Mr Marc30
par le 30/04/25
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Il l’attendait dans le salon, debout, appuyé contre le dossier du canapé.
Lorsqu’elle entra, il ne bougea pas, se contentant de la dévorer du regard. Elle était exactement comme il l’avait imaginée : fébrile, tendue, sublime dans sa vulnérabilité assumée.
Il croisa les bras sur son torse, imposant.
« Viens ici, » ordonna-t-il, sa voix grave coupant le silence.
Elle s’avança, ses talons discrets claquant doucement sur le parquet. Lorsqu’elle fut devant lui, il leva une main et écarta une mèche de cheveux de son visage.
« Rappelle-moi tes mots de sécurité. »
Elle inspira un peu, rassemblant ses pensées.
« Jaune pour ralentir. Rouge pour arrêter. »
Un sourire naquit sur ses lèvres.
« Très bien, ma petite. Ce soir, tu es à moi. Et je vais t’emmener exactement où tu as osé me demander d’aller. »
Elle frissonna de désir.
Il prit son temps, la fit se dévêtir, chaque vêtement glissant au sol dans une lente chorégraphie. Lorsqu’elle fut entièrement nue, il la guida d'une main ferme sur le canapé, la positionnant à quatre pattes.
« Regarde-moi, » dit-il.
Elle tourna la tête vers lui, ses joues rouges de pudeur et d’excitation mêlées.
Il enfila un gant en latex, en prit un second et le tendit vers elle.
« Tu vas me l’enfiler, toi-même. Tu vas participer à ton offrande. »
Tremblante, elle prit le gant et glissa le caoutchouc sur sa main, ses doigts effleurant les siens. Ce simple contact était une promesse silencieuse.
Il ouvrit une bouteille de lubrifiant, le fit couler généreusement sur sa main gantée, puis sur son intimité, étalant la matière en gestes lents, méthodiques, presque cérémoniels.
« Respire profondément. Relâche-toi pour moi. »
Sa voix était douce, mais autoritaire. Chaque mot entrait en elle aussi sûrement que ses doigts.
Il commença avec une lenteur exquise, un doigt d'abord, puis deux, glissant en elle dans des mouvements de va-et-vient précis. À chaque ajout, il prenait le temps d'observer son visage, de lire dans ses yeux la moindre hésitation, le moindre doute.
Elle gémissait doucement, oscillant entre douleur et délectation, la tête appuyée contre le cuir froid du canapé.
« Tu es magnifique, » murmura-t-il contre son oreille.
« Tellement courageuse... Laisse-toi aller. »
Quand sa main entière se fraya doucement un chemin, elle poussa un cri étouffé. Il s’arrêta, son autre main sur ses hanches pour la soutenir.
« Regarde-moi. »
Elle leva la tête, ses yeux noyés de plaisir.
« Dis-moi ce que tu ressens. »
Elle balbutia, les mots entrecoupés de halètements :
« Je... je me sens... remplie... Je suis à toi... »
Son sourire s’élargit, fier d’elle, fier de sa capacité à lâcher prise.
Il commença alors de lents mouvements, subtils, comme une caresse intérieure. Son corps se tendait, s’ouvrait, se livrait à lui avec une docilité enivrante.
Leurs respirations se mêlaient, la pièce emplie de gémissements doux, d'ordres murmurés, de silences pleins de puissance.
Il guida ses sensations jusqu'à ce qu'elle tremble sous lui, atteignant un sommet d'abandon. Puis, quand il sentit qu'elle avait atteint ses limites, il se retira doucement, caressant sa peau tendrement.
Il la prit dans ses bras, la berçant contre lui.
« C'était parfait, » murmura-t-il.
« Tu as été parfaite. »
Elle se lova contre lui, épuisée, comblée, portée par la fierté de sa soumission offerte et reçue avec tant de respect.
Il resterait là, à veiller sur elle, jusqu'à ce qu’elle s’endorme, un sourire de contentement aux lèvres.

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