Il y a fort longtemps, quand les forums ne montraient pas beaucoup d'images, le sexe ne faisait pas partie du bdsm (dans les discours), le bdsm était au-dessus de ça. Quand il y a eu des images, on a quand même vu beaucoup de cul et comme dirait l'autre (Lacan je crois) "quand ça bande et ça mouille, c'est du sexe".
Il y a aussi l'imagerie gynarchique avec une domina intouchable et un soumis chaste.
Chez nous, son désir sexuel entraîne son désir de domination, grandit avec sa domination et les hostilités cessent après son plaisir sexuel, le lien est direct.
Mon propre désir sexuel est recherché, entretenu, nié, frustré ou cassé, c'est un outil de sa domination. Je peux être éprouvé physiquement ou psychologiquement avant la montée du désir ou après orgasme pour me compliquer la vie, ou au contraire être maintenu au climax du désir pour rendre plus du tout éclairée ma reddition.
Mon plaisir est donc lui aussi un outil, nié, ruiné, donné en situation difficile ou donné pour poursuivre à me tourmenter sans le support du désir.
Une palette assez diabolique de contrôle du désir et du plaisir sexuels pour compliquer, éprouver, manipuler mon plaisir de soumission ou m'emmener à accepter plus encore.
Et chez vous, quelle place ont le désir et le plaisir sexuels du ou de la soum ?
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Je souhaite partager une réflexion, non pas pour régler des comptes, mais pour rappeler certaines évidences qu’on a parfois tendance à oublier.
Dans le monde BDSM, beaucoup se présentent comme "Dominants", "Maîtres", "expérimentés". Mais porter un titre ne suffit pas.
Un vrai Dominant n’a pas besoin d’écraser, de rabaisser ou de manipuler.
Il n’utilise pas la soumission de l’autre comme un terrain de jeu pour flatter son ego ou combler ses manques.
Il ne promet pas monts et merveilles pour ensuite fuir, se contredire ou mépriser celle qui lui fait confiance.
La soumission, c’est un don.
Un choix réfléchi, parfois douloureux, toujours sincère.
Quand une femme décide de s’abandonner, elle met entre les mains de l’autre une partie fragile d’elle-même.
Trahir ce geste, c’est salir bien plus qu’une relation : c’est briser la confiance, et parfois la personne.
Je dénonce ici un comportement que j’ai trop souvent vu :
– jouer au "Dom" un jour et se poser en "soumis" le lendemain, selon l’humeur,
– confondre respect et faiblesse,
– exiger sans jamais donner,
– disparaître dès que les choses deviennent réelles.
Nous savons tous que le BDSM est un terrain exigeant.
Il demande maturité, constance, honnêteté.
Sans cela, ce n’est pas du BDSM, c’est de la consommation humaine.
Alors oui, je prends la parole pour rappeler que la vraie domination est une responsabilité.
Qu’un Dominant digne de ce nom construit, guide, assume.
Il ne joue pas avec des vies, il n’allume pas des feux qu’il ne compte pas entretenir.
À celles et ceux qui cherchent encore : méfiez-vous des beaux discours.
Un vrai Dominant n’a pas besoin de vous convaincre par des mots.
Ses actes parlent pour lui.
Bonjour, Je me pose une question, par simple curiosité... Est-ce que la domination professionnelle est légale en France ?En Suisse, les métiers du sexe sont légaux, mais comme ce n'est pas le cas en France, qu'en est-il de la domination ? Est-ce que c'est considéré comme un métier du sexe, même s'il n'y a pas de rapports sexuels ? Est-ce qu'il y a un statut juridique ? Comment ça se passe concrètement pour les impôts, la retraite et tout ça ?
Elle veux que des fesse
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