soubrette ou larbin ? esclave dévoué ? fétichiste ? qui que vous soyez, contactez moi avec respect, et sachez me démontrer le sérieux que vous accordez à votre recherche, soyez convaincant et authentique .:.
Passionnant. merci Sylvie35.
Si l'IA nous dépasse en érudition, en culture ( Le corpus est tel ), rappelons qu'apprendre c'est aussi se perdre ( Qui n'a pas découvert tel ou tel autre mot en en cherchant un précisément dans le dico? Qui n'a pas feuilleté tel ou tel autre livre en librairie en en cherchant un précisément? ). La supériorité de l'IA serait de me donner le renseignement précis immédiatement; mais éludant tout le travail de recherche , je ne risque pas de découvrir autre chose. Les grands voyageurs l'affirment : Plus important que la destination est le chemin parcourue.
Le désir de la connaissance par IA est affadi, appauvri ? Où est l'appétit d'être surpris ? de découvrir ?
Le temps réel ( > du style " J'ai autre chose à foutre qu'à perdre mon temps à chercher !" ) et le "droit au but" sont vendus comme un pas de géant dans le progrès. On n'arrête pas le progrès ....même si certains sont plutôt pessimistes quant à l'avenir de l'Humanité ( mais on trouve des Cassandre depuis longtemps .).
Là où Sylvie35 a raison, c'est la question de l'IA quant aux rapports humains.
Si je sais la repérer ( parfois !) dans les images, j'avoue comme Azhara être beaucoup plus aveugle dans les écrits ( si ce n'est dans une fiction ...et encore !).
Et l'humain, c'est de l'imparfait ! du décevant, du à-côté de la plaque, du salaud et de la salope ( qui ne sont pas les contraires l'un de l'autre !), des énervants, des fantasmants, des pervers !, des pleurnichards, des vantards, des cons avec qui o s'engueule ou non ( et on est toujours le con d'un autre ) etc etc... et itou au féminin.... MAIS AUSSI leurs contraires ( sinon la vie serait d'une prévisibilité bien tristouille).
L'humain possède un défaut majeur, il n'est pas parfait. Ste Thérèse peut-être ? mais seuls les seins existent...Quant aux saints et aux saintes ...>Propagande du goupillon.
Et j'ai bien l'impression que l'IA dans les interactions humaines ( Concernant l'écrit sur ce site pour revenir à la question soulevée par Sylvie35), son utilisation relève d'un désir de perfection ( donc de refus de l'humain imparfait, et souvent du refus de sa propre imperfection. ) et cela participe à la déshumanisation de notre monde.
On m'objectera que qu'est-ce que cela peut me faire si j'ai pris plaisir à discuter avec une IA sans le savoir; j'ai nonobstant pris du plaisir et passé un bon moment ....
C'est comme si j'avais discuté avec une jolie femme, partagé un moment, pris un verre,... et qu'après avoir pris congé et revenant sur mes pas, je découvrais une androïde, un clone, etc inanimé et sans vie. Quelle déception : mon rapport humain était erroné, je venais d'échanger avec une machine !
Poussons le bouchon à outrance, imaginons ce site qu'avec de faux profils ( générés par IA.) et de fausses discussions OU un "faux site" entièrement adapté au profil de chacun ... Se connecter perdrait tout intérêt ( à mon avis ! ). Gare aux mirages humains.
Bien que n'utilisant pas l'IA, quand je vois une image promptée pour illustrer un post déconnant, cela me pose peu de pb; faire croire que c'est votre réalité personnelle, là c'est autre chose. Est-ce que sucer c'est tromper? je donne ma langue à la chatte ( Comment ça c'est d'une élégance !?) ....mais user de l'IA pour illustrer ou dialoguer ou narrer, c'est tromper et ça ne me chatbotte pas du tout.
Sur ce, je préfère avertir tout le monde > Sylvie35 est un clone, ça crève les yeux ! ...Aïe.( Qui vient de dire"t'as des peaux de saucisson devant les yeux ?", ) .
Bonne journée à vous Sylvie et vraiment merci de cette discussion.
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EviDanse. Quand je l'ai fait, en fin d'adolescence ( vers 17 ans et bcp plus vers 20 ans ) je n'avais pas conscience d'un sentiment d'autodestruction. Hormis les boucles d'oreille, pas de piercing à l'époque .Mais plutôt un désir de sentir mon corps . Plus que de l'autodestruction ( On ne se détruit pas d'ailleurs comme vous le soulignez fort justement..) le terme juste est plutôt de l'automutilation. Voire de l'autopunition dans un combat intérieur où l'on se déprécie sans aucun doute tout en voulant trouver des raisons d'avancer.
Il n'y avait aucun appel indirect car personne ne l'a jamais vu. Ca m'aurait sacrément emm... que des ami(e)s ou des adultes s'en mêlent.
Je me souviens de coupures avec des lames de rasoir, ça piquait et la peau s'écartait. Le sang ne m'a jamais effrayé . J'ai toujours trouvé sa couleur superbe et intense ( sans pour cela avoir jamais eu l'idée même fugace de le faire couler sur d'autres, humains ou animaux . ), son goût aussi , très particulier, un peu ferrique.
Il y avait une certaine excitation à percer le téton par exemple et encore plus à faire ressortir l'aiguille qui ne glissait absolument pas comme celle d'une seringue.
J'avais bien conscience que cette pratique trahissait un mal-être mais les qq psys que j'ai consultés bien plus tard ne m'ont apporté aucun éclairage .( Et comme je parle peu, il y a eu des séances où je les voyais s'emmerder encore plus que moi . Les psys - ...chologues même un ...chiâtre > le pire ! ... relèvent de l'escroquerie pour une grande part . Ca, du transfert, il y en a eu, uniquement du transfert d'espèces. Ca n'a jamais rien amélioré.).
Se faire mal procède aussi d'un rapport à soi, de l'acceptation ( ou non ) de son corps, de la visibilité de son corps par les autres, de son existence pour les autres, pour une autre.
Suite à un érysipèle sérieux à la jambe après avoir joué avec mon entrejambe, ça m'a calmé. Pensez-bien à désinfecter avant ! Ca n'a rien de superflu.
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Il avait beau gueuler sous les coups, soûlé de douleur, le bâillon serré emplissant sa bouche ne permettait qu'un cri incoercible de plus en plus long, de moins en moins audible, au fur et à mesure des séries enchaînées qu'elle prenait plaisir à rallonger. Le banc, si tant est que l'on puisse l'appeler ainsi, l'assise n'étant pas sa fonction première, vibrait de plus en plus. Assez haut, spécialement conçu pour immobiliser à l'aide de courroies et surélever les fesses offertes de ce fait aux désiderata de la maîtresse des lieux et de cérémonie.
Madame, installée dans un fauteuil en osier à côté du « banc » auquel, ...tout comme à laquelle ...il était attaché, au figuré ...comme au propre via sa laisse qu'elle tenait tendue, aimait à souligner que la tension sur le collier se devait de rappeler en permanence à l'esclave son appartenance.
Feuilletant un magazine, entre les séries elle discutait d'un ton léger avec Livia, une dominatrice professionnelle depuis peu, qui s'affairait à flageller l'homme couché sur le ventre. Un fouet court, plutôt incisif à en juger au sang qui commençait à perler. Une corde crochetée au plafond étiraient ses bras verticalement, l'arrière de ses cuisses écartées commençaient à violacer par endroits. Déjà une petite heure que la pièce résonnait de claquements et de gémissements entrecoupés d'échanges sur tel ou telle, ou de commentaires à propos d'un article ayant retenu son attention.
Le donjon de celle-ci était situé proche de la zone portuaire au-delà des quais, dans une ruelle aussi montante que l'était la douleur explosive des coups. Brune androgyne, cheveux court, Lady Livia n'avait pas son pareil pour jouer avec les seuils quand elle connaissait la proie qui choisissait de se jeter dans ses serres.
A cette nuance près que c'était Madame, la maîtresse de « la chose » tirant vainement sur les attaches du banc à chaque impact, qui avait convenu de cette visite hebdomadaire; rendez-vous entre amies pour elle, elle avait connu Livia bien avant sa reconversion dans le monde de la domination, visite désormais hebdomadaire bien plus cuisante pour lui.
Lady Livia s'exprimait toujours d'une voix un peu voilée, très douce et posée. Souvent elle en usait pour annoncer ce qui allait suivre en se penchant, sa tête effleurant affectueusement celle de son esclave.
Quelque peu essoufflée, elle posa le fouet sur le dos du soumis et s'assit sur le canapé.
- Il marque vraiment bien. Tu ne voulais pas l'anneler à propos ?
- Aujourd'hui ?
- Tu m'avais parlé d'une guiche non ? Je te dis ça car il est dans une position idéale pour ça.
- Je n'avais pas prévu ça pour aujourd'hui. Mais pourquoi pas .Vas-y, je vais te regarder faire, tiens !
L'amie de Madame sortit une boîte métallique d'une armoire et enfila des gants médicaux. Elle s'assura que tous le matériel était réuni.
- Si tu veux venir voir pour choisir l'anneau ; je n'ai plus beaucoup de choix comme je ne le propose plus Un anneau d'emblée n'est pas très conseillé. Qu'il n'hésite pas à désinfecter souvent. On en reparle en fin de séance...
Madame choisit un anneau en D .
- Tu as de la chance, c'est le dernier. Cela dit, un anneau ça peut toujours se changer ...
A l'aide d'une compresse, elle badigeonna longuement l'entrejambe et bien plus largement encore.
- J'utilise de l'alcool à 90°, c'est un peu piquant sur les marques. Il ne va pas rester tranquille bien longtemps... Regarde ça commence.
La morsure de l'alcool ne tarda pas dans les écorchures du dos aux genoux. Il trembla quelques minutes dans ses liens.
Livia saisit et tira la peau juste à l'arrière du sexe avec une pince chirurgicale .Sans attendre, elle enfonça prestement l'aiguille dans la peau pincée par les deux triangles ajourés des extrémités de la pince L'esclave se raidit fortement .Un peu de sang coula.
- Dommage que ça ne coule pas plus longtemps, il verrait ce que c'est que de faire sa journée avec du sang entre les jambes...
Après avoir posé l'anneau, elle se retourna vers Madame en ôtant ses gants.
- Un thé ?
Aussitôt libéré du banc, Lady Livia mousquetonna les poignets à l'arrière du collier de l'esclave et délaissant la laisse, elle accrocha directement son collier à un barreau du cadre de lit.
Les deux femmes s'attablèrent et discutèrent de tout et de rien. Le temps passant, les rires et la conversation se tarirent doucement. Dès lors, on entendit plus que chuchoter et soupirer.
Elles se levèrent et se dirigèrent vers le lit. Apercevant le regard du soumis au pied du lit, qui détourna immédiatement la tête, maîtresse Livia se releva, deux gifles à toutes volée claquèrent dans la pièce , puis elle lui masqua les yeux. Les ébats des deux femmes reprit son cours, entre soupirs et halètements, entre cris et silences. L'après-midi tirait à sa fin, l'esclave à genoux tirait sur son collier.
- Je suis trempée Livia, ça coule de partout.
Se relevant, Madame se dirigea vers son soumis immobilisé et plaqua son sexe sur sa bouche.
- Lèche mon chien !
Elle se tourna pour lui offrir l'autre part plus sombre que son pubis. Il ne fallut pas plus qu'une légère hésitation de l'homme au pied du lit pour que Livia la remarque et intervienne. Elle demanda à son amie de s'écarter. Et d'un calme le plus absolu...
- Il faut que tu effaces en lui toute idée d'hésitation ou de refus. Dresse-le à obéir sans réfléchir, ….comme un réflexe. Qu'il ne pense plus à ses dégoûts Qu'il n'ait plus le choix...
S'abattit alors une grêle de sifflements mêlée de claquements Sa cravache virevoltait autour de lui comme un essaim de guêpes qu'il ne pouvait pas voir. Son buste et ses bras n'étaient plus que boursouflures, comme une feuille nerveusement raturée..
Puis, l'orage passé, elle s'assit essoufflée sur le lit et adossa doucement l'homme sur ses jambes et lui caressa le visage. Repassant ses cheveux derrière son oreille, elle sourit et s'adressa à la maîtresse de l'hésitant.
- Recommence, tu verras . Il réfléchit trop je t'assure... Je suis sûr qu'il va s'appliquer cette fois-ci....
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"Je me sens vivante quand j'ai mal." En ce qui me concerne, je partage complètement ce qu'a dit Azhara. C'est l'une des racines les plus fortes du maso.
La relation suivie entre un(e) dominant/(domina) , et à plus forte raison au sein d'un couple sm, permet de jouer bien plus finement avec l'autre. La relation est plus intense et permet de jouer plus avant sur la douleur psychologique, les attentes ( en temps !), les craintes et les limites.
Redouter d'avoir mal tout en le souhaitant est un des paradoxes du maso. Offrir sa douleur et repousser ses limites pour satisfaire la personne dominante est un vrai plaisir. Il faut que la personne dominante y trouve son plaisir. Il y a souvent une vraie générosité chez les personnes dominantes.
( Une pro, en revanche, a une expérience plus riche en diversité d'individus. C'est aussi plus froid. La froideur peut aussi être recherchée . Elle chosifie d'autant plus le soumis qui est parfois en demande de cela. > Je ne parle pas ici de demande comme une liste de courses mais bien comme un de ses besoins en lui, plus ou moins conscient.)
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Merci à tous. Passionnant de vous lire et je ne pas fini de tout lire..
La souffrance ( hors sm ) n'a pas de sens.
Elle est une cessation du sens qui peut nous écraser voire nous détruire.
En revanche, quand nous vivons la souffrance, que nous ne faisons pas que la subir mais que nous la dépassons, nous vivons une étape de croissance personnelle, consciente et inconsciente, … une étape de connaissance de soi et une expérience de vie.
Quand la souffrance prend fin, on observe comme une nouvelle naissance, ...une renaissance ! Nous avons traversé une épreuve.
La souffrance causée par une tiers personne est d'autant plus aiguë qu'elle provient d'une personne que l'on aime. En bdsm, que ce soit le ou la domina qui joue avec la douleur de son soumis est primordial . C'est un lieu commun de le dire ici. L'origine de la douleur est premier. Notons que le jeu sur la douleur psychologique et les attentes et les limites est quasi impossible seul. Et seul, pas de jeu. Le relationnel attise la douleur . Sans oublier l'.after-care
Plus jeune, j'ai joué seul avec des hameçons dans les tétons dont je limais l'ardillon, des aiguilles de seringues ou des coupures de lames de rasoir. Non pour tester virilement ma résistance ( autre débat!) mais pour en connaître la sensation.( Avec une pulsion d'autodestruction probablement aussi . )
J'ai toujours été plus maso que soumis. Avec l'âge, ça s'est calmé ( Warum Doktor Freud ? Les hormones je pense...).
Je me suis toujours demandé si le pur masochiste existait ( Qq'un qui ne serait absolument pas soumis ! Et qui poserait un pb d'égoïsme et de « soumination » en utilisant la domina indépendamment de son plaisir à elle ... ou à lui si master! . Là, je verrais peut-être une différence entre h et f sur le désir plus réccurent de relation à autrui.)
Mais le bdsm , la domination, peut-être l'occasion de corriger un enfermement solitaire ou cet égoïsme et d'amener à une réflexion sur cette pulsion en en discutant.
Je me suis amusé à aller voir l'étymologie de certains mots. Je le partage ici.
ORGASME > Son origine vient du mot grec orgasmos, qui dérive lui-même de orgé («tempérament», «colère», «fureur») et du suffixe -asmos, qui renvoie à l'idée de «résultat brusque», «coup».
SOUFFRANCE > XIIe siècle. Dérivé de souffrir, avec influence du latin chrétien sufferentia, « patience, résignation ; souffrance ».
PASSION > Le mot passion est issu du latin passio signifiant « souffrance ». Son étymologie est également étroitement liée au grec ancien pathos, de sens identique. Exemple célèbre : la passion du Christ !
xe siècle, au sens de « supplice ». Emprunté du latin passio, « action de subir, de souffrir », lui-même dérivé de pati, « éprouver ».
Platon (427-347) oppose raison et passion en les situant dans des parties distinctes de l'âme. La partie rationnelle est localisée dans la tête tandis que le siège des passions est localisé dans le ventre. Les passions conduisent l'homme à négliger la raison, à ne plus vivre que dirigé par des impulsions.
SUPPLICE > Empr. au lat. supplicium « action de ployer les genoux; punition, peine, châtiment, supplice », dér. de supplex, -icis « qui plie les genoux, suppliant ».
ÉTYMOLOGIE
Lat. supplicium, supplice, proprement offrande, prière, de supplicare (voy. SUPPLIER), ainsi dit parce que, quand on allait exécuter à mort un citoyen romain, le rex sacrorum dévouait le coupable aux dieux au moyen d'une prière et d'un sacrifice, afin de laver le peuple romain des suites du sang versé.
TORTURE >Du lat. tardif tortura « action de tordre », « torture, souffrance », dér. du lat. tortum, supin de torquere « tordre »; « torturer ».
TRAVAIL > C'est l'étymologie la plus citée du lexique français : le mot travail proviendrait du latin tripalium, un instrument de torture à trois pieds. Elle prouverait que le travail n'est que souffrance.
le mot « travail » (« travaux » au pluriel) renvoie à tripalium (ou trepalium) qui lui-même viendrait de tri-palus, structure à trois pieux utilisée pour la torture (ou tripaliare, torturer). Les dictionnaires citent également, le travail (« travails » au pluriel) : structure servant à immobiliser les animaux pour les soigner et qui aurait été utilisée pour torturer.
D'où la « salle de travail » en maternité !
PATIENCE > :Emprunté du latin patientia, « action de supporter, d'endurer », lui-même dérivé de pati, « éprouver, souffrir ».
Quelle est l'étymologie du mot patient ?
« Patient » est dérivé du terme latin patiens, signifiant celui qui endure ou celui qui souffre. Personne soignée, bénéficiaire de soins.
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Out tonal
Le rouge baiser, le rouge à vif
impriment leurs marques dans le rose chère,
Rose déviant, nord cérébraille
Des heures et hanté par son emprise.
Promenons-nous dans l'émoi pendant que la louve s'y ébat....
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Amis



















