Caregiver
Définition :
Le ou la Caregiver ("donneur/donneuse d'attention" s'il fallait se risquer à traduire) est une personne dominante ou en position de rôle actif, qui prend soin de son/sa ou ses partenaires avec tendresse, douceur mais aussi autorité bienveillante. C’est un rôle central dans les dynamiques CGL (Caregiver/little), où il ou elle est le pilier stable, rassurant, protecteur mais parfois aussi éducatif ou légèrement autoritaire.
Mais attention : le/la Caregiver n’est pas une baby-sitter ! C’est une figure de soutien émotionnel et d’encadrement qui prend plaisir à nourrir, câliner, border, écouter, structurer… et parfois discipliner. Il/elle incarne l’amour inconditionnel codifié, la sécurité dans laquelle on peut retomber, régresser, ou se reconstruire.
Ce rôle on trouve souvent ces attitudes :
Prendre soin de l’environnement du ou de la little (repas, hydratation, horaires)
Apporter du réconfort émotionnel, gérer les crises ou l’anxiété
Mettre en place des rituels : histoires, doudous, jouets, bains moussants
Appliquer des règles, punitions douces, ou suivis structurés
Être une figure stable dans une dynamique de régression ou de vulnérabilité
À noter :
Le/la Caregiver peut être dominant(e), switch ou neutre dans l’axe D/s : c’est le lien affectif qui est au centre.
Ce rôle est souvent très émotionnellement impliquant et demande beaucoup de maturité et d’équilibre.
Il existe aussi des Caregivers sexuels ou non sexuels, selon les limites consenties de la relation.
Ce rôle est précieux dans le BDSM car il crée un espace de sécurité psychique, une forme d’amour parental simulé, profondément réparateur pour certain·es.
À retenir :
Être Caregiver, ce n’est pas seulement "être gentil(le)" : c’est tenir un cadre, poser des limites, protéger sans infantiliser.
C’est un rôle très intime, qui peut impliquer beaucoup de responsabilités, de temps et d’attention.
Il demande une communication claire, une vigilance constante, et beaucoup de soin pour l’autre, mais aussi pour soi.
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Dégradation
Définition :
La dégradation, dans un contexte BDSM, désigne une pratique où l’on cherche à rabaisser, humilier ou avilir volontairement une personne de façon érotique, consentie et codifiée. Cela peut inclure des insultes, des ordres humiliants, des postures dégradantes, des jeux autour de la saleté, du langage cru ou de l’animalisation. L’objectif ? Jouer avec la honte, la vulnérabilité, le contrôle et la perte de dignité… mais dans un cadre profondément consenti.
La personne qui subit la dégradation peut être poussée dans ses retranchements émotionnels, perdre ses repères sociaux, ressentir de la honte .... et pourtant, en sortir euphorique, plus libre, ou même plus forte. Ce paradoxe fait de la dégradation une pratique complexe, intense et hautement psychologique.
Formes courantes de dégradation :
Être insulté(e) (salope, objet, crétin·e, etc.)
Être traité(e) comme une chose (mobilier humain, tapis, jouet sexuel)
Être mis(e) à genoux, écrasé(e), humilié(e) en public ou en jeu de rôle
Être filmé(e), exposé·e, moqué(e) dans une mise en scène contrôlée
Être privé(e) de langage ou d’identité (renommé(e) "ça", "chien", etc.)
Ce n’est PAS :
Un manque de respect réel.
Une excuse pour dépasser les limites.
Une pratique anodine : elle requiert énormément de communication, de confiance, et un aftercare très attentif.
Pourquoi ça attire ?
Parce que céder à la honte, c’est parfois se libérer de l’image sociale.
Parce que la dégradation peut intensifier le lien de domination, et provoquer un sentiment d’oubli de soi presque sacré.
Parce que c’est un fantasme de transgression extrême — et que certains y trouvent une jouissance profonde, bien au-delà du plaisir sexuel classique.
À retenir :
On ne pratique jamais la dégradation sans une discussion claire, explicite et approfondie préalable.
C’est un jeu dangereux, qui peut réveiller des traumatismes ou créer un malaise durable s’il est mal mené.
Il est essentiel de valider les mots, les gestes, les mises en scène à l’avance.
Après une scène de dégradation, l’aftercare est non négociable : câlins, paroles douces, réparation symbolique, revalorisation du ou de la partenaire.?
Voir également :
https://www.bdsm.fr/forum/thread/3679/Dégradation
https://www.bdsm.fr/forum/thread/995/Insultes,-injures,-humiliations-verbales-dans-la-domination
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Tickling
Définition :
Dans le jeu de chatouilles ou tickling, on stimule volontairement les zones sensibles du corps (côtes, ventre, aisselles, pieds, cuisses, etc.) par des chatouilles, dans le but de provoquer des rires, des cris, des mouvements désordonnés… et un plaisir très particulier, souvent mêlé de frustration, de surprise et de soumission.
Ce jeu peut paraître enfantin à première vue, mais dans le cadre du BDSM, il devient un outil redoutable de domination sensorielle et psychologique. La personne chatouillée est généralement attachée (ou immobilisée), vulnérable, incapable d’arrêter les stimulations, prise entre le rire et l’imploration. C’est un moyen joueur de prendre le contrôle du corps de l’autre sans douleur, mais avec intensité.
Pourquoi ça fonctionne ?
Parce que le corps ne peut pas mentir face à une chatouille : il réagit.
Parce que cela crée une perte de contrôle physique immédiate et irrésistible.
Parce que cela provoque souvent un mélange explosif de plaisir, de gêne, de stress et d’excitation.
Parce que le rire, dans ce contexte, devient une forme d’abandon très intime.
Dans la pratique :
Le jeu peut être doux (avec une plume, les doigts, une brosse) ou plus agressif (ongles, outils vibrants, gants texturés).
Il peut durer quelques minutes ou devenir une vraie épreuve d’endurance sensorielle.
Il s’inscrit très bien dans une scène de punition, ou dans une dynamique brat / brat tamer.
Et comme toujours, le consentement est roi (car oui, certaines personnes DETESTENT être chatouillées).
À retenir :
C’est une activité peu douloureuse mais hautement intense, surtout émotionnellement.
Elle repose sur l’écoute du corps, le jeu, la surprise et la tension entre contrôle et abandon.
Et elle peut être terriblement excitante — pour celui ou celle qui chatouille comme pour celui ou celle qui endure.inexploré ?
En savoir plus :
Groupe tickling
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Jeux d'impact
Définition :
Les jeux d’impact englobent toutes les pratiques BDSM qui consistent à frapper le corps avec la main ou à l'aide d'instruments pour produire des sensations allant du léger picotement au choc puissant. Ce peut être par le biais de la fessée (spanking), mais aussi les coups portés avec des fouets, martinets, paddles, cravaches, cannes, voire des objets du quotidien détournés.
Ce type de jeu est un immense terrain de découverte sensorielle : il joue sur la douleur, bien sûr, mais surtout sur le rythme, la surprise, la chaleur, l’adrénaline et l’endurance. Il s’agit autant d’une stimulation physique que d’une immersion psychologique : être frappé·e ou frapper crée un état de transe, un abandon du mental, une complicité aiguë.
Pourquoi ça attire tant ?
Parce que l’impact play :
Réveille les nerfs et la circulation, amplifie la conscience du corps.
Met en scène une rapport de force explicite et souvent chargée d’érotisme.
Permet un lâcher-prise mental, un effacement temporaire des soucis dans la pure sensation.
Déclenche parfois un subspace, cet état presque flottant de conscience modifiée.
À retenir pour la sécurité :
Toujours discuter des limites et du niveau d’intensité souhaité.
Éviter certaines zones dangereuses (reins, nuque, articulations délicates).
Vérifier régulièrement la respiration, les réactions, la couleur de la peau.
Prévoir un aftercare attentif : caresses, couverture, hydratation, mots doux.
Ce n’est pas que de la douleur :
C’est une partition rythmique, un dialogue secret entre les respirations, les gémissements, les silences, les claques et les halètements. Bien menés, les jeux d’impact sont aussi profonds qu’un massage du système nerveux, et aussi intimes qu’un aveu chuchoté au creux de l’oreille.
Voir également :
https://www.bdsm.fr/forum/thread/6836/Les-différents-niveaux-d%27impact/
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Brat tamer
Terme français : dompteur.se de brat (rare), mais on utilise très souvent Brat Tamer en français dans la communauté BDSM.
Définition :
Un.e Brat Tamer est une personne dominante qui prend un plaisir particulier à gérer, défier et « mater » les brats, ces soumis.e.s espiègles, insolent.e.s, taquin.e.s et souvent provocateurs. Là où certain·es dominants recherchent la docilité la plus parfaite, le Brat Tamer, lui, aime au contraire le jeu du défi, la petite guerre de nerfs, les regards insolents et les rires nerveux.
Le Brat Tamer est à la fois ferme et joueur.se, punitif.ve et affectueux.se, calculateur.rice et spontané.e. Il ou elle tire du plaisir à observer son brat tester les limites… puis à les rappeler vivement à l’ordre, souvent avec humour et un soupçon de sévérité. Ce rôle repose sur une dynamique très particulière, pleine de complicité et de sous-entendus, où la correction est presque attendue comme une récompense.
Dans la pratique :
Beaucoup de Brat Tamers utilisent le spanking (fessée), l’immobilisation, ou des menaces comme outils de « discipline ».
Le jeu est basé sur l’équilibre : trop rigide, on casse la malice du brat ; trop laxiste, on perd la si délicieuse tension.
Les punitions sont souvent négociées à l’avance, avec des scénarios semi-improvisés qui ravivent sans cesse la dynamique.
À retenir :
Un Brat Tamer n’est pas juste un.e Dommt standard : il/elle cultive le goût du duel psychologique, adore relever les défis et transformer la résistance en un ballet exquis de contrôle et d’abandon.
Ce rôle demande finesse, humour et une écoute aiguisée, car le/la brat joue autant pour tenir tête que pour se sentir profondément en sécurité.
Ensemble, brat et Brat Tamer construisent une sorte de jeu de chat et de souris érotique, où chacun y trouve le frisson.
Voir également :
Groupe Brat/Brat tamer : https://www.bdsm.fr/brat/
https://www.bdsm.fr/forum/thread/5012/Être-une-brat-?-besoin-d%27explication/
Test de personnalité : https://bdsmtest.fr/org/brat-tamer.html
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Tératophilie
Terme anglais : tératophilia (plus fréquent)
Définition :
La tératophilie est une attirance sexuelle ou érotique pour les êtres considérés comme monstrueux, grotesques ou non-humains. On y inclut les monstres mythologiques, les créatures fantastiques, les démons, les extraterrestres, et même les zombies ! En gros, tout ce qui sort radicalement de l'humain classique.
Ce fétichisme est souvent explorée à travers des œuvres d’art, des fictions, des comics/hentai ou des films de monstres, mais aussi par des jeux de rôle BDSM, des costumes et des accessoires qui transforment le ou la partenaire en créature étrange. Pour certain.es, c’est une façon de fantasmer un rapport de force extrême, ou de s’abandonner à un imaginaire qui échappe à toutes les normes corporelles et morales.
Pourquoi cela fascine-t-il ?
Parce que les monstres symbolisent la transgression ultime : hors de l’humain, hors de la société, hors des limites de la « normalité ».
Parce qu’ils incarnent la puissance brute, l’archaïque et le mystérieux.
Parce qu’aimer ou désirer un monstre, c’est peut-être aussi s’aimer soi-même dans ses zones d’ombre, de difformité ou ses différences.
Tératophilie et culture BDSM :
Les créatures de type « monstres » apparaissent fréquemment dans l'imagerie BDSM : tentacules imaginaires, masques terrifiants, voix gutturales, griffes factices. Tout cela permet d’explorer l’humiliation, la peur érotisée, la dévoration symbolique, ou tout simplement le plaisir de s’aventurer au-delà de l’humanité.
À retenir :
La tératophilie ne signifie pas que l’on méprise le corps humain : c’est un fétichisme de l’imaginaire, souvent très scénarisé et stylisé.
Elle est souvent couplée à d’autres dynamiques (soumission, fantasmes de rapt, de protection bestiale, etc.).
Elle prouve, une fois encore, que le désir est bien plus vaste que ce que la société nous enraconte.
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Aromantique
Définition :
Une personne aromantique ( souvent abrégée aro) ne ressent pas ou très peu d’attirance romantique envers d’autres personnes. Cela ne signifie pas qu’elle n’éprouve pas d’affection, qu’elle ne désire pas de connexions profondes ou qu’elle vit sans émotions. Simplement, l’idée de tomber amoureux.se ou de former un couple amoureux tel qu’on l’entend communément n’est pas quelque chose qui lui est naturel, ni même toujours compréhensible.
Certain.es aromantiques n'en rejette pas pour autant les relations intimes ou sexuelles, et savent vivre des relations profondes (amitiés fortes, liens familiaux choisis, relations queer-platoniques), mais sans vraiment ressentir le besoin ou l’élan romantique tel qu’il est souvent représenté dans la culture populaire.
À distinguer de :.
L’asexualité, qui concerne l’attirance sexuelle (et non romantique). On peut être aromantique et très sexuel.le, aromantique et asexuel.le, ou encore aromantique et pansexuel.le.
La misoromantisme (rejet actif du romantisme) qui est un sentiment différent.
Romance et BDSM :
Certain.e.s aromantiques trouvent une liberté précieuse : pouvoir nouer des relations intenses, pleines de confiance, de rituels et parfois d’affection, sans que cela ne doive nécessairement évoluer en « couple amoureux » classique. D’autres préfèrent garder des liens purement physiques ou amicaux, tout en jouant sur des pratiques hautement sensuelles ou émotionnelles.
À retenir :
L’aromantisme n’est pas un « trouble à soigner », ni un traumatisme à corriger. C’est simplement une autre façon d’être en société et dabs les rapports aux autres.
Cela n'empêche pas les personnes aromantiques de développer des réseaux d’attachements solides hors du cadre amoureux.
Les aro sont souvent les premiers à réinventer des formes de relations, à questionner la hiérarchie couple/amitié, à s'inventer des familles choisies.
A lire également :
https://www.bdsm.fr/forum/thread/4962/Les-mots-de-nos-désirs---aimer,-amour/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Aromantisme
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pour le moment je connais surtout la soumission psychologique et sexuelle, je cherche un dominateur pour progresser dans le bdsm .:.
Fessée
Définition :
La fessée consiste à frapper les fesses d’un.e partenaire, principalement à la main (même si les non-puristes utile parfois des accessoires) et ce dans un but érotique, ludique, disciplinaire ou profondément psychologique. Le spanking (en anglais !) est l'un des jeux les plus classiques et accessibles (puisque qu'aucun matériel n'est nécessaire) du BDSM, qui garde sa charge symbolique et son pouvoir d’émotion intense à travers les âges.. Donner ou recevoir une fessée, ce n’est pas que faire rougir la peau : c’est fliter subtilement entre la douleur et le plaisir, entre la soumission et l'abandon, entre la punition et le câlin. Bien menée, la fessée devient un rituel où chaque claqueva raconter une histoire, où chaque soupir devient un petit chef-d’œuvre de vulnérabilité consentie.
Pourquoi ça excite tant ?
Parce que la fessée :
Réveille les nerfs et la circulation sanguine, créant une chaleur diffuse et délicieuse.
Joue sur le tabou infantile de la punition (mais reste un jeu entre adultes pleinement consentants, évidemment).
Met en scène un rapport clair de pouvoir, où l’un corrige et l’autre se laisse corriger, souvent avec complicité.
La fessée peut se charger de tendresse autant que de sévérité, selon l’accord entre les partenaires.
Variantes et techniques :
À la main nue, la "vraie" fessée, pour la chaleur et le contact direct.
Avec une palette, une brosse pour moduler la sensation.
Debout, penché·.e sur un meuble, allongé.e sur les genoux, voire attaché.e pour accentuer l’impuissance simulée.
À retenir :
Le spanking est souvent la porte d'entrée dans le BDSM pour les couples vanilles.
La fessée est bien plus qu’un simple "coup " : c’est une conversation sensuelle, un langage érotique fait de tapotements, de claques, de pauses et de caresses.
Elle peut être douce et rythmée, ou forte et cinglante, selon le scénario imaginé.
Elle met à nu autant l’âme que la peau.
Voir également
Le groupe Fessée : https://www.bdsm.fr/fessee/
https://www.bdsm.fr/hashtag/fessée/
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Needle play
Terme français : jeu d’aiguilles
Définition :
Le jeu d’aiguilles est une pratique BDSM qui consiste à insérer de fines aiguilles stériles sous la peau, de façon temporaire et esthétique, dans un but sensoriel, érotique, psychologique et/ou artistique. Cette pratique, réservée aux personnes très expérimentées ou formées, fait partie des formes de body play les plus intenses, souvent rangées dans la catégorie du edgeplay.
Le plaisir ressenti peut être d’ordre masochiste (douleur fine, nette, localisée), émotionnel (abandon, confiance, dépassement), ou symbolique (offrande, marquage, transcendance). On peut dessiner des motifs, faire couler quelques gouttes de sang, ou juste jouer avec la sensation de piqûre maîtrisée.
Sécurité absolue requise :
Cette pratique nécessite des conditions rigoureuses d’hygiène (aiguilles stériles à usage unique, gants, désinfection), une connaissance précise de l’anatomie, et la capacité à détecter rapidement toute réaction de panique, malaise ou choc vasovagal. Elle ne s’improvise jamais. Elle doit toujours être précédée d’une discussion approfondie, d’un contrat clair, et d’un aftercare renforcé.
Dimensions émotionnelles :
Le jeu d’aiguilles peut provoquer une altération de conscience, un état proche de la transe ou du subspace. Il est parfois utilisé dans des contextes de rituel, de marquage sacré, ou de libération émotionnelle. Certaines personnes le vivent comme une expérience méditative ou initiatique, bien au-delà du simple érotisme.
À retenir :
Le needle play pratique extrême, belle et fragile, qui nécessite savoir-faire, calme et humilité.
Il peut être très intime, fusionnel, et très chargé symboliquement.
Il ne s’agit pas de faire mal : il s’agit de donner à ressentir plus fort !
Lire également :
Groupes dédiés : https://www.bdsm.fr/needle-play/
https://www.bdsm.fr/blog/8945/Needle-play-:-les-bases/
https://www.bdsm.fr/blog/9171/Comment-pratiquer-le-needle-play-?/
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Rope dojo
Définition :
Un rope dojo est un espace dédié à la pratique et à l’apprentissage du bondage, en particulier du bondage japonais (Shibari / Kinbaku). Le terme emprunte à la tradition martiale japonaise du dojo, littéralement « lieu de la voie », un espace d’étude, de respect, de discipline… mais ici, c’est la voie de la corde que l’on explore !!!
Dans un rope dojo, on vient attacher, être attaché.e, apprendre de nouvelles figures, expérimenter des sensations, peaufiner sa technique, échanger autour de la sécurité, de l’esthétique du nœud ou de la connexion intime avec un.e partenaire. Dans les grandes villes, ce peut être un lieu tout le temps dédié aux cordes, mais souvent il s'agit d’un espace temporaire lors d’un événement, ou même d’un cercle informel organisé entre passionné·es.
Atmosphère :
Calme, respectueuse, attentive. On y chuchote plus qu’on ne crie. On y attache avec lenteur, on y observe beaucoup pour apprendre. Le rope dojo est elevé par certains au rand de lieu sacré, presque méditatif où la corde se fait langage, sculpture, offrande.
On y trouve souvent :
Des tatamis ou des surfaces où l'on peut s'etendre confortablement au sol (pour encorder allongé.e.)
Des points d’ancrage pour la suspension
Des cordes de jute ou de chanvre (même si les passionné.e.s viennent en général avec leurs cordes qu'ils bichonnent !)
Des temps de démonstration, de pratique libre, d’enseignement collectif ou individuel
À retenir :
Le rope dojo n’est pas un donjon : l’ambiance est studieuse, sobre, axée sur le respect et la technique, pas ou peu sexualisé.
C’est un lieu d’apprentissage, de connexion, parfois de spiritualité.
Le silence et la concentration y sont souvent encouragés, tout comme le partage des savoirs.
On y vient autant pour apprendre que pour ressentir, avec humilité, patience… et beaucoup de corde.
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Demisexuel(le)
Définition :
Une personne demisexuelle ne ressent d’attirance sexuelle qu’après avoir tissé un lien émotionnel significatif avec une autre personne. Il ne s’agit pas d’un manque de désir ou d’un rejet de la sexualité, mais plutôt d’un mode d’accès au désir particulier, plus lent, plus relationnel, plus basé sur la confiance et l’intimité émotionnelle.
Ce lien peut prendre du temps à se construire, et une personne demisexuelle peut tout à fait vivre des amitiés profondes sans jamais que l’attirance sexuelle n’apparaisse. Le déclenchement n’est ni systématique, ni prévisible. C’est une orientation qui repose sur la patience, l’écoute, et sur une compréhension fine de ce qui fait vibrer le lien entre deux êtres.
À ne pas confondre avec :
La timidité, l’inexpérience ou le manque d’intérêt pour le sexe.
L’abstinence choisie pour des raisons religieuses, morales ou personnelles.
L’aromantisme ou l’asexualité, bien que ces orientations puissent coexister.
Dans une perspective BDSM :
Certaines personnes demisexuelles trouvent dans le BDSM un espace idéal pour créer des connexions profondes avant d’accéder à la dimension sexuelle. La construction du lien de confiance, les rituels, la communication intense et les dynamiques de pouvoir permettent un terrain fertile à l’éveil du désir. Mais attention : toutes les personnes demisexuelles ne sont pas BDSM, et inversement.
À retenir :
Être demisexuel·le, c’est désirer autrement, pas « moins ».
C’est un mode d’attirance très relationnel, souvent riche, parfois frustrant dans les cultures de l’instantané.
Cela peut rendre difficile la navigation dans des espaces où le sexe est immédiat, mais aussi favoriser des relations profondément alignées.
Il n’y a pas de règle unique : chaque lien, chaque chemin est différent.
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Macrophilie
Définition :
La macrophilie est une attirance fétichiste pour les personnes géantes ou de très grande taille, réelles ou imaginaires. Elle peut prendre la forme d’un fantasme de domination écrasante, d’admiration extatique, de rapport de pouvoir absolu… ou encore d’un jeu de vulnérabilité érotique de la part du ou de la partenaire « minuscule ».
Dans les scénarios macrophiles, les corps sont démesurés, les voix grondent, les pieds deviennent des montagnes, les doigts des menaces, les bouches des gouffres. On y trouve souvent des fantasmes de crushing (le fait d’être écrasé·e), de foot worship, d’ingestion imaginaire, de captivité ou d’adoration. Le ou la « géant·e » incarne une figure quasi divine : toute-puissante, inaccessible, dominante par nature.
Origines et supports :
Ce fétichisme est très présent dans les univers virtuels, les dessins, les fictions érotiques et les hentai. Il s’agit souvent d’un fétichisme de l’imaginaire, même si certain·es la vivent dans des dynamiques réelles (jeu de tailles, de talons hauts, de verticalité marquée). Le plaisir réside autant dans le fantasme que dans sa mise en scène.
À retenir :
La macrophilie n’est pas toujours liée au BDSM, mais elle en partage parfois les dynamiques de domination.
Elle peut être vécue en solo, en couple, ou à travers la consommation de contenus.
Le plaisir vient souvent du sentiment d’être minuscule, impuissant(e), dominé(e).
C’est un fétichisme hautement dans l'imaginaire, qui transforme les corps en légendes vivantes.
Voir aussi :
https://www.bdsm.fr/forum/thread/6703/Homme-grand-qui-aime-les-femmes-petites-:-Fétichisme-ou-pas-?/
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Babygirl
Définition :
Une babygirl est une femme (adulte !) qui adopte dans une relation BDSM un rôle de soumise au comportement enfantin,elle est affectueuse et espiègle. Elle incarne une vulnérabilité assumée qui demande de l’attention, du soin et du contrôle ( souvent dans une dynamique de caregiver/little ou de Daddy Dom/little girl (DD/lg)).
La babygirl est parfois coquette, câline, « trop mignonne pour être punie », mais elle peut aussi jouer à dépasser les bornes, être capricieuse ou insolente, dans un jeu d'équilibrisme oscillant entre soumission et affirmation affective. Son monde est souvent coloré de peluches, de doudous, … mais aussi de punitions softs, de règles, et d’interdits à transgresser.
Important :
Le rôle de babygirl n’est pas un jeu sexuel autour de la péd*philie. Il ne s’agit pas de sexualiser l’enfance, mais de jouer avec une posture d’innocence, de dépendance volontaire, de retour au cocon. Les personnes qui jouent ce rôle sont adultes, et consentantes. Et souvent, leur désir est profondément lié à la recherche de sécurité, d’affection inconditionnelle, voire de réparation émotionnelle.
À distinguer de :
Le rôle de little, plus large, parfois non-sexualisé
L'ageplay, où le jeu d’âge est plus marqué
Le brat, qui partage le côté espiègle mais pas la même douceur ni la même dynamique de soin
À retenir :
Une babygirl n’est pas faible à proprement parlé : elle choisit de se placer dans une posture de vulnérabilité et en tire un grand pouvoir érotique et émotionnel.
Ce rôle repose souvent sur l'application de règles, des rituels, et la des marques d’attention régulières de la part du partenaire dominant..
Le/la partenaire dominant·e est souvent appelé·e Daddy, Mommy, Caregiver ou autre, selon la sensibilité du duo.
Ce type de relation peut être très profond et fusionnel.
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Bondage
Définition :
Le bondage est une pratique BDSM (c'est d'ailleurs le "B" de l'acronyme !) consistant à attacher, restreindre ou immobiliser le corps d’un·e partenaire ( partiellement ou complètement) à l’aide de cordes, chaînes, menottes, rubans, films plastiques, ou tout autre moyen pour peu que ce soit sécurisé. Il peut être léger ou strict, esthétique ou fonctionnel, symbolique ou intensément sexuel. Tout dépend de l’intention... et du lien.
C’est l’une des pratiques les plus répandues mais aussi la plus codifiée du BDSM. Être attaché·e, c’est s’offrir, se livrer, s’abandonner. Attacher, c’est contenir, façonner, guider. Le bondage s'il est pratiqué avec des cordes (moins facile qu'avec des solutions "clé en main" comme des menottes !) est aussi une forme d’art, surtout dans ses expressions japonaises comme le Shibari ou le Kinbaku, où l’esthétique des nœuds, la respiration du modèle et la narration corporelle prennent une place centrale.
Dimensions multiples :
Physique : immobilisation, stimulation, sensation d’enveloppement ou d’étirement
Émotionnelle : confiance, vulnérabilité, excitation de l’impuissance feinte
Esthétique : beauté des formes, mise en scène du corps comme œuvre vivante (surtout dans le cadre du shibari)
Spirituelle ou méditative : lenteur, présence, attention au souffle et aux ressentis
Sécurité :
Le bondage exige une connaissance des points de compression, des nerfs, de la circulation sanguine. On y pratique des vérifications constantes, on prévoit des ciseaux de sécurité, on respecte les limites physiques du corps, et on discute toujours avant, pendant et après. C’est une pratique qui peut être douce comme un cocon ou aussi extrême qu’un supplice — mais jamais sans respect profond de l’autre.
À retenir :
Il peut être pratiqué à deux… ou en solo (eh oui, le self-bondage existe !).
Il invite à ralentir, à écouter, à créer du lien à même la peau.
En shibari, chaque nœud peut devenir un mot, un geste, un poème ...
Voir aussi :
https://www.bdsm.fr/blog/8226/Bondage-:-conseils-et-accessoires/
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Aftercare
Définition :
L’aftercare désigne l’ensemble des gestes, attentions, paroles ou silences partagés après un séance BDSM qu’elle ait été soft, hard, sensuelle, ou émotionnellement intense. Il s’agit d’un moment de récupération physique et émotionnelle, mais aussi d’un espace de tendresse, de retour au réel, d’enveloppement.
L’aftercare peut prendre mille formes : une couverture pour réchauffer, un câlin, un verre d’eau ou un thé, quelques mots doux, un silence complice, pourquoi pas un massage, , ou juste… être là. Il peut durer quelques minutes ou plusieurs heures. Et surtout, il ne concerne pas que les soumis·ses : les dominant·es aussi peuvent avoir besoin d’un sas de décompression après une moment intense.
Ce moment est parfois prévu à l’avance dans les discussions préalables à la scène, surtout lorsqu’il s’agit de jeux très émotionnels, humilians, ou physiques. Il permet de s’assurer que chacun·e va bien, de réancrer les corps et les esprits, et de transformer l’intensité vécue en souvenir positif et nourrissant.
En quoi c’est crucial ?
Parce que même un jeu consenti peut chambouler profondément.
Parce que le corps libère une quantité massive d’endorphines, d’adrénaline, puis peut chuter (ce qu’on appelle parfois le "drop").
Parce que l’aftercare construit une confiance durable, au-delà du plaisir brut.
À retenir :
L’aftercare est un acte d’amour, même entre partenaires occasionnel·les.
Il est propre à chaque personne : il faut demander ce dont l’autre a besoin, sans supposer.
Il peut être tactile, verbal, pratique ou simplement silencieux.
Il est tout aussi important que la pratique elle-même voire parfois, plus encore !
Voir également :
https://www.bdsm.fr/forum/thread/9874/Accompagnement-d'un-subdrop/
https://www.bdsm.fr/subspace-bdsm/
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Munch
Terme français : Aucun mot équivalent,on utilise généralement munch, même en français.
Définition :
Un munch est une rencontre informelle entre personnes intéressées par le BDSM, organisée dans un lieu public, souvent un café, un bar, ou un restaurant. Contrairement aux soirées fétichistes ou aux play parties, les munchs sont des espaces non-sexualisés et habillés, où l’on vient pour discuter, échanger, rencontrer, se renseigner, ou simplement passer un moment convivial entre pairs.
C’est souvent la porte d’entrée idéale dans le monde BDSM pour les personnes curieuses, débutantes, ou en exploration. On peut y poser des questions, écouter, observer, ou même rester discret·e en buvant un verre. L’ambiance est décontractée, bienveillante, et orientée vers le respect de l’anonymat.
Organisation :
Les munchs sont généralement organisés par des bénévoles ou des communautés locales. Il existe des munchs généralistes, d’autres thématiques (pour les brats, les littles, les riggers, etc.), et certains sont réservés à des publics spécifiques (femmes, LGBTQIA+, ).
À retenir :
Un munch n’est pas une session BDSM : on ne joue pas, on ne se dénude pas, on ne sexualise pas l’espace.
C’est un lieu d’échange, de socialisation, de communauté, parfois de premiers pas timides mais décisifs.
Les codes sont simples : tenue de ville, respect, discrétion, et ouverture d’esprit.
Participer à un munch, c’est souvent découvrir qu’on n’est pas seul·e, et que le kink se vit aussi autour d’un verre et d’un sourire.
Voir également :
https://www.bdsm.fr/event/category/10/Soir%C3%A9es-priv%C3%A9es/
https://www.bdsm.fr/blog/3990/quest-ce-quun-munch/
https://www.bdsm.fr/munch
https://www.bdsm.fr/forum/thread/9004/Qu%27est-ce-qu%27un-Munch-?-Quel-est-la-diff%C3%A9rence-entre-un-Munch-et-un-Munch-and-play-?/
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Dacraphylie
Définition :
La dacryphilie (dacryphilia en anglais) est une attirance érotique ou émotionnelle pour les larmes, le fait de pleurer ou de voir quelqu’un pleurer. Elle peut se manifester dans un cadre purement sensoriel — le visage ruisselant, les sanglots, les expressions vulnérables ou s’inscrire dans un jeu psychologique plus complexe, souvent lié au BDSM. Il peut s’agir de provoquer les pleurs (dans une dynamique sadique), de les accueillir (avec tendresse), ou de les partager dans une communion intense.
Ce fétichisme repose souvent sur l’idée que pleurer, c’est se mettre à nu, tomber les masques, livrer une vérité émotionnelle profonde. La dacryphilie n’est pas nécessairement cruelle : elle peut être douce, pleine de compassion, ou au contraire très âpre, même un peu brutale. Elle est parfois mêlée à d’autres pratiques comme l’humiliation, le contrôle émotionnel, ou l’emotional masochism.
À noter :
La dacryphilie peut être vécue dans des scènes très codifiées et encadrées, où les pleurs sont consentis et recherchés.
Elle peut aussi apparaître spontanément, comme une montée d’émotion libératrice et devenir un déclencheur puissant d’intimité.
Ce fétichisme, bien qu’il puisse choquer, repose toujours sur le respect du consentement émotionnel. Il n’est pas question de « profiter » d’un mal-être réel non consenti.
À retenir :
La dacryphilie n’est pas un sadisme banal : elle touche à la profondeur émotionnelle, au lâcher-prise extrême.
Pleurer ne témoigne pas spécialement d'une faiblesse, c’est plutôt une forme de langage intense et bouleversante.
Cette pratique, bien menée, peut devenir une catharsis érotique, un chemin vers la tendresse ou la réparation.
Elle demande beaucoup de présence, d’écoute, et d’après-soin émotionnel (aftercare).
A voir également, le groupe Dacryphilie
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Dominant.e
Définition :
Un·e Dominant·e est une personne qui, dans une dynamique BDSM, prend le rôle de celui ou celle qui dirige, guide, impose ou contrôle le jeu, les pratiques, ou parfois certains aspects de la relation. C’est la figure d’autorité, celle qui pose le cadre, propose les règles, initie les rituels et tient la tension psychologique du rapport de pouvoir mais toujours avec le consentement explicite de la ou des personnes impliquées.
Mais attention : dominer ne signifie pas brutaliser, ni imposer un caprice. La domination BDSM est consensuelle, éthique, attentive et s'article autour de la communication. Elle peut être douce ou dure, structurée ou spontanée, cérémonielle ou sauvage… mais elle se fait toujours en responsabilité.
Un·e Dominant·e écoute, observe, construit la séance comme un·e metteur·se en scène sensuel·le. Il ou elle tient l’espace émotionnel, surveille les limites, et veille à l’intégrité du ou de la soumis·e pendant, mais surtout après le jeu.
Nuances :
Il existe des Dominants doux, qu’on appelle parfois, en anglais, gentle doms, ou des service dominants, plus orientés vers le soin.
D’autres adoptent une posture bien plus autoritaire, sadique, protocolisée.
La Domination peut aussi être temporaire (durant une séance) ou permanente (dans une dynamique 24/7, par exemple).
Certains ajoutent à ce rôle une étiquette genrée (Daddy Dom, Mistress, Domme, etc.)
À retenir :
Dominer, c’est un art et pas une excuse pour prendre le pouvoir sans le rendre.
Cela exige du contrôle de soi, une grande écoute, et un sens affûté de la responsabilité.
Le/la Dominant·e n’est pas infaillible : il/elle évolue avec son/sa partenaire, apprend, ajuste, grandit.
On ne naît pas Dominant·e : on le devient… avec soin, curiosité et ... humilité !!!
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Sécheresse vaginale
Définition :
La sécheresse vaginale désigne un manque de lubrification naturelle du vagin, entraînant une sensation d’inconfort, de brûlure, de tiraillement ou de douleur, notamment lors des rapports sexuels ou de certaines pratiques de pénétration. Elle peut être ponctuelle, cyclique ou chronique, et touche des personnes de tous âges, bien que plus fréquente pendant la ménopause, après un accouchement, ou en période de stress ou de prise de certains médicaments (comme les antidépresseurs ou les traitements hormonaux).
La sécheresse vaginale n’est ni une honte, ni une fatalité, et surtout pas un échec de la libido ou de la féminité. C’est une réalité physiologique, parfois hormonale, parfois psychologique, qui mérite écoute, bienveillance et… une bonne dose de lubrifiant.
Solutions courantes :
Lubrifiants à base d’eau, de silicone ou hybrides, à adapter selon les pratiques et la sensibilité personnelle
Gels hydratants vaginaux pour un usage régulier
Traitements hormonaux locaux (crèmes ou ovules à base d’œstrogènes, sous prescription)
Travail sur la détente, l’excitation, et l’environnement de confiance dans la relation
À retenir :
La sécheresse vaginale peut arriver à tout moment de la vie : ce n’est ni un « problème de vieille », ni un tabou à cacher.
Le BDSM peut parfois l’accentuer (stress, peur, pratiques prolongées), ou au contraire l’atténuer (si l’excitation mentale est forte).
Utiliser du lubrifiant n’est pas un échec, c’est une preuve d’amour pour son corps.
Écouter ses sensations, adapter ses pratiques, et consulter si besoin, c’est aussi ça, le vrai self-care.
Connexe :
https://www.bdsm.fr/forum/thread/7990/BDSM-et-m%C3%A9nopause/
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Donjon
Terme anglais associé : Dungeon (largement utilisé dans les milieux internationaux, mais le mot donjon tend à s’imposer en français)
Définition :
Un donjon est un espace spécialement aménagé pour les pratiques BDSM. Il s’agit d’un lieu intime, sécurisé et structuré, conçu pour accueillir des scènes de domination, de soumission, de bondage, de discipline ou de tout autre jeu érotique consenti. Le mot évoque à la fois la forteresse intérieure, le rituel secret et la puissance des fantasmes mis en acte.
Un donjon peut être une simple pièce chez soi aménagée avec soin, une salle professionnelle louée à l’heure, ou encore un espace collectif dans un club fétichiste ou une association. On y trouve souvent du mobilier spécifique (croix de Saint-André, bancs de fessée, cages, tables de bondage), des systèmes de suspension, des accessoires variés (fouets, paddles, cordes…), et une ambiance propice au lâcher-prise : lumières tamisées, musique, décors symboliques ou gothiques.
Mais plus qu’un lieu physique, le donjon est aussi un espace symbolique. Y entrer, c’est se préparer mentalement à jouer un rôle, à s’ouvrir à l’intensité, à déposer ses filtres sociaux. Il marque souvent la transition entre le monde « vanille » et l’univers kink.
À retenir :
Le donjon est un sanctuaire du jeu BDSM : intime, codifié, et sécurisé.
Il peut être personnel, associatif ou commercial.
L’étiquette y est importante : respect, consentement, hygiène et discrétion.
Pour beaucoup, il représente un lieu de liberté, d’authenticité et d’intensité rare.
A lire également :
https://www.bdsm.fr/donjon
https://www.bdsm.fr/pages/sub-category/178/Clubs-et-Donjons/
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