Déplacer pour recadrer votre photo

moondog

Homme Dominateur. Vit à saint-Denis de la Réunion, Autre. 57 ans.
Extrait de son book
moondog
a répondu à la discussion "Emprise et consentement" de Tindalos.
vous lancez un débat sans préciser le sens que vous donnez aux termes. Si on entend par "emprise", le controle psychologique que peut exercer un gourou sur un disciple, ca n'est evidemment pas la definition d'une relation BDSM, qui est finalement paradoxal puisque celui qui doit se plier aux regles fixées, c 'est le "dominant", qui a aucun moment, ne doit tenter de pousser son ou sa soumise, au dela des limits qu'elle aura fixéesau préalable. En cas de franchissement involontaire de la ligne rouge par le dominant, il y a le "mot de sécurité".. bouton d'arret d urgence qui est toujours a portee du ou de la soumise.  Si on entend par emprise, une forme d'addiction, ca peut arriver, on appelle ca l" addiction de confort", lorsqu'il ne sagit pas d'une addiction physiologique, mais simplement une source de plaisir dont a du mal a se passer : comme l'addition aux jeux de casino par exemple. Cette addiction peut toucher egalement le dominant ou le soumis, et n' est pas lié à la relation dominant/dominé. Le BDSM etant une pratique ou le physique et le psychique s'entremelent, il peut y avoir un sentiment equivalent au phénomene de "transfert" entre un psychiatre et son patient. C 'est une raison parmi lesquelles ne doivent s'adonner au BDSM que les personnes n'ayant ni probleme physique, mais egalement ne souffrant d'aucune névrose. Cependant, le sentiment amoureux peut etre defini comme un "transfert affectif" plus ou moins intense et plus ou moins passager... En conclusion, ce genre de question ne se posent qu'aux personnes ne connaissant pas suffisamment le BDSM pour ne pas comprendre la mise en scene de la domination. Il serait tout aussi absurde se se demander si des libertins pratiquant des scenarios types sequestration, pourraient etre affectés par le syndrome de Stockholm. Plus que dans tout autre pratique, les adeptes du BDSM, sont a l'écoute de leurs réactions et savent menager des sas entre vie reelle et séances, qui leur permettent de ne jamais confondre les deux temporalités.
Soyez la première personne à aimer.
moondog
a répondu à la discussion "Le respect" de Zuip.
Votre post montre helas que vous n'avez rien compris à ce qu'est une relation BDSM. Si vous ressentez du mepris et que vous prenez plaisir a humilier quelqu'un qui ne le souhaite pas  vous n'etes pas adepte du BDSM, vous etes juste un pauvre type de plus, frustré et qui gagnerait à  consulter un psychiatre. Le BDSM repose sur l'accord formel entre le dominant et le soumis (cf. "contrat BDSM"), qui est censé attester legalement du consentement des intervenants; le soumis souhaitant tester ses limites et ayant assez confiance dans le discernement d'un maitre pour lui laisser le controle.  Admettons qu'une personne craignant la vitesse souhaite ressentir le shoot d'adrenaline. Sachant que elle n'arrivera pas seule à dépasser mes peurs, si elle a suffisamment confiance en quelqu'un, elle peut le laisser piloter une moto sur laquelle elle sera passagere, lui demandant d'aller jusqu'a 100 km/h. Il est entendu que  si à n'importe quel moment, elle demande de s'arreter, le pilote s'executera  (cf. safeword "mot d'arret") ... Voila c'est ca le respect et c'est la condition sine qua non d'une relation BDSM : 1. Je ne juge pas de la cause ou nature des demandes de mon soumis, 2. je respecte les limites  qu'il fixe (bien que de lui meme il puisse demander ulterieurement de l'outrepassser). 3.  je respecte son droit  d'arreter l'experimentation a tout moment. Accessoirement, je suis assez responsable en tant que dominant de fixer moi meme une limite conservative: Je me dois de n'acceder qu'aux demandes que je ne juge pas dangereuse pour le soumis: physiquement mais aussi psychiquement ("savoir jusqu'ou aller trop loin") Est il vraiment necessaire de rappeler ici que dans une relation BDSM, celui qui a le choix, c 'est in fine le soumis, que le role du dominant consiste à lui faire vivre l'experience que le soumis souhaite mener dans des conditions de sécurité ?? apparemment... ps. vous paraphrasez non pas J. Curtis, mais une piece de theatre ecrite en 1933 par Hanns Johst , un nazi de la premiere heure;  dédiée à hitler et consideree comme le manifeste theatral du nazisme ("Schlageter"  acte 1, scene 1) : "Wenn ich Kultur höre ... entsichere ich meinen Browning," (quand j'entends le mot "culture", je sors mon revolver Browning")  
moondog
a répondu à la discussion "Emprise et consentement" de Tindalos.
Comme il me semble que la seule question qui doit nous interesser ici est la notion d'emprise dans le cadre de relations BDSM, je ne traiterai que ce et aspect exclusivement. Par definition, une relation BDSM implique que le soumis remette volontairement entre les mains d'un dominant, une part de ses choix, étant entendu que cette partie est clairement définie au préalable. En aucun cas, c 'est un permis de faire tout et n'importe quoi. La motivation du soumis est de laisser un dominant le confronter aux limites qu'il a lui meme choisi de tester.   Il est pratiquement inévitable qu'une forme de transfert s'opere, si le soumis obtient une satisfaction; c'est à mon avis plus comparable à une addiction : le soumis voulant repousser ses limites toujours plus loin parce que seule la transgression lui apporte une satisfaction et ce qu'il est désormais capable d'endurer ne lui apportant finalement plus grand chose. Dans ce cas, c'est au dominant d'être vigilant, et de savoir "jusqu'ou aller trop loin", quitte à freiner les demandes de son soumis, pour son integrité tant physique que psychique. Il peut arriver que le dominant profite de son authorité et pousser son soumis a faire ce qu'il ne veut reellement pas faire. Dans ce cas il s'agit d'une emprise, mais elle ne me parait en rien d'une nature particulière dans le cadre de pratiques BDSM. Le BDSM, repose sur la confiance qu'on peut avoir de son partenaire et du respect mutuel. Si on trahit la confiance qu'un soumis met en vous, ou si, au dela de la posture de l'humiliation, on méprise réellement son soumis, on ne pratique tout simplement pas le BDSM.  
Soyez la première personne à aimer.
moondog
a partagé une photo
pour moi, le BDSM est avant tout un esthetisme, il nait dans le cerveau puis se transmet aux corps
Soyez la première personne à aimer.
moondog
a mis a jour sa propre photo de profil.
2 personnes aiment ça.
Voir les publications suivantes