Avec le temps...

Merci Badbubby, un peu du mien et beaucoup du Sien... Un univers un peu à part parfois mais qui nous correspond. Je vous remercie pour vos interventions toujours sympathiques sur nos publications. Belle journée Lexie, merciiiii beaucoup, tes mots me touchent particulièrement car c'est le partage de ressentis, d'émotions, d'authentique qui me parlent ici et si ça peut se sentir dans mes partages ça me fait plaisir... Bientôt je te le souhaite ^^

C'est vrai que j'ai toujours aimé te regarder dans ta "boudiralouterie " ( invention de la compression de bouderie et râler ) , l'exécution est néanmoins un moteur commun . Un bien joli souvenir que tu partages là .

C'est une tres belle photo Azhara. Mais j'ai une question...Est ce que tu obéissais à tous les ordres que tu recevais?

Très belle photo que la retranscription de l'échange accompagne a merveille. Merci de partager ça avec nous.

Et si vous retiriez aussi la culotte du coup ?

Je ne trouve pas que vous changiez tant que cela… Toujours sexy !…

Jolie photo Azhara ....haaaa ces invisibles chaînes ...😉🌺

SweetJulie, elle est un peu compliquée cette question. j'aime bien, mais c'est la manière dont je vais devoir y répondre que j'aime moins. Les ordres, c'est comme les punitions ça ne fait pas partie, ni de notre vocabulaire, ni de nos leviers motivationnels, pour plein de raisons... On préfère parler de directives (c'est un peu jouer sur les mots, je vous l'accorde) qui ont un impact plus importants sur moi et surtout pour Lui... Et si à certains moments je ne savais pas me tourner totalement vers ses indications spontanément, tout simplement parce que ce n'était justement pas le moment, à d'autres je savais parfaitement m'y conformer. C'est vachement en Lien avec l'instant chez nous. Et de plus en plus les instants se font plus présents, à présent. ^^ enfin je crois... j'espère. Atypik, je Vous remercie. CM-83, héhé faudra gérer ça avec Beyourself ! Merci pour le sourire à Votre lecture. Grégory ? Le Grégory aux commentaires piquants, acerbes, ironiques , cyniques, voire les 4 à la fois... Que se passe-t-il ? Vous avez drôlement changé Vous ! Delena, c'est çaaaaaaaaa !

Beyourself, je conteste, je boudirale vachement moins... pour le bien commun... Je te remercie.

Très belle 😍

Azhara, moi j'aime bien votre réponse et surtout je la comprends. Merci

J'ai constaté que je n'avais pas les mêmes attentes en fonction de mon/ma partenaire concernant l'obéissance... Pour une première rencontre je suis potentiellement conditionné à un obéissance absolue et c'est encore plus vrai envers un dominant homme. Au fil du temps et de nos connivences acquises, l'obéissance fait place à des négociations, des compersions, des envies de se faire plaisir en laissant l'autre s'explorer plus intimement. C'est là que commence la véritable aventure intérieur.

Merci Gehtro Coooool SweetJulie parce que je n'étais certaine d'être super compréhensible... Badbubby, c'est assez intéressant vous dites que vous passez d'un état assez docile au départ pour finalement l'être moins au fur et à mesure du temps. Vous savez identifier d'où vient cette évolution ? ( L'envie de plaire à tout prix à la personne Dominante ? Se positionner en soumis parfait ? ... ... ) Me concernant j'ai l'effet inverse avec Beyourself. Bon j'ai encore des petits loupés de docilité mais je me rétablis

Ce n'est pas l'envie de plaire qui me motive au départ mais plutôt la curiosité... Laisser libre court à l'autre, donner carte blanche pour être de mon côté, surpris, en état de panique un peu aussi. Ensuite, et c'est ce que je préfère, avoir une vraie relation complice, repousser nos limites, expérimenter nos envies cachées.

Lors d'un premier rendez-vous même vanille, il y a toujours cette tension, appréhension, qui nous galvanise, cette petite panique délicieuse... Dans un cadre plus BDSM, je voudrais que cette tension soit portée à son paroxysme. N'étant pas femme, donc pas sujet constant à agressions sexuelles, je ne suis pas effrayé par la possibilité d'être abusé. Je sais, cette source de motivation peut paraître un peu tordu. Surtout qu'elle vient d'un postulat patriarcal et machiste, mais ma génération et mon éducation ont certainement beaucoup incité mes fantasmes futures, désirer être "agressé" et me sentir femme par la même, me sentir vulnérable, victime plus ou moins consentante, pour ne plus avoir à assumer le rôle imposé d'homme fort.

Compliqué de vous répondre pour moi Badbubby... Avant tout, je ne crois pas qu'on puisse juger des envies et motivations. Sérieusement pour moi on a tous un côté tordu ici, ne serait-ce que dans le fait d'oser sortir des conventions. En tant que femme, je ne me considère ni vulnérable, ni victime potentielle à venir. Et ce raccourci me met particulièrement mal à l'aise, même si je comprends qu'il vient d'un schéma sociétal en déconstruction à présent, plus que de vos propres pensées. C'est ce même schéma sociétal qui me fait souvent m'interroger sur la posture de soumission chez les hommes. Oui bah oui, chacun ses contradictions hein^^. D'ailleurs, je trouve particulièrement intéressant que ce soit justement une envie de vous sortir du carcan : "un homme doit être fort" qui vous invite à vous soumettre. (Entre autre j'imagine) Enfin, concernant le fait que les femmes victimes seraient effrayées par les abus consentis, je dirais que ça dépend clairement des femmes. Certaines vont au contraire avoir exactement les mêmes envies que vous pour des raisons de réappropriation d'un vécu traumatisant, de prise de contrôle (Oui,oui), de dépassement du trauma, pour ne plus être victime justement, pour redevenir une femme forte ou juste par envie... tandis que pour d'autres ça leur semblera impensable. Merci pour votre apport qui m'a fait me torturer un peu le cerveau, j'aime bien, je dois être un peu tordue aussi ^^. Ah et oui la peur est un sacré levier

On se rejoint pas mal Goodgirl, je parlerais juste de terrain " déblayé " plutôt que " propre " me concernant... car si je suis assez d'accord avec l'assertion lue et relue " le bdsm n'est pas une thérapie ", je crois que pour certaines personnes et sous certaines conditions il peut participer à une contribution, un avancement, une canalisation de certaines noirceurs. (Je sais que certains vont hurleeeeer en me lisant ^^) Pour moi le problème du bdsm comme élément cathartique et donc possiblement thérapeutique n'est pas tant dans la définition que dans son exécution. Tant que c'est cadré, identifié et conscientisé ça ne me paraît pas si dangereux que ce qu'on a l'habitude de lire partout... (Pour pendre un exemple simple qui parlera à beaucoup je pense : l'exhibition photographique ici est souvent une manière de se réapproprier son corps, de le voir autrement, de s'accepter, de finir par l'aimer... Il y'a bien à la base un souci d'estime de soi et de regard que l'on porte sur soi... et personnellement je ne vois pas en quoi il serait dangereux de se servir de ce levier exhibitionniste pour soigner une blessure narcissique, tant que ce n'est pas l'unique remède et qu'à côté de cette pratique la personne a une réflexion et un cerveau en état de fonctionnement (parfois je m'interroge ^^). ) C'est évidemment comme d'habitude une pensée purement personnelle à laquelle j'ai beaucoup songé en plus dernièrement. (D'où la longueur de ma réponse désolée.) Pour ta question : aujourd'hui je suis moins c****e mais j'ai encore souvent un problème avec mes petites culottes quand même

C'est rare mais je n'ai rien à ajouter sur le bdsm cathartique je te rejoins totalement... Pour ce qui est de la culotte, notre bdsm pas vraiment thérapeutique là : c'est que c'est Lui qui la retire comme ça il prend possession de ma zone d'inconfort. Ahaha, je remets entre ses mains mes maux . Pas merci pour les brioches !

Good girl, Azhara, je ne voulais pas créer un nouveau débat dans votre débat et mon commentaire s'en ressent. J'ai effectivement pris des raccourcis. J'ai rencontré beaucoup de femmes qui ne pouvaient facilement lâcher prise, donner leur confiance et elles le justifiaient en exposant leur passif de victime potentielle ou réelle. Dès l'enfance on les met en garde vis à vis des hommes prédateurs, toute leur vie elles doivent affronter des regards et réflexions sexistes et, même si elles ont appris à composer avec ces agressions, les hommes eux ne sont pas ou moins soumis à ces hypothétiques dangers. Il en ressort que la confiance est moins aisée à accorder pour elles. Je suis tordu dans le sens où je m'approprie cette peur du viol que je n'ai pas et qu'elle m'aide à me fantasmer femme, à la fois victime et chienne... Je sais que cette peur est fictive et qu'elle n'est en rien la représentation de la nature féminine mais elle est vite excitante pour moi. Ma féminité est loin de se limiter à cette seule perception. Je ne vois pas non plus le BDSM seulement cathartique... Il peut l'être mais pas que... Il l'a été pour moi pour faire face à des humiliations passées que j'ai revécu en boucle jusqu'à me les ré-approprier en devenant une victime demandeuse et non plus celle impuissante que je fus. Mais mon rapport au sexe, et plus principalement au BDSM a évidemment bien d'autres sources, certaines moins décelables que d'autres. Et ce qui me caractérise le plus est mon ambivalence et l'importance égale que je donne à tous les contraires et conséquemment à mes propres contradictions. La douleur/le plaisir, la force/la vulnérabilité, le bien/le mal, le propre/le sale... Tout est aléatoire et négociable dans mon esprit pas si tordu, mais rebel.

Je ne lis que de la bienveillance dans tous ces précédents commentaires Good Girl, je n'ai rien pris mal je vous rassure 🤪.