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Vice Roi

Homme Dominateur. Vit à cusset, France. 39 ans. est célibataire.
Extrait de son book
Vice Roi
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Lady Spencer
Hé, mon Roi du Vice unique et préféré ! Je viens de te croiser connecté, donc je dépose sur ton front chastement pervers, un doux baiser de ta domina unique et préférée (si si ) Bon retour à toi, retour qui me fait grand plaisir
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mademoiSElle Craquant
Se dévoiler comme cela n'est pas chose aisé, encore moins pour un Dominant. Je vous souhaites de trouver celle que vous espérez. Et même si le portait que vous décrivez de certaines est vrai, nous ne sommes pas toutes comme cela, je me rapproche plus de celles de votre recherche. Surement parce que nous avons quelques similitudes de vie....
J'aime 05/10/21
Vice Roi
@mademoiSElle Merci. @BreizDonjon Je crains en effet de ne pas la trouver en ligne... J'y étais venu par facilité, mais comme toutes les recettes miracles, c'est une perte de temps.
J'aime 05/10/21
Kachina Rebelle
Merci pour ce partage .
J'aime 06/10/21
Vice Roi
a mis à jour sa photo de couverture.
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Vice Roi
a mis a jour sa propre photo de profil.
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Bonjour je suis Abby cloneur. J'étais très heureux de parcourir votre profil, veuillez me contacter via mon e-mail j'ai quelque chose de très important à discuter avec vous en privé.CONTACTEZ-MOI S'IL VOUS PLAÎT
J'aime 08/10/21
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Vice Roi
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Ma vie en abrégé. Chapitre 5 Mes griefs. Commençons par définir ce qu'est une généralisation. Je propose ici une vue d'ensemble de mauvais comportements et l'analyse que j'en fais. Il s'agit d'une description ciblée de ces mauvais comportements. Il ne s'agit pas d'une description normative. Donc si tu ne te reconnais pas dans cette description, c'est qu'elle ne te concerne pas, que tu fais partie des exceptions. Je part du principe que tu es intelligente et que tu peux comprendre que je ne vais pas préciser à chaque fois qu'il s'agit de certaines femmes, donc pas de toutes, qu'il y a des exceptions etc... Je ne suis pas un politicien, on est pas au pays des bisounours, tu n'es pas une enfant, je n'ai pas de compte à te rendre donc je m'exprime librement. Ce que je reproche à la majorité des femmes que j'ai croisé en ligne, est finalement très simple. Au nom de ce qu'il existe des délinquants relationnels, elles le deviennent à leur tour. Au nom de l'existence de ces délinquants, elles piétinent toutes les valeurs qu'elles défendent ou utilisent pour se défendre. Le respect, l'égalité... Tout se retrouve inversé au nom d'une présomption de culpabilité des hommes, y compris l'asymétrie recherchée dans une relation D/s... Ces femmes agissent comme si elles avaient tout les droits et les hommes tout les devoirs, suivant une définition de la soumission à géométrie variable. Un coup les efforts reviennent à la personne soumise, un autre, ils reviennent à la personne dominante, selon ce qui avantage ou non ces femmes. Qu'elles soient vanilles, dominas ou "soumises"/"esclaves", elles agissent ainsi de la même façon. Les vanilles vont prétendre être dans une relation d'égaux, mais on sait que le plus souvent il n'en est rien. Le premier pas et les efforts de séduction revenant plutôt aux hommes... Les dominas veulent que les efforts reviennent aux soumis, là c'est cohérent. Les "soumises"/"esclaves" veulent que les efforts reviennent aux dominants, transformés en courtisans... Mais le pire c'est que l'on se retrouve très vite accusé de tout ce que nous serions en droit de leur reprocher. Une inversion accusatoire généralisée qui ressemble à une stratégie de victimisation préméditée, une manipulation destinée à resquiller sur l'égalité pour obtenir des privilèges et refuser d'échanger d'égale à égal, de désir à désir, de payer le prix des plaisirs de la soumission à un maître, la soumission effective. _Refus de l'égalité: face à la discussion, à la complexité, au vécu, à la morale (victimisation, présomption de culpabilité des hommes, procès d'intentions, présomption d'une supériorité morale des femmes, morale moralisatrice moralisée (incapacité éthique, refus de toute mise en perspective de la morale présumée morale), aux conditions réciproques (on a droit au minimum alors qu'elles les multiplient), à la cohérence, aux contradictions, aux sentiments (mélodrame permanent, scènes pour un rien, pour un mot, pour un silence, pour quelque chose que l'on a pas deviné. pathos. Sentimentalisme mièvre, niais, naïf, puéril et démesuré), aux mots (à leur surinterprétation), aux droits et devoirs (tout les efforts sont pour nous), à la responsabilité, à l'individualité, à l'altérité sexuée (moralisation de la masculinité, devoir de se plier aux fonctionnements "féminins"), à la sexualité, aux désirs (une femme peut déclarer ses désirs d'asservir un homme, un homme ne peut pas ouvertement désirer asservir une femme, pourtant là pour ça, sans se prendre des jugements moralisateurs, car son approche serait trop sexuelle.), à la critique (si on les critique on est un méchant, bouh pas bien ! On a pas le droit de les mettre en cause.), à l'éthique, à la réflexion, aux préjugés (elles ont le droit d'en avoir et l'on doit s'y plier, s'en défendre sans s'y opposer, montrer pattes blanches, mais pas l'inverse...), au respect (on doit tout accepter et la fermer alors qu'elles se permettent tout), à la domination, à la soumission, à l'insatisfaction (elles ne tolèrent aucune frustration émotionnelle, aucune vexation de leur égo, mais refusent qu'on ne tolèrent guère notre frustration sexuelle), à la rencontre, à la relation, à la rupture, au temps et moyens investis, à l'erreur, à la faute présumée, à la possibilité laissée de s'expliquer, à la perfection (comparé à un idéal ou aux autres, l'abondance de prétendants leur montant à la tête)... Nous serions tous atteint du même "mâle", le manque de sérieux... Mais pas elles, même si on constate l'inverse... Car si les hommes les quittent ce n'est évidemment pas leur faute... En gagner un par leur soumission pleine et entière ? Non, à leur yeux leur soumission est une récompense qui se gagne, se mérite et non possiblement le prix d'un homme... Si elles sont seules ce n'est pas leur faute non plus. Même lorsque des dizaines d'hommes ne demandent qu'à faire leur bonheur... Elles ne font pas les difficiles, ne sont pas "chiantes", incohérentes, indécises, tatillonnes, susceptibles, narcissiques, puériles... Non, sûrement pas. C'est la faute des hommes. Des méchants et vilains hommes aux vilains désirs, tous hargneux et frustrés par magie... Sauf que même si elles ont raison sur la frustration de certains hommes, et ses conséquences, cette frustration ne tombe pas du ciel. La responsabilité de ces femmes dans cette frustration est clairement en cause. Ce qui est pour le moins absurde si l'on considère qu'elles se frustrent souvent elles-mêmes au passage... Ce qui explique certains de leurs comportements. Paranoïa: Tout les hommes ont des désirs sexuels et sont donc des prédateurs en puissance... Mais pas question de les satisfaire pour autant, ah ben non, ça les calmerait et du coup elles n'auraient plus d'excuse pour être aussi coincées... Oh surprise, la résolution de ce qu'elles définissent comme un problème, la frustration des hommes et ses conséquences, se trouve entre leurs mains... ou cuisses. Sans leur peur du sexe, on serait tous et toutes plus épanoui(e)s. Les faits divers ? Sérieusement, imaginez un violeur, hypothétiquement embusqué ici, qui tomberait sur une femme volontaire pour lui obéir, totalement et radicalement, comment ferait-il pour la violer ?! Cette peur ne tient que sur la réserve portée sur la soumission. Tu ne refuses pas la soumission par peur de te faire violer, tu as peur de te faire violer parce que tu refuses la soumission pleine et entière. Bon nombre de ces femmes finissent elles-mêmes frustrées, avec toutes les conséquences psychologiques bien connues... Dépit, mépris, déni... D'où peut-être les idéologies sexistes se cachant derrière un féminisme d'apparat pour mieux criminaliser les hommes dans leur être et désirs... Et la réclamation d'un nouveau traitement différencié car sexiste. Les nouveaux privilèges allant aux femmes coincées n'ayant pas intégré la libération sexuelle sinon comme liberté amoureuse... Renoncement à une sexualité épanouie par dépit, mépris envers celles et ceux qui l'ont ou la veulent encore, déni de cette perspective libidinale via une "objectivation" idéologique salissant l'épanouissement sexuel et toute sexualité pleinement jubilatoire, toute satisfaction libidinale individuelle, déculpabilisée, sereine et heureuse... Incapacité à envisager la sexualité autrement que sous l'angle hypocrite de la romance vanille religieuse... Sont-elles donc amoureuses de leurs vibromasseurs ? Il faut le croire. Pourtant un homme ne mérite-t-il pas plus de partager leurs plaisirs qu'un morceau de plastique ? Mais ces femmes parient toujours sur le pire, comme si il était toujours certains... Je me focalise sur les femmes mais j'ai perçu les mêmes problèmes avec la sexualité chez des hommes au travers de leurs commentaires... _______________ Bref, je pense avoir suffisamment démontré mon sérieux. J'ai fais tout mon possible. J'ai défini ma recherche au travers de multiples publications, j'ai montré mon visage, j'ai publié mon numéro de téléphone, j'ai raconté ma vie... Que puis-je faire de plus ? Que devrais-je faire de plus ? Mériter votre soumission ? Mériter de vous satisfaire ? Asymétrie ! Pourquoi penses-tu mériter ma domination sans avoir rien fait ? Pourquoi penses-tu mériter de me satisfaire ? Pourquoi penses-tu une relation sur le thème du mérite ? Pourquoi te prendre pour une récompense ? Tu viens chercher ta satisfaction, comme moi je viens chercher la mienne. Pourquoi devrais-je t'offrir autre chose que la tienne en échange de la mienne ? Pourquoi opposer une résistance à ta propre satisfaction ? Pourquoi ne pas gagner un homme, sa fidélité, son attachement, par ta soumission si c'est ce qu'il recherche ? J'ai mis mon vécu de côté, mes mauvaises expériences de recherches, mes analyses, j'ai donné une véritable chance à chacune de mes interlocutrices, certaines sont devenues des amies avec qui je discute de temps à autre, parce qu'on ne voulait pas la même chose. Dans ces cas là c'est normal que ça ne fonctionne pas. Mais trop souvent l'hypocrisie triomphe, les mots perdent leur sens et l'on ne peut plus se fier à ce qui est exprimé. C'est là l'origine de ma colère, le temps que j'ai donné pour "construire la confiance" n'a jamais servi à construire quoi que ce soit. Il m'a été volé, je n'ai rien reçu en retour. Si je m'attarde sur le négatif, c'est dans un soucis de comprendre, d'expliquer, de digérer ces déceptions, mais également de produire un tri préalable en exprimant ce qui m'exaspère. Voilà, j'espère ne pas avoir été trop long. Je vous remercie de m'avoir lu jusqu'ici. Peut-être à bientôt sur une autre publication.
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Vice Roi
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Ma vie en abrégé. Chapitre 4. Ma recherche. Si vous m'avez lu jusque ici, vous comprenez mieux à présent les raisons de ma recherche, mes besoins, mes lacunes et mes déceptions. L'inconditionnalité, l'asymétrie, la subordination, le contrôle, l'aspect formel de la relation, la distance dans l'intimité, tout cela relève pour moi du besoin de rendre la confiance inutile, de construire une sécurité affective sur des certitudes dépassant les affects. Car j'ai beau avoir bien évolué, il reste en moi une difficulté à me croire digne d'être aimé, en paradoxe avec une certaine idée de ma valeur personnelle, le tout sur fond de peur du rejet... Je cherche également la facilité, car j'ai connu assez de difficultés à mon goût. Certaines personnes trouveront peut-être que je n'ai pas l'étoffe d'un dominant, que je ne suis pas un "mâle alpha", pas assez "viril" ou je ne sais quoi, en fait je m'en fouts complètement. La force de caractère n'a pas besoin d'être ostentatoire pour exister, et encore moins de se plier à une reconnaissance extérieure. De fait, les relations vanilles ne peuvent pas m'apporter ce dont j'ai besoin. Le cadre, la certitude, le contrôle... Certains m'ont "invité" à la soumission. Chose impossible. Pas question pour moi de revivre les humiliations et douleurs de mon passé sous quelque forme que ce soit. J'en parle justement pour ne plus avoir à en parler... La domination est faite pour moi, dans sa forme la plus radicale. D'une certaine façon, je dois aux mauvais comportements que j'ai croisé d'en avoir pris pleinement conscience... C'est une esclave qu'il me faut. Une femme à l'appartenance INCONDITIONNELLE, à la soumission absolue, à la présence permanente, à la subordination sans faille, une relation asymétrique pleinement consentie et assumée. Une femme qui accepte de ne jamais me juger, de toujours être mienne, de toujours me servir, de toujours se plier à ma volonté... D'aucun(e)s pourraient croire que je recherche une vengeance, mais il n'en est rien. Je réponds simplement aux besoins qui sont les miens, la possession, le pouvoir, la mise à l'épreuve de cette possession et de ce pouvoir.... Est-ce un simple fantasme ? Non. La seule chose qui fait de ma recherche un fantasme est de ne pas encore avoir trouvé celle qui en fera une réalité... Les sentiments sont pour beaucoup une idée que l'on se fait sur les choses. Aimer quelqu'un c'est parfois croire le connaître, le comprendre, l'apprécier... Mais il suffit de se tromper sur la personne pour que la relation ne soit que du vent. Ce n'est pas le cas d'une relation de servitude formelle, les choses sont claires, définies, les certitudes sont établies. Dans ce type de relation, il n'y a pas de place pour les affects sinon comme conséquence de la satisfaction que la relation nous apporte. Car cet engagement dépasse la variabilité d'une émotion. S'attacher à l'autre pour ce que cette personne nous apporte est sain. S'attacher à crédit et réclamer son dû présumé ensuite ne l'est pas. Si la relation que je cherche relève du fantasme, alors combien de relations, pourtant vécues, relèvent-elles de la fabulation partagée ?! Je souhaite une appartenance clairement définie, entière, absolue, idéalement définitive. Je ne m'attarde pas sur les notions de respect, de consentement et autres bases implicites, justement parce qu'elles sont implicitement contenues dans ma proposition. De même que le fait de contracter d'égal à égale. Quel besoin de constamment réinventer la roue ? Je cherche une volontaire pour m'appartenir, m'abdiquer toute liberté, toute volonté, tout amour-propre, toute souveraineté individuelle. Je ne force personne. Je cherche une femme qui veut cela, qui désire cette vie, cette sécurité de n'être plus qu'une chose entre mes mains, ce plaisir d'être asservie et sans liberté, sans responsabilité. Je cherche une femme qui prenne cette décision de s'offrir à moi, de m'appartenir, volontairement, de manière lucide, cérébrale et viscérale, pour satisfaire son propre besoin. En cela il ne s'agit pas d'une négociation, ni d'un jeu de séduction impliquant des masques et des simulacres, soit elle le veut, soit elle ne le veut pas. Cette approche formelle exclue les émotions versatiles, les revirements, l'instabilité. Elle suppose un choix entier et réfléchi, intellectuellement posé. Car c'est un choix sans condition, un choix entier. Il ne s'agit pas d'une soumission aveugle, de confiance, d'amour, d'emprise affective abolissant le discernement mais bien d'une décision pure et simple, prise en conscience. Car une fois cette décision prise, on ne revient pas en arrière. Il n'est pas question de se rendre compte que la personne est différente de ce que l'on croyait, que ses exigences différent d'un cahier des charges préétabli et d'en venir à un changement affectif qui annulerait tout sous prétexte que la personne serait une personne réelle, avec ses défauts, ses failles, ses lacunes et non le fantasme que l'on avait construit dessus. Le sérieux que cela implique dépasse le sérieux des sentiments amoureux. Ce n'est clairement pas fait pour des personnes émotionnellement immatures. On ne change pas d'avis, on ne se soumet pas selon son bon vouloir de l'instant, on décide d'être une esclave, on renonce donc à l'égalité, à la symétrie, à la réciprocité, à la liberté. On troque tout cela contre la certitude de sa condition, l'appartenance, la fin de toute responsabilité, l'épanouissement dans la servitude pleine et entière. Une esclave ne peut pas jouer, ne peut pas tricher, ne peut pas faire semblant. Elle peut aimer son maître mais ne peut pas se soumettre par amour car alors elle serait soumise à ses affectes et non à son maître. Une esclave s'offre en pleine et entière servitude à son maître. C'est lui qui est le centre de leur relation, sa satisfaction, sa volonté, ses caprices, ses affects à lui et à lui seul. L'esclave n'a pas l'arrogance de se prendre pour le centre de leur relation, elle n'a pas l'orgueil de réclamer quoi que ce soit en échange de sa servitude. Sa nature l'appelle. Elle la veut. Elle est reconnaissante envers son maître de lui offrir cette place à ses pieds qui satisfait à tout ses besoins. L'esclave n'est pas une enfant capricieuse. L'esclave ne veut pas être courtisée, elle veut être asservie... C'est après plusieurs mauvaises réactions irl, dont un incident roccambolesque impliquant une jeune femme trop curieuse, un coffre à jouets ouvert dans mon dos, un délire paranoïaque et des fonctionnaires au demeurant fort sympathiques, que j'ai entrepris mes recherches en ligne. Hors la plupart des femmes que j'ai croisé sur le net ne veulent pas se soumettre réellement et sans réserve. Elles veulent seulement jouer les soumises ou les esclaves, mais toujours garder le contrôle, conserver le pouvoir, et semblent ne rechercher qu'un dominant de façade, simple perroquet de leurs propres désirs. "Je veux ça, dis moi de vouloir ça." Il s'agit au mieux d'une théâtralité érotique, au pire d'une hypocrisie maladive. Car elles se placent au centre de la relation, comme du moindre échange, ne manifestant aucune humilité, aucune modestie, ni même une quelconque réciprocité... J'ai donc assez mal vécu ces années de recherches... Et ne parlons pas des commentaires moisis et autres procès d'intentions laissés sur mes différentes publications, qui n'ont pas manqué de me rappeler de mauvais souvenirs... Enfin bref. J'essaierai dans la prochaine et dernière partie de résumer mes griefs contre ces personnes de manière claire et mesurée, je pense l'avoir déjà fait, mais je conçois que mes propos aient pu être mal compris.
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Lady Spencer
Tu veux un conseil, ma crevette ? Laisse les griefs au placard des oubliés et comme disent certains canadiens, "assis toi d'ssus et tourne" . Déjà parce que griefs énoncés ou pas, ça ne changera rien à la perception de personnes te dépréciant, et puis, cela ne te caressera pas les organes internes dans le bon sens du poil. Tes écrits sont juste puissants, sur tes désirs, tes besoins, tes blessures. Ta mise à nue suffit à exprimer tes attentes : le reste, on s'en moque, non ? On fera un vide-grenier ensemble un jour, un bdsm même : un vide-grenier où on vendra nos vieux godes usagés, les cravaches qui ne cinglent plus assez, les lubrifiants à la péremption toute proche (allez M'sieur Dame, 3 litres pour le prix de 2 !) les chaines déchainées, et le Canard toujours enchainé lui, on pourra même vendre des soumis comme sur le Marché aux Esclaves, tiens ! Une sacrée rentrée, non ?
J'aime 09/09/21
Vice Roi
Lady Spencer... Tu as raison. Mais ces griefs font partie de mon vécu, et ces textes sont une manière de passer à la suite. Exposer une dernière fois mes griefs pour les digérer me semble donc nécessaire. ^^ Excellent le vide-greniers !
J'aime 15/09/21 Edité
Vice Roi
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Ma vie en abrégée. Chapitre trois. Ma reconstruction. Plusieurs ouvrages m'ont soutenus au fil du temps... Mais aucun ne m'a autant marqué et n'a constitué un tournant dans ma vie autant que le traité d'Athéologie de Michel Onfray. Ce livre ainsi que la contre-histoire de la philosophie du même auteur, m'ont permis de me reconstruire. Ce penseur m'a rendu à moi-même, à la vérité qui était la mienne lorsque j'étais enfant, en effaçant toutes les conneries auxquelles j'avais pu adhérer par désespoir. (ésotérisme, religion, spiritualismes divers) Il m'a remis les pieds sur terre, ramené à la raison et d'une certaine manière je lui dois d'être l'homme que je suis. Au sens où la force qui me permet de m'exprimer ainsi, je la lui dois. Il m'a appris à être un homme, à rester debout, fier, droit, fidèle à la raison, à la vérité, à la transparence, fort jusque dans la faiblesse, et conscient de l'être. Lorsque j'ai découvert sa pensée, j'ai d'abord rongé mon frein. Je voyais bien qu'il avait raison mais je ne comprenais pas vraiment pourquoi ni comment. Et ça m'agaçait qu'il n'explique pas tout, qu'il manque quelque chose et qu'il soit si bienveillant alors qu'il me donnait tort sur toute la ligne... Je n'avais pas encore compris que c'était nécessaire pour engendrer des disciples autonomes et laisser les gens libres de choisir la vérité par eux-mêmes, sans chercher à leur imposer. Bref, j'ai fait un choix. Et ce choix était une promesse. Celle qu'en le suivant, en mettant mes pas dans les siens, je finirai par comprendre. Il m'a fallu être patient, prendre le temps de bien faire la part des choses. J'ai répété sans comprendre, comme on répète un mouvement d'art martial, pour l'intégrer jusqu'à ce qu'il devienne un réflexe, et puis j'ai cherché à comprendre ce réflexe, à le décrire, et j'ai tout compris. C'était si simple. Ce fut comme une seconde enfance, j'ai redécouvert le monde, tout me semblant neuf et resplendissant. Plus un non-dit ne m'échappait, plus un silence, pas le moindre soupçon d'une bribe de sous-entendu... C'est comme si mon cerveau était devenu un feu d'artifice. Comme si il tournait enfin avec le bon logiciel. Je me suis affirmé. Et j'ai bientôt constaté à quel point j'avais évolué en me confrontant aux autres... Le temps des souffrances est revenu. Celui de l'incompréhension et du rejet aussi mais je m'en foutais. Je n'étais plus seul... Et j'appartenais désormais à une lignée philosophique, historiquement minoritaire mais plus nécessaire que jamais. Je savais qui j'étais, le pourquoi et le comment... Je pouvais enfin être heureux, épanoui, libéré d'un combat que je n'avais plus à mener seul... Ironie du sort, j'ai digéré notre mortalité pleine et entière avant que la mort ne frappe, mais cela n'enlève rien à la douleur. Cette nouvelle vitalité, cette vivacité mentale s'est étiolée. Je suis de nouveau resté seul avec moi-même. Jusqu'à ce que l'envie de revivre ce bonheur ne prenne le dessus sur la peine. J'ai décidé de me reprendre en main physiquement. Je me suis mis à la musculation, au régime, et j'ai perdu 45 kg dont 10 le premier mois où j'avais supprimé tout les sucres et produits transformés... J'étais mentalement et physiquement apte. J'ai donc commencé mes recherches...
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Vice Roi
@esclave X je te remercie.
J'aime 09/09/21
Vice Roi
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Ma vie en abrégé. Chapitre deux. "Mes blessures" Ce que j'ai vécu n'a pas été sans conséquences sur moi, ma vie, mon rapport aux autres. Que l'on appelle cela agoraphobie, phobie sociale, ou plus simplement peur des autres, peu importe, j'en souffrais. Je me suis socialisé seul, par les vide-greniers. Au début je n'étais même plus capable de demander un prix sans angoisse. Même dire bonjour me demandait un effort, un calcul. La solitude était devenu autant un refuge qu'une prison... D'ailleurs même aujourd'hui j'ai toujours du mal à me lier aux autres, à me laisser approcher. Parloire peut en témoigner, lui et linsoumise ayant fait un pas vers moi à un moment, j'ai, par réflexe, fait un pas en arrière... D'ailleurs linsoumise a été perspicace lorsqu'elle m'a demandé si le portrait que je faisais d'une soumise sur une publication n'était pas le mien... Les vide-greniers m'ont offert un cadre pour amorcer des conversations. Négocier m'a permis de m'affirmer, et chaque fois que je faisais bien les choses, j'obtenais une récompense pour ancrer ces efforts en moi en termes positifs de plaisir. Cela m'a permis d'avancer quelque peu dans ma vie. J'ai fait des stages, des formations, des petits boulots, de vendeur de jouets (histoire de me forcer aux contacts humains), à céramiste... Avant de trouver ma voie. Parallèlement j'ai troqué la pratique du jeet kun do du temps de "la villa" pour celle du qi-gong. Je n'ai jamais aimé la violence, mais les arts martiaux m'ont toujours plu. La maîtrise des gestes, des rythmes, des mouvements synchronisés, des réflexes, trouver la force dans la maîtrise de soi et de l'adversaire, garder ce contrôle en permanence... Longtemps j'ai aimé les femmes de loin, sans oser m'approcher d'elles, par peur du rejet, peur de devoir raconter mon histoire, confier mes failles, être incompris, être blessé de nouveau... J'ai connu quelques déboires sentimentaux, des râteaux, des trahisons, des mensonges, des incompréhensions, des espoirs déçus. J'ai perdu le peu d'amis que j'avais réussi à me faire, à cause d'une manipulatrice qui a cherché à m'isoler pour mieux se jouer de moi. J'ai vu clair dans son jeu mais pas eux... Un jour j'ai rencontré "Lucie" (encore un faux prénom). On s'est cogné la tête en ramassant le doudou d'un bébé qui était tombé d'une poussette... Une personne que j'ai perdu, trop vite et brutalement. Elle avait su m'apprivoiser, elle l'avait voulu, souhaité, avait lutté pour être avec moi, s'acharnant à être toujours présente et aux petits soins pour moi... Comme si elle avait lu en moi les souffrances de mon passé et essayait de les effacer... Mais la vie est une saloperie qui ne dure pas. C'était fini. Un putain d'accident et c'était fini. Plus de rire, plus de joie, plus de regard dans lequel me perdre, plus de souffle doux et chaud, plus de mains délicates s'agrippant à moi comme pour ne jamais me lâcher. Rien que l'absence. Et les tours que nous joue notre cerveau en pareil cas. On s'attend à la voir, à la trouver, on croit l'entendre, mais non. Elle n'est plus là. Nos automatismes nous crient qu'elle est là, qu'elle doit être là, mais elle n'y est plus. On le sait. Il ne reste qu'un parfum, le souvenir d'une caresse qui nous hante, la solitude et les larmes. Elle m'a sauvé. Lorsque peu de temps après, Néné, mon chat, est lui aussi décédé, à vingt et un ans, et dans mes bras, j'ai failli sombrer définitivement. Ce petit chou, qui avait perdu une patte suite à la consultation de vétérinaires incompétents ayant pris une tumeur pour un hématome avant de daigner l'opérer, plusieurs semaines plus tard... une convalescence difficile où j'ai vu l'état de sa patte se dégrader... Et ces connards qui me disaient de suivre le traitement jusqu'au bout... Comme si leur pommade allait ramener sa patte à la vie... Car je le sentais qu'elle était morte... Amputation à l'épaule. Il ne pouvait plus me grimper sur le dos comme avant mais il était toujours là, toujours égal à lui-même... Il est resté avec moi autant qu'il a pu. Je l'ai enterré moi-même, et je suis resté planté là comme un con. Ce n'était pas un chat, c'était mon ami, mon frère. "Lucie" m'a encore sauvé. C'est elle qui m'a offert le premier livre de Michel Onfray que j'ai lu. Le traité d'Athéologie. Sans ces lectures, je n'aurais jamais pu supporter leur disparition à tout les deux, je n'aurais pas pu mettre des mots sur mes souffrances, ni m'assumer complètement et me reconstruire... J'aurais voulu développé davantage certains points mais je n'en ai pas la force, alors vous me pardonnerez d'avoir quelque peu survolé. J'ai déjà assez versé de larmes en rédigeant ces deux premières parties, j'essaierais d'être plus joyeux pour la suite.
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Lilisweet70
Bonsoir. Juste un "like" sur vos deux posts de partage de vie... Parce que c est courageux à mes yeux de s'exposer ainsi en mettant des mots sur un vécu passé, pas toujours passé. Belle soirée à vous.
J'aime 03/09/21
ÉviDanse
Encore une fois je compatis à votre peine... c'est dur de vous lire je n'imagine même pas de le vivre. Prenez le temps dont vous avez besoin pour revenir "plus joyeux". On ne se connaît pas, et vous avez déjà vos amitiés sur le site je vous propose la mienne si vous souhaitez en parler. Bon week-end.
J'aime 04/09/21
Linsoumise
Nous on n’a pas bougés. On sent les choses. Assez rapidement. Il ne tient qu’à toi de nous proposer un vide grenier.
J'aime 04/09/21
Vice Roi
@Lilisweet70 Merci. Je te remercie, et j'accepte ton amitié avec plaisir. @Linsoumise Merci. 1f609.png (en photo une trouvaille de ce week-end) sweethell Toujours inspiré 1f609.png
J'aime 06/09/21
Lady Spencer
Belle trouvaille (en quoi ?) Oui, on fait un vide-grenier bdsm ?
J'aime 09/09/21
Vice Roi
Il s'agit d'une simple résine. Sourire, ce serait sympa.
J'aime 19/09/21
Vice Roi
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Ma vie en abrégé. Chapitre Premier: De l'enfance à l'âge adulte. Je suis né fils unique d'une mère vendeuse et d'un père arbitre. Mon père est décédé lorsque j'étais bébé. J'ai grandi seul. Je n'ai pas été à l'école maternelle mais je savais déjà lire à mon entrée en CP. Dès le premier jour des brutes m'ont pris pour cible. Coups, humiliations, brimades. Leur harcèlement est vite devenu quotidien. Ils m'ont par exemple interdit les toilettes. Du coup je me suis fait dessus en pleine classe. Je n'avais pas d'ami. Personne ne voulant être pris pour cible. Le personnel scolaire n'a rien fait, même alerté, trop soucieux de maintenir l'ordre apparent. Un élève en tape un autre, mais les deux doivent s'excuser. Ces violences "scolaires" ont duré des années... En parallèle je passais mon temps dans la nature, car j'avais la chance de vivre au bord d'une rivière, mais dans un logement en préfabriqué. Ma mère a adopté une minette qui s'est avérée être enceinte. Un jour, après une journée au parc j'ai assisté à la naissance des petits chatons. Blanco le petit blanc et tigré, Florette la tigrée, Pépette avec sa tâche orange sur le front, et Néné le petit dernier, typé main coon. Mais on ne pouvait pas tous les garder. Il a fallut faire un choix. J'ai gardé Néné. Je crois que sans lui, sans mes moments seuls dans la nature, je me serai tué. J'ai fuis l'école par tout les moyens. Éteindre le réveil de ma mère, feindre d'être malade, jeter mon cartable dans la rivière... À force d'absentéisme, j'ai eu droit aux éducateurs, aux psys, car bien sûr le problème venait de moi n'est-ce pas. Je ne parlais pas, je ne voulais pas en parler. À quoi bon. Chaque fois que j'avais parlé c'était pire, j'étais une balance. Le ce1, la visite au parc zoologique, être poussé sur les cages ou les enclos des animaux... Ah la classe de mer du ce2, les randonnées à vélo, l'animateur pédophile venant vérifier sous les douches qu'on se lavait bien, qui nous faisait nous décalotter devant lui tout en gardant une main dans sa poche... La violence sans échappatoire. Même la nuit dans le dortoir. J'ai craqué. De nouveau les psys. Tout les vendredi, un vsl m'emmenait au cmp du coin pour voir une psy... J'étais content car je quittait la classe plus tôt. Cm1. Les choses se passaient un peu mieux grâce au changement de cour, les brutes ayant redoublé (classe de rattrapage mais on s'en fout) . Classe de nature. Séjour en forêt de Tronçais. Les violences reprennent. Un autre animateur (pédophile lui aussi ?) s'amuse à nous surveiller sous les douches. Sinon comment saurait-il que je l'ai prise en maillot de bain ?! Cm2 collection des cartes dragon ball, j'arrive à me faire des amis par ce biais mais les brutes reviennent à la charge. Je tiens bon. Premier de la classe toute l'année avec une moyenne toujours au dessus de 9/10. 6eme. Les brutes se donnent-elles le mot ? Les violences et les brimades reprennent malgré le passage au collège. Ils me renversent des poubelles dessus et me disent que je pue. Je craque. Je refuse de retourner en classe. Le "cap ados" youpi, encore des éducateurs à la con. Un gamin est victime de violences, soyons durs avec lui, ça va l'aider. Je passe en 5eme malgré mon absentéisme en partie grâce à mes évaluations à l'entrée en 6eme qui faisaient partie des meilleurs du collège. Je change de collège. St Joseph. Un collège de culs bénis où certains profs ouvrent la classe par un "je vous salut Marie" collectif. On m'assaille de questions. Je viens d'où ? Je connais machin ou bidule ? Pourquoi j'ai changé de collège ? Les brutes se parlent c'est obligé. Je reste seul dans la cour. Il faut dire que je suis le chouchou de la prof de maths dure et sévère que tout le monde déteste, depuis que j'ai trouvé une solution alternative à un problème de maths que personne n'a trouvé. Je ne l'ai pas fait exprès, je n'ai juste pas vu la solution la plus simple. Brutalités, "jeux" du "tu sursautes je te frappe", jeu du foulard mais sans foulard, juste l'étranglement... Absentéisme encore. J'ai raté plus de la moitié de l'année. Mais j'ai le niveau pour passer en 4eme. Youpi. Meilleur classe. Je me fais quelques copains mais je n'arrive pas à leur parler de mes problèmes avec les brutes... Mais au moins, on partage le trajet du matin et du soir. C'est déjà ça. Un groupe se moque de moi en utilisant une fille, on me sert la main à coup de mollars... Absentéisme de nouveau. Cette fois, on m'envoie en HP. Je découvre la captivité. J'ai une chambre à moi, mais pas mes affaires ni mon chat. Je suis seul parmi des inconnus. Le premier repas du soir, on a glissé des aiguilles dans mon orange. Super. Le soir on me force à me coucher en pyjama, j'avais l'habitude de me coucher tout habillé... Le lendemain je découvre la routine des douches, du petit déjeuner, et des activités... Je reste seul autant que je peux. Je me réfugie dans des livres pour échapper aux activités de groupe. Seul point positif du séjour, ma première petite amie. "Mélissa" (faux prénom) Là bas pour une tentative de suicide après un viol... Elle aussi plutôt solitaire et plus intelligente que la moyenne. J'arrive à décrocher une permission de sortie, on peut donc aller se promener dans le parc et en ville... Et se tripoter quelque peu. Cela dure un temps. Mais elle quitte les lieux, moi pas. Fin de l'histoire. Merde. "Appartement thérapeutique" et classe de 3eme. Je ne peux toujours pas rentrer chez moi, même si j'ai quelques permissions... Je vais à "la villa" en dehors de l'hôpital et au collège du coin... Je ne connais personne. Je reste isolé. Je deviens victime de ceux avec qui j'essaie de me lier. Moqueries diverses. Je tiens bon. Mais je finis par craquer après un déjeuner à la cantine où l'on s'est moqué de moi tout en me piquant toute ma nourriture. Heureusement c'est le week-end. Je rentre. Le lundi matin, le vsl vient me chercher. Une fois à la villa où je dois récupérer quelques affaires laissées dans le cagibi arrière (les résidants n'ont pas les clés et il n'y a personne le lundi matin, on dépose nos affaires et récupère nos sacs de cours dans un cagibi.) je vais en cours normalement. On me claque volontairement une grosse porte à ressort en plein visage. Direction l'infirmerie. En fin de journée, j'apprends que je ne pourrai pas passer Noël chez moi. Je retournerai donc au pavillon de soin. Je trouve cela injuste. J'ai fait tout ce qu'on m'a demandé, j'ai encaissé, et là on m'annonce ça comme si c'était normal. J'ai l'impression d'avoir été roulé. Le week-end suivant, je refuse d'y retourner... Négociations, allers et retours... Je me retrouve au pavillon. Prisonnier. Sans droit de sortie. Je m'enfuis une première fois. On vient me chercher chez moi. Hôpital, sédatif. Je m'enfuis une seconde fois, toujours en passant par la fenêtre pour aller prendre le train sans ticket. On me rattrape une fois, une autre non. Une autre fois je décide de faire du stop et de partir plus tôt pour éviter d'être rattrapé. Je pète également le boitier du store en arrachant les câbles pour le garder ouvert. J'ai volé une poignée pour ouvrir la fenêtre dont les butées en plastique que j'avais fait sauter avaient été remplacées par des butées en métal. On m'a pris mes vêtements, mais j'en avais caché au cas où. Un t-shirt dans le traversin, un pantalon et des chaussures dans le radiateur, mon manteau derrière l'armoire... Ce sera la dernière fois. Plus question d'être prisonnier. Les psys sont super compétents quand-même... Un gamin victime de violences s'isole ? Menaces et contraintes le convaincront d'être plus sociable ! Cette fois on me fout la paix. Le juge décide d'une mesure en milieu ouvert. J'irai donc voir un éducateur de la pjj... Et un psy... Une fois par semaine jusqu'à mes 18ans. Vous ne m'en voudrez pas, j'ai pris quelques raccourcis et laissé de côté certains détails: les assistantes sociales, mon partage de chambre double avec un pote que je m'étais fait au pavillon, les "diagnostics" des psys, les tests de personnalité, le séjour en montagne, les penchants de "Mélissa", le fait d'avoir dit merde au directeur de l'école primaire le jour de l'inscription, les résidents de la villa, les médocs,...etc Mais vous avez les grandes lignes. Je fais encore des cauchemars de cette captivité... J'ai toujours encaissé la violence. Je ne l'ai jamais rendue. J'aurais pu. J'aurais dû. Mais je ne l'ai jamais fait. Je trouvais plus important de rester moi-même, quitte à encaisser. D'une certaine manière je n'ai pas varié d'un iota. Je continue à agir ainsi lorsque je me prends des tsunamis de merde dans les commentaires... Mais passons. Si je livre cela c'est juste dans l'espoir d'être mieux compris. Pour celles et ceux qui seraient tentés de mettre ma parole en doute, je possède une copie de mon dossier médical de l'époque et je n'hésiterai pas à en publier quelques pages si nécessaire pour vous remettre à votre place. Donc vos commentaires de merde vous pouvez vous les carrer bien profond jusqu'à ce qu'ils vous ressortent par la bouche.
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Lady Spencer
Je clique sur ce pouce levé pour ta force et ton courage, et pas pour cette triste histoire. Mais tu sais ce que je pense de toute manière. Je souhaite sincèrement ne pas lire de commentaires de merde, comme tu l'écris. Pourquoi ne suis-je pas étonnée par ton histoire ? Pourquoi tant d'enfants ont subi et subissent ça ? Pourquoi les adultes sont sourds et muets du cœur et de l'âme ? Pourquoi les responsables de tout poil sont handicapés de la compréhension ? On pourra tourner toutes les questions dans tous les sens, faire mille suppositions, ne pas tendre la main au bon moment (!!) laissera des mômes sur le carreau. Fragiles, puissants, écorchés vifs, en attente de la Princesse Charmante
J'aime 01/09/21 Edité
ÉviDanse
Je n'ai pas les mots... je ne sais qu'on ne se connaît pas et j'espère que ce ne sera pas perçu comme déplacé, (si c'est le cas je supprimerai) mais je ne trouve pas d'autre moyen de vous témoigner ma compassion qu'en vous envoyant un ❤
J'aime 01/09/21
Parloire
Droit dans les bottes de tes valeurs encrées, aux rêves etouffés. Adapté, par la force, en forteresse implacable. Seul contre tous. Mauvaises personnes, à tous les moments, mauvaise posture, et pourtant dedans…. Tout est là! Itinéraire chaotique d’un zèbre en cavale. Tu cherches juste ton troupeau. T’es sur le bon chemin ☺️
J'aime 01/09/21
Missyu
Il m'est arrivée à plusieurs reprises, de me demander ce qui avait bien pût vous arriver, pour être autant tourmenté voire torturé dans votre âme. Vos mots sont forts courageux, j'espère qu'ils vous aideront dans votre quête. Amicalement...
J'aime 01/09/21
Vice Roi
@Lady Spencer. Merci. Parmi les choses dont je n'ai pas parlé, il y a eu cette fois où on me poussait dans les escaliers. Je me suis défendu en poussant à mon tour, simple réflexe de survie, et là quelqu'un est intervenu. Pour m'engueuler. Étrange. Et ce n'est pas la seul fois. On me pique des affaires en classe, aucune réaction. Après avoir demandé l'aide de la prof sans résultat, je me lève pour les récupérer, réaction immédiate, je ne dois pas quitter ma place. Je pense qu'un principe de meute de chiens s'applique. Une espèce de hiérarchisme. L'institution laisse faire tant que l'autorité de ses représentants n'est pas mise en cause, directement ou indirectement. Une brute qui te tape, te pique tes affaires, te crache dessus, voir pire, ne remet pas en cause la hiérarchie institutionnelle. Il n'obéit pas aux injonctions du système mais il ne s'en prend pas à ses "supérieurs". En se défendant soi-même, on remet en cause l'ordre hiérarchique, et on démontre l'absence et l'incompétence de cette hiérarchie, on attend pas sa mansuétude donc on ne se soumet pas à son pouvoir. On est donc puni, rappelé à "l'ordre". De même, devoir s'excuser lorsque l'on a été agressé relève selon moi de la même logique. En étant victime, on montre l'incompétence du système de la meute et de nos "supérieurs" à conserver l'ordre dans la meute. On trouble l'ordre scolaire, on fragilise leur position, et on le paie... On pourrait se dire que certains gamins sont protégés de part la position sociale des parents, et c'est peut-être le cas. Mais il n'y avait pas que des gosses de riches parmi mes bourreaux. Je dirais que l'on traite les victimes de violences scolaires comme on traitait autrefois les victimes de viol. Ce serait la faute des victimes... "Trop fragile", "pas assez fort", "ne sait pas se défendre ", "ne sait pas s'affirmer"... Quand la victime est coupable, l'institution est innocente. Sa souffrance n'est donc que justice, l'ordre du monde est juste qu'on vous dit, circulez il n'y a rien à voir. Défendre l'institution c'est aussi défendre sa place dans la hiérarchie de cette institution. Celui qui est fautif va défendre l'institution pour que l'institution le défende. Et en le défendant l'institution se défend de devoir changer, de reconnaître ses fautes, d'intégrer de nouveaux membres à son organisation qui n'en font pas partie... Il y a bien sûr également le conformisme, l'obsession du contrôle qu'implique tout pouvoir et les tests d'obéissance par l'absurde...Comme emmener un groupe au mc do de Vichy pour voir si je vais rester ou m'enfuir... Le milieu médical n'échappant pas à la règle, au contraire même, puisque les médecins craignent d'être tenus pour responsables en cas de problème... Ce qui les amène à faire pire. Comme priver de ses fringues un gosse qui se sent déjà captif, vouloir lui ôter jusqu'à son caleçon pour mieux lui ôter toute volonté de désobéir, toute possibilité de s'échapper... Ce qui peut conduire ce gosse au suicide ou à la violence.
J'aime 03/09/21 Edité
Vice Roi
@Parloire... Joli commentaire, bien écrit, et qui résume tout. (Et j'aime l'image de nouveau)
J'aime 03/09/21
Vice Roi
@Manu C'est mignon °3
J'aime 03/09/21
Vice Roi
@Missyu Je ne sais pas si mes mots sont courageux. Peut-être qu'ils ne sont qu'une énième esquive de mes failles, une façon de ne pas leur faire face mais de les justifier, pour peut-être les faire accepter par une "princesse charmante"... Ce ne serait pas alors du courage mais au contraire une forme de lâcheté. Il n'est pas toujours simple de faire la part des choses en ces domaines.
J'aime 03/09/21
ÉviDanse
je vais peut-être (sûrement) faire de la psychologie de comptoir, mais je vous trouve courageux de vous exposer ainsi... ce n'est pas évident quand on a de si lourdes valises... je ne sais pas si c'est votre cas mais on peut en vouloir au monde pour les injustices qu'on a subi, pour cette vie "normale" qui nous a été volée. On vit des ascenseurs emotionnels parfois incontrollables, on culpabilise d'en vouloir et faire vivre cet enfer à ceux qui ne nous ont rien fait... c'est plus fort que soit la fenêtre de tolérance est aussi large qu'une aiguille. Alors que faire ? En parler ? Parfois on a l'impression d'en faire trop... mais le trop c'est ce qu'on a subit. Pour ma part il y a eu le silence, puis j'ai parlé. Dès que quelqu'un devenait important dans ma vie, je parlais je mettais en garde. J'ai eu la chance de rencontrer des personnes formidables qui m'ont porté sans le savoir, juste par leur présence et leur écoute. Parler me semble être est un pas vers la porte de sortie. J'ai longtemps cherché la personne adéquate pour enfin me "soigner" et depuis que j'ai trouvé je me rends compte de l'état dans lequel j'étais. Je survivais. C'est parfois difficile de descendre dans ces enfer passés. Mais je ne suis résolumment plus la même personne. J'avance et je souris (vraiment) ! Je vous souhaite de trouver votre bonheur, sincèrement. Bon courage à vous !
J'aime 03/09/21 Edité
Linsoumise
Comme cela ne m’étonne pas. Tant l’histoire vu du point de vue de l’enfant que la réponse institutionnelle. J’ai fait partie de l’institution. Mais en décisionnaire. Ce qui m’a permis de voir des choses différemment des autres et d’impulser des réponses différentes que « les pratiques habituelles ». Je fais partie de l’institution mais en conseillère technique et juridique… j’essaye De faire bouger des lignes à la longueur de mon bras. J’aimerais faire une étude sur les zèbres et l’ASE… ce rapport incroyable en double causalité réciproque ou comment un enfant hors norme bouscule tout et se retrouve institutionnalisé, ou comment la violence entraîne une nécessaire adaptation passant par le développement de compétences extra-ordinaire mais une nécessaire protection aussi… et la confusion qui règne favorisant les incompréhensions. Une confusion évidente entre deux types d’enfants : les violentés ou les hors norme, qui peuvent développer les mêmes symptômes « du mal à la vie » : isolement / repli / violences potentielles vers soi ou vers les autres / hyper activité / papillonnements / pb de concentration / Dys / trouble relationnel / immaturité affective / peur / pb de confiance en soi ou en les autres / pb d’estime de soi etc… Des mêmes symptômes pour des causes différentes… mais traités pareil : sous le biais maltraitance et non sur le champ de la personnalité atypiques. Et si l’hypothèse que la maltraitance peut développer de la compétence neuro atypique les chemins se croisent et s’amplifient : l’enfant atypique ET maltraité… double peine même traitement. Les débats sont vastes. Et mes compétences certainement pas suffisantes à faire cette étude. Mais je la garde dans un coin de mon cerveau. Car elle ouvrirait des portes j’en suis sure. Reste à trouver les bonnes personnes pour y travailler. Un jour.
J'aime 04/09/21
Missyu
Il me semble que certaines personnes se forment aussi au niveau de l'éducation nationale... reste plus qu'à espérer qu'ils arrivent enfin à détecter ces enfants qui sortent du commun...et qui malheureusement souffrent de leur côté atypique!
J'aime 04/09/21
Vice Roi
J'ai appris à pardonner, ou plutôt j'ai compris qu'il n'y a rien à pardonner, que tout est régit par des causes et que chercher des coupables ne sert à rien. C'est une perte de temps. Il ne faut rien leur donner de plus que ce qu'ils nous ont déjà pris. Au fond j'ai toujours tourné ma vie vers l'avenir, et non vers le passé, ou même le présent... Comme je l'ai dit dans un autre texte, ce qui compte c'est notre destination. @ Linsoumise Très intéressant commentaire. Et la question de l'œuf et de la poule, entre différence et violence tout à fait pertinente. Je ne sais pas si je leur souhaiterais d'être détecté ou plutôt de ne pas l'être... Tant que le système sera ce qu'il est, pas de prise en charge vaut peut-être mieux qu'une mauvaise qui fait plus de mal que de bien...
J'aime 06/09/21 Edité
Missyu
Vice Roi, Pour ma part, que l'enfant soit hp, hpi zèbre appelez cela comme vous voulez..plus il sera détecté tôt, mieux il se sentira. Votre histoire étant globalement assez complexe et ne repose pas uniquement sur une détection de vos aptitudes intellectuelles, je comprends que vous parliez de prise en charge, mais pour le reste, je suis convaincu qu'un accompagnement dès le plus jeunes âges peut aider bien des enfants, futurs ados... jeunes adultes!
J'aime 07/09/21
Linsoumise
Tant que l’on détecte la réalité et pas ce que l’on pense vrai, je suis d’accord. Le petit zèbre de mon zèbre a eu cette chance du coup, puisque le mot est posé enfin vers 40 ans passé. Et le bilan qui a été fait va d’une part l’aider en préconisant des soutiens divers mais a aussi eu je pense un effet même minimum mais positif sur le faire entendre à sa mère … qui se bat pour avoir « un enfant normal ». Pourtant il n’est pas anormal mais différent et avec des émotions et une conscience bien plus amplifiées. Je pense donc que détecter pour être dans le juste oui. Mais comprendre de travers Parceque comme le Canada dry y ressemble mais c’est pas ça, ça peut faire bc de dégâts.
J'aime 07/09/21
Missyu
Vous êtes sur la défensive ? Où est-ce une mauvaise interprétation de ma part? J'ai un enfant hpi...je pense sans cesse à ce soulagement qu'il a eu lorsqu'une partie de ces tests ont été terminé... rassuré de ne pas être fou, anormal... mon plus grand regret est de m'être laissée influencer, d'avoir trop attendu et de ce fait de l'avoir laisser avec cette angoisse de ne pas être normal. Alors je ne sais pas pour le Canada Dry, je ne suis pas spécialiste.... mais je sais pour mon gamin et j'aurai aimé savoir plus tôt. Bref, ravie tout de même de l'échange qui reste constructif.
J'aime 07/09/21
Linsoumise
Heu non du tout 1f605.png Désolée que vous preniez ça comme ça mais ça n’est que Parceque c’est écrit et pas avec le ton ^^ Je suis en protection de l’enfance et j’ai croisé qq enfants HPI mal diagnostiqué et donc… médiqué alors que … Le Canada dry c’est un truc qui ressemble à l’alcool mais qui n’en est pas ^^
J'aime 09/09/21
Missyu
Rire j'avais compris que le Canada Dry était une boisson... c'est la métaphore que je n'avais pas compris. Merci pour les précisions.
J'aime 09/09/21
Linsoumise
En fait les HPI qui vont mal développèrent des symptômes relativement identiques à un enfant maltraité. Et parfois même cela engendre la maltraitance ou alors la maltraitance entraine le développement de capacité hors normes. Mais qd on traite que côté maltraitance sans prendre en compte le côté HPI… c’est pas terrible. Moi je détectais à vue de nez les HP… mais un HP en protection de l’enfance.. bah ne sera pas « épanouis » côté HP car dans la tête des pro… on conçoit peu l’intelligence hors norme chez les … « cas soc »/ travail sur le classique des gamins ASE / travail sur des études courtes pour l’autonomie / absence de stimulation à la hauteur etc etc et ça accentue le mal etre. Et pourtant les symptômes ressemblaient a l’enfant maltraités… alors que c’était pas uniquement que ça … Comme le Canada dry… ça y ressemble mais ça n’en est pas!
J'aime 09/09/21
Linsoumise
Oué y’a des domaines où on n’est malheureusement pas à la pointe …
J'aime 09/09/21
Vice Roi
a partagé une photo
Si une relation Maître-esclave est fondée sur la personne, sur l'autre, elle interdit à la personne de changer ou d'être différente de l'idée qu'on s'en est faite, elle génère des attentes. Ce qui revient à contrevenir à l'asymétrie comme à l'inconditionnalité recherchées. La solution serait donc de baser la relation sur notre désir et non sur son objet. Ainsi la relation ne dépend que du désir librement partagé de cette asymétrie et de cette inconditionnalité. Les personnes sont alors libres d'évoluer, de changer sans que cela affecte automatiquement la relation. Cette conception suppose une reconnaissance des désirs pour eux-mêmes, donc une attitude différente envers la sexualité. L'amour ne doit pas être la condition de la relation, de la soumission, de la servitude, il doit être son produit. La soumise, l'esclave, se sent à sa place dans la relation, s'épanouit et s'attache à celui ou celle qui lui procure cet épanouissement. L'amour est une gratitude. L'amour à crédit, ce n'est jamais bon. Vouloir s'attacher en amont de la relation, voir de la rencontre, est une absurdité qui me fait penser au discours des femmes battues: "je reste avec lui parce que je l'aime". J'ai toujours trouvé ce genre d'emprise parfaitement malsaine. Raison pour laquelle je ne veux exercer aucune emprise de cette sorte sur celle qui deviendra mon esclave. Elle le sera de manière informée et lucide, cérébrale et intellectuelle, viscérale, instinctive et animale mais pas en étant bêtement amoureuse d'une idée. Pour le reste, je vis du côté de la cohérence des idées, des choix entiers et assumés, de la transparence amorale. Si cela vous gène vous devriez peut-être vous demander pourquoi.
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Ellia Achaiah
Je pense qu'en effet l'amour doit aller en grandissant avec le désir de soumission et/ou réciproquement...dans la relation parfaite l'un va avec l'autre en complémentarité et non au dépends ou au mépris de l'un ou l'autre... Tout est question d'équilibre et d'évolution dans la relation. Du désir de grandir dans l'un et l'autre des deux protagonistes... (Quand je dis soumission, je pense évidemment domination/soumission Et quand je dis amour je le pense au sens large, des prémices des sentiments à l'amour véritable)
J'aime 31/08/21
Vice Roi
est maintenant ami(e) avec
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Vice Roi
est maintenant ami(e) avec
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Vice Roi
J'accepte une demande d'ami, un message m'est envoyé, mais je ne peux pas répondre car j'ai été "désajouté"... Moi pas comprendre. Jalousie d'un maître ? Je ne sais pas... Je fais une demande d'ami, elle est acceptée... Elle apparait sur ma page. Mais n'est apparemment plus valide puisque le bouton "ajouter" apparait sur le profil de la personne... Et on se demande pourquoi je râle sur le manque de cohérence de mes interlocutrices...
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Himeko
Je vous comprend...Comme moi,la plupart des demandes d'amis sont des perdonnes ne lisant pas mon profil...Très souvent ils sont ignorants que je sois transgenre
J'aime 28/08/21
Vice Roi
a créé un sondage.
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Lady Spencer
Tu as vu, VR, je n'ai rien dit......1f609.png
J'aime 28/08/21
kalina
En ce qui me concerne, je suis le type no 1. D''après les rares qui m'ont dominé, à me dire ainsi et je me retrouve dans vos lignes. Parfois la lutte intérieure en moi, parfois le mental qui ne suit pas, je voudrais y parvenir et je bloque, j'en connais le pourquoi... J'ai réussi avec le temps et parce que je le voulais à faire fi de certaines peurs, dépasser de rares fois deux de mes interdits par amour, dévotion surtout et parce que j'étais enfin prête. Aucune contrainte n'a été, aucune limite dans le temps, et c'est bien ainsi, savoir écouter entendre les bribes de mon enfance et surtout me laisser le temps. Laisser le temps à l'autre, ne pas exiger tout de suite ce qui est une ou des phobies mais l'écouter et savoir qu'à un moment donnée, elle sera prête (ou pas) à y parvenir toute seule. C'est pour moi faire preuve d'écoute, empathie, attention, bienveillance et respect. Les rapports de force, la violence, les cris, le ton qui monte, les insultes, non merci, cela fait appel à ma petite enfance et je bloque. Avec de la douceur on arrive à beaucoup avec moi, mais encore faut il savoir m'apprivoiser, écouter/entendre ce qui n'est pas la même chose. Peu d'hommes sont ainsi, à vouloir à tout prix que la soumise soit rapide dans les actes, à lui dire : tu n'es pas soumise, mais bien sur... Certains ne sont que des voleurs d'instants et c'est sans moi. Je suis forte et fragile, hypersensible, j'ai beaucoup à donner, offrir, mais pas au premier quidam qui passe. Il me faut déjà un bon ressenti, un physique aussi, les hommes ventrus bedonnants non merci, et oui je suis ainsi. Exigeante et j'en connais le pourquoi. Ce que j'aime par dessus tout c'est la sincérité, c'est ce qui prime en premier chez moi comme une belle écriture, je suis une ancienne secrétaire, j'aime les mots plus que tout , mots sincères, il va de soi. Je ne suis pas une princesse, suis une femme simple, lucide. Maso également bien que je me dise endurante parait que je suis les deux. J'ai en horreur la/les punitions, je n'aime pas décevoir dans ma soumission, j'aime rendre heureux et fier celui qui me domine. J'abhorre les récompenses, cela me fait hurler à l'intérieur, caresses et sexe si je puis me passer cela me va très bien, voilà qui je suis. Un peu spéciale peut-être enfin, je n'entre dans aucune case et c'est tant mieux, suis moi tout simplement. Ce que j'aime le plus c'est me dépasser, sortir de ma zone de confort, me prouver certaines choses, me donner les moyens d'y parvenir, parfois la lutte intérieure, les larmes par le trop plein qui déborde, la lutte qui a été, le dépassement et un bien être en moi.
J'aime 28/08/21 Edité
ÉviDanse
Je ne suis pas sûre de ma légitimité à voter vu mon absence d'expérience mais dommage de ne pas pouvoir mettre deux votes ? Je suis plutôt du genre rebelle/taquine/insolente/lmpertinente c'est une grosse partie de ma personnalité et j'imagine qu'elle risque d'être très présente au moins les premiers temps voir ressurgir de temps à autre dans une relation D/s. Mais je suis aussi docile j'aime et veux faire plaisir, prendre soin de l'autre.
J'aime 28/08/21 Edité
Vice Roi
@Lady Spencer Oui, je vois ça ^^ @IsisK Cela reste des portraits génériques et si une esclave n'est pas une soumise, elles ont en commun la soumission malgré la différence de degré... De toute façon ce sondage n'aurait eu aucun sens si j'avais demandé "Quelle esclave êtes-vous ?" Il n'y aurait eu qu'une seule réponse possible : "Celle que mon Maître/ propriétaire/ Seigneur veut que je sois. @arc en ciel Merci pour ce témoignage. @Manu C'est une question de sensibilité et de connaissance de soi donc tu es parfaitement légitime à voter. (Normalement tu peux cocher plusieurs options.) Mélange intéressant.
J'aime 28/08/21
ÉviDanse
@Vice Roi Merci je saurai pour la prochaine fois je découvre le site 1f642.png
J'aime 28/08/21
petulla
Je me retrouve plus dans le type 1 même si encore une fois je suis assez comme arc en ciel et je ne pense pas être une brat même si j' ai du caractère bien déterminé...
J'aime 10/09/21
eneidem
Une "soumise soumise"... bon début lol. Une soumise qui n'est pas dominée c'est quoi une souminatrice ? Une soumise amoureuse ? Pourquoi pas... mais attention, chemin miné. Bref, on va là où est l'intérêt quoi qu'il en soit. On peut être l'une ou l'autre, l'une et l'autre, l'une puis l'autre et inversement. Question trop fermée à mon sens 1f60a.png
J'aime 18/09/21
Lady Spencer
Ben oui mais.....chuis pas soumise ! Et puis, un duo VR-LS, ce serait la révolution sur pattes !!!
J'aime 23/09/21
FemmeFemelleEsclave
J’ai coché toutes les cases. Mais sans vraiment me reconnaître dans aucune. Soumise soumise. J’aime me soumettre à mon Maître. Je trouve normal de me soumettre à lui (au lit uniquement 😀), de le servir, de l’exciter, de le faire jouir. Mais les rapports de force ne me font pas peur. Et il m’arrive de m’opposer à lui, de ne pas être d’accord avec lui. Je ne sais pas si je suis « rare, délicate et fragile ». En tout cas, je ne suis ni humble ni effacée. Je pense être lucide, être (parfois 😀) compliquée, mais pas trop mal structurée dans ma tête. Je suis aussi maso et je pense plutôt bien appréhender le désir et le plaisir des mecs. Ou, à minima, les siens. Mais je ne suis sans doute pas la « parfaite esclave ». La dominée. J’aime être dominée. Que ce soit mon Maître qui décide. J'ai besoin de sentir sa force, sa virilité, qu’il est le Mâle, le Maître. Mais je n'ai pas envie de lutter contre lui et ne lui résiste pas non plus. Je trouve normal qu'il se montre "vigilant" puisque c'est lui qui décide de l'usage qu'il fait de moi. Mais je ne suis pas là pour lui créer des problèmes. Suis-je « savoureuse » ? En tout cas, je lui conviens comme je suis 😀. L’amoureuse. Longtemps, je me suis refusée à utiliser ce mot. Plus aujourd’hui. Je suis clairement amoureuse de lui. Mais je ne lui suis pas soumise uniquement parce que je l’aime. J’aime me soumettre à lui et je l’aime lui. Il a voulu me conquérir et je l’ai choisi. Je ne pense pas pour autant avoir un comportement de midinette et ne supporterai pas d’être valorisée ou complimentée pour autre chose que ce que je suis. Si j’ai gagné en maturité grâce à lui (et réciproquement 😀), je n’étais pas pour autant immature avant de le connaître. Et je ne le vois pas non plus comme mon psy. De toute façon, je n’aime pas les psy 😀. Bref, répondre à ce sondage n’a fait que me conforter dans ma détestation des cases et le constat que je ne rentre vraiment dans aucune. Alors, qui suis-je ? Maxime pour sa part me considère comme définitivement inclassable et à coutume de dire que je suis simplement « Laure ». Quant à moi, j’ai tendance à me voir comme une espèce de funambule, en permanence sur la corde raide. Mais qui n’a plus peur de tomber, puisque je sais que désormais il sera toujours là pour me retenir 😀.
J'aime 20/10/21 Edité
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Vice Roi
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Ma typologie des soumises: Type 1_ La soumise soumise: une femme qui veut se soumettre pour se soumettre et obéir. Docile, elle ne veut ni lutter ni résister, juste servir, faire plaisir, sans entrer dans des rapports de force pour lesquels elle n'a aucun goût, qui lui font même potentiellement peur ou lui évoquent de la simple violence contre laquelle elle peut chercher un protecteur. Rare, délicate, parfois fragile et effacée, humble, lucide, simple et sans complexions, l'esprit clair et structuré, mais d'un abord compliqué car souvent peu maso, ne comprend donc pas nécessairement le désir et le plaisir de punir de certains maîtres. Soumise naturelle, potentiellement la parfaite esclave... Type 2_ La dominée, en rien soumise, veut lutter, résister, être vaincue encore et encore, sentir la force de son partenaire. Elle oblige à une vigilance de tout les instants et adore créer des problèmes. (#brat) type improbable, potentiellement le plus savoureux, parfois un peu lourd. Type 3_L'amoureuse, ne veut pas réellement se soumettre, sinon par amour, à l'homme de son "choix", ou plutôt du choix de son cœur, celui qui aura su canaliser ses émotions à sa place, qui l'aura fait vibrer comme une midinette, courtisée, conquise, valorisée... Principal défaut, elle reste plus soumise à ses sentiments qu'à son maître. Ce qui la rend souvent immature et instable. Un revirement affectif et c'est le drame. Type le plus commun, le plus usant, le moins cohérent et le plus versatile. À éviter sous sa forme pure à moins de vouloir jouer le psy en permanence. N'assumant pas ses désirs pour eux-mêmes, elle ne cherche pas directement la soumission mais l'amour... Bien sûr ces types ne sont pas hermétiques, et il n'est pas rare de trouver des éléments de chaque type chez une même femme... Cependant il y en a toujours un qui prévaut.
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Lady Spencer
J'aime beaucoup cette photo. Je te lirai demain, car tu as encore déclamé mille et une lignes..... Biz.
J'aime 26/08/21
Vice Roi
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Un jour on prend conscience d'un goût, on développe un désir, une idée. On découvre un univers. On se documente, on explore, on partage. On réfléchit, on comprend, on expérimente... On vit une belle histoire et puis elle se termine. Un jour on se met en quête d'une nouvelle personne avec qui partager ce goût bien spécifique que l'on a développé et l'on s'inscrit en ligne par facilité. On se dit que trouver quelqu'un parmi des personnes partageant nos goûts et notre recherche de quelqu'un avec qui les partager sera simple, rapide, facile, fluide, sans effort... Et on tombe de haut. Tout commence avec une discussion, une personne qui partage vos goûts, vos dégouts, vos limites, vos préférences, qui vous plaît. Et puisque cette personne vous parle vous pensez que c'est réciproque. Vous proposez une rencontre. Et cette personne la refuse. Elle réclame du temps. Vous lui accordez. Mais vous ne savez pas trop de quoi parler puisque vous avez fait le tour de votre raison commune d'être là... Il peut arriver que vous vous mettiez à jouer en virtuel, pour vous tester mutuellement, mais... Bientôt elle disparaît. Sans raison apparente. Peut-être avez-vous dit un mot de travers, peut-être avez-vous été maladroit, peut-être avez-vous reparlé d'une rencontre trop tôt à son goût... Quoi qu'il en soit elle disparaît, sans explication. Cela recommence une fois, deux fois, trois fois... Quelquefois la discussion n'est même pas commencée que la personne disparait. D'autres fois, un rendez-vous est pris, vous vous déplacez mais personne ne vient... Et encore une fois, pas d'explication. Vous croisez de faux profils démasqués facilement tant les fautes de français sont légions. Orthographe, grammaire, syntaxe, tout crie le faux profil. Donc vous vous en fichez. Vous croisez des faux profils mieux construits, sans fautes d'orthographe ni de français, des profils qui ne vous réclament pas d'argent. Vous les démasquez grâce à leurs photos, mal choisies, prises sur le net, ou différentes d'une précédente conversation avec ce même profil... Vous ne comprenez pas l'intérêt de ce type de manipulation... Simples trolls ? Animation rémunérée sur tel ou tel site (y compris payants) ? Vous continuez tout de même à chercher. Vous rencontrez des difficultés à obtenir ne serait-ce qu'une conversation satisfaisante... Car tout recommence encore et encore. Vous modifiez votre approche, en vous montrant plus patient, plus souple, ou plus stricte, en espérant avoir moins de contacts frustrants... De fait, vous obtenez moins de contacts. Mais ceux que vous obtenez n'en sont pas meilleurs... Au contraire, on dirait que personne ne vous comprend, que plus vous cherchez à être clair, plus vos contacts ne comprennent rien à ce que vous avez pourtant écrit noir sur blanc. Vous êtes trop ceci ou pas assez cela... Vous essayez de vous adapter, mais rien n'y fait. Vous faites bien quelques rencontres, vous croisez quelques personnes intéressantes, mais cela ne donne jamais rien. Car ces personnes ne vous conviennent pas, ou vous ne leur convenez pas, les âges ne correspondant pas, la personne réelle ne correspondant pas à la personne virtuelle, les attentes formulées ne correspondant pas aux attentes réelles, l'engagement n'étant pas réciproque... Vous ne savez plus quoi faire. Vous optez pour la patience. Vous continuez inlassablement. Une année passe, puis deux, puis trois. Vous commencez à vous poser des questions sur les personnes qui vous parlent, sur leur honnêteté, sur leur cohérence, sur leurs véritables intentions... Vous devenez suspicieux. Vous avez de plus en plus l'impression de perdre votre temps... Et l'on vous réclame toujours plus de patience sans jamais vous garantir que vous n'attendrez pas en vain... Peu à peu, le doute laisse place à des certitudes. Il est impossible que l'on soit honnête avec vous, impossible car dans ce cas vous auriez déjà trouvé la personne tant convoitée. Vous commencez à chercher une explication aux comportements que vous avez rencontré. Vous êtes rejeté par des personnes dont les critères affichés vous correspondent parfaitement, il y a forcément une raison. Vous vous êtes remis en question tellement de fois que vous vous sentez perdu. Vous revenez à vos fondamentaux. Vous prenez les choses dans l'ordre, vous articulez chaque étape de votre recherche, vous évitez toute précipitation, vous prenez le temps nécessaire à chaque étape, vous repoussez même des rencontres pour être sûr de ne pas être de nouveau victime d'un lapin ou d'une déception... Mais rien ne change. Vous en venez à perdre de vue vos exigences, à être prêt à tout accepter pour obtenir satisfaction... Vous oubliez le physique, la personnalité, la situation, vous vous liez aux mauvaises personnes... Vous le savez mais vous continuez tout de même. Et puis vient le moment où vous ne pouvez plus vous mentir à vous-même et où vous rebondissez. Vous réaffirmez vos désirs, vos exigences, vos critères, votre personnalité, votre caractère. Vous envoyez chier toutes les personnes qui vous ont pris la tête, vous ne vous faites plus manipuler par des promesses vides de sens, par des espoirs dont vous savez qu'ils ne donneront rien. Vous voici dépouillé de vos illusions sur les personnes qui vous entourent. C'est facile, vous voyez l'écart entre le discours et les actes, entre la théorie et la pratique. Vous l'aviez vu dès le départ mais sans mesurer sa pleine profondeur. C'est maintenant chose faite. Vous voici conquérant. Vous assumez de déplaire, vous vous en fichez car vous savez que vous déplaisez aux personnes qui vous ont fait perdre votre temps. Et il n'est plus question de leur laisser une quelconque influence sur vous. Au contraire, cela fait un tri préalable, même si il reste insuffisant, certaines personnes prenant un malin plaisir à ne rien comprendre... Vous comprenez que vous avez affaire à des hypocrites. Vous leur renvoyez leurs quatre vérités dans les dents à chaque procès d'intention qu'ils vous font, vous tenez bon la barre de la clarté, de la cohérence. Vous explicitez chaque silence, clarifiez chaque point dans l'espoir d'être compris par une personne, rien qu'une qui reconnaîtrait en vous celui qu'il lui faut. Mais il est fatiguant, usant, lassant, de lutter pour être compris. Surtout quand on ne demande qu'à vous de lutter pour être accepté tandis que tout ces pignoufs donneurs de leçons communient dans d'affligeantes banalités remplissant leur inexorable vacuité par un psittacisme abrutissant. Vous voulez connaître une personne ? Regardez sa destination, les moyens qu'il se donne pour l'atteindre, ses efforts, ses prises de risque, sa détermination, sa persévérance. Et regardez vous en face. Mesurez l'écart entre vous et cette personne. Quand j'ai affaire à quelqu'un qui fuit sa destination, je sais que cette personne n'est pas de taille. Elle peut se justifier comme elle veut, elle peut trouver n'importe quelle excuse, peu importe. Après plusieurs années de recherches, bientôt cinq, je sais à quoi m'en tenir me concernant et concernant les autres. Je suis sérieux. J'ai voulu faire connaissance, j'ai essayé de faire connaissance, j'ai multiplié les discussions, même ennuyeuses, j'ai accordé tout le temps possible à certaines personnes. Je me suis déplacé, allant jusqu'à traverser la France. J'ai renouvelé un équipement de plusieurs milliers d'euros, pour l'hygiène. J'ai rédigé de nombreux textes et annonces, j'ai affiché mon visage pendant un temps... J'avais même publié mon numéro de téléphone. J'ai proposé des rencontres en public et/ou accompagnées. Bref, j'ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour atteindre mon objectif, pour le rendre possible et le faire advenir. Qu'ai-je obtenu en retour ? À part des jugements moralisateurs ? La reconnaissance de quelques personnes de valeur fait plaisir mais elle ne remplace pas une véritable compagne... J'ai radicalisé mon approche. Je suis passé de la recherche d'une soumise à celle d'une esclave. Parce que je veux une femme intelligente, lucide et volontaire. Pas une femelle aveuglément déterminée par sa biologie mais une personne décidée, sachant où elle va et ce qu'elle veut, une personne construite capable de s'offrir pour s'offrir, parce qu'elle veut s'offrir. Pour satisfaire ses propres besoins. Sans rien réclamer d'autre. Sans enfreindre la réciprocité la plus élémentaire. Sans croire qu'elle est une récompense ou fait une faveur à celui à qui elle s'offre. Une femme capable d'échanger d'égale à égal, de désir à désir, sans chercher à resquiller. Je veux une femme qui ne soit pas le jouet de ses ressentis, de ses émotions. Je veux une femme qui décide de devenir mon esclave pour devenir mon esclave et non pour faire de moi le gestionnaire de ses émotions. On m'a dit, pour justifier de certains comportements, qu'une soumise est d'abord une femme... Mais non. On est D'ABORD ce que l'on choisit. C'est ce qui nous définit, nous différencie, nous identifie. C'est le véritable produit de notre être. Une femme qui choisit de devenir une soumise, ou une esclave, doit agir en tant que telle. Hors ce n'est pour ainsi dire jamais le cas. Tout homme peut le constater. Le pouvoir est aux femmes. L'asymétrie en place profite aux femmes. C'est elles qui réclament aux hommes de faire des efforts pour leur plaire, sans que les dits hommes puissent se permettre de réclamer quoi que ce soit, sous peine d'être zappés. Une femme peut traiter les hommes avec mépris, se plaindre de certains mauvais comportements, publier des textes explicites sans aucun problème, sans rencontrer une quelconque résistance ou subir procès d'intention et injonctions moralisatrices... Une femme peut utiliser son vécu, ou ses émotions, ou sa sensibilité, ou le simple fait d'être une femme, pour justifier de n'importe quoi. Une femme peut se montrer parfaitement contradictoire et l'on est censé l'accepter sans broncher... Bref, elles agissent comme si elles avaient tout les droits et nous tout les devoirs, comme si elles jouissaient d'une supériorité morale les exonérant de toute suspicion de faute. Ce qui est parfaitement contradictoire avec une relation D/s qui suppose une asymétrie clairement marquée en faveur du dominant. Certes cette asymétrie est contractée sur un socle de réciprocité, la symétrie des désirs, leur satisfaction mutuelle, mais cette symétrie s'arrête là où commence le désir partagé d'asymétrie et ne justifie en rien l'inversion de cette asymétrie comme préalable à toute relation. Hors ce désir d'asymétrie commence avant même l'inscription sur un tel site. Les femmes aspirantes soumises devraient donc apprécier d'être mise dans la position de subordination désirée dès le départ et de devoir agir selon des règles de séduction différentes des modalités vanilles et animales. Il me semblerait cohérent que les efforts leur reviennent. Que ce soit à elles de se démener pour nous plaire et nous convaincre de les prendre à notre service. Cela mettrait leur masochisme, leur abnégation, leur déférence, leur humilité et leur désir de soumission à l'épreuve. Hors on voit bien qu'elles sont loin d'accepter un tel changement de paradigme... Bien sûr cela va à l'encontre des usages habituels importés du modèle vanille, eux-mêmes importés de modèles animaux, qui voudraient que les mâles soient en compétition pour les femelles et que celles-ci exercent passivement une sélection comparative... Il est amusant de noter que les personnes les plus velléitaires à rejeter l'approche strictement sexuelle du côté de l'animalité, en faisant même un critère moral, soient en fait celles qui agissent de la façon la plus animale. Bref, le problème est en fait très simple. Nous les hommes devrions choisir une soumise, une esclave, sans que celle-ci ai à prouver qu'elle le sera bien. Sans qu'elle ai à donner des gages de sérieux. Sans qu'elle ai même à agir conformément à son statut revendiqué... Autrement dit, on a pas le choix. On ne peut pas faire de la soumission un critère de choix, alors même qu'il s'agit du centre de notre recherche. Et l'on a pas non plus le droit reconnu de se montrer dominant avant d'avoir été choisi... (Encore que quelquefois on puisse nous reprocher le contraire, un manque de dominance...) Ce qui prouve bien que dans le logiciel en place la domination n'est pas le critère dominant... Ce qui permet de se demander ce que ces femmes viennent faire ici. Ce qu'elles viennent chercher. Car comment expliquer qu'elles ne fassent que rejeter et fuir la soumission qu'elles recherchent ?! Ça n'a pas de sens. À moins de considérer qu'elles ne cherchent autre chose... Certaines personnes trouveront que j'exagère, que je généralise à outrance. Elles seront choquées par mes constats. Moi ce qui me choque c'est que j'ai comparé avec les sites vanilles et que les femmes se comportent partout pareil, peu importe leurs options. C'est comme si ces choix de vie ne représentaient rien, restaient sans conséquence, secondaires, et ne les engageaient en rien à agir différemment. Comme si ces orientations n'étaient pas au centre de leurs décisions. Cela me fait penser à toutes les situations où les gens vivent la même vie que les autres tout en se croyant différents, tout en revendiquant une appartenance différente et des choix de vie alternatifs sans pour autant vivre en cohérence avec ces choix ni être gênés de cette absence de cohérence. Comme si le réel était limité à une seule manière de vivre, chrétienne et laïcisée, monothéiste moins le signe ostentatoire, occidentalo consumériste etc, et que les options existentielles ne devaient pas être autre chose que théoriques et rhétoriques. De simple jeux d'idées...
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