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Abyme

Abyme

Homme switch. Né(e) le 21/05. est célibataire.
La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 03/11/15
La langue française fait partie de mon métier, et je me retiens la plupart du temps sur internet, et en particulier ici, de les relever pour ne pas avoir l'air d'un chieur pointilleux. Mais voici un pense-bête qui pourra, je l'espère, en aider plus d'un (en supposant la patience de lire) : Quelques fautes qui se répandent de plus en plus : Les exceptions peu évidentes : L'usage du subjonctif devient peu à peu obsolète en français parlé, mais certaine expression l'ont conservé. encore faut-il l'utiliser correctement. Le subjonctif suit «avant» mais pas «après». Exemples : Il est sorti avant qu’on le lui ait pris - Il est sorti après qu’on le lui a pris. J’attends un moment avant qu’il l’ait dit - J’attends un moment après qu’il l’a dit. On n’écrit pas «ballade» avec deux L lorsqu’il s’agit d’une promenade, mais «balade» avec un seul L. Une ballade est une forme classique de poème chanté. Les manies langagières, fautes qui se répandent à cause du mimétisme : - «Bien évidemment» : un pléonasme snob de deux adverbes qui s’est hélas généralisé à cause de la télé. C’est comme si on disait «Bien bien sûr», ou «bien forcément». en revanche on peut dire «il est bien évident» car «évident» est un adjectif. - «Rajouter» au lieu d’«ajouter» : Pourquoi tout le monde place un R en plus, mystère (peut-être à cause de l’expression «Il en rajoute»), mais peu de gens actuellement utilisent le verbe «ajouter» correctement à notre époque. Si vous ne dites pas «Je reparle» au lieu de «Je parle», ne dites pas «Rajouter» au lieu d’«Ajouter» Les fautes dues au manque de lecture : On dit pas «Où c’est que» à la place de «Où» On ne dit pas «Je lui dis à elle» mais «Je lui dis» On ne dit pas «Il y a un an en arrière» mais «Il y a un an» On ne dit pas «Dans ma tête» lorsqu’on évoque une pensée du genre «Je me suis dit» On n’écrit pas «comme même» mais «quand même» On n’écrit pas «Un peu près» mais «à peu près» On n’écrit pas «Elle n’est pas prête de venir» mais «Elle n’est pas près de venir» (ou alors «prête à venir» ) «Palier» est un niveau dans les escaliers d’un bâtiment, et «Pallier» est un verbe. Le verbe «Pallier» ne s’emploie pas suivi d’un «à». Par exemple on ne dit pas «Il faudra pallier à ce manque» mais «Il faudra pallier ce manque». Confondre «ça» et «sa» ou «ce» et «se» : «Ça» et «ce» sont démonstratifs. «Ça» peut être remplacé par «cela» (il en est même sa contraction) Ex : «Ça va» ; «Il m’a dit ça» ; «Ça me prend parfois» ; «Je suis comme ça» «Ce» devient «cet» devant une voyelle et donne au féminin «cette» Ex : «Donne-moi ce verre et cette bouteille» ; «Ce visage me rappelle cet homme, mais pas cette femme». «Sa» est un prénom possessif féminin qui devient «son» au masculin. À la première personne il devient «ma» Ex : «Ça c’est sa voiture» = «Cela est son auto» (ma voiture, mon auto); «J’ai vu sa figure» = «J’ai vu son visage» (ma figure, mon visage) Confondre «Tous» et «Tout» : le nombre et l’ensemble Ex : «Ils m’ont tous pris» (partouze) - «Ils m’ont tout pris» (huissiers) Les pléonasmes les plus utilisés à notre époque : (vous en utilisez ! ) Marcher à pied Monter en haut Descendre en bas Sortir dehors Entrer dedans Rajouter (au lieu d'ajouter) (voir plus haut) Re-(verbe) encore Se dire (ou penser) dans sa tête (voir plus haut) Au jour d'aujourd'hui S'avérer vrai Tourner en rond Se brosser les cheveux Se moucher le nez Prédire (ou prévoir ou réserver) à l'avance Un bel avenir devant soi Un projet d'avenir Bien évidemment (voir plus haut) Il pleut dehors Solidaire les uns des autres Un court résumé Disperser ça et là Moi je Un bénévole volontaire Une fuite en avant Il y a un an en arrière (voir plus haut) Certains sont déjà entérinés par l'usage oral (notamment la télé et les politiques), à vous de ne pas faire les moutons, si vous aimez notre langue.
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Par : le 27/12/16
Hep, j’ai trouvé une de ces fameuses “études scientifiques“, vous savez, qu’on assène dans une discussion comme si c’était indubitable. En l’occurrence celle-ci est en revanche plutôt “bitable“ (néologisme improvisé pour les besoins de ma phrase). Bref j’avais envie de la partager ici et de proposer un vrai débat sur l’importance de la taille. Une étude d’urologues britanniques (London King’s College), publiée en France en 2013 dans le Figaro Santé, a rassemblé tous les critères statistiques et médicaux possible dans le monde pour déterminer la taille moyenne d’un pénis en érection par peuples et pays. L’Académie française de chirurgie avait trouvé les mêmes résultats en 2011. Voici les résultats principaux (nous parlons de moyennes évidemment) : Moyenne mondiale : 13,12 cm Les deux derniers du classement : Népal : 9,3 cm Corée : 9,6 cm Au milieu du classement, donc proches de la moyenne : Grèce : 12,18 cm Italie : 12,5 com Espagne : 13,58 cm Belgique : 14,04 com Angleterre : 14,03 cm Suisse : 14,35 cm Allemagne : 14,48 cm France : 14, 5 cm Suède : 14,8 cm Portugal : 14,15 cm Hollande : 15,6 cm En haut du classement : Cameroun : 16,65 cm Congo : 17,93 cm Tailles mesurées à la base supérieure (pubienne) du pénis, la règle étant aplliquée sans pression sur la peau (pour ceux qui ont plus de graisse, la mesure avec pression, surnommée “Bone-press“ serait évidemment plus flatteuse). Sachant que la profondeur moyenne d’un vagin varie entre 7 et 12 cm, avec une paroi de fond plutôt souple et une capacité d’agrandissement de 200%, mais que la zone la plus sensible est à 4 cm de l’entrée du vagin. À noter que le plus long pénis du monde (enregistré) est américain avec 34 cm. Il est commun d’entendre ce genre de phrases : «Ce n’est pas la taille qui compte mais la façon de s’en servir», ou encore «Il vaut mieux une petite vaillante qu’une grosse paresseuse». Sans tomber dans le soupçon d’hypocrisie, j’ai tout de même remarqué que ceux qui prononcent ces phrases sont en général des femmes qui fréquentent un homme qui en a une petite, ou ces hommes eux-mêmes, mais lorsque ces mêmes femmes tombent sur un homme bien membré (pas paresseux et qui sait en plus s’en servir) elles sont bien contentes. Il y a aussi bien sûr celles trop délicates qui ont facilement mal lors d’un rapport, et donc préfèrent un petit phallus pour des raisons plus évidentes. C’est encore plus fréquent pour la sodomie : je me suis retrouvé face à des refus par des femmes qui aiment pourtant cette pratique d’habitude. Ensuite, il faut bien déterminer ce qui est le plus important : on parle souvent de la longueur, alors que le plus déterminant, me semble-t-il, devrait être l’épaisseur. Donc la phrase à dire ne serait-elle pas plutôt : «Ce n’est pas la taille qui compte, mais l’épaisseur» ? L’étude britannique a également déterminé que la moyenne mondiale de circonférence d’un pénis en érection est de 11,66 cm (environ 4 cm de diamètre), et la moyenne européenne est de 12,5 cm (un peu plus de 4 cm de diamètre). Il existe deux théories pour déterminer la circonférence (périmètre) à partir du diamètre ou le diamètre à partir de la circonférence : mathématiquement on devrait utiliser π = 3,141, donc P = 3,141 X D D = P : 3,141 Mais ce serait supposer que le périmètre d’un pénis est parfaitement circulaire, comme un manche à balai ! Donc la seconde théorie propose plutôt cet ajustement : P = 2,7475 x D D = P : 2,7475 Mais cette dernière formule est cette fois trop généreuse. il faudrait donc calculer des deux manières puis faire la moyenne des deux. Une étude américaine (Université de Los Angeles) a déterminé que les femmes préfèrent un sexe de largeur moyenne pour un compagnon de vie et nettement plus large pour un coup d’un soir. Qu'en dites-vous ?
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Par : le 23/04/16
Les sites vanilles de rencontres sexuelles foisonnent, et comme j'avais réalisé une petite enquête sur ce sujet précis, allons-y… Les sites de rencontre ont un succès phénoménal depuis pratiquement les débuts d'internet au milieu des années 90. Il faut dire qu'avant c'était les petites annonces, les magazines spécialisés, ou les appels téléphoniques sur réseaux payants (passons sur la période minitel avec son "minitel rose" comme le fameux et emblématique 3615 ULLA). Internet, en inaugurant l'ère cyber en même temps que le passage au 21e siècle et au 3e millénaire, a ouvert une boîte de Pandore inespérée pour l'industrie du sexe et ses usagers. Comme pour l'homosexualité, le fetish, les sextoys, et plus récemment la bisexualité, les cyber-rencontres sont en train de passer du tabou à une reconnaissance avérée, voire à un certain prestige. Meetic est le site de rencontre pour adultes le plus célèbre, mais parce qu'il joue la carte de l'amour, passant hypocritement en arrière-plan le côté sexuel, qui pourtant fait une grande partie de son gagne-pain. Une jeune fille tout à fait respectable pourra dire sans honte qu'elle y est inscrite. Mais comme tout le monde le sait, ce site abrite une grande partie cachée de l'iceberg de gens cherchant des plans cul sans lendemain, des rencontres purement sexuelles, NSA comme disent les américains (Not Strings Attached : sans engagement). Cette hypocrisie est d'autant plus fâcheuse qu'elle implique aussi malgré eux la minorité de ceux qui innocemment recherchent vraiment le grand amour (surtout des femmes), et tombent de haut en recevant des tonnes de messages de queutards assoiffés de stupre, qui sont en fait la majorité des inscrits. Il y a une multitude de sites de ce genre, et c'est toujours pareil. Même si moi aussi je connais des couples formés sur des rencontres virtuelles, et même si je ne m'y suis jamais inscrit, j’ai toujours eu une réaction personnelle de rejet envers Meetic. Les sites annonçant clairement la couleur rencontre sexuelle, en revanche, ne s'encombrent pas du politiquement correct et vont à l'essentiel directement : "inscrivez-vous dès maintenant et (commu)niquez avec une foule de partenaires sexuels potentiels dans votre région." De plus en plus ils proposent également un tchat et la possibilité de diffuser son image par webcam, encourageant donc le cyber-sex, ainsi que la possibilité (en plus de présenter une page profil classique), d'éditer son propre blog sexuel, avec galerie de photos, vidéos et entrées de texte illimitées. Les autres membres peuvent laisser des commentaires ou témoignages lisibles par tous, et on peut faire une requête d'amitié, comme sur Facebook. Il existe une multitude de salons de tchat, et chaque membre peut créer son propre salon. Les plus fréquentés sont bien entendu ceux visités par des femmes. Évidemment, pour avoir toutes les options, il faut payer. L'inscription est gratuite, mais, selon les sites, au bout de quelques consultations de profils et de quelques messages, on a atteint un quota où le membre standard se retrouve dans l'impossibilité de donner suite à quoi que ce soit s'il ne paye pas un minimum. Une tactique classique de teasing qui fonctionne bien. Sur le plus fréquenté au monde de ces sites (entre 30 et 40 millions de membres), Adult Friend Finder, comme sur d'autres sites qui y ressemblent (plusieurs rien qu’en France, assez connus, affichent un autre titre mais sont des dérivés de AFF qui ont ainsi étendu un monopole mondial en terme de record d'inscriptions), on peut rester membre standard et donc ne faire que recevoir des messages, en ne pouvant répondre qu'à quelques-uns par semaine ; beaucoup de femmes le font car le mode opératoire est toujours le même : une femme sera sollicitée par des centaines d'hommes (ou des couples ou des femmes bi ou homo), et les hommes ne le sont pratiquement jamais, ce sont donc eux qui ont le plus intérêt à payer, et à proposer... Les femmes disposent toujours. Dans le cadre de ce genre de site, il est évidemment interdit de donner ses coordonnées téléphoniques, adresse, mail ou Skype, en tout cas pas avant d'avoir échangé au moins deux messages chacun, sous peine de censure systématique et d'annulation du compte. Sinon évidemment le site perdrait vite de l'intérêt et des consultations. Il existe aussi le fameux (beaucoup de pub) Adopte-un-mec qui propose une formule originale faisant son succès : les hommes s'inscrivent, et les femmes choisissent de leur ouvrir la possibilité de communiquer ou non. Les hommes ne peuvent qu'envoyer un signal par un clik (mais s'ils ne payent pas ils ne pourront rien faire, même pas lire un message). Ce site a eu l'intelligence de laisser l'utilisation gratuite pendant une période bêta de deux ans, le paiement n'étant obligatoire que depuis 2012. La vogue de l'échangisme et de la bi-sexualité Dans les sites libertins & échangistes, les femmes croulent également sous les messages de couples qui cherchent une femme pour un trio. Et là, l'offre et la demande est assez équilibrée. En effet, la bi-sexualité n'étant plus du tout taboue mais au contraire un plus depuis une ou deux générations, les femmes n'hésitent plus à se laisser convaincre par leur mec de s'inscrire sur ce genre de site, parfois pour essayer de réaliser ce fantasme, plus souvent pour l'assumer totalement. Parmi les femmes, seules ou en couple, les bi-sexuelles sont d'ailleurs aujourd'hui majoritaires sur les hétéros ou les lesbiennes. Les couples cherchant des couples sont aussi très nombreux et font énormément fonctionner ce genre de site, dont certains ont été gratuits quelques temps mais désormais payants (comme Place libertine). Net Echangisme est celui qui a le plus de succès. Les fakes Les faux profils ne sont pas légions, mais il y en a, forcément. Le plus souvent ce sont des hommes seuls qui s'inscrivent en tant que couple, pour solliciter ou être sollicités par des femmes. Ils pourront toujours prétendre au moment fatidique que leur compagne s'est désistée, ou qu'elle va arriver ; ou alors ils s'en tiennent à une cam to cam, c'est à dire au cyber-sex par webcam & tchat. Il y a aussi des faux profils accrocheurs qui incitent certains inscrits gratuits à devenir membres payeurs (pour pouvoir répondre, ou au moins consulter un profil). Il y a enfin les professionnelles des visio-tchats payants qui ratissent sur les sites de rencontres et se débrouillent pour renvoyer ceux qui mordent à l'hameçon sur leur propre adresse de cyber-sex. Le BDSM Cet article ne concerne que l’univers vanille, mais un petit paragraphe sur le BDSM quand même… Avant qu’il ne devienne un peu à la mode avec la montée de prestige du fetish dans la photo et la pub, puis le succès de 50 nuances de Grey et consorts, le BDSM était déjà inclus mine de rien dans ce genre de sites vanille. Hitoire d’O n’avait pas autant réussi à lancer une vogue, et cela restait relativement confidentiel et marginal, voire secret. Mais depuis, sur les sites libertins j’ai vu passer des profils hallucinants (dans le sens où ils choquent des vanilles) de couples SM ou de sub ou de dom cherchant leur alter-ego, ou juste à jouer sur le plan sexuel, y compris des prestataires à peine déguisés (car interdits évidemment). Je crois que l’atout de Fetlife ou du présent BDSM.fr et d’autres moins connus, c’est une gratuité et une spécificité respectées par des passionnés. Le danger réside dans le galvaudage et assimilation aux sites libertins, amenés par le public attiré par l’effet mode et ne connaissant rien à cet univers qui débarque comme sur un autre site de rencontres, alors que la plupart des utilisateurs ne sont pas là forcément tous pour consulter une série d’annonces à fins de rencontre, mais aussi et surtout pour partager un esprit, via des débats et des échanges qui débouchent parfois sur des amitiés autres que sexuelles, ce qui sort totalement du créneau des sites vanille suscités, puisque non-spécifiques. Alors une question se pose à présent : est-ce que ça marche ? Je rappelle que parle ici des sites de rencontres sexuelles, pas de la recherche d'amour. Pour une femme, un site de rencontres marchera presque dans tous les cas. Une femme, même sans photo, même avec une photo très très moche, et quel que soit ce qu’elle propose ou recherche, recevra des dizaines de messages par jour, donc du choix, et aurait la possibilité de se faire des mecs à n'en plus pouvoir (après il faut voir lesquels…). Et pour les hommes ? Je dirais : oui et non, ça dépend. La plupart des hommes sont assez bourrins, mettent fièrement en avatar la photo de leurs organes génitaux en gros plan (sur sites libertins, où c’est permis), sans réaliser à quel point c'est à l'antipode du fonctionnement féminin en général, et rédigent un message qu'ils copient/collent et envoient à toutes les femmes de leur secteur, du genre »Sava ? T tro bonne sa te diré que je viene bourez ta chate et ton trou2bal avec ma grosse queu?" ; d'autres, à l'opposé, jouent la carte du poète en envoyant quelques vers, maladroits ou plagiés quelque part, en vouvoyant et flattant leur correspondante ; d'autres encore, très pragmatiques, exposent leur performances et possibilités, multiplient les propositions et s'empêtrent dans une gamme de choix quelque peu mythomane et technique. Beaucoup envoient systématiquement des requêtes d'amitié à un maximum de femmes, pour se faire déjà un "score" et attirer l'attention. Quelques-uns, plus subtils, tirent leur épingle du jeu en évitant ces écueils avec une fiche plus simple et efficace, ou par le biais de l’humour, avec photo plus mystérieuse ou artistique. Les femmes en général préfèrent un message personnalisé, qui montre que leur profil a été lu et compris, et que l'homme est à l'aise, sûr de lui mais surtout pas trop, et naturel. Lorsqu'elles consultent le profil d'un homme, certaines privilégient les atouts physiques (le haut du panier étant le fameux cliché du "black bien monté" ), d'autres le niveau intellectuel et le potentiel de sensibilité et de sensualité. L'humour et l'originalité est toujours un plus évidemment. Par exemple il faut éviter le fameux "sans prise de tête", ou le ringard "prêt à tout pour vous mesdames". En effet, il est préférable de toujours garder une fraîcheur, une spontanéité et un goût pour la découverte, pour la rencontre dans toute l'acception du terme, au lieu d'enchaîner les coups comme au marché aux bestiaux. La saturation ou à l'inverse l'addiction s'atteignent très facilement. À mon avis, il faut donc rester très très sélectif et vivre chaque expérience pleinement, sans se priver de conversation, d'humour et de tendresse, le tout entre personnes consentantes et adultes. Chaque rencontre est comme la découverte d’une nouvelle contrée, chacune est particulière et ne saurait se placer comme un nombre dans une liste ou série. C’est une des conditions (avec l’honnêteté par exemple) qui font que le libertinage peut rester une façon cool et libre de vivre sa sexualité, et non un enjeu routinier de performance et de collectionnite.
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Par : le 28/12/14
À tous ceux, croyants ou suiveurs, qui croient encore que noël est l'anniversaire de Jésus, et le fêtent dans ce sens, il serait peut-être temps de connaître enfin la vérité. 1) Entre le 21 et le 25 décembre, le solstice d'hiver est la période où les jours recommencent à s'allonger, il était déjà célébré par tous les peuples envahis et convertis par les catholiques romains, car c'est le recommencement, le plus beau prétexte de fête de l'année. 2) Pour la plupart, c'était l'anniversaire du dieu Mithra. C'était aussi en Egypte l'anniversaire du fils d'Isis (fixé là encore en raison du solstice d'hiver). Et Yule est le mot caldéen pour l'enfant, le 25 décembre c'était une grande fête païenne, le jour de l'enfant, pour les anciens Saxons et Germains. 3) En Rome antique pré-chrétienne, il y avait une fête des Saturnales du 17 au 24 décembre, où les gens se livraient à tous les plaisirs (hem) et s'échangeaient des cadeaux. Donc avant de se convertir, les romains eux-mêmes célébraient le solstice d'hiver, le retour du cycle bénéfique du Soleil, dans un sens totalement païen. 4) Plus tard, sous prétexte de briser la foi en Mithra, l'église catholique romaine rusée avaient adopté le festival hivernal païen comme la prétendue date de naissance de Jésus, et y avaient joint quelques autres friandises païennes afin de les rendre acceptables. En plus, cette fête coïncidait avec leur ancien festival idolâtre des Saturnales. Peu à peu c'est la version "anniversaire de Jésus" qui a pris la place des anciennes traditions. Le mot moderne pour ce genre de mélange de pratiques païennes et l’adoration du "vrai Dieu" est "syncrétisme". Quiconque faisait une telle chose dans l’ancien Israël était mis à mort (Lévitique 18:21, 29). 5) Les bons chrétiens l'ignorent en majorité, mais toutes les églises savent très bien que le 25 décembre ne peut pas être l'anniversaire de Jésus, néanmoins elles restent silencieuses. Luc (2:8 & 11) précise que les bergers étaient dehors avec leurs troupeaux de moutons au moment de la naissance de Jésus, ce qui est impossible à cette époque, et de surcroît la nuit. 6) C'est seulement depuis 354 ap. J-C que noël est célébré le 25 décembre (évidemment, les disciples et apôtres de Jésus n'ont jamais célébré noël ! ) et officialisée en 529 par Justinien. Et noël n'est ni établi par Dieu ni basé sur la Bible. Le Christ a dit : “C’est en vain qu’ils m’honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d’hommes“ (Matthieu 15:9). Noël n’a pas été ordonné par Dieu. C’est une tradition d’hommes. Et le Christ poursuit : “Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition“ (Marc 7:9). Chaque année, dans le monde entier, des centaines de millions de personnes font exactement cela 7) Même le sapin de noël tire son origine du rituel païen du culte des arbres, et n'a donc rien à voir au départ avec la fête catholique. 8) L'image du père noël, du costume rouge et d'une barbe blanche a été créée en 1931 pour la pub de Coca Cola, illustrée par l'artiste Haddon Sundblom. 9) Selon "l’Encyclopedia of World History" de Langer (article Santa), le nom de ce personnage était un surnom commun de Nimrod (Baal) en Asie mineure. C’était aussi le même dieu du feu qui descendait dans les cheminées chez les anciens païens et le même dieu du feu pour qui des enfants étaient brûlés et mangés lors des sacrifices humains pratiqués par ceux qui jadis avaient été le peuple de Dieu. Aujourd’hui le nom de Santa Claus vient de Saint Nicolas. En 1809, Washington Irving fut responsable d’avoir transformé ce sévère et vieil évêque original en un nouveau et "joyeux St-Nick" dans son Knickerbocker History of New York (la plupart des traditions de Noël de l’Amérique sont encore plus récentes que cela). L’expression anglaise "Old Nick", que l’on retrouve d’ailleurs dans le dictionnaire, est depuis longtemps reconnue comme un surnom du diable. 10) Les rites germaniques et celtiques de la bûche (de Noël) provenaient du temps de l’entrée en Gaule, en Bretagne et en Europe centrale des tribus teutonnes. La nourriture, la fraternisation, la bûche de Noël et autres gâteaux de la période, la verdure et les sapins, les cadeaux et les souhaits soulignaient tous différents aspects de cette période de réjouissances. Les feux et les lumières, les symboles de chaleur et de longue vie, ont toujours été associés aux festivals d’hiver Noël n'a donc rien à voir avec Jésus Christ, hormis la manipulation des envahisseurs romains catholiques. Tout serait donc païen ou/et mensonger dans cette fête ; on ment même aux enfants pour qu'ils croient au Père noël, et rappelons que tout mensonge est censée être l'œuvre du diable (Jean 8:44). Cette coutume de noël est donc une supercherie sur toute la ligne, qui avec le temps devient une tradition que tout le monde suit aveuglément, encouragée par le commerce et le consumérisme. En conclusion je citerai Herbert W. Armstrong : « Noël est devenue une saison commerciale. Cette fête est financée, exploitée, maintenue en vogue par un déploiement inouï de campagnes publicitaires les plus intenses de l’année… où vous voyez un Père Noël de mascarade dans plusieurs magasins. Des flots de réclames nous tiennent en haleine et nous trompent sur le "merveilleux esprit de Noël". La presse, qui vend les annonces, imprime des éditoriaux flatteurs, en langage fleuri, exaltant la saison païenne, et son "esprit". Un public crédule en est tellement inoculé, que beaucoup s’offensent quand on leur dit la vérité ! Ainsi se crée, année après année, "l’esprit de Noël", non point pour honorer le Christ mais pour vendre des marchandises. Chaque année cette débauche commerciale effrénée engloutit des sommes qui se chiffrent par milliards. Cela fait partie du système économique de Babylone ! » Bref faites comme moi : boycottez noël et célébrez le solstice d'hiver, qui est à mon sens la chose la plus importante et naturelle à célébrer dans l'année. Rassemblez votre famille autour d'un bon repas quand ça vous chante et non pas quand le calendrier des traditions détournées vous l'ordonnent, relayé par la télé et le système. Faites des cadeaux souvent et quand ça vous chante à vos proches, et efforcez-vous de les faire vous-mêmes, au lieu de consommer ce qui est prévu pour cela au dépens de votre créativité et de vos initiatives. Ne voyez pas tout cela comme une corvée dont il faut s'acquitter à tout prix pour faire absolument comme tout le monde comme si c'était un devoir. Résistez aux influences du système, pour être vous-mêmes !
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Par : le 01/08/15
Puisque Thutale me le demande, je me plie à ce jeu consistant à parler de moi, de ma vie et de mes secrets... 1. Je suis né par accident, de deux parents adolescents hippies et naturistes, obligés de se marier. Si l’avortement avait été déjà légal je ne serais pas là. J’ai un quart de sang corse. 2. Le jour du premier pas sur la lune, mes parents et moi y avons assisté en direct, c’était un dimanche soir. Je leur ai dit «C’est mal fait, je préfère Les Envahisseurs». 3. La même année, j’ai vécu ma première humiliation publique : le maître d’école avait refusé de me laisser sortir faire pipi alors que je me tordais d’envie, car il ne restait que 10 minutes de classe. J’ai fait dans ma culotte et ai subi la risée de toute la classe et ai dû nettoyer pendant la récréation. 4. J’ai appris à lire pratiquement seul avec Tintin et Le Petit Prince. Je savais déjà lire et écrire en entrant au CP. 5. Tout petit j’avais déjà une bonne oreille musicale. Ma mère me montrait en spectacle à ses copines : je devais reproduire des génériques télévisés en chantant, ou n’importe quelle chanson de la radio, et je ne me trompais jamais. 6. Enfant, j’ai appris à sculpter sur des bouts de gruyère à la fin des repas. Mon premier succès fut le buste du Général de Gaulle de 6 cm de haut. Ma mère a essayé de le garder, mais un jour il fallu le jeter. 7. Ma mère était libertine nymphomane. Mais à l’époque on n’utilisait pas ce terme, on préférait dire «salope» ou «traînée». 8. À 10 ans et demi, mon frère m’a demandé de l’enculer, ce que j’ai fait. 9. À l’école j’ai toujours été premier en dictée, orthographe et français, alors que je n’ai jamais appris mes leçons. 10. Mon dépucelage, à 15 ans, était une grande blonde du même âge, notre histoire a duré plus d’un an. Plus tard elle est devenue mannequin aux USA. 11. À 16 ans j’ai eu la chance de voir mes BD publiées dans un journal régional. Mon personnage était un oiseau sur sa branche, qui dispensait des pensées subversives. 12. La même année (1978) j’ai fondé mon premier groupe. C’était du hard rock, notre nom était Cyanürr. J’étais chanteur-bassiste. 13. Mes parents ont divorcé lorsque j’avais 11 ans, ce fut la guerre entre eux, et mon frère et moi avons été pris en otages, puis séparés : lui chez ma mère et moi chez mon père. Je n’ai retrouvé ma mère qu’à l’âge de 17 ans et demi, âge où j’ai quitté mon père pour entamer 3 ans d’errance en stop & SDF. 14. Je n’ai pas mon bac ni fait d’études (à part 2 ans de psycho, à 30 ans, j’avais fait croire que j’avais mon bac). J’ai toujours eu la moyenne sans travailler. Je n’ai jamais appris mes leçons, j’en étais incapable. Je suis autodidacte pour la plupart de ce que je fais. 15. Un jour, j’ai rencontré mon double parfait : sosie exact, même prénom et même date de naissance. Mon premier roman évoque cette rencontre hors du commun. 16. J’ai toujours été si étonné par le besoin de croire des humains que j’ai fait mes propres études autodidactes de théologie. Fasciné par le mysticisme et l’astro-physique à la fois, j’ai toujours considéré que la croyance religieuse était une espèce de tare, une béquille bénéfique pour les crédules qui en avait besoin. J’ai découvert pourtant que même des gens intelligents pouvaient être croyants, voire fanatiques, ce que je ne me suis jamais expliqué. 17. L’authenticité a toujours été mon crédo : l’honnêteté et la transparence, le fait de ne jamais mentir, me permettent d’être spontané, crédible et totalement libre. J’ai toujours résisté aux influences (y compris l’enseignement), qu’elles soient artistiques, politiques, spirituelles, etc. 18. J’ai découvert la vraie puissance de l’amour lorsque ma fille est née. Ce fut une renaissance. 19. Je suis à la fois un misanthrope cynique et un philanthrope ébahi. Un solitaire sauvage qui s’accorde une multitude de rencontres et d’échanges. 20. Je suis convaincu que la Poésie est le substrat de toute forme d’art. 21. Le fait de vivre en Inde a accentué ma circonspection rebelle envers le système sociétal dans lequel nous sommes coincés en occident. 22. Mon atelier était le QG local des Indignés sous Sarkozy. En parallèle, j’étais rédacteur en chef d’un journal dissident intitulé «Le Dazibao du Chaos», dont la particulartié était de s’afficher dans la rue, et dont la diffusion s’est interrompue en 2012. 23. J’ai pratiqué le judo pendant 9 ans et le kung fu pendant 13 ans. Et l’escalade libre (sans sécurité) toute ma vie, jusqu’à ce que mon handicap du dos me force à arrêter le sport. 24. Cela fait dix ans que je devrais porter un corset pour soutenir ma colonne vertébrale, mais j’ai toujours refusé, par crainte d’en être dépendant. Et je suis toujours debout. 25. J’ai créé une personne virtuelle que je fais vivre depuis huit ans. Elle a participé à plusieurs forums du net, et elle a sa page FB. 26. Cela fait 15 ans que ma fille devrait être morte. Grâce au succès d’une opération du cœur, son espérance de vie est devenue normale. 27. Ma boisson préférée est le jus de fruits. Je bois un peu d’alcool parfois mais je n’accepte pas d’alcooliques chez moi. Mon atelier-loft est un salon de thé. 28. Plus jeune, j’étais un grand timide. Je n’ai pratiquement jamais dragué de ma vie. En général j’ai toujours préféré qu’on vienne à moi plutôt que de solliciter. 29. Depuis ma rupture en 2006 avec la femme que j’aimais, je cultive l’indépendance (opposé de dépendance) et évite l’engagement exclusif. Je me suis rendu compte, comme un cap d’évolution, de maturité, que ce fonctionnement solitude/diversité/liberté me convient parfaitement, et me permet d’expérimenter, d’explorer, de vivre libre, d’être parfaitement bien dans ma peau. 30. Un jour je me suis retrouvé en tête à tête avec Serge Gainsbourg et nous avons discuté pendant trois quarts d’heure. 31. Un jour j’ai dû poignarder un homme (dans son bras, avec son propre couteau) pour sauver ma vie. 32. Lorsque j’avais 19 ans, la maison Barclay m’a proposé un contrat pour un album, mais j’ai refusé (ils voulaient que je traduise mes chansons en français alors que je les avais composées en anglais). 33. Dans le même style : Actes Sud ont accepté le manuscrit de mon premier roman, en 2002, mais comme j’ai refusé d’en changer la fin, le contrat ne s’est jamais fait. 34. Il existe en France 4 femmes qui ne veulent plus faire l’amour avec d’autres hommes après m’avoir connu (dont une depuis 8 ans et une autre depuis 7 ans). 35. Peu après ma séparation avec la mère de mes enfants, je me suis retrouvé un jour sur la plage avec une amante, à une fête en plein air où se trouvaient par hasard mon ex et ma maîtresse, qui venaient de faire connaissance. Elles sont venues me gifler toutes les deux à la suite sans explication, et celle qui m’accompagnait, après leur avoir demandé des éclaircissements, est venue faire de même ensuite. J’ai estimé que je le méritais et ai accepté la sentence sans réagir. J’ai fini la soirée seul. 36. J’ai déjà fait une semaine de prison. 37. Les trois femmes que je fréquente en ce moment le plus régulièrement portent toutes les trois le même prénom, par coïncidence. 38. J’ai dormi des centaines de nuit dans des cimetières de campagne. 39. J’ai inventé des petites choses qui, si j’en avais déposé les droits, auraient pu me rendre riche (le pin’s, le Yalta jeu d’échec à trois joueurs, la poche A4 dans le dos d’une veste, le soundtrack de roman…) 40. J’ai été en froid avec mon père pendant 30 ans. Juste avant de le retrouver, j’avais en tête l’image d’un homme plus jeune que celui que j’étais devenu. 41. Avant de passer derrière l’objectif et de devenir photographe, j’étais modèle, mannequin et comédien. Plusieurs photographes, publicistes et cinéastes ont exploité mon image. 42. J’ai rencontré 9 femmes de ce site, dont 7 avec qui j’ai eu des relations sexuelles, et dont 4 avec qui ça s’est reproduit plusieurs fois. 43. Lorsqu’on me lit (ici notamment), on peut croire que je suis prétentieux, égocentriste, vantard ou même mythomane. Mais lorsqu’on me rencontre on s’aperçoit que non, au contraire : je suis quelqu’un de généreux, attentionné, humble et vrai. 44. J’ai atteint un stade de ma vie où je me sens heureux et libre, en phase avec mes convictions. Je vis hors-système, en toute marginalité (et pauvreté par choix). Il ne se passe pas un jour sans que je crée. L’art, la création et l’expérimentation sont mon moteur de vie principal. Le sexe y est inclus mais est loin d’en être l’élément principal. Règles du jeu : Ceci est le jeu du portrait québécois. Si vous cliquez sur "j’aime", je vous donnerai un nombre entre 1 et 50. Vous devrez alors : 1) écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné, 2) me dédicacer le titre de la manière suivante "x choses sur moi pour Abyme", 3) publier ce texte dans la section Articles, 4) me le faire savoir. Vous devrez indiquer la même règle du jeu avec texte (en haut ou en bas) et agir de même avec celles et ceux qui likeront votre texte. Si vous voulez me faire savoir que vous likez sans être obligé de faire des devoirs, laissez juste un commentaire. Si vous cliquez sur j’aime et que vous vous êtes déjà plié à l’exercice, prévenez-moi en commentaire, sauf si vous voulez le refaire. Jeu & règles établis ici par Wondersalope.
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Par : le 16/02/20
Je précise que le terme "urologie" est plutôt en rapport avec l'étude (médicale) des fonctions urinaires, et donc est impropre aux activités évoquées ici.  Urophilie et golden shower : Définitions, pratiques et hygiène  « Soumission », « humiliation », « intimité », « don », « partage », « marquer son territoire », « fantasme », « bienfaits thérapeutiques », voilà autant de termes qui reviennent dans la bouche des personnes pratiquant l’urophilie comme de celles qui l’observent avec un regard extérieur. Egalement appelé ondinisme ou urolagnie, cet ensemble de pratiques sexuelles, souvent associées au BDSM et consistant entre autres à uriner sur son partenaire, sur son corps ou dans sa bouche, demeure aussi mystérieux que tabouisé par la société. P lacée par les spécialistes de la sexualité, les urologues et les psychiatres, dans la liste des paraphilies, c’est-à-dire des pratiques sexuelles hors normes et "déviantes" voire considérées comme des délits ou des crimes sexuels pour certaines d’entre elles, l’urophilie provoque chez certaines personnes une très puissante excitation érotique. La « golden shower », comme les anglophones l’appellent et que l’on peut traduire littéralement par « douche dorée », fait ainsi partie de ces choses qui inspirent autant la fascination que le dégoût. Elle n’est cependant pas interdite par la loi, pourvu qu’elle soit effectuée dans une relation de consentement entre les différents participants et participantes d’âge adulte. Entre jeu érotique sadomasochiste, fétichisme, mode d’alimentation et médecine naturelle pour les uns, tabou, perversion et trouble clinique pour les autres, difficile d’y voir clair et de se faire un avis objectif sur la question. Au travers de cet article sur l’urophilie, ses différentes variantes, les motivations de ses adeptes, les observations cliniques et les critiques de ses détracteurs, je vais donc essayer de faire tomber cette chape de plomb qui entoure ce terme flou et les pratiques qui se cachent derrière. L’ondinisme est en effet un ensemble de pratiques et de jeux sexuels qui font fantasmer plus d’un et d’une, que certains et certaines pratiquent dans le cadre de jeux sexuels BDSM (jeu de pisse), mais qui peuvent aussi susciter de violentes critiques. Des critiques portant aussi bien sur l’aspect dégoûtant que sur les risques sanitaires et de transmission de maladies sexuellement transmissibles (MST) et d’infections sexuellement transmissibles (IST). Des critiques que l’on peut bien entendu adresser à d’autres pratiques sexuelles bien moins marginales…  Définition de l’urophilie : « Ensemble complexe de pratiques où l’urine joue un rôle d’excitant sexuel »  Sur le plan purement théorique, l’urophilie est sommairement définie comme une « attirance sexuelle d’un urophile pour l’urine ou l’urination ou la miction ». Cette définition simplifiée n’explique cependant que très superficiellement ce qu’est l’urophilie. L’ondinisme constitue en réalité un ensemble complexe de pratiques où l’urine joue un rôle d’excitant sexuel, une sorte d’aphrodisiaque pour ainsi dire. Il serait donc plus juste de parler de définitions (au pluriel) de l’urophilie, car, en plus de la diversité des pratiques liées à la pisse ou à l’action d’uriner, les urophiles n’ont pas forcément les mêmes motivations, les mêmes fantasmes, les mêmes sensations, ni les mêmes façons de pratiquer l’urophilie. De plus, il y a ceux et celles qui reçoivent et les autres qui aspergent – l’un n’empêchant d’ailleurs pas l’autre. Il est en effet nécessaire de préciser que certains urophiles sont à la fois receveurs et donneurs. Dans ce cas-là, ils alternent en fonction de leurs envies, de celles de leur partenaire ou bien au gré des opportunités. Il parait donc nécessaire d’aborder maintenant les différentes pratiques urophiles, tout en précisant d’emblée qu’un ou une urophile ne les pratique pas nécessairement toutes à la fois. En outre, il serait également bon de rappeler que l’urophilie peut être pratiquée aussi bien par les hétérosexuels que par les homosexuels, les lesbiennes urophiles, les pansexuels, etc.  Les pratiques urophiles : De la douche dorée à l’urophagie (boire l’urine de son partenaire) Comme vu ci-dessus, l’urophilie englobe tout un tas de pratiques érotiques liées à l’urine et à l’acte d’uriner. En voici les principales pratiques.  Douche dorée ou golden shower :  Comme l’indique cette expression, la douche dorée consiste à se faire uriner dessus ou à uriner sur son partenaire. Il s’agit d’une des pratiques de base de l’ondinisme. Certaines personnes lui donnent parfois le nom de « pluie dorée » ou de « fontaine dorée ». Ce jeu de pisse peut aussi bien avoir lieu dans un lieu privé que dans un donjon SM ou un club libertin lors d’une soirée exclusivement dédiée à l’ondinisme (plan pisse).  Urophagie : Ce terme désigne le fait de boire l’urine de son partenaire. Si cette pratique peut être réalisée dans le cadre de jeux sexuels, certaines personnes décident de boire de l’urine à des fins thérapeutiques (urinothérapie). Les adeptes de cette thérapie hors du commun parlent de l’urine comme d’un « élixir de vie », d’un « breuvage divin » ou d’un « remède ancestral ».  Omorashi : Plus qu’une pratique, l’omorashi est un terme japonais signifiant « fuite de liquide » et/ou « se mouiller » et désignant plus particulièrement un fétichisme sexuel dans lequel une personne éprouve de l’excitation et du plaisir à voir une vessie pleine. Le summum de l’excitation intervient la plupart du temps au moment où la personne ne peut plus se retenir et se fait pipi dessus. C’est pourquoi certaines personnes la surnomment « désespoir de vessie » ou « slip trempé ».  Urophilie visuelle (vidéo ondinisme) : Davantage individuelle que collective, cette pratique consiste à prendre du plaisir, souvent accompagnée d’une masturbation, devant un film urophile. Ce genre pornographique peut d’ailleurs attirer et être apprécié par des personnes, hommes ou femmes, qui n’ont jamais uriné sur quelqu’un ou qui ne se sont jamais fait uriner dessus. « Vidéo ondinisme », « femme qui urine en vidéo » ou encore « golden shower » sont les principaux mots clés utiliser pour trouver des vidéos d’urophilie sur internet.  Uriner à l’intérieur du vagin : Cette pratique consiste, comme son nom l’indique, à uriner à l’intérieur du vagin, le plus souvent après l’éjaculation. Certaines personnes le font lors d’une sodomie. Pour la personne qui reçoit la pisse, une vague de chaleur l’envahit. Celle-ci peut néanmoins s’accompagner d’une sensation de brûlure. Pour l’homme, lâcher les vannes après une éjaculation s’avère être une sensation très agréable. Mais ne le plaisir ne s’arrête pas là : la vue du mélange de sperme et d’urine s’écoulant des orifices est une source d’excitation supplémentaire ou complémentaire.  Soupeur et soupeuse : Ces deux termes désignent avant tout les adeptes d’une pratique dangereuse sur le plan sanitaire, car elle consiste à manger du pain imbibé d’urine. Le pain ayant trempé plusieurs heures dans un urinoir public (vespasienne), le mélange de plusieurs urines ainsi que toutes les bactéries qui ont pu s’y développer en font un « met » potentiellement dangereux, avec un risque très élevé de MST et d’autres infections (Hépatite A et B, notamment) Une dernière définition qui nous permet de faire la transition avec la question de l’hygiène dans l’ondinisme.  Urophilie et hygiène : Les choses à savoir  Urophilie et hygiène vont de pair. Difficile en effet de parler d’ondinisme sans évoquer l’hygiène et les éventuels risques qui peuvent découler d’une ingestion de pisse, et plus particulièrement quand le donneur a une infection urinaire. Et les risques ne sont pas uniquement liés à la seule action de boire du pipi. Uriner sur son partenaire, et notamment sur le visage, les yeux ou sur le sexe, peut parfois engendrer des complications médicales, du moins des sensations de brûlures. Néanmoins les risques ne sont pas très élevés chez les personnes en bonne santé n’ayant ni infection ni MST. Cependant j’ai entendu dire par des médecins que les yeux, comme le sang, seraient de possibles voies de transmission, à vérifier. Recevoir de l’urine sur le corps : Sensations, plaisirs et risques sanitaires  Selon les différents témoignages que l’on peut retrouver facilement sur internet et notamment sur les forums, recevoir de l’urine sur le corps offre de nombreuses sensations et émotions qui peuvent s’avérer très excitantes pour la personne qui reçoit — comme pour celle qui donne d’ailleurs. Le fluide chaud, les odeurs qui en émanent, la vue du sexe laissant couler la pisse, tout cela représente des sources de stimulation, de désir et de plaisir. L’aspect psychologique n’est non plus pas à oublier ni à négliger dans la pratique de l’uro. Recevoir la pisse de quelqu’un sur soi peut aussi produire une impression de soumission et un sentiment d’humiliation qui sont deux ressorts du plaisir dans les pratiques BDSM. De la même façon, un pisseur ou une pisseuse pourra ressentir un fort sentiment de domination. C’est entre autres ce type de sensations et de plaisirs que recherchent les adeptes de jeux BDSM impliquant l’urine. Mais ce n’est pas tout. L’urine peut aussi être considérée comme un « présent », un « cadeau », un « don ». Dans ce cas-là, la reconnaissance prend le dessus sur les autres sentiments et sensations. Certes beaucoup moins grands que dans l’urophagie, les risques sanitaires ne sont pas inexistants. Même si l’urine est composée à 95% d’eau (avec certaines variations constatées en fonction du niveau d’hydratation), elle contient des déchets rejetés par l’organisme. Ceux-ci ne sont pas forcément très dangereux si les deux personnes sont en bonne santé et ont un bon système immunitaire. Mais si le donneur a une maladie ou une infection, il vaut mieux qu’il évite de pisser sur son ou sa partenaire, et cela même si la peau est une barrière naturelle contre les bactéries. Une petite coupure peut suffire à la transmission de la maladie ou de l’infection. En outre, l’urine peut être un désinfectant pour des plaies et des brûlures superficielles (brûlure d’ortie ou de méduse, par exemple). On recommande cependant de bien désinfecter la plaie et de consulter un médecin en cas de complications.  Boire de l’urine : Goût, sensations, élixir de vie et risques d’infection  Boire de l’urine, notamment l’urine d’autrui, est beaucoup plus risqué que de se faire asperger le corps de pipi. Néanmoins cela n’arrête pas certaines personnes de consommer leur propre urine ou celle de leur partenaire — et dans le cas des soupeurs, celle d’inconnus. Question goût, il s’avère beaucoup plus difficile qu’on ne le croit de trouver un dénominateur commun, même si l’acidité et la sapidité légèrement salée sont les deux saveurs plus évoquées. En effet, le goût de l’urine est propre à l’alimentation de la personne, mais également à son hydratation. Une pisse claire, c’est-à-dire une urine composée en grande partie d’eau, n’aura pas le même goût qu’une pisse foncée et très acide, ou qu’une urine imbibée d’alcool. De la même manière, manger des asperges ou des pâtes au beurre influera grandement sur le goût de la pisse. Les sensations et l’excitation sexuelle pour celui ou celle qui avale de l’urine sont proches de celles procurées par un jet de pisse coulant sur la peau. Néanmoins la saveur et l’odeur sont beaucoup plus présentes, ce qui est logique puisque ce sont surtout le goût et l’odorat qui sont mis à l’épreuve. Comme pour la douche dorée, les questions « domination/soumission » « don/réception » font partie intégrante de l’urophagie. Boire de l’urine est aussi un mode de vie, ou plutôt un mode d’alimentation. Certaines personnes boivent quotidiennement leur urine pour se purger. « Breuvage divin », « élixir de vie », « remède ancestral », le régime urinothérapeutique aurait des bienfaits sur la santé. C’est du moins ce que certaines personnes avancent, arguant notamment que l’urine est utilisée comme un engrais ou du compost (preuve en est, la Mairie de Paris a installé les premiers pissoirs écolos dans la rue). Il est cependant recommandé d’en parler à son médecin quand cette pratique devient quotidienne. Sur le plan sanitaire, il faut être conscient des risques de transmission du VIH, d’IST et de MST. Le risque zéro n’existe pas. Au moindre doute, il vaut mieux s’abstenir et/ou en parler à son médecin. Cela nous mène à notre prochaine partie, à savoir l’urophilie et le VIH/Sida.  Urophilie et VIH/Sida : Faites un dépistage avant un plan pisse !  Comme pour n’importe quelle pratique sexuelle impliquant un contact entre des muqueuses et/ou des sécrétions génitales, le risque de transmission du VIH (Sida) subsiste aussi pour l’ondinisme. Néanmoins il faut que le pisseur ou la pisseuse soit porteur du virus. Donc si vous souhaitez faire un plan pisse avec quelqu’un ou plusieurs personnes, assurez-vous que tout le monde ait fait un test de dépistage du VIH. Vous pouvez également vérifier que vous ne portez pas en vous l’hépatite A ou B et que vous n’avez pas de problème urinaire et/ou rénal — cela ne gâchera pas le plaisir, au contraire !  Histoire de l’ondinisme :  Encore tabou, l’ondinisme n’est pas un thème ayant fait l’objet de recherches historiques très poussées. On ne trouve en effet que très peu de sources sur l’histoire de l’ondinisme — pour ne pas dire aucune. Pour l’instant, l’ondinisme a surtout fait l’objet de recherches cliniques réalisées notamment par l’association française d’urologie secondée par des sociologues, des psychiatres, des spécialistes des paraphilies et troubles sexuels. Ces derniers cherchent avant tout à déceler les origines de ces pulsions sexuelles et à les traiter — des pulsions sexuelles qu’ils considèrent comme une « perversion », une « déviance sexuelle » ou une « fantaisie ». Certains chercheurs ont par ailleurs trouvé des traces de pratiques urophiles ou de cultes de l’urine dans d’autres civilisations. Mais encore une fois, on ne dispose pas encore d’études suffisamment approfondies et de recherches historiques vérifiées pour ériger une histoire de l’urophilie. Néanmoins, l’urophilie apparait dans la culture littéraire et cinématographique.  L’urophilie dans la culture littéraire et cinématographique (Friends, Céline, film porno, etc.)  La littérature du XXème siècle a osé aborder l’urophilie à plusieurs reprises, comme dans les œuvres de Louis-Ferdinand Céline et d’Auguste Le Breton. Ces derniers ont surtout évoqué les soupeurs et leurs habitudes « répugnantes ». Dans l’épisode 1 de la saison 4 de la série américaine Friends, l’urophilie est mise en scène indirectement puisqu’on ne voit pas la scène où Chandler urine sur Monica qui vient d’être piquée par une méduse. Ce qui est intéressant dans cet exemple, c’est que le thème est abordé de façon détournée sans même être cité explicitement. Les notions de remède désinfectant et antidouleur, de répugnance et de tabou sont mises en avant par les personnages qui ne prononcent d’ailleurs jamais le mot. Mais encore une fois, l’urophilie demeure marginale dans les arts comme dans les médias.  Pourquoi la pratique de l’urophilie ?  Si on se place d’un point de vue clinique, l’urolagnie est une paraphilie. Les notions d’anormalité et de perversion sont ainsi très présentes dans le discours des praticiens spécialistes de l’urologie. Ceux qui se basent sur la psychologie et/ou la psychanalyse y voient surtout un retour à la petite enfance (vers 2 ans), période à laquelle les enfants n’éprouvent pas de dégoût pour les excréments et l’urine, mais plutôt une fascination. Du point de vue de ceux et celles qui fantasment ou qui pratiquent l’urophilie, le discours est évidemment tout autre. Les notions de partage, de plaisirs corporels et sensoriels dus à la chaleur et à l’odeur, de confiance en l’autre, mais aussi de domination et de soumission, sont des remarques souvent faites par les adeptes, qu’ils soient pisseurs ou receveurs. Précisons par ailleurs que certains adeptes admettent ne pas aimer le goût ni l’odeur de la pisse, mais être très excités par le fait de voir le fluide sortir de l’orifice de leur partenaire.  Quelques conseils pratiques pour pratiquer l’urophilie  En plus des tests de dépistage de MST et IST, il est conseillé de bien s’hydrater avant de pratiquer l’urophilie, quelle que soit sa forme. Comme vu plus haut, il vaut mieux veiller à son alimentation. Certains aliments colorent, donnent du goût et de l’odeur de l’urine plus que d’autres (les asperges, par exemple). Pour plus d’informations concernant l’ondinisme, vous trouverez ci-dessous plusieurs liens.  Sources et références  Cet article sur l’ondinisme base sur plusieurs sources d’origines scientifiques, journalistiques et sociologiques et sur des témoignages d’adeptes, dont voici les principales sources :  www.urofrance.org  www.planpisse.com  www.objetsdeplaisir.fr/urophilie-1/  www.objetsdeplaisir.fr/urophilie-2/  www.afrosantelgbt.org/chapitre/urophilie/ indepedants.over-blog.com/  www.heteroclite.org/2016/12/urophilie-pratique-risque-37573  www.sexshop-ilxelle.com/blog/bdsm-bondage-sm/urophilie-et-ondinisme/  www.69desirs.fr/experience-urophilie
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Par : le 01/08/16
POTINS SEXUELS D’après Jeff Walker, qui a écrit un livre sur le sujet, les Beatles étaient «sexuellement décadents, à l’extrême». - John Lennon était bi : il a probablement eu une aventure (qu’il a toujours niée) avec Brian Epstein, le manager homo des Beatles, qui était fou-amoureux de lui depuis le début, et avec le poète Royston Ellis, qui l’a confirmé en interview récente. Lennon était en fait un expérimentateur sexuel tous azimuts, comme Yoko Ono, c’est pour cela qu’ils se sont si bien trouvés et que John quitta Cynthia pour elle. Lennon et Ono avaient élaboré une théorie selon laquelle tous les humains sont bisexuels potentiellement, mais la société a contrecarré cette tendance.. La chanson Hey Jude a été écrite par Paul McCartney pour soutenir Julian Lennon (né en 1962), fils de John et Cynthia, au moment du divorce de ses parents. - De 1963 à 1968, l’actrice Jane Asher fut la fiancée de Paul McCartney. Mais Linda Eastman, photographe de stars, réussit à le séduire et à évincer Jane, qui rompit ses fiançailles. Il faut dire que Linda était très chaude et s’offrait à la plupart des stars qu’elle photographiait ; à cette époque, en deux ans, elle avait eu au moins 20 amants. Paul et Linda se marièrent et restèrent ensemble jusqu’à ce que la mort de Linda les sépare. Jane Asher est depuis 1981 l’épouse du dessinateur Gerald Scarfe (auteur des visuels de The Wall de Pink Floyd). Paul avait composé pour elle plusieurs des chansons des Beatles, comme Things We Said Today, We Can Work It Out, I'm Looking Through You, Here There and Everywhere ou For No One. Il vécut 3 ans chez les parents de Jane, et y composa même la chanson Yesterday. - George Harrison a perdu sa virginité sous les yeux des autres membres des Beatles qui observaient secrètement la scène, et ont applaudi à la fin. Ensuite il fut peut-être le plus dragueurs des 4. Harrison a rencontré Pattie Boyd en 1964 et l’a épousée en 66. Il composera sa plus belle chanson pour elle : Something, ainsi que I Need You et Isn’t It a Pity. Peu de temps après, Eric Clapton tomba amoureux de Pattie, et composa ses deux plus belles chansons : Layla et Wonderful Tonight en son honneur. Elle quittera George en 77 pour épouser Eric en 79. - L’américaine Chris O’Dell, une groupie “professionnelle“ droguée et très belle, a couché avec plusieurs stars dont Mick Jagger, Keith Richards, Bob Dylan, Eric Clapton, Leon Russell, et… Ringo Starr et George Harrison, qui a composé une chanson sur elle : Miss O’Dell. Elle a chanté des chœurs sur Hey Jude et s’est même faite employer par Apple (le label des Beatles, pas la boîte d’informatique). - Les concerts des Beatles sentaient fortement l’urine à cause des groupies surexcitées qui se pissaient littéralement dessus en hurlant. IMITATIONS PLUS OU MOINS HEUREUSES Beaucoup de groupes ont été formés dans le but d’imiter les Beatles, pour certains seulement l’interprétation, pour d’autres carrément le look et le gimmick, comme The Rabeats, les Afterbeats, Bea Trips, Britles, Beatles History, The Return, Beatels ou les Beatnix. Mais deux groupes sortent du lot, le premier pour le son et l’interprétation, le second pour l’imitation totale en live : The Fab Faux pour la mythique 2e face d’Abbey Road : https://www.youtube.com/watch?v=HkxI0e0tOM0 The Fab Four, en concert, pour une rétrospective chronologique, des premiers tubes et la Beatlemania jusqu’aux années psychédéliques : Période des débuts : https://www.youtube.com/watch?v=RqZRNmKX658 Période psychédélique : https://www.youtube.com/watch?v=GCMfYZ56B9U Période finale hippie : https://www.youtube.com/watch?v=0Q-sAXDEcwo On en vient presque à oublier la non-ressemblance, et on se croirait presque en train d’assister à un concert des Beatles. L’HÉRITAGE GÉNÉTIQUE Certains fans nostalgiques rêvent, à défaut d’une reformation impossible des Beatles, d’un héritage assumé de leurs enfants en un groupe de “sous-Beatles“…. Les enfants des Beatles sont 11 au total : -Julian Lennon -Sean Lennon -Mary McCartney -Stella McCartney -James McCartney -Beatrice McCartney -Dhani Harrison -Zak Starkey -Jason Starkey -Lee Starkey Si on fantasmait sur une formation héritière, les quatre en photo seraient les plus probables candidats, mais cela n’arrivera probablement jamais. James McCartney : https://www.youtube.com/watch?v=UNRfCxqPcaQ Sean Lennon : https://www.youtube.com/watch?v=7t2Ue-lnVX4 Dhani Harrison : https://www.youtube.com/watch?v=6ZDEMO3yrzY Zak Starkey : https://www.youtube.com/watch?v=QuTfRO0n1zg UNE CITATION "- Vous jouiez autrefois des standards du rock. Pourquoi ne le faites-vous plus ? - Parce que maintenant, nous en créons" (John Lennon, Interview Beatles) JOHN LENNON VIEUX Voici à quoi ressemblerait John Lennon s’il était encore vivant, d’après SachsMedia :
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Par : le 19/08/16
Il y a trois ans, je répondais sur FB au défi de lister mes dix livres préférés. Avant tout, sélectionner seulement 10 livres parmi mes favoris, impossible... Ma première liste faisait le double et j'ai dû en sacrifier douloureusement, et j'arrive ici difficilement à 11 entrées, dont certaines débordent un peu (cycles) : 1) LE SINGE GRAMMAIRIEN de Octavio Paz (Skira/Flammarion) Mon livre fétiche, une œuvre rare et précieuse, d'un immense poète, et illustrée. C'est de la prose, mais extrêmement poétique, frisant avec le surréalisme et la philosophie. Le livre est épuisé depuis longtemps, et je ne comprends pas qu'il ne soit pas réédité, même s'il est à classer dans des ouvrages trop intellectuels pour le commun, il est tout à fait à part dans l'œuvre de Paz et dans la prose poétique en général, à part dans le sens "au dessus". 2) LE LIVRE DE L'INTRANQUILLITÉ de Fernando Pessoa (Christian Bourgois) De la prose, uniquement, jetée apparemment sur le papier dans un geste spontané, ça se sent, dans une fièvre de dire et de créer. Mais une prose essentiellement poétique, évidemment. Une révélation, au même titre — sinon plus — que Rimbaud dans l'incontournable "Saison en Enfer". À lire aussi bien sûr "Les poèmes païens" et "Le gardeur de troupeaux". Pessoa signifie "personne", il était l'auteur aux mille visages, a écrit sous une multitude de pseudos, dont trois au moins ont connu le succès indépendamment. Cet auteur m'a toujours fasciné, un vrai "virtual pretender", un écorché vif de génie. 3) LE PENDULE DE FOUCAULT d'Umberto Eco (Grasset) ECO était un érudit, un auteur subtil, intellectuel et passionné. Certes, au début, ce roman impressionne un peu le lecteur moyen par son vocabulaire assez haut-perché littérairement et intellectuellement, mais ce n'est qu'au début. Ensuite c'est de l'ésotérisme, du symbolisme, de l'aventure, du polar, du roman historique, du suspense, et plusieurs rebondissements vers la fin, qui remettent tout en cause. Écrit certainement avec délice et, pour ma part, lu avec délice. Un de mes livres cultes. 4) LE CYCLE DE DUNE de Frank Herbert (Robert Laffont) Bon, je triche puisque le cycle comporte 6 volumes. Ceux qui me connaissent savent à quel point ce récit est pour moi un des meilleurs de science fiction. En effet, il combine une écriture intelligente et riche avec des références érudites, la psychologie, la spiritualité, la subtilité (énorme). Il s'agit ici d'une dystopie (contraire d'utopie), c'est à dire une histoire qui présente une société sous des hospices peu optimistes, mais tellement riches. Ce n'est même pas de la science-fiction pour moi, ça dépasse ce concept. À noter que le cycle devait comporter sept volumes au lieu de six, mais qu'Herbert est mort avant d'avoir pu l'achever, au moment où sortait le malheureux film de David Lynch qui est une insulte ridicule à son œuvre. Doublement hélas, le sort s'est acharné sur celle-ci en la personne de son fils, Brian Herbert, mauvais écrivaillon, qui a décidé de la prolonger en s'adjoignant les services d'un écrivain au kilomètre sans saveur, Kevin J. Anderson. Ce fut d'abord une trilogie de préquelles (action se situant avant) décevante tant au niveau de l'écriture que du fond, privilégiant l'action, comme dans des blockbusters du cinéma américain, puis d'une autre trilogie de préquelles de préquelles, encore plus catastrophique et bourrée d'incohérences par rapport au cycle, puis du fameux septième volume concluant le cycle (faisant revenir tous les premiers héros morts grâce au clonage, hum, puis introduisant un personnage créé par eux pour les préquelles, double-hum), puis d'un recueil de textes courts mélangés à un passage inédit de la plume de Frank Herbert, et maintenant ils s'attaquent à écrire des volumes s'insérant entre les volumes du cycle, comme si ça ne suffisait pas (il faut dire que ça marche, alors pourquoi s'en priver). L'œuvre d'Herbert père se retrouve donc noyée sous le flot de cette logorrhée de seconde zone, et les jeunes lecteurs ne peuvent pas éviter de passer par leurs livres s'ils décident de tout lire dans l'ordre chronologique désormais présenté. J'en suis révolté, comme la plupart des amateurs d'Herbert. Les autres livres de Frank Herbert sont bons également, comme La Mort Blanche par exemple, mais Dune restera son chef d'œuvre. 5) HISTOIRES EXTRAORDINAIRES, NOUVELLES HISTOIRES EXTRAORDINAIRES et POÈMES de Edgar Allan Poe C'est par ces livres et cet auteur que j'en suis vraiment venu à envisager sérieusement d'écrire. L'art de l'étrange, de la narration ciselée, de l'écriture sachant aller à l'essentiel tout en gardant le souci du détail, de l'inventivité (inspirateur de Conan Doyle pour Sherlock Holmes, quand même), du romantisme, de la noirceur de l'âme... Tout m'a séduit dans Poe, le poète maudit par excellence, mon maître ! 6) LE CYCLE DE LA TOUR SOMBRE de Stephen King (Albin Michel) Cycle de 7 volumes (hé hé). J'aurais pu citer d'autres livres de lui, car je les ai tous lus et j'en ai préféré certains, même si d'autres m'ont déçu, mais le Cycle a la particularité d'être improvisé pour les quatre premiers volumes, et particulièrement bien ficelé pour les trois derniers. On y retrouve plein de références à plusieurs de ses autres romans, ce qui donne une cohérence rare à toute son œuvre. Il s'agit là d'une épopée, épique, symbolique et fantastique, bourrée d'inventivité, de suspense et de sensibilité. 7) SOIE de Alessandro Baricco (Folio) Encore un auteur latin après le trio de tête, (et encore j'ai dû sacrifier Alejandro Jodorowsky de ma liste) moi qui pourtant ne suis pas sensible aux cultures latines en général... Un petit livre, mais fort riche, qui s'intéresse au Japon dans ses aspects les plus délicats. Il est au roman ce que le haïku est à la poésie. J'ai envie de conseiller du même auteur le roman OCÉANS MER. 8) LE FEU DU DEDANS de Carlos Castaneda (Témoins Gallimard) Le septième des neuf volumes retraçant l'expérience initiatique de cet auteur tour à tour adulé et dénigré. Ce volume est mon préféré, d'abord parce qu'il est celui par lequel j'ai commencé à dévorer le cycle (que j'ai repris dans l'ordre après), ensuite parce qu'y est révélé le principe majeur par lequel tout le reste fonctionne. En bref, c'est le parcours d'un étudiant thésard de Los Angeles s'intéressant aux sorciers indiens qui va suivre les enseignements secrets lui permettant de devenir un shaman héritier des connaissances des "grands anciens" toltèques. Certains détracteurs prétendent qu'il a tout inventé. Si c'est le cas, c'est un écrivain parmi les plus géniaux et inventifs de sa génération ; si tout est vrai, c'est l'expérience spirituelle la plus importante du siècle ! 9) LE CHAOS ET L'HARMONIE (La fabrication du réel) de Trinh Xuan Thuan (Folio) LE livre à lire si on s'intéresse à l'univers et comment il fonctionne : astro-physique, espace-temps, big bang, infini, étoiles, trous noir, mécanique quantique, infiniment petit... Tout y est expliqué et vulgarisé simplement, passionnément, reléguant Hubert Reeves au rang d'"astro-physicien pour la télé". En plus, Thuan termine par la dimension spirituelle, remettant tout en place en témoignant de ses propres questionnements et de sa foi. 10) ISHMAEL suivi de PROFESSEUR CHERCHE ELEVE AYANT DESIR DE SAUVER LE MONDE de Daniel Quinn (J'ai lu) Ces deux petits livres m'ont permis de mettre des mots sur des idées que j'avais déjà sur l'évolution de l'humanité entre la période où l'homme vivait en harmonie avec la nature & les autres espèces et la période où il a commencé à les dominer et les détruire, y compris sa propre planète. Ses théories, plus que probables, sont présentées sous forme de dialogues propres à la maïeutique, entre un gorille télépathe et le narrateur, ce qui est symboliquement astucieux. Il semble que ces ouvrages soient hélas épuisés, et c'est bien dommage. Mais évidemment ça remet tellement en question la bienséance et la pertinence de notre civilisation de plus en plus libéralo-mondialiste que certaines instances ont peut-être préféré ne pas permettre sa réédition. 11) LA REVOLUTION DU SILENCE de Krishnamurti (Stock+plus) Là encore, révélation : j'ai découvert avec surprise et satisfaction toutes mes théories personnelles spirituelles et philosophiques, mais déjà exposées de façon claire et développées comme je n'aurais jamais pu le faire, par un penseur reconnu et adulé en son temps. Son nom hindou peut laisser croire qu'il s'agit d'un gourou de plus, prônant une pensée religieuse hindoue, bouddhiste ou autre, mais pas du tout au contraire : Krishnamurti est un agnostique éclairé et redéfinit certaines grandes notions comme l'introspection, la liberté, la méditation, la vie en société, la religion (justement), le paraître, la sagesse, etc sous forme de dialogues ou d'extraits de conférences. J'ai choisi ce titre car c'est le premier ouvrage que j'ai lu de lui, mais ils sont tous aussi riches et intéressants. Je ne peux m'empêcher d'au moins citer LA MAISON DES FEUILLES de Mark Z. Danielewsky, LA MEMOIRE DOUBLE de Igor et Grishka Bogdanov, LE SOUFFLE DU MONDE de Yves Simon, L'ÉCHELLE DES ANGES de Alejandro Jodorowsky, NEIGE de Maxence Fermine, LES PILIERS DE LA TERRE de Ken Follett, LA JEUNE FILLE ET SON FOU de Marcel Moreau, STANCES À SOPHIE de Christiane Rochefort, et et... je vais arrêter, c'est bon. Filo
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Par : le 12/07/16
Pour écouter la version voix + musique : https://soundcloud.com/filo-deva/co-naissance-co-errance Quelque part ailleurs un homme naît maintenant émerge d'un sourire dont il fera sa quête comme les autres une vie de plus Que va-t-on lui faire croire? des statistiques lointaines nous informent qu'il ne faut surtout pas bouleverser nos vies mais un jour s'il fait certains choix il pourra tout faire basculer La roue des possibles s'arrête-t-elle sur le point de non-retour? Quelles sont les chances? Nous faufilerons-nous entre les gouttes? Saurons-nous trouver notre trajectoire? Le corps sait se rit des apparences et des faux espoirs il palpite en silence La lune naît, liquide, s'amarre à l'horizon ponctue la mélancolie de ce soir opaque Elle offre un regard cyclopéen à l'engeance magique que les troupeaux d'une voix unique appellent à genoux de peur de se connaître de se reconnaître Mais jamais de réponse jamais de réponse ! Les pas perdus ou pas les chemins improbables creusés ou pas pavés ou pas d'intentions et de rêves parfois jamais ne se croisent Nous errons cernés d'enchevêtrements de croisements toutes ces trajectoires qui parfois relient des solitudes à d'autres solitudes des vies entières au basculement d'un instant Le poète errant n'a pas de trajectoire son sentier n'est pas battu il n'existe que sous son pied au moment où il se pose Son passé est mort son lendemain hypothétique Croiser son chemin ne relève pas de l'intention mais du hasard ou du destin parfois de la perception Alors ouvrons des portes Les sentiers battus se trouvent derrière des portes déjà ouvertes Ouvons des portes nouvelles Franchissons-les Assurons-nous une errance éclairée Peut-être nous y rencontrerons-nous Quelque part ailleurs un homme naît maintenant émerge d'un sourire dont il fera sa quête comme les autres une vie de plus Mais la lune sait la vanité de l'errance les ambitions ensevelies le poids du vide Le poids du vide. Filo
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Par : le 07/03/16
Disciple : Dis-moi la Vérité. Maître : La vérité ? Quelle vérité ? – La vérité sur les mystères, ceux qui nous interrogent, qui nous divisent, ceux qui nous font croire, espérer, ... – ... et vivre ? – Peut-être. Mais je sais que cette quête n'aura pas de fin, et que je risque de n'avoir jamais la réponse. – Alors pourquoi me la demandes-tu ? – Parce que je crois que toi tu la connais. – Tu crois ? Tiens tiens... – Je veux dire, je sais que tu en as une. – Tu passes bien vite de "croire" à "savoir", donc de la foi à la connaissance. – Trêve de rhétorique et d'atermoiements, donne-moi la réponse, la Vérité. – Laquelle ? La mienne ? – Celle que tu penses universelle. – Crois-tu qu'il y ait une vérité unique ? Qui réponde à tout de façon universelle ? – Oui, et j'ai besoin de cette réponse. – Très bien, alors la voici : la réponse est dans ce point. – Comment ? Quel point ? – Ce point-ci, qui suit ce mot. – Je ne comprends pas, c'est... ce n'est pas la réponse. – Bien sûr que si. Tu veux une réponse précise, et je te l'ai donnée, très précise. – Mais ta réponse est un nouveau mystère, un nouveau questionnement. – Il en est toujours ainsi. – Aide-moi au moins à comprendre, que dois-je voir dans le point qui suivait tout à l'heure le mot "mot" ? – Non, la réponse est à présent ce point-ci. – Je vois. Tu te moques de moi. –Absolument pas, je suis très sérieux. – Alors explique-moi ! – Le fait que ce ne soit plus le même point est pourtant clair. – Pas pour moi. –Le point représente l'instant, il laisse une trace dans l'espace, ici. Mais le temps se déplace sans cesse (à moins que ce ne soit notre propre perception), et chaque maintenant peut-être marqué par un point. Par exemple ici. – Ici ? – ...et maintenant. Et là. Et ici encore. – Stop ! Et ce serait ça la réponse ? Ici et maintenant ? Ça ne répond pas aux grands mystères de l'univers, de la vie, de la vérité. – Je t'assure que si. Ce point marquant le ici et maintenant peut, dans son individuelle particularité, se répéter à l'infini tout en n'étant jamais le même. En lui réside donc la vérité de l'univers tout entier. – Je ne comprends toujours pas en quoi cela répond aux grandes questions, aux grands mystères. – Peut-être parce que tu as trop besoin de tout définir et organiser, alors que tu pourrais comprendre sans la raison. – C'est pourtant avec la raison que nous raisonnons en ce moment-même ! – En effet, et c'est bien dommage, mais je réponds à tes questions en m'efforçant de te faire prendre conscience de l'action, et non de l'outil. – Les mots seraient donc l'outil ? – Les mots sont les outils de la raison, et la raison est ton outil pour l'action. Mais l'action peut s'en passer, l'outil devient alors soi-même, et son harmonie avec tout le reste. Tu peux y arriver, mais il faut d'abord que tu te libères. – Me libérer de quoi ? – De ta façon de fonctionner, basée uniquement sur la raison, justement. Les enfants n'ont pas cette entrave. Il te faut désapprendre. – Et redevenir comme un enfant ? – Avec le bagage de ton expérience en plus, et de ton observation du monde. – Mais les enfants ne comprendraient pas l'histoire du "point", par exemple, je me trompe ? – Mais ils n'ont pas besoin de le comprendre ! ILS Y SONT DÉJÀ ! – Hum ! Et donc, à moi qui ai besoin de tout définir et organiser, et avec l'outil de la raison qui est le mien, comment définirais-tu ces fameuses "grandes questions" ? – Soit. Toutes les questions sur l'inconnu peuvent trouver – ou trouveront un jour – des réponses, mais celles sur l'inconnaissable se réduisent à une trinité. – Une trinité ? Comme dans le christianisme ? Le Père, le Fils et le Saint-Esprit ? – Oui, et pas seulement d'ailleurs, en hindouisme on a la Trimurti : Brahma le créateur, Vishnou le protecteur et Shiva le destructeur. – Les grandes questions résideraient dans la religion ? – Je n'ai pas dit cela. Les religions ne sont que des palliatifs à leurs réponses qui sont inconnaissables. J'ai seulement dit que ces questions se réduisent à une trinité. – Donc trois questions ? C'est ça ? – En effet. Un ensemble de questions essentiellement incommensurables, réduites à l'état de trois paradigmes : la Création, l'Infini/Éternel, et le Chaos. – L'infini et l'éternel sont associés en un concept ? – Oui, l'espace et le temps ont la même portée et posent le même ordre de questionnements. – Mais il y en a bien plus que trois, me semble-t-il ! Par exemple : y a-t-il un autre monde abritant la vie ? – C'est une question relevant de l'inconnu, pas de l'inconnaissable. – Hum, l'inconnaissable... – Ce qui est définitivement hors de la portée de notre compréhension. – Et la vie après la mort ? Hein ? Ça c'est de l'inconnaissable ! – ... qui entre dans le Chaos. – Je vois. Et en quoi la religion est un palliatif ? Pourquoi pas la science ? – La science s'intéresse à la recherche de l'inconnu et à l'application du connu ; pour l'inconnaissable, elle ne peut qu'extrapoler, mais c'est un horizon de référence qui lui permet tout de même d'avancer. – La religion fait de même. – La religion ramène l'inconnaissable au niveau de l'inconnu, en redéfinissant le connu... Elle crée tout un ensemble de mythes et de dogmes censés justifier l'anthropocentrisme de l'homme. – L'anthropocentrisme ? – Oui, le fait que l'homme serait le centre de l'univers, ou en tout cas sa finalité, en quelque sorte. – Et si c'était le cas ? – Ha... c'est une affaire de foi. Mais si c'est le cas, alors nous sommes tous des dieux, et si nous le sommes tous, aucun n'est au centre. Filo
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Par : le 11/08/17
. . Ce matin-là, un œil curieux pouvait remarquer deux femmes chargées traverser, sous l'ombre bienvenue des arbres dans l'allée, le parc du Peyrou. Il les verrait passer près de l'Arc de Triomphe, murmurant peut-être déjà des insanités complices. Il les verrait glisser sur les pavés du vieux Montpellier et progresser à petit pas dans la descente vers la cathédrale Saint Pierre. Le soleil cogne déjà impitoyablement, l'air est moite et promettrait presque un orage d'été, qui ne viendra pas...?S'il n'est pas allé à leur rencontre, c'est qu'il se prépare à subir les assauts sodomites de la domina. Mais il est prêt à leur arrivée. Toutes deux retrouvent avec bien-être le domaine hétéroclite de l'homme qui leur sourit, torse-nu, dans l'entrebaillement de la porte. Rien n'a vraiment changé depuis un an. Les instruments de musique modernes et anciens, d'ici ou d'ailleurs n'ont pas quitté leur place. Ni les livres et les objets d'art.?Cela sent plus l'encens que le stupre, mais mon œil avise d'emblée une autre collection : des godemichés tous plus gros les uns que les autres. Les voir étalés ainsi à la vue dans un effet compact et dense nous laisse rêveuses. ?Elle a apporté ses fouets et son vibrateur, ainsi que deux ou trois autres jouets. J'ai mes cordes, ma boîte d'aquarelle, un livre érotique. Nous avons projeté, les uns les autres, certains scénarios mais il faut nous réapprivoiser tous les trois, ensemble.?Sonne l'Angelus. Grouillent les estomacs. Les premiers plaisirs sont de chère : bonne charcuterie, bons fromages, bon pain, bon vin augurent des agapes de chair à venir. Une belle façon d'entamer cette journée. Nous la finirons de même...?Il nous raconte, il nous enchante, en musique et en narrations. Nous sommes suspendues toutes deux à ses lèvres. Je la masse aussi, l'huile d'amande douce glisse sur ses épaules et son dos, sa nuque, comme glisse la voix mâle et suave entre nos oreilles. Préliminaires...??Passé l'instant de partage artistique et gastronomique, de sensualité douce, nous parlons de nos envies. J'évoque un jeu d'été, une sodomie filmée, et diverses autres fantaisies. On ne déflore pas tout. On laisse l'appétit grandir, le désir s'installer, palpable entre les murs ou sous la poutre où sont fixées des chaînes. À ces chaînes pendent deux anneaux. C'est son jeu à lui, son choix. Il m'enfile les anneaux aux bras puis scelle un carcan enserrant poignets et cou. Me voilà captive, maintenue à la poutre, oscillante-battante entre quatre mains curieuses et avides. L'une claque sur mes fesses, main d'homme longue, large, un battoir sur ma peau qui chauffe, tandis qu'une main féminine apporte son lot de plaisirs, doigtage et caresses pour contrebalancer la rudesse de la fessée. Lui pose des aspire-tétons sur mes seins. Ma bouche hésite entre les gémissements plaintifs et les cris de jouissance. La badine remplace la main de l'homme, impitoyable, sèche, vive, mordante. Elle laissera son empreinte en hématomes violacés. Lui se place contre mon dos. Sa queue raide prend mon cul sans ménagement. Je pousse un cri de surprise et de douleur, mais bientôt le plaisir poind son nez inévitable, envahissant. Elle pose un vibrateur sur mon sexe brûlant, le plaisir grandit, prend son envol. L'orgasme, le premier, violent. Lâcher prise, pleurs. Je ne porte pas de baîllon pour bloquer mes bruits de voix, je me sens baver, en longs filaments. Jusque sur son visage, qu'elle essuie, hallucinée. Puis elle essuie ma bouche suintante. Il s'est retiré. Un leurre. Il y revient plus tard, après m'avoir doigtée avec fougue. Il m'encule à nouveau énergiquement et elle me stimule. Combien ai-je eu d'orgasmes ? Trois, quatre ? ?Il me détache enfin et je retombe tout molle, inerte et repue sur le lit. Anéantie, ailleurs et ici pourtant, le corps démis, dégoncé, abandonné entre les bras de l'amant et sous le regard bienveillant de la domina. Instant de calme, de tendresse pour tous les trois. Nous sommes en sueur, lui surtout, d'avoir tant donné de sa personne.??La suite s'enchaîne sur des plaisirs buccaux en tout genre, avec beaucoup de sensualité. Et sur un godage en règle de celui qui goûte tant le plaisir anal. Doigté, godé, puis fisté par elle, très concentrée, les yeux agrandis par le désir, une lueur de gourmandise tellement palpable dans son regard. Il est à quatre pattes, offert et gémissant. J'écris le début d'un texte érotique sur son dos mais il transpire tellement que les lettres se brouillent dans la foulée. Je lis puis il doit prendre le relais tout en étant fisté, ardemment. Je me délecte des mots et de la vue. Il y est question de cunnilingus, entre autres. Je me place devant lui, ma vulve face à son visage. Comme il est troublant de le voir me lécher et se faire fister, et la voir, elle, son visage empreint d'une jouissance toute cérébrale. Délices de voyeuses démultipliés, agrandis par les sensations tactiles, les sons, les claquements de langue et les gémissements. Les cunnilingus se suivront sur l'une ou l'autre au cours de la journée, des jeux d'exhibition et voyeurisme, des jeux uro, c'est un festival de chair et de peau, de regards et de mots, de cris et de feulements. Voir une femme jouir est si beau, regarder un homme lui apporter cette jouissance est si voluptueux. Je ne m'en lasse pas...??Puis, elle s'empare de ses trois serpents qui s'apprêtent à siffler sur nos peaux enlacées. Fouetteuse émérite, son geste est sûr, net et en même temps sensuel, quand parfois j'ose un regard vers elle. C'est une danse. Lui et moi serrés l'un contre l'autre d'un côté, tournant devant elle. Ses serpents et elle, qui tournoient avant de s'abattre. Cela claque, cela single. Stoïque face à la douleur, lui ne bronche pas, quand je pousse des cris aigus et formule des protestations. Mais aïeuuuu ! J'assume ce côté chochotte annoncé bien avant le début de la journée. Revendiqué même. Il m'agace, cet impassible au sourire tranquille ! Sa maîtrise est parfaite et mes bavardages stériles contrastent de façon ridicule avec sa zénitude. Il m'entoure de ses bras protecteurs et sourit. La séance ne dure pas très longtemps, juste une découverte de ses talents. Merci Lady Spencer. Et merci Abyme pour nous avoir accueillies chez toi pour cette journée mémorable. L'atterrissage a été long après une telle intensité. _________________________________ . Je ferme les yeux et je me laisse remonter le temps : mercredi dernier, une journée chaude, très chaude .... Un problème de voiture et Lullaby vient me récupérer : elle dort chez moi, ce qui nous offre cette complicité perverse de prévoir nos jeux : pourrons-nous tous les réaliser ? Pas certaine, mais aucune importance : nous partons le lendemain chez Abyme, à deux pour jouer avec lui, sur lui et en lui : en nous aussi bien sûr Je redis à Lullaby que je ne suis toujours pas bi mais mon voyeurisme est tel que j'apprécierai toutes scènes érotico-porno-orgasmo- et plus si affinités .... Je veux voir, sentir, ressentir, je suis excitée mais je masque sans trop savoir pourquoi : mes désirs se font intenses, je me caresse sur le canapé alors que Lulla dort au 1er : je tais ma jouissance Chez Abyme, la chaleur est lourde, il ferme les fenêtres pour éviter que les cris de plaisirs ne glissent vers la cathédrale : il aura raison . Fin de matinée : nous arrivons déjà trempées par la chaleur mais Abyme nous rafraichit rapidement : il est fatigué de ses jeux de la veille, avec une femme rencontrée peu avant, son accueil s'en ressent . Sans doute n'est-il pas simple non plus de naviguer entre une switch, Lullaby, et une domina, moi : qui veut quoi dans tout ça ? Et toi, Abyme : tes désirs te portent vers quoi et vers qui ? Lullaby joue à le provoquer : hmmm, est-ce bien prudent ? Mes désirs sont clairs : je veux revivre "une fontaine" et je veux le cul d'Abyme : je veux le baiser et le fister : j'adore ! Lulla laisse couler une petite phrase : "oui, je vais prendre ton cul aussi, Abyme" ..... Déjeuner de belles et bonnes choses ouvrant nos appétits, je goûte un Gigondas délicieux, moi qui ne bois pas .... Lullaby explique qu'elle a un gage ou plutôt, un "devoir" à remplir pour son parisien dominateur : avant la fin de l'été, elle devra comptabiliser 12 sodomies avec 12 hommes différents (tiens : une question ce soir : et aucune avec une femme ?), tout cela photographié ou filmé : je sens Abyme intéressé .... Tenue maintenant appropriée et nous montons dans la chambre : Lulla sait qu'elle va être sodomisée, je ressens son excitation mais elle ne s'attend pas à être prise aussi vite et fort : elle aime les préparatifs, les caresses... Abyme en a décidé autrement Au-dessus du lit, une poutre où sont fixées des attaches : Abyme ordonne à Lulla de prendre place sous les attaches : il la bloque, place un carcan, je l'aide et cette situation est loin de me laisser indifférente entre les cuisses Ses ordres tombent, secs, impétueux : il sait qu'un autre de mes désirs étaient de le voir DOMINER une femme : il va me donner satisfaction, oh combien ! En quelques instants, Lulla est bloquée, offerte, sa chatte et son cul à disposition, cette image est très troublante Je ne saisis pas son émotion à ce moment mais je vois son expression lorsque Abyme écarte ses fesses, vivement Il branle sa queue déjà raide et se frotte sur ce cul tremblant : d'un seul coup de reins, il la pénètre et elle crie sous l'assaut : elle geint, et demande déjà plus de douceur : "je ne suis pas comme tes amies aussi facilement enculables " .... Abyme redouble de vigueur et baise ce cul à grands coups de bassin : ce cul ouvert et dilaté qui fait couiner Lullaby de ce plaisir douloureux qui monte dans ses reins Il sort son dard pour le rentrer de nouveau, sans délicatesse, enculant plus fort encore le cul palpitant : il la lime, la baise, la viole presque, exige qu'elle dise aimer cela, et de sa voix entrecoupée de sanglots de plaisir, elle murmure aimer être prise ainsi Je vois Abyme en Maître absolu de cette baise échevelée, sa queue dure amenant Lullaby à cette jouissance si puissante qu'elle en pleure, en bave comme sa chatte bave : je ne résiste pas au plaisir de la visiter, sa chatte, je la pénètre de deux doigts et je caresse le membre mâle contre la paroi tendue : je suis excitée, terriblement et en même temps, étonnée de vivre cela Mon regard en sera témoin lorsque nous regarderons la vidéo plus tard : un étonnement de tant de plaisirs partagés sur ce cul sodomisé violemment Abyme ne cesse ses va-et-vient, il redouble de force : elle jouit sous ses coups de butoir, lui se retient bien-sûr ... Il reprendra son cul plus tard dans la journée, pour la faire gémir et hurler de plaisir, je branlerai sa chatte de nouveau, en pénétrant en même temps son cul : mes doigts pinceront la fine paroi, je masturberai aussi son clitoris, dur et sensible Elle s'effondrera, tremblante, les bras marqués par les attaches, les cuisses pleines de mouille et de sueur, les cheveux collés sur son visage, les lèvres rouges de désir et de plaisir : ce plaisir brutal qu'elle a tant aimé ! Lorsqu’il la détache, elle s'effondre sur les draps trempés : tout se mélange : les liquides d'orgasmes, la sueur, les larmes, les bouches aussi . Elle est secouée de spasmes et ses larmes donnent à son visage ce teint rosé la rendant belle en sa jouissance : Abyme lui dit ces mots là, la câline, la protège, la serre dans ses bras Elle retient ma main qu'elle garde dans la sienne et murmure un "merci" pour cette complicité Elle dira même en me regardant tendrement : "toi qui te dis non bi ...." et éclate de rire .... La chaleur est presque insupportable, nos trois corps suent de plus en plus mais nous ne sommes pas rassasiés d'expériences et de sensations Plus tard, Abyme, de nouveau dur, raide, avide de nous donner encore du plaisir, avide de m'offrir son cul également, rebaisera la chatte de Lullaby : une complicité charnelle entre eux qui les attire, les aimante dans ce se besoin de donner et de prendre . Je sens ce besoin de fusion entre leur corps, je me mets en retrait mais je continue à jouer les voyeuses excitées : mon sexe est tendu, ouvert et plein de mouille chaude Cette sensation de se sentir ouverte est prodigieuse : un appel à la queue véritable, ou aux doigts, ou un gode, qu'importe ... Il ouvre ses lèvres et branle son clitoris, délicatement puis par des mouvements circulaires rapides : elle crie encore, se tord sous ses doigts qui la pénètrent puis ressortent : il la veut encore, il le sent car elle veut aussi sa bite en elle Son ventre de femelle l'appelle, il la retourne sur le ventre et la sodomise de nouveau : elle le reçoit sans protester mais couine sans cesse. Il veut la voir jouir encore et encore, moi je le veux aussi : je n'interviens pas entre eux mais avec eux, je glisse mes doigts dans chaque orifice à ma portée En Lulla, je plonge 2 doigts dans son sexe et je la harponne de mes doigts recourbés dans sa chatte : ses cris de plaisir me font couler et excitent Abyme : il est dos à moi, je le veux à 4 pattes, j'appuie sur son dos pour qu'il m'offre généreusement son cul tendu Mes doigts l'ouvrent et le dilatent : quel accueil dans ce cul ! C'est mou, c'est chaud et trempé : il mouille du cul, cette salope ! Il se contracte sur mes doigts, j'en glisse un 4ème puis le pouce : je me sens attirée dans cette antre, je veux le fister, je veux le posséder, je veux lui remplir le ventre , alors je force et je rentre en lui , je prends enfin son cul Mon poing baise son cul, sans ménagement, je sais combien il aime sentir son cul baisé ainsi alors, je ne me retiens plus, ma main va et vient dans ce ventre affolé ... Je veux me sentir prisonnière de son cul, que je pense ne plus jamais pouvoir en ressortir ...... Je mets encore et encore du lubrifiant m'autorisant tous les mouvements au fond de lui : je veux le faire jouir ainsi mais je le sens crispé et pas en phase avec mon envie Je sors de ce cul que j'aime tant pour le reprendre plus tard Les mains d'Abyme trouvent nos chattes et les masturbent , sa queue reprend sa place contre le vagin et tape le fond pour la replonger en jouissance: les cris de Lulla reprennent , elle ne peut plus se contrôler, elle jouit encore : pas forcément d'orgasme mais de plaisir orgasmique qui ne s'arrète plus .... Une des plus belles images qui restera longtemps gravée en moi, sera de voir et d'entendre Abyme se lover contre Lulla et la câjoler  pour la faire redescendre doucement, avec des mots tendres, il la calme, la rassure, l'aime à sa manière.... Plus tard en soirée, d'autres désirs nouent encore nos tripes : la pratique uro et la flagellation Abyme installe tout le matériel au rdc : draps, couvertures... Questions techniques rapidement résolues : nous installons, nous nous préparons à vivre d'autres sensations, d'autres plaisirs Abyme a un désir puissant : que nous urinions en lui et ce désir fait écho en moi : j'aime terriblement les jeux d'urolagnie : je les trouve indécents et j'aime ça ! Lullaby observe attentivement, n'ayant pas encore pratiqué : son regard brille tant elle veut offrir ce plaisir là à Abyme Elle me suit dans mes envies également L'installation demande quelques précisions : Abyme a besoin d'une excitation particulière : une caresse lui procurant cette érection est de lécher Lulla, assise les cuisses écartées J'adore entendre Lulla gémir sous la langue d’Abyme : il l'aspire, il la mord, il écarte ses grandes lèvres, il tète son clitoris et la fait couler : le plaisir monte entre les reins de Lullaby, elle feule, elle couine, elle crie de nouveau ... Abyme me demande d'ouvrir son cul d'homme excité : je place le speculum, délicatement, je l'installe au fond de son cul et j'ouvre. Je le dilate doucement mais implacablement : de le voir ainsi ouvert fait mouiller mon sexe, mon jus d'excitation coule sur mes cuisses Abyme s'allonge sur le dos et remonte son bassin pour nous offrir son orifice béant : nous venons à tour de rôle Lulla et moi tenter de vider notre vessie mais pour nous, ce n'est pas simple : se lâcher ainsi, ouvrir les vannes demande une capacité que nous ne trouvons pas : ce sera pour la prochaine fois : quel dommage ! Mais je veux redevenir fontaine et lui seul peut me procurer ce plaisir Je m'allonge sur le dos, les cuisses largement écartées, je me sens enfin juste Femelle au bord de son prochain orgasme : je veux vivre de nouveau cette fontaine : Abyme se place face à moi, Lulla de côté et les doigts d’Abyme me pénètrent Tout va vite, trop vite... je ne comprends toujours pas, je me contracte, une crainte de me laisser trop aller ..... Il me branle tellement fort que mon liquide sort et trempe son bras : je suis là et très loin à la fois, je me sens trembler, je suis prise par un orgasme très bref mais tellement puissant ! J'expliquerai le lendemain à Abyme pourquoi je n'ai pas tout lâché : cette jouissance est tellement nouvelle pour moi que je cherche encore à maîtriser et à garder le contrôle : il l'a ressenti au bout des doigts : la prochaine fois, Abyme, la prochaine fois, je lâcherai vraiment .... Je reste allongée pour récupérer : suis-je Dominatrice à cet instant ? Oui, non, peu importe, je suis une femme pleine de désirs encore, pétrie de jouissance, je me moque de savoir si je suis dans une case comme je l'ai déjà lu ou entendu et ce qui va suivre m'excitera au plus haut point Filo se place au-dessus de moi, embrasse Lulla, la doigte, puis il plonge sa queue dans ma bouche : je le suce et j'aime ça Il se retire de ma bouche pour un autre jeu : il sait naturellement que j'aime ce qu'il va faire : il vise ma bouche et pisse dedans, par jets chauds et forts Je le goûte, j'avale un peu, en laisse couler sur moi et j'adore cette sensation Mais ce que je vais aimer plus encore, c'est cette urine chaude dont Filo remplit ma fente : il gicle en moi de longs jets ....j'adore ! Il pisse au fond de mon ventre, il me remplit , il me marque de ses phéromones urinaires ....et j'ai failli en jouir ! Et ça, Abyme ne le savait pas jusqu'à lire mes mots ce soir J'imagine combien de femmes dominatrices réagiraient violemment en lisant ce récit : quoi ? de quelle espèce de domina, LS fait partie ??? Je n'en sais fichtre rien et je m'en fiche : je veux clôturer ce récit en remerciant Lullaby et Abyme pour la liberté de plaisirs vécus ensemble, pour ces éclats de rire, et pour cette perverse complicité d'homme et de femmes Merci pour ces tremblements au plus profond de mon ventre en vous regardant tous les deux Merci pour nos fous-rires avec Lulla Merci pour cette fontaine si bien cachée au fond de moi : libère moi encore Abyme ..... _________________________________________________ Pour rappel, quelques images de la séance sodo en carcan : https://www.bdsm.fr/photo/394184/lullaby-seance/userid_14770
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Par : le 24/03/15
Noter de 0 à 5 : 0 : pas du tout ! 1 : pas mon truc mais envisageable, à voir 2 : à l’occasion, avec réserves 3 : ça peut me plaire 4 : oui j’aime 5 : j’adore ! Chatouilles Contrôle d’orgasme Répétition rapprochée d’orgasmes Masturbation forcée Masturbation à autrui Baillon Yeux bandés Attachement, immobilisation, menottes Attachement bondage Suspension Position inconfortable forcée Pénétration vaginale Pénétration vaginale avec objets & toys Dilatation vaginale Pénétration anale (sodomie) Pénétration anale avec objets & toys Dilatation anale Fist vaginal Fist anal Excitation au vibro Exhibitionnisme Suggestion mots seuls sans aucun acte Mots crus entendus Obligation à dire des mots crus Insulte Humiliation (position, situation) Ordres sévères Punition Corvées Se faire offrir à des inconnus Tenues fetish - cuir - look - travestissement Fétichisme spécifique (préciser) Pinces seins Pinces vulve Pinces corps Ventouses Coupures, aiguilles, piercing Jeux de cire/bougie Brûlures Orties Torture, sévices Fessée Giffle au visage Flagellation fesses Flagellation dos Flagellation seins Flagellation cuisses Marques 1 jour Marques 1 semaine Fellation profonde forcée Etouffement/étranglement Vomissement Lavement Jeux uro (receveur) Jeux uro (émetteur contrôlé) Ingestion uro Jeux scato (receveur) Jeux scato (émetteur contrôlé) Ingestion scato Jeux de sperme Ingestion de sperme Switch Si désir de switch (inversion des rôles) : reprendre le questionnaire en tant qu’acteur
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