par le 24/04/24
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Dans la voiture, Maître m’ignore totalement sur une bonne moitié du trajet retour. Je suis prise entre l’excitation de cet affermissement de la domination de mon Maître, et la peur d’embrasser totalement cette place de chienne que je lui ai réclamé. Toujours sans un regard, Maître me demande, un début de sourire aux lèvres :

« Toujours envie d’être une chienne Miss ? Ou ta place de soumise précieuse et capricieuse commence à te manquer ? »

Il se moque de moi ! En temps normal, je lui aurais jeté un regard effronté et peut-être même que je lui aurais répondu dans l’attente de me faire remettre à ma place. Cette fois je n’en fais rien. La vérité, c’est que je ne suis plus sûre de rien. Devenir sa bonne chienne docile, le laisser approfondir sa domination sur moi, franchir une étape dans notre relation, j’en rêve chaque jour. Mais j’ai également encore beaucoup de mécanismes de défenses et de peurs.

« Oui Maître, je le veux toujours… mais… »

Je n’arrive pas à finir ma phrase. Maître enclenche son clignotant et engage la voiture sur une place le long de la rue. Pourtant nous ne sommes pas arrivés. Il coupe le moteur et se tourne vers moi, plantant son regard avec intensité dans le mien, attentif.

« Mais… ? Je t’écoute. »

Je me sens coincée, quelque chose me dit qu’il ne repartira pas tant que je n’aurai pas dit ce que j’ai sur le cœur. Il me faut un moment pour rassembler mes idées, mes mots et mon courage :

« J’ai… peur. »

Trois mots, c’est tout ce dont j’étais capable. Trois mots particulièrement difficiles à prononcer.

« De quoi as-tu peur ? »

Mon corps tremble, et cette fois, ce n’est pas d’excitation.

« Je crois que j’ai peur de disparaître… Je sais, c’est débile. Mais c’est ce que je ressens. Et je crois que j’ai peur de découvrir de quoi je suis capable. »

Maître me fixe, comme pour s’assurer que j’ai terminé de parler.

« Moi je crois que c’est un mensonge. » décrète-t-il.

« Un vilain mensonge que tu te raconte à toi-même. Tu n’as pas peur de disparaître, tu as peur de lâcher tes protections. Tu as peur de te découvrir toi. Tout du moins des parts de toi que tu refoules, parce que tu les juges. Tu as peur de te vivre, entièrement. »

Il marque une pause, pour que j’intègre ses mots.

« Tu as souhaité m’appartenir, alors je veux tout de toi. Le beau, le moche, le cassé, et même ce que tu ne sais pas encore être. Si tu choisis de continuer à m’appartenir, attends-toi à ce que je t’épluche, à ce que je te mette à nu corps, esprit et âme. Cela prendra le temps qu’il faut. Sachant cela, veux-tu toujours devenir ma chienne et explorer cette facette de toi à mes côtés ?»

Je hoche la tête, impressionnée par cette prise de hauteur à laquelle je ne m’attendais pas.

« Je veux t’entendre le dire. Maintenant. As-tu l’intention de me laisser faire de toi la chienne que je désire avoir et que tu sais être ? »

« O… Oui Maître, je veux être cette chienne. »

Je passe le reste du trajet à réfléchir à ce que Maître m’a dit et finalement la justesse de ses mots m’apaise.

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Le joueur pervers
Que de choses se passent dans cette tête de futur chienne ! Mais ton maître te mènera à être celle que tu désires tant !
J'aime 25/04/24
eurekat777
La vérité, c’est que je ne suis plus sûre de rien. Devenir sa bonne chienne docile, le laisser approfondir sa domination sur moi, franchir une étape dans notre relation, j’en rêve chaque jour. Mais j’ai également encore beaucoup de mécanismes de défenses et de peurs. La vérité, c’est que je ne suis plus sûre de rien. Devenir sa bonne chienne docile, le laisser approfondir sa domination sur moi, franchir une étape dans notre relation, j’en rêve chaque jour. Mais j’ai également encore beaucoup de mécanismes de défenses et de peurs... J'ai énormément PEUR de Me vivre intensément et intégralement...
J'aime 30/04/24