Déplacer pour recadrer votre photo
Ly

Lys33

Femme switch. Vit à France. 32 ans.
La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 01/05/24
La sonnette retentit dans l’entrée, je sursaute. Mon Maître s’interromps un instant, reprends quelques lents vas et viens dans ma bouche comme pour savourer encore un peu la sensation puis se retire et se rhabille. « Notre invité est arrivé ! » Sa voix est enjouée. « Je veux que tu termines ce que tu as à faire ici. Tu es toujours interdite d’accès au salon. Je te ferais venir quand je le déciderai. Quand tout sera prêt dans la cuisine, tu iras te doucher avec soin, tu mettras la tenue que j’ai choisie pour toi et tu patienteras à genoux dans l’entrée. C’est bien compris ?  Oui Mons… Maître ! Toutes mes excuses ! » J’ai encore failli l’appeler « Monsieur » ! Mon cœur bas la chamade et je n’ose plus lever le regard vers lui. « Je vais mettre ça sur le compte de la nervosité. File maintenant ! » Je risque un coup d’œil qui me confirme ce que me disais déjà le ton de sa voix : il est tout sourire. L’arrivée de notre invité semble le ravir au point de le rendre plus indulgent. Maître est déjà parti vers la porte d’entrée, je ne me fais pas prier pour galoper me cacher dans la salle de bain. Je referme la porte derrière moi et découvre la tenue que mon Maître a retenue pour cette soirée : ma robe noire moulante, celle qui dessine tous les contours de ma silhouette avant de l’abandonner à mi-cuisse et qui offre une perspective généreuse sur mes épaules et mon décolleté. Sur la robe, une paire de bas noirs autofixants avec un liseré de dentelles. Rien de plus, rien de moins. Au moment de me déshabiller, je prends conscience que le plug est toujours présent, délicieux intrus pour lequel je n’ai reçu aucune consigne. Le stress commence à sérieusement monter. Que dois-je faire ? Je l’enlève ? Je l’appelle pour lui demander ? Mais je ne peux pas le déranger pour ça… Je décide de prendre une grande inspiration et de reprendre le fil de ses consignes. Il ne m’a rien dit de spécifique vis-à-vis du plug. Donc il ne m’a pas autorisé à le retirer. Mais il m’a dit de me doucher avec soin… Le plus logique serait que je le retire le temps de me laver  et que je le remette en place. Oui, je vais faire ça. L’eau chaude qui s’écoule sur mon corps détends mes muscles et m’aide à reprendre un peu de contenance. J’essaie de me vider la tête au maximum et de me concentrer sur ma respiration pendant que je m’habille, me coiffe et me maquille à son goût. J’ai envie de trainer un peu dans la salle de bain pour retarder l’échéance, mais je sais que ce sera mal perçu par mon Maître alors je m’abstiens. Je dois faire bonne figure et me montrer digne de lui devant notre invité. Je sors de la salle de bain et m’en vais patienter dans l’entrée, à genoux. Ma robe est courte et mes jambes écartées dévoilent mon intimité qui déja se prépare. Mon ventre se serre, j’entends la voix de mon Maître et de notre invité qui discutent gaiement dans le salon. Ils semblent enthousiastes. La voix de l’autre homme me laisse supposer qu’il s’agit de quelqu’un de plutôt jeune, sans doute pas très éloigné de notre âge. Tant mieux ! Cela me rassure un peu. Maître sait que j’ai une appréhension à l’idée de rencontrer quelqu’un de plus âgé. Même s’il m’a bien prévenue qu’il attendait de moi que je puisse être baisée par absolument n’importe quel genre d’homme sur sa demande. Ce soir marquera le premier pas de mon éducation en ce sens… Maître ne me fait pas attendre très longtemps. Je sais que je dois conserver le regard vers le sol et je m’y oblige. J’aperçois tout juste la silhouette des mollets et des pieds de notre invité derrière ceux de mon Maître. Ne pas relever la tête ! « Oh elle est plus petite que je ne pensais ! Elle est mignonne. » Maître rit avec légèreté. « Haha c’est souvent trompeur les photos, c’est vrai. » Sa main se pose sur ma tête de chienne silencieuse et docile. Je savoure ce premier contact rassurant. Maître continue de parler de moi comme si je n’étais pas là : « C’est encore une jeune chienne, elle a beaucoup à apprendre, mais j’ai bon espoir qu’elle s’assagira avec le temps, l’éducation et l’expérience.  On est là pour ça ! La période de socialisation c’est primordial, plus tôt tu t’y prends, plus elle verra de mâles différents, et plus elle saura naturellement comment se comporter et sera sereine dans sa vie de chienne.  Exactement ! Je suis content que tu aies accepté d’être mon premier invité. J’ai envie que ça soit une bonne expérience. On va bien s’occuper d’elle. » J’assiste à leur dialogue en silence. Je suis malmenée par un flot d’émotions contradictoires. Me faire comparer à un chiot en période de sociabilisation me déstabilise profondément. J’ai l’impression de ne plus être humaine. Et en même temps, j’aime sentir cette main sur ma tête qui me rappelle que je suis sienne et qu’il est là pour moi. J’ai peur de ce que cette soirée me réserve, mais je me mentirais si je n’avouais pas aussi mon excitation. Excitation que mon corps ne sait cacher. Notre invité accompagne sa dernière phrase d’une caresse sur ma joue qui se termine sous mon menton, je frissonne. Je continue de regarder le sol. Maître ouvre un tiroir du meuble de l’entrée et en sort plusieurs objets que je ne vois pas. Un bandeau est passé sur mes yeux et noué derrière ma tête, coinçant une mèche de cheveux au passage. Je ne peux désormais plus voir à quoi ressemble notre invité ni ce qui m’attends. Paradoxalement, cela me rassure. Un sens en moins à gérer, c’est une quantité importante d’informations que mon mental n’aura pas le loisir d’analyser et de surexploiter. Il me semble que je me relâche un peu. Je sens ensuite que mon Maître me passe un collier autour du cou. C’est une sensation nouvelle. Je me sens tenue d’une manière que je n’avais jamais connu. Jusque-là, il n’avait jamais été question de collier entre nous, Maître considérant que la profondeur de la relation peut se mesurer autrement. Mais ça me fait quand même quelque chose. Je sens que l’on clipse quelque chose sur le collier puis une traction vers le haut m’intime de me relever. Je m’exécute. Je suis en laisse. Je suis vraiment en train d’être reléguée au rang de chienne…
389 vues 8 aime
Par : le 24/04/24
De retour à la maison, je me déchausse et accroche mon manteau sur la patère. Ma peau nue imprime une chaire de poule alors qu’un frisson me parcours de la tête au pied. Le plug est toujours en place, les pinces aussi. Mes seins sont douloureux et mes tétons insensibilisés par la morsure prolongée. Maître transporte les sacs de courses jusque dans la cuisine. Je le dévore du regard, sa posture altière et ses omoplates visibles à travers son t-shirt. Mon imagination s’égare à la place de mes doigts qui rêvent de parcourir sa peau. Sans se retourner et comme pour faire taire la voix de mon mental, Maître m’enjoint : « Dépêche toi, tu as pris du retard. » Ses mots me ramènent instantanément dans l’ici et maintenant, et je m’empresse de le rejoindre dans la cuisine. « Voici le menu pour ce soir. Notre invité ne suit pas de régime alimentaire spécifique mais ce n’est pas une raison pour ne pas t’appliquer. Compris ? -Oui Monsieur. » Maître tire brusquement sur la chaîne qui relie les pinces à seins. Celles-ci étirent et relâchent mes tétons, m’arrachant un couinement de douleur accompagné d’une profonde vague d’excitation qui me liquéfie encore davantage. Je lance un regard outré à mon Maître, les yeux humides. « Je ne suis plus ton « Monsieur ». Tâche de ne plus l’oublier ! » Son ton est dur. Je serre les dents. L’habitude de l’appeler « Monsieur ». Mais c’est « Maître » désormais puisque j’ai accepté de quitter ma place de soumise pour être reléguée au rang de chienne, d’animal. Pour autant, une part de moi résiste à cette décision. Je n’arrive pas à desserrer les mâchoires. J’ai envie de m’indigner, de répondre. Je dois me contrôler ! Maître doit ressentir cette insurrection que je tente de contenir à l’intérieur de moi. Sa main se referme sur ma nuque, oblige mon regard à soutenir le sien tandis que son autre main s’abat violemment sur ma fesse gauche. Ma respiration se coupe un instant sous l’effet de la surprise, la fessée appuyée est douloureuse et ma fierté mal placée est en passe de se dissoudre. Un petit sourire en coin me signale sa satisfaction à me sentir peu à peu céder. Finalement, je baisse les yeux. C’est à la fois ce que j’admire et ce que je redoute chez lui. Il n’a pas besoin de « faire » grand-chose ou d’élever la voix pour obtenir ma soumission. Il émane de lui une assurance et une autorité naturelle qui suffisent à lui faire assoir sa supériorité. « Pardon Maître, je ferais attention désormais.  - Ça commence à faire beaucoup d’excuses pour une seule journée… Tu seras punie pour ton effronterie et tes étourderies. J’attends mieux de ta part. - Oui Maître, vous avez raison, je le mérite… » Mes mots s’éteignent à mesure que je les prononce. Je suis contrariée d’avoir déçu mon Maître, et je déteste être punie. Maître relâche la pression de ses doigts sur mon cou. « Dépêche toi de préparer le repas maintenant. - Oui Maître. » Pendant que je m’affaire en cuisine, je l'entends qui débouche une bouteille de vin et prépare les verres dans le salon. J’ai interdiction d’y pénétrer sans son autorisation, et ordre de le prévenir lorsque les préparatifs qui m’incombent seront réalisés. Mes tétons sont encore sensibles et pointent insolemment à travers le tissu de mon tablier de cuisine. Plus de bruits de vaisselle, Maître me rejoint dans la cuisine. « Tu as bientôt terminé ? Il me reste à couper les carottes Maître. Bien. Pose ton couteau, écarte les jambes et cambre-toi en t’appuyant sur le plan de travail. Je veux que tu me présente une belle croupe appétissante. » Mon cœur s’emballe et il me faut un instant pour obéir. Ses mains chaudes se posent sur le galbe de mes fesses, empoignant, caressant, malaxant mon cul offert. Ma culotte trempée m’est retirée, car je n’en ai manifestement plus besoin, et car mon Maître à envie de me posséder. « Tu mouilles tellement facilement… Et après tu doutes d’être une vraie chienne ? » J’entends le sourire moqueur dans sa voix qui accompagne son souffle brûlant à mon oreille et les deux doigts qui me fouillent sans ménagement. Je me trémousse et je geins. J’en veux plus. Tellement plus ! « Que veux-tu, là, maintenant, tout de suite ? -Je… j’aimerais sentir votre queue me prendre Maître… J’aimerais vous sentir me remplir encore et encore… J’aimerais jouir sur ce plan de travail.  - C’est bien. Tu es une bonne chienne qui ne cache pas ce qu’elle pense. A genoux, viens chercher ta récompense. » Il me félicite, mais son attitude est froide, je me sens intimidée, je m’exécute. Maître me présente d’abord ses doigts, ceux qui, quelques secondes auparavant, travaillaient ma chatte pour la rendre plus accueillante. Je sais ce que je dois faire. J’ouvre la bouche et je commence à lécher et à sucer, consciencieusement. Je me goûte et me déguste, délicatement salée. Je me découvre, amuse-bouche. Pour me signifier d’arrêter, Maître saisit ma langue de ses doigts couverts de ma salive et la maintient tirée hors de ma bouche. « Bien, garde la gueule grande ouverte petite chienne. » Rapidement, ma salive s’accumule et commence à dégouliner le long de mes lèvres, de mon menton, puis de mon cou. Je me sens gênée mais je m’efforce de continuer à regarder mon Maître. Il m’observe avec attention, s’amuse à prolonger mon inconfort pour tester ma docilité. Je suis tiraillée entre l’excitation de ne plus avoir de contrôle sur cette partie de mon corps et le désir de reprendre un peu de contenance. Alors que la bave commence à couler sur mon tablier, Maître relâche ma langue, ouvre son pantalon et libère l’objet de toutes mes convoitises. « Tu as dis que tu voulais sentir ma queue te prendre, te remplir, c’est ça ? - O… oui Maître, s’il vous plait. » Un sourire étire son visage. « Bien, alors ouvre grand la gueule petite chienne, que je t’offre ce que tu as demandé. » J’ai tout juste le temps d’obéir. Ses mains encadrent ma tête alors qu’il enfonce son membre dur dans ma bouche, me la baise, me remplit.
252 vues 7 aime
Par : le 24/04/24
Dans la voiture, Maître m’ignore totalement sur une bonne moitié du trajet retour. Je suis prise entre l’excitation de cet affermissement de la domination de mon Maître, et la peur d’embrasser totalement cette place de chienne que je lui ai réclamé. Toujours sans un regard, Maître me demande, un début de sourire aux lèvres : « Toujours envie d’être une chienne Miss ? Ou ta place de soumise précieuse et capricieuse commence à te manquer ? » Il se moque de moi ! En temps normal, je lui aurais jeté un regard effronté et peut-être même que je lui aurais répondu dans l’attente de me faire remettre à ma place. Cette fois je n’en fais rien. La vérité, c’est que je ne suis plus sûre de rien. Devenir sa bonne chienne docile, le laisser approfondir sa domination sur moi, franchir une étape dans notre relation, j’en rêve chaque jour. Mais j’ai également encore beaucoup de mécanismes de défenses et de peurs. « Oui Maître, je le veux toujours… mais… » Je n’arrive pas à finir ma phrase. Maître enclenche son clignotant et engage la voiture sur une place le long de la rue. Pourtant nous ne sommes pas arrivés. Il coupe le moteur et se tourne vers moi, plantant son regard avec intensité dans le mien, attentif. « Mais… ? Je t’écoute. » Je me sens coincée, quelque chose me dit qu’il ne repartira pas tant que je n’aurai pas dit ce que j’ai sur le cœur. Il me faut un moment pour rassembler mes idées, mes mots et mon courage : « J’ai… peur. » Trois mots, c’est tout ce dont j’étais capable. Trois mots particulièrement difficiles à prononcer. « De quoi as-tu peur ? » Mon corps tremble, et cette fois, ce n’est pas d’excitation. « Je crois que j’ai peur de disparaître… Je sais, c’est débile. Mais c’est ce que je ressens. Et je crois que j’ai peur de découvrir de quoi je suis capable. » Maître me fixe, comme pour s’assurer que j’ai terminé de parler. « Moi je crois que c’est un mensonge. » décrète-t-il. « Un vilain mensonge que tu te raconte à toi-même. Tu n’as pas peur de disparaître, tu as peur de lâcher tes protections. Tu as peur de te découvrir toi. Tout du moins des parts de toi que tu refoules, parce que tu les juges. Tu as peur de te vivre, entièrement. » Il marque une pause, pour que j’intègre ses mots. « Tu as souhaité m’appartenir, alors je veux tout de toi. Le beau, le moche, le cassé, et même ce que tu ne sais pas encore être. Si tu choisis de continuer à m’appartenir, attends-toi à ce que je t’épluche, à ce que je te mette à nu corps, esprit et âme. Cela prendra le temps qu’il faut. Sachant cela, veux-tu toujours devenir ma chienne et explorer cette facette de toi à mes côtés ?» Je hoche la tête, impressionnée par cette prise de hauteur à laquelle je ne m’attendais pas. « Je veux t’entendre le dire. Maintenant. As-tu l’intention de me laisser faire de toi la chienne que je désire avoir et que tu sais être ? » « O… Oui Maître, je veux être cette chienne. » Je passe le reste du trajet à réfléchir à ce que Maître m’a dit et finalement la justesse de ses mots m’apaise.
286 vues 3 aime
Par : le 08/03/24
A chacun de mes pas, le plug enfoncé dans mes fesses me rappelle sa présence invasive, me contraint à la conscience permanente d’être dilatée et occupée. Les pinces, bien serrées sur mes seins et dissimulées sous mon manteau tendent ma poitrine. Elles la sensibilisent au moindre frottement du tissu sur mes tétons nus. La chaîne qui relie les pinces se balade le long de mon bras, dans ma manche, de manière à ce que mon Maître n’ai qu’à simuler de me prendre la main pour intensifier toute la tension que je ressens. Il suffirait qu’il tire un tout petit peu pour m’arracher une plainte ou un gémissement. Je redoute qu’il décide de le faire. Tout comme je redoute que le plug ne tombe, si je devais avoir envie d’éternuer par exemple. Les néons de la grande surface me piquent les yeux et je dois concentrer tous mes efforts pour conserver mon air impassible, masquer le désir insatiable qui m’étreint, passer pour une cliente lambda. Heureusement, l’hypermarché n’est pas bondé en ce début d’après-midi et les clients qui m’effleurent en passant sont plutôt rares. Mon Maître me tire de ma bulle : « Comme je te le disais tout à l’heure, nous allons recevoir des invités ce soir, ainsi que tous les autres soirs de la semaine pendant les sept prochains jours. » Je déglutis, Maître avait effectivement indiqué que nous aurions des invités ce soir, mais j’ignorais que cela allait se répéter pendant toute une semaine. Maître poursuit, toujours aussi calme : « J’ai pensé que le plus simple pour profiter de nos invités serait d’organiser des apéritifs dînatoires. Nous allons prendre ce qu’il faut, et tu t’occuperas de tout préparer une fois rentrés. » Un silence s’installe. Je sais qu’il attend de moi une réponse mais je suis trop nerveuse. Il est vrai que je lui ai exprimé mon désir de voir sa domination se faire plus présente dans notre quotidien, mais je suis tétanisée par la peur que l’on m’entende prononcer ces mots. « Tu as perdu ta langue ? » s’impatiente-t-il. Une vague d’adrénaline me traverse alors que je balbutie : « N… non, pardon… » Son regard se durcit face à ma réaction. Sa main attrape discrètement mais fermement la chaîne que je cachais dans ma manche et tire : « Pardon qui ? » La tension sur mon sein droit est trop grande, la douleur prend le pas sur l’excitation et je gémis sans pouvoir me contrôler. « P…pardon Maître. Cela me semble être une b…bonne idée. » Maître relâche sa prise sur la chaîne ce qui a pour effet de me soutirer un nouveau gémissement. Je regarde frénétiquement partout autour de moi pour m’assurer que personne n’a rien remarqué. Au fond de l’allée, une dame âgée ne nous lâche pas de son regard réprobateur. Je pique un fard et baisse les yeux. Maître lui, lui adresse un signe de tête assorti d’un sourire assuré et poli. La vieille dame retourne à ses courses. En caisse, je range les courses dans les sacs pendant que Maître cherche sa carte bancaire dans son portefeuille. L’hôtesse de caisse me dévisage, je dois être soit cramoisie, soit livide. Si elle savait à quel point ma culotte est inondée… Cette pensée me fait sourire alors que mon égo se gonfle de la satisfaction de mon audace. Elle me tend le ticket et je lui réponds machinalement : « Merci. » Maître se tourne immédiatement vers moi, de manière à ce que je sois la seule à croiser son regard noir. « Merci… qui ? » Ma respiration a un raté alors que ma culotte doit en retenir encore davantage en silence. Je prends un instant pour relancer une inspiration avant de prononcer les mots attendus d’une voix éteinte : « Merci, Madame. » « J’aime mieux ça. » Siffle-t-il avant de reprendre son air poli pour s’adresser lui aussi à la caissière : « Veuillez excuser ma chienne, elle est encore en phase d’éducation ». Silence. La caissière nous regarde alternativement pour tenter de mesurer la situation. Je suis abasourdie et honteuse, mon regard ne quitte plus mes mains qui s’accrochent au ticket de caisse comme à une croix face à l’apparition du diable. Le plug, les pinces, ma culotte détrempée et maintenant ça… Je suis envahie d’une foule d’émotions contradictoires et un vertige m’envahit. Je me retiens discrètement sur le bord du cadis. Un sourire entendu de Maître oriente la caissière vers la supposition d’une simple plaisanterie et nous la laissons là-dessus.
681 vues 15 aime