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lauramariée

femme soumise. Vit à la rochelle, Poitou-Charentes, France. 35 ans. est marié(e).
Extrait de son book

Publication BDSM

lauramariée
petite histoire issue de mes fantasmes: (pardon papa) J’entends la clé dans la serrure de la porte d’entrée… ENFIN !!! Sauvée. Les choses ne se sont pas passées comme prévu. J’avais pourtant répété chaque détail, et testé plusieurs fois la libération grâce à mon « ice timer ». Ce matin, à 5h00, n’arrivant plus à dormir, je me suis dit qu’une séance de self-bondage ne pourrait pas me faire de mal, et quand il s’agit de bondage, je suis assez « gourmande ». Je sors la grande boite de mes jouets de mon placard et la place sur mon lit. Je sors petit à petit les instruments de ma propre torture. Quelques cordes, une couche pour adulte, ma culotte « segufix » en toile épaisse, un gros plug anal creux, une sonde urinaire (cathéter de Folley), un œuf vaginal avec télécommande, des menottes de haute sécurité dont la clé est au congélateur, ma cagoule en latex avec deux petites trous pour le nez et un grand pour la bouche et un autre au sommet du crâne pour passer mes longs cheveux châtain, et enfin mon bâillon bite (assez épais et long). Après avoir pris un copieux petit déjeuner, je me suis retenue de faire pipi depuis la veille au coucher, et je ne devais pas trainer. Je me suis mise dans le salon, sur la table basse. J’ai tout d’abord étalé la couche sur la table basse. Un peu de douleur ne peut pas faire de mal ! j’ai travaillé mon anus avec un doigt, puis deux et enfin trois enduits de lubrifiant avant de m’asseoir sur le gros plug posé sur la couche. J’ai eu beaucoup de mal à le faire rentrer ; j’avais tellement mal que j’ai failli tout abandonner, jusqu’à ce que je sente la grosse chose entrer d’elle-même d’un coup. J’ai pris la sonde à laquelle j’ai mis un bouchon, l’ai lubrifiée puis insérée dans mon urètre. J’ai senti la résistance de mon sphincter urinaire et ai poussé le bout de la sonde à l’intérieur de ma vessie. J’ai pris la seringue d’eau distillée et ai gonflé le ballonnet de la sonde. J’ai testé en tirant la sonde mais ai senti une douloureuse résistance. Elle était en place ! j’ai retiré le bouchon, mon urine s’est vidée dans la couche. Enfin j’ai inséré l’œuf -J’ai refermé la couche et ai enfilé la culotte Ségufix par-dessus. J’ai mis en place le verrouillage magnétique ; impossible de retirer ma couche sans la clé. J’ai mis mes pieds joints sur la table pour les attacher avec la corde, puis j’ai fait pareil avec mes genoux. J’avais mis au préalable le palan au plafond, un système qui permet de lever de lourdes charges sans effort grâce à des poulies. La corde reste coincée dans des mâchoires et empêche l’objet levé de descendre. J’ai pris mes cheveux et en ai fait une queue de cheval que j’ai ensuite attachée puis l’ai repliée en deux et ai fait de nouveaux nœuds avec la corde. Avant de passer à la suite, j’ai programmé un SMS à mon papa qui travaille dans la ville où j’habite et qui n’est pas étranger au bondage et au sado-maso, lui ayant « emprunté » des photos et des vidéos lorsque j’étais à la maison. « Papa, j’ai fait une grosse bêtise à mon appartement, j’ai besoin de toi, mais finis ta journée calmement et ne te presse pas. La clé de mon appartement est sous le tapis, ne sois pas choqué par ce que tu trouveras dans mon salon. Bisous, je t’aime ». J’ai programmé ce message de sécurité pour 11h30, papa finissant sa journée à 13h00. Ça me laissait tout le temps de me libérer et d’annuler l’envoi du message. J’ai ensuite attaché à mes cheveux un bloqueur de corde qui est aussi muni de mâchoires et empêche le retour en arrière de la corde. J’ai mis la cagoule en place, et c’est en aveugle que j’ai terminé mon bondage. J’ai enfilé mon bâillon gode jusqu’à avoir du mal à respirer et à avoir des hauts le cœur, que j’ai bouclé derrière ma tête. J’ai mis une menotte à mon poignet gauche. Je me suis installée sur le ventre sur la table, j’ai passé la corde de mes chevilles dans le crocher du palan et l’ai ensuite passée dans la bloqueur de corde. J’ai tendu et tendu encore jusqu’à être arc-boutée. Satisfaite de cette tension, j’ai cliqué sur la télécommande de l’œuf. Il était en mode aléatoire, et pour l’instant, il avait décidé de démarrer lentement, je le sentais, mais pas assez pour prendre mon pied. Vite, le temps passe. J’ai empoigné la corde du palan et ai tiré fort ; je sentais mes seins décoller de la table ainsi que mon bas-ventre. J’ai tiré un peu plus, c’est un peu trop peut-être, mais je ne vais pas tout recommencer. Je sentais une douleur s’installer dans mon cuir chevelu et dans mon dos. Tant pis, à la guerre comme à la guerre. J’ai passe ma main dans l’autre menotte et ai profité du moment. Je sentais les gouttes du ice-timer sur mon dos, c’était froid. Puis un doute est survenu : les menottes. J’ai exploré les menottes avec mes doigts, rien, je ne trouvais pas le trou de la serrure. Quelle imbécile… j’ai placé les menottes du mauvais côté. Celles-ci n’étant pas des menottes à chaînes mais à charnière, il m’est impossible de tordre mes poignets pour me libérer. C’est après cette réalisation que l’œuf s’est rappelé à mon souvenir par les vibrations au maximum. La situation m’a amenée à un énorme orgasme étouffé par le gode enfoncé profondément dans ma bouche. Je le sentais s’enfoncer à chaque spasme. J’avais toutes les peines du monde à reprendre ma respiration, puis sont venues les contractions de ma gorge qui me donnaient des hauts le cœur. Je vomissais mais mon vomi était bloqué par le gode dans ma gorge. La douleur de la brûlure du vomi retenu de force… Je me sentais mourir. Je me suis forcée à me calmer, les choses se sont un peu améliorées. Mes cheveux, ma gorge et mon dos me faisaient horriblement souffrir, mais j’arrivais tant bien que mal à respirer, avec difficulté, mais je respirais. L’œuf m’a emmenée vers un deuxième orgasme puis un troisième… Presque. Il s’est arrêté juste avant l’orgasme. J’en voulais plus… Mais malgré mes tentatives de bouger dans mes liens, je n’y arrivais pas. Puis l’œuf a repris à mi-régime. J’étais folle. Papa va me trouver dans cette position très inconfortable et dangereuse. Il aurait pu me trouver morte étouffée dans mon propre vomi. Il va sûrement arriver… Bientôt… L’œuf en a profité pour redémarrer à plein régime, mais la batterie faiblissait et me laissait frustrée jusqu’à l’extinction complète. Je suis restée ainsi, aveugle, un gode dans la gorge, courbée dans le mauvais sens sans aucune autre occupation que de penser à ma douleur et comment papa va réagir en me trouvant ainsi. J’entends la clé dans la serrure. Papa rentre. J’entends la cafetière. Il s’installe. « je vois que ma petite fille s’est gravement mise en danger. Je suis désolé, ma chérie, je suis en retard, il est 14h00. J’espère que tu n’as pas trouvé le temps trop long. » J’ai senti que la sangle de mon bâillon se relâchait. « tu veux de l’eau ? » j’ai répondu oui, s’il te plait. Il a tenu le verre devant les lèvres et m’a fait boire comme quand j’étais petite. Maintenant, il faut qu’on parle, je te libérerai après. Papa m’a ensuite posée beaucoup de questions très intimes, pourquoi je m’étais fait ça toute seule. « Papa, mon ancien copain adorait m’attacher dans des positions très contraignantes et j’adorais ça. Depuis qu’il m’a quittée, je pratique l’auto-bondage, mais je sais que je vais être libérée lorsque le glaçon aura fondu. Avec lui, il pouvait me garder attachée très longtemps et je ne savais jamais quand je serai libérée. » « Ma chérie, je sais que tu sais au sujet de ta maman et moi, je sais que tu as visité mon ordinateur et notre coffre à jouets. Je te propose pour ta sécurité de t’attacher très souvent et très inconfortablement pour ne te libérer que quand je l’aurai décidé. Bien sûr, il n’y aura rien de sexuel, et je pense que ta maman sera ravie de m’aider à te garder en sécurité. Qu’en pense-tu ? »
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EmmaSoumiseDocile59
un trés beau récit, merci beaucoup
J'aime 04/09/23