Marcel

Excellente analyse, c'est très pertinent et vous posez les bonnes questions. Pour revenir au plaisir que je prends à embrasser les pieds de ma domina, je précise que ce n'est pas en tant que domina qu'elle m'inspire ce désir de sensualité, mais en tant que jolie femme à qui j'aimerais faire l'amour (ce qui ne change rien à la perception d'un témoin, j'en conviens), car il n'y a pas dans mon esprit de frontière infranchissable entre les pratiques "vanille" et les pratiques SM. Mais dans l'esprit de la demoiselle en question, si. A l'inverse, je vois de temps à autre une autre domina pour laquelle cette frontière est plus perméable, elle est ainsi plus ouverte à ce mélange des pratiques qui me plairait, ce qui est rare pour une domina. Mais elle me plaît moins physiquement... et je n'ai pas envie de lui embrasser les pieds ! Quoi qu'il en soit, embrasser les pieds nus de la femme aimée reste une pratique courante dans les couples et relations vanille, et n'induit aucune notion de soumission ni d'humiliation selon moi. On est loin de l'image du soumis avec un collier de chien ou habillé en nourrisson. Il suffit pour s'en convaincre d'imaginer que votre patron ou votre meilleur ami vous surprenne avec votre domina : je ne me sentirais pas humilié si j'étais en train de lui baiser les pieds, mais si j'étais habillé en nourrisson, adieu dignité veau vache cochon couvée, je déménagerais sur l'heure à quatre millions d'années-lumière !

Je rebondis sur le fait d'avoir ou non de la dignité dans la plupart des échanges dominant(e)/soumis(e) que je qualifie de stéréotypés. De nombreux soumis avec lesquels je discute ici se délectent d'être humiliés, c'est leur propre terme. Il me semble que l'humiliation induit nécessairement une perte au moins partielle de la dignité, je me trompe ? Ceci dit, je ne juge pas, à chacun son plaisir. Quoi qu'il en soit, ce n'est pas mon délire, et mon approche du SM est la même que celle de l'initiateur de cette conversation. Je n'en éprouve cependant pas moins de plaisir à embrasser les pieds de ma domina préférée ; ce n'est nullement soumission de ma part, mais le plaisir de sentir et embrasser la seule partie de son joli corps qu'elle m'autorise à déguster, et le désir de lui témoigner ma tendresse !

J'ai un boîtier Rimba tout simple avec réglage manuel : - de l'intensité - de la fréquence - de la longueur des impulsions J'ai également un boîtier avec différents modes, plutôt réservé aux sportifs. J'ai remarqué qu'en branchant les deux appareils réglés à des fréquences différentes avec donc quatre électrodes au total, on arrive à des sensations plus riches qui s'approchent un peu des fourmillements, mais je ne trouve pas cette sensation de "déplacement" des impulsions. Les tiges urétrales électrifiées, je pratique aussi, c'est pas mal effectivement.

J'ai renouvelé l'expérience. Les trois premières séances, j'ai ressenti ces fourmillements délicieux qui m’ont engendré un orgasme « handfree » (sans les mains) au bout d’une heure à une heure trente. J’ai ré-essayé quatre fois depuis, je ne ressens plus le moindre fourmillement… Y a-t-il des adeptes des orties qui ont eu le coup ? Ai-je abîmé les terminaisons nerveuses ? Puis-je espérer que ça se régénérera ?

Les orties peuvent générer un véritable plaisir sexuel allant jusqu'à l'orgasme, j'ai testé ! Il faut appliquer des orties fraîchement cueillies sur tout le pénis, les maintenir bien appliquées (dans un mouchoir noué avec un élastique par exemple). Le premier contact est très douloureux pendant 2 mn, après on supporte. Quand les plantes commencent à ne plus faire mal, les renouveler, à plusieurs reprises si besoin. Au bout d'un moment, on ressent des fourmillements extrêmement érogènes. Il faut rester assis ou couché pour bien les sentir, l'excitation monte et au bout d'une heure environ, le pénis n'en peut plus et jouit tout seul ! Curieusement, l'excitation demeure en partie après l'orgasme car le pénis continue à être stimulé par les fourmillements, même après retrait des orties. Ce qui engendre de nouvelles érections, mais pas d'autres orgasmes. L'essayer, c'est l'adopter !  

Je déterre cette discussion sur laquelle je viens de tomber. Comme dit plus haut, je confirme que tout le monde ne rentre pas forcément dans une case unique et stéréotypée. Moi par exemple, je serais heureux, avec une jolie partenaire, d'échanger des préliminaires tout ce qu'il y a de vanille, pour la mise en bouche si j'ose dire, puis que cette partenaire me torture ensuite le siège de mon excitation jusqu'à l'orgasme (avec des aiguilles notamment). On mêle ainsi du vanille conventionnel et du SM hard, ce qui ne me paraît pas incompatible. Une femme, aussi sadique qu'elle soit, reste une femme, avec ses désirs, sa sensualité, son désir de tendresse... Alors pourquoi pas mêler les deux, si attirance mutuelle ?