroche et fait mal Je vois le vent venir, Partir M'envoler ailleurs Pour ne pas m'écorcher aux fausses indifférences J'ai aimé être là Frotter ma peau de Soie Au mur des soupirs Rugueux l'air du temps Les heures n'ont pas d'emprise Je vis à contre temps

Rugueux du 22… Pas facile celui là. J’ai attendu que mon cerveau embrumé par les vapeurs d’alcool (😇) se desembrumer pour m’y atteler. C’est un pays sauvage au climat singulier’ De chauds étés succédaient a autant d’hivers rugueux comme s’il n’existait que deux saisons Après le chaud venait immanquablement le froid sans intermédiaire Mais les habitants qui y vivaient ne l’auraient quitté pour rien au monde. Le monde c’était ici, c’était chez eux… Ce pays était leur monde Ils étaient le monde C’était avant, avant les invasions, avant le début de la fin…

Jeux de liens Jeux de vilains Jeux de vilaines Qui se déchaînent Et enchaînent De jeux de liens en jeux de chaînes.

Chaines Quand tombe ma robe Mes jambes se dérobent Me mettre nue Me mettre à nue M’en remettre à tes sens Et ta concupiscence Chaque maillon de mes chaînes Vibre, nous entraine Ma liberté de t’offrir ma confiance Ma décadence Toucher, gouter, sentir, voir, écouter Chaque anneau a un sens Le lien du cœur La maille de l’âme Mes chaînes en résonnance Alors quand je suis dévêtue Quand je me mets à nue Je m’en remets à toi, à tes sens Je laisse glisser ma robe Mes jambes se dérobent Tiens-moi Pas trop fort car personne ne l’est vraiment Tiens-moi tout simplement