ZarathoustraDom
le 07/05/24
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Le mythe du parfum le plus sensuel, celui qui attire irrésistiblement les hommes, ou les femmes, celui qui charme, envoûte, rend fou, celui qui rend inoubliable...
Chacun connaît la mythique affirmation de Marylin Monroe « Ce que je porte la nuit pour dormir ? Juste quelques gouttes de Chanel n°5. »
Et l'on se souvient aussi de deux affirmations de Coco Chanel :.
« Une femme qui ne porte pas de parfum n’a pas d’avenir. »
et « Où faut-il appliquer le parfum ? Là où vous voulez être embrassée. »
Le choix masculin a longtemps été réduit à l'eau de Cologne en après-rasage, mais il existe aujourd'hui une large palette de parfums pour hommes, qui privilégient (trop ?) souvent la séduction et la virilité.
Au cours de l'histoire, les parfums étaient utilisés dès l'Antiquité pour honorer les Dieux, ou pour exalter la beauté et la puissance. L'origine même du mot « parfum » est latine : « per fumum » qui signifie « par la fumée ». Parmi les 200 théories sur le déclin de l'Empire Romain, l'une explique qu'il a été engendré par la consommation excessive de parfums rares venus des confins de l'Empire dans la Rome décadente.
Au Moyen-Âge, on se lavait. A la Renaissance, on arrête de se laver (on prétend que Louis XIV ne s'est lavé qu'une seule fois dans sa vie !...), alors dans la société aristocrate, on se poudre (pour cacher la saleté), on porte perruque (pour masquer les poux), et on se parfume à outrance (pour masquer les odeurs pestilentielles !).
Et dans la pratique BDSM ? Y a-t-il un parfum du "mâle alpha dominant", de la soumise "brat rebelle", de la Domina cuir et latex, du soumis gay, du "gender fluid" bi et switch, etc (liste non exhaustive et presque infinie sous peine de tomber dans les clichés) ? J'imagine que non : le parfum est un choix personnel. Certain.e.s vont garder le même choix toute leur vie, d'autres vont varier en fonction de l'humeur du jour, des circonstances, de la pulsion du moment, du partenaire... D'autres feront le choix du "sans parfum", de l'instinctivisme, des pures odeurs animales, sauvages, primales... Parfois, un.e soumis.e fera le choix - ou se verra imposer le choix - de garder la fragrance des sucs intimes (odeur du corps imprégnée dans les vêtements, sperme, cyprine...) sur lui/elle plusieurs heures, ou plusieurs jours après une séance... Ces mêmes séances pourront laisser transpirer les odeurs naturelles, ou au contraire les agrémenter de parfums d'encens, d'effluves tantriques, envoûtantes, musquées ou exotiques...
Et vous ? Le parfum est-il un élément de séduction, un composant sensuel et aphrodisiaque incontournable ? Ou au contraire un repoussoir qui masque la part animale d'une relation D/S ?
(Photo : Carolina Herrera - Very Good Girl - eau de parfum)
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Angélique
Ça dépend des moments avant pendant après on ne sent plus pareille
J'aime 07/05/24
Sans oublier Süskind
J'aime 07/05/24
Pitch
Assurément, celui-là.
J'aime 07/05/24 Edité
ZarathoustraDom
@MonsieurK Bien entendu, le parfum ultime...ment virginal, pervers, maléfique, diabolique !
J'aime 07/05/24
@ Monsieur K: un roman extraordinaire en tout; extraordinairement documenté (surtout pour un Allemand) extraordinairement construit, extraordinairement dérangeant. Depuis sa lecture, assez ancienne, j'avoue éviter les parfums. Merci pour ce retour dans les émotions littéraires complètes et si rares.
J'aime 07/05/24