La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 29/09/23
Hier après-midi je suis allé tapiner (gratuitement) au sex-shop où j’ai mes habitudes. Dès que j’arrive, je file me changer. Cette fois ci, c’était serre taille en vinyle noir mini jupe à pression en vinyle rouge et escarpins à bride chromés. J’étais allé chez l’esthéticienne 3 jours avant pas besoin de bascar j’étais doux comme un bébé. Ce fut une après-midi bien bonne. Certes je n'ai pas battu des records en nombre, mais 5 pipes dont 2 éjacs, 2 sodos (dont une suivie d'une pipe) et un très bon fist, ont fait ma journée. La qualité était au rendez vous. Des mecs assez bien avec de bonnes bites. Le 1er était très charmant et c'était la 1ere fois qu'il venait dans un truc comme ça. Il n'a eu que des partenaires féminines. Quand il a vu ce que je lui faisais avec ma bouche il était fou. Il n'avait jamais ressenti autant de plaisir et il n’arrêtait pas de me dire que j'avais une bouche formidable. Il avait une bite de taille raisonnable voire modeste au repos, que j'ai su réveiller pour avoir un très bel engin. Les autres gars avaient un peu des bites dans le même genre, à l'exception d'un colosse. Quand je l'ai vu je me suis dit Whaouh il doit avoir un engin de fou! Ben en fait il avait la plus petite de l'après midi. Il a voulu me sodomiser mais bon, c'était juste pour y faire plaisir, car de mon coté, je n'ai pas senti grand chose. Le gars qui m'a fisté en avait une bien bonne pas très épaisse mais assez longue. Pendant que je le suçais, il me caressait l'anus, il était émerveillé de voir que sous ses caresses, mon petit trou s'ouvrait comme une fleur. Vu que j'étais si accueillant, d'un doigt il est passé à 2, 3 puis 4 et il voulait aller plus loin. Je lui ai proposé un gant avec un peu de lubrifiant. Il a repris son exploration et sa main est rentrée comme dans du beurre jusqu'au 1er tiers de son avant bras. Il n’arrêtait pas d’avoir des expressions d’étonnement tellement que son introduction avait été facile et agréable. Pour moi c’était le bonheur, à travers ma cage de longs filets de liquide séminal s’écoulaient comme une fontaine, j’en avais la jambe toute gluante. L’après midi s’est passée tranquilou. A un moment un couple d’un peu moins de la soixantaine est venu, la dame était très gourmande, elle n’était pas venue là pour compter fleurette mais plutôt pour dérouler des kilomètres de bite. Elle m’a vue et n’était pas du tout intéressée et est partie s’amuser un peu plus loin. Son gars est revenu discuter un peu avec moi, mais j’ai su après qu’il était plus là en passif. Comme la petite dame « monopolisait » toute l’attention, plutôt que de rester seul je suis allé voir un peu ce qu’elle se prenait. Je suis arrivé au moment où mon fisteur essayait de la prendre, mais les mots un peu crus de la petite dame ont eu raison de son érection. Dans toute sa délicatesse la dame lui a sorti « mais tu n’es pas fichu de me baiser ». Il a été un peu vexé car il y avait d’autres males autour. Il s’est retiré et nous sommes partis dans un coin isolé, afin que je lui remonte le moral (on peut appeler ça comme ça aussi). Sa bite a retrouvée une bonne forme et il m’a sodomisé avec plaisir. Je sentais son long sexe aller et venir en moi tout en douceur, Il n’y avait pas besoin de mettre du lubrifiant, j’avais encore la rondelle toute baveuse. Ce n’a pas été aussi intense que le fist qu’il m’avait fait quelques temps auparavant mais j’ai beaucoup aimé et lui aussi. Il s’est retiré, a enlevé son préservatif et je l’ai sucé jusqu'à avoir son jus. L’après-midi finissant, il n’a pas hésité à se lâcher et m’a inondé le fond de la gorge et tout est parti directement dans l’œsophage. Il en restait encore un peu et je lui ai nettoyé le gland avec ma langue, il est ressorti de ma bouche tout propre comme un sou neuf. Il n’avait peut-être pas réussi à baiser la petite dame, mais en tout cas il m’a bien baisé et nous avons pris beaucoup plus de plaisir ensemble. Nous nous sommes quittés car il devait rentrer, mais il a bien noté mes jours de présence, en comptant bien me revoir prochainement. Pour finir l’après-midi j’ai déambulé un peu dans l’espace ciné et la petite dame était dans la petite salle de cinéma où j’y attend les gars interessés. Elle cherchait en vain un étalon qui la défonce, mais le pauvre gars à qui elle a demandé ses faveurs n’était pas au mieux de sa forme car il avait déjà répandu à deux reprises sa semence. Me voyant à l’embrasure de la porte, elle m’a demandé d’approcher. Je lui ai dit qu’elle allait être déçue car elle ne pouvait pas voir ma cage qui était sous ma mini jupe. Elle n’avait pas tout saisi d’où sa surprise quand elle a envoyé sa main sur mon sexe. Elle a relevé ma jupe en me demandant qu’est ce que c’était. Apparemment elle n’avait jamais vu de pénis encagé. Je lui ai expliqué que c’est ma femme qui était détentrice de la clé car c’est une dominatrice, que nous avions une énorme complicité et qu’elle me laissait quelques libertés qu’à condition que je sois sous clé. Elle a trouvé notre démarche formidable et m’a félicité à de nombreuses reprises d’être soumis à ma femme. Je suis descendu pour récupérer mes habits de garçon et je suis allé me changer dans les toilettes du bas. En ressortant, j’ai vu le couple qui était en train de regarder les tenues sexy qui étaient exposées. Je me suis approché d’eux et j’ai dit à la petite dame « Voilà le carrosse s’est transformé en citrouille ». Elle m’a regardé d’un air interrogatif et ne comprenait pas ce que je lui disais. Son compagnon a percuté un plus vite qu’elle et quand je lui ai expliqué elle ne me croyait pas. Pour lui prouver mes dire, j’ai saisi sa main, l‘ai portée à mon sexe encagé sous mon pantalon et son visage a affiché une grande stupéfaction. Elle n’en revenait pas de la métamorphose et n’avait que d’éloges à mon égard. Voilà encore une bonne après-midi passée au X center de Plan de Campagne, dont je félicite le personnel qui est très pro et discrets.  
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Par : le 27/02/21
Tout est parti d'un défi  que Maîtresse m' a laissé exprimer.  Je lui parle de sodomie aux légumes de plus en plus gros.  Elle retient l'idée et lance le défi 11:  DILATATION ANAL. "Choisis divers légumes, prépare ton panier et offre-moi ton cul..." Je suis enthousiasmé au plus haut point et très vite  Maîtresse me fait  préparer cette soupe  quelques jours à l' avance si bien que quand j' arrive à ses pieds il ne lui reste plus qu'à touiller...  J’ai eu l’impression de concrétiser un rêve, donner vie à un vagin. Je ressens intensément les envies de Maîtresse. Elle me lubrifie pour faciliter cet accès. Sa main s’enfonce, doigt par doigt. Mon petit trou est déjà  bien dilaté  d'un passage de navet, carottes, courgette et butternut mais Maîtresse doit encore le travailler pour qu’il engloutisse cette main fouineuse. Je me demande si elle n'avait pas ce plaisir en tête depuis le début , n’ayant pas à douter de mon entière dévotion... Si je pouvais, je l’aspirerais tellement j’ai ce besoin qu'elle me possède. Je m’offre, je me détends pour accueillir ma Maîtresse. Mes efforts commencent à porter leurs fruits, ma porte s’entrouvre. Sa main tournoie sur mon anus, repoussant un peu plus les parois de ce passage privé. De fait, sa pénétration, retardée autant pour son plaisir que pour l’esthétisme de la situation, me paraît douce. Je finis par ressentir le passage du poignet, sa main s’excite à l’intérieur. Elle tourne sa clé dans ma serrure. Cette sensation de prendre possession de mon corps l’excite beaucoup. A sa demande, je la guide contre ma prostate, zone très érogène. Je fonds littéralement sous ces subtiles caresses. Sa main s’agite en moi, insiste aux endroits les plus sensibles, fouille mes parois. Et puis elle continue la visite de sa nouvelle demeure avant d’en prendre physiquement possession. Sa main ressort, pénètre à nouveau ce tunnel qui s’ouvre de plus en plus. Maîtresse sait prolonger son plaisir. Et il monte, il monte ! Un frisson naît inexorablement, il m’enveloppe tout entier comme un aura. Je vibre crescendo, s’ensuit une explosion incontrôlable, un tremblement de terre, des aurores boréales me traversent et puis, brutalement, elles s’éteignent, je retombe sur terre. J’ai joui Maîtresse, vous vous rendez compte j’ai joui de votre pénétration !!! Je suis épuisé mais je sens Maîtresse  curieuse d’aller encore plus loin, elle ouvre mon côlon comme elle ouvrirait la porte d’une autre pièce de service. Elle en a découvert le passage secret. Je reprends des forces. Ces nouveaux va-et-viens en moi font monter son excitation, elle s’emballe comme j’aime. Je ne suis qu’un récipient qu’elle remplit avec la liqueur de sa jouissance. J’ai tellement lâcher prise que je me sens vidé, c’est drôle après avoir été rempli. Maîtresse se retire, elle me montre un trait fictif bien au-dessus de son poignet . Je t’ai pénétré jusque là me dit-elle avec un large sourire. Je ne dis mot mais je suis fier de l’avoir accueilli si loin.  Le fist est un moment de partage incroyable, très intime et maintenant je sais à qui j’appartiens.
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Par : le 28/12/20
J'ai toujours aimé le plaisir anal. De quelque manière que ce soit, d'un simple titillement de mon anus à sa pénétration avec un objet ou un jouet approprié, en passant par une belle verge bien dure, bien gonflée et bien tendue. Le jour où un complice de jeu m'a initié au fist, je me souviendrais toujours de ce qu'il m'avait dit: "tu verras, une fois que tu auras gouté et apprécié, tu ne pourras plus t'en passer". Je ne l'avais pas vraiment cru, d'autant que cette première séance n'avait pas été des plus agréables. Mon anus, pourtant toujours très ouvert à la moindre des sollicitations, n'avait pas été très coopératif ce jour-là. Je n'avais donc pas réitéré cette expérience, que je voyais alors juste comme un plaisir pris essentiellement par le fisteur. Aujourd'hui, ma vision du fist est toute autre. Je me surprends même parfois à prononcer cette phrase-là, alors que je suis moi-même en train d'enfoncer doucement mes doigts dans un anus serré qui ne demande qu'à s'ouvrir: "tu verras, une fois que tu auras gouté et apprécié, tu ne pourras plus t'en passer". Il suffisait en fait qu'un jour je sois prêt. Prêt mentalement, prêt à faire une totale confiance en la personne qui enfoncera son poing au fond de mon trou, prêt à totalement m'abandonner à lui. Alors il a suffit d'une rencontre avec le partenaire de jeu idéal. Un regard, des échanges, de la compréhension, de l'envie, un environnement, le bon matériel et les bons accessoires, de jolies mains fines et expertes... Et voilà comment j'ai découvert un plaisir inédit, une jouissance unique, une explosion de sensations indescriptibles et tellement fortes! Je n'avais jamais vécu cela. Même l'adrénaline que je retrouve en pratiquant des sports extrêmes n'est pas aussi intense! J'ai ressenti un savant mélange explosif, entre le massage du sphincter avant la dilatation, puis cette sensation d'être pénétré en profondeur avant de me sentir complètement rempli et totalement controlé par cette main qui me fouillait en douceur... C'était tellement bien fait, bien amené et bien mené! J'étais inondé et submergé de frissons et de bouffées de chaleur, le plaisir et la jouissance au summum, comme jamais je n'en avais connu auparavant. J'étais à 4 pattes, soumis comme j'aime, à la merci de sa main... Juste une main! Et je me suis abandonné, en totale confiance et en parfaite harmonie avec mon fisteur. Depuis cette 2ème expérience, je suis devenu un "fist addict". J'ai pu renouveler maintes fois des séances en tant que passif (fisté donc) et ai pu ainsi découvrir de nouveaux horizons et de nouvelles envies qui me correspondent encore maintenant. Pendant certaines soirées, j'ai alors observé les "maitres fisteurs" et leur manière d'approcher le fist. J'ai ensuite analysé puis compris la philosophie de cette pratique au point (poing?) qu'aujourd'hui, je prends autant de plaisir à fister que me faire fister. Sentir un partenaire s'abandonner et lui procurer une jouissance maximale est tout simplement jouissif. Moi qui ait toujours été 100% passif avec les hommes, je prends maintenant mon pied à être actif lorsque j'ai mon poing enfoncé au fond d'un trou accueillant et chaud. Contrôler, dominer, fouiller, sentir, dilater, mais surtout... écouter son partenaire, est en soi le fruit d'une excellente complicité. Et c'est ce que j'aime dans le fist: ce plaisir (souvent) partagé à 100%.Beaucoup de mes amis dans cet environnement sont versas, fisteurs et fistés. Et c'est pour cela que je suis devenu autant fisteur que fisté: sachant le plaisir que cela procure, on ne peut pas être que passif dans une relation fist H/H. Un bon fisté doit aussi savoir fister. En tout cas, c'est mon opinion et je suis content lorsque je suis convié à une soirée fist, de donner autant de plaisir que j'en prends. Et c'est là où c'est intéressant également, dans le sens ou chaque cul est unique et différent. On doit pouvoir s'adapter au cul de son partenaire et, en étant très à l'écoute, en découvrir les zones sensibles et érogènes, trouver ce qui le fait "grimper au rideau" et monter dans les tours, que ce soit en jouant sur la profondeur tant que sur la largeur. Chacun a ainsi sa manière de "jouir du cul". Me concernant, j'ai pu aller au-delà de mes fantasmes et me découvrir ainsi un côté actif qui, finalement, n'est pas pour me déplaire! En mode fisté, j'ai bien progressé depuis cette 2ème expérience et mon anus sait maintenant s'adapter à mes envies: toujours plus large, toujours plus profond. Mais je préfère de loin la dilatation. J'aime cette sensation d'être bien écarté, pour être mieux rempli. Et le meilleur avec tout ça, c'est que lorsque l'explosion survient, lorsque l'on "jouit du cul" sans pour autant s'être masturbé ni avoir éjaculé, on est prêt à recommencer, encore et encore, pendant des heures, voire des nuits entières! Et ça, je crois que c'est unique en son genre chez nous, les hommes. Jouir plusieurs fois de suite, souvent, sur de longs moments. Pour moi, le fist est aussi une excellente thérapie. Après une bonne séance, on est tellement bien. Très bien même. Je ne pense pas que vous trouviez une telle jouissance ailleurs. Alors personnellement, je le recommande fortement, sans aucune modération. Mon premier partenaire avait raison: "tu verras, une fois que tu auras gouté et apprécié, tu ne pourras plus t'en passer".
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Par : le 24/12/15
Les deux jolis mamelons aux larges auréoles framboise jaillissant hors de leur prison firent sourire Ambre qui entrepris ensuite de réclamer à sa propriétaire de petits mouvements de la tête, des mains et des jambes. Totalement rassurée par cet examen rapide, elle dit à voix haute qu'il n'y avait plus là matière à inquiétude et qu'après une bonne nuit de sommeil tout serait oublié, mises à part quelques ecchymoses et courbatures. Et elle proposa même à la jeune femme, en tournant les talons, de les soulager dans les jours à venir par quelques uns de ses massages magiques. Un peu plus loin dans le fossé, un grand panier d'osier laissait dépasser la tête d'un jard splendide. Mais le volatile ne bougeait plus et sa tête faisait un angle bien étrange avec le reste de son corps. Il n'avait pas eu la même chance que sa maîtresse! Un peu troublée par ce joli corps féminin entraperçu, et fatiguée aussi par sa journée de travail, Ambre installa dans sa cour un grand baquet d'eau fraîche et n'eut pas la patience d'attendre longtemps qu'elle réchauffe au soleil pour se mettre nue et y plonger toute entière. Une lourde chaine entre les jambes Ses ablutions furent vite expédiées et elle s'allongea bientôt avec délice sur sa confortable fourrure de massage devant l'âtre où crépitait un feu vif, avide d'un sommeil réparateur et pressée aussi de retrouver en songe les bras puissants de son forgeron préféré. Mais à l'instant même où il se décidait enfin à l'entreprendre en la prenant aux hanches pour une pénétration qui s'annonçait bien vigoureuse, il lui sembla vaguement qu'on toquait à la porte. Un moment, elle crut avoir mal entendu, mais le heurtoir reprit du service et elle se leva en maugréant. Passant une pelisse de renard sur ses épaules nues, elle entrouvrit prudemment la porte. Là, se tenait un homme, manifestement confus de la réveiller à cette heure tardive. Vêtu d'une longue cape de laine et portant bâton de marche, il dissimulait sous un chapeau de feutre un visage marqué par la fatigue. Totalement immobile mais nullement menaçant, il semblait attendre qu'elle décide pour lui. Accepterait-elle de l'héberger pour la nuit ou bien le repousserait elle dans la solitude du soir! En fait, il s'en remettait totalement à son esprit de décision et aussi à sa bonne étoile. Elle sourit intérieurement à cette vue et se dit que décidément ses amies les étoiles avaient bon goût et lui envoyaient justement l'aide qu'elle espérait. Sans mot dire, elle s'effaça pour le laisser entrer et le fit asseoir. Remarquant au passage de discrets cliquetis métalliques, elle ne fit aucune remarque et lui proposa un morceau de fromage, un quignon de pain et un gobelet de vin rouge. Le regardant attentivement pendant qu'il mastiquait avec lenteur ce dîner bienvenu, elle remarqua qu'il gardait sa grande cape ostensiblement fermée, malgré la chaleur régnant dans la pièce. Instinctivement, son tempérament de maîtresse femme lui commanda d'en savoir plus. S'approchant de lui, elle écarta doucement les pans de laine et découvrit un homme arborant une tenue paysanne, mais partiellement nu, une lourde chaîne pendant entre ses jambes. A ses poignets, des marques profondes témoignaient clairement d'une mise aux fers sévère et prolongée. Poursuivant avec calme ses investigations, Ambre s'agenouilla devant son visiteur du soir et examina avec attention la chaîne qui lui battait les chevilles. Le dernier maillon était difforme, tordu, manifestement cassé par des efforts musculaires frénétiques et répétés. L'autre extrémité avait été forgée de façon à venir enserrer les testicules du prisonnier. Elle frissonna en imaginant le terrible coup de marteau qui avait aplati la pièce métallique pour la maintenir définitivement en place, sans toutefois causer le moindre dommage aux parties génitales du prisonnier. Manifestement il y avait là un vrai savoir faire de la part d'un bourreau très habile! En ces temps reculés, les châtiments pratiqués par les celtes étaient laissés à la discrétion des offensés et pouvaient s'avérer d'une rare cruauté, à l'égal des terribles pratiques chinoises. En outre, le lien entre faute et châtiment était souvent direct et l'on était souvent puni par où on avait pêché. Quelques siècles plus tard, la promulgation de la première version de la loi salique (IVe ap JC) imposera une modification de ces pratiques en portant dans la sphère publique la prononciation des peines par un représentant du roi. Et cela sur la base d'un inventaire précis de tous les dommages pouvant être causé (meurtre, mutilation, vol…). Exit donc les fantaisies terrifiantes de certains notables locaux et toutes ces règles particulières établies par chaque conseil d'anciens. Mais pour l'heure, c'est encore Elcmar, seigneur de Rohan et époux de la sublime Dana, qui prononce chaque jeudi (jour de la semaine destiné à traiter les affaires juridiques chez les celtes) les sentences à venir. Obscure et sombre couleur prune Petit et malingre, cet homme méchant au visage ingrat et à la voix de fausset s'est rapidement fait connaître dans toute la contrée pour la férocité implacable de ses jugements. Avec lui, le bourreau ne chôme pas, faisant même preuve d'une grande inventivité dans les supplices pratiqués, suivant en cela, disent les mauvaises langues, les conseils avisés et un tantinet sadiques de la belle Dana. Et Ambre de reconnaître la signature de celle-ci dans cette façon récente et tout à fait particulière d'enchaîner les condamnés de sexe masculin. Elle sait aussi les attirances anales de la redoutable Dame et n'a guère de doute sur ce qu'a pu subir son visiteur du soir, côté pile. Prévenante, c'est après avoir plongé la main dans le petit pot d'onguent opiacé disposé près de la cheminée, qu'elle va tenter d'apaiser le feu qui lui dévore l'anus, malmené très récemment en prévision probable d'une exécution par empalement. Ignorant la composition exacte de la médecine qu'elle se procure en forêt chez une vieille rebouteuse, elle l'applique cependant avec conviction et douceur, en connaissant l'efficacité rapide, et aussi certains de ses effets secondaires tout à fait intéressants quand on aime les plaisirs de la chair. C'est bien connu, l'intimité d'une femme, c'est l'origine du monde. Celle d'un homme, c'est au contraire une porte fermée, tendre et délicate, mais d'une obscure et sombre couleur prune, à laquelle la plupart des civilisations n'ont accordé qu'un rôle strictement fonctionnel. Ambre sait pourtant qu'il en est tout autrement, et qu'avec un sésame approprié on peut s'y glisser toute entière, ou presque. Elle aime sentir cette chair palpitante, qui s'échauffe encore davantage lorsqu'elle saisit brusquement l'un ou l'autre des tétons disponibles du mâle qu'elle soumet. Lorsqu'elle mène ainsi bataille, arrachant victoires sur victoires au point d'y mettre la main entière, elle sent aussi monter du côté de son ventre à elle de fortes envies de visite. Elle résiste tant qu'elle peut, poursuivant parfois son avantage jusqu'à doter son entrejambe d'un gigantesque fac similé. L'esthétique de l'ustensile lui déplaît souverainement mais la sensation quand elle pénètre l'homme n'est pas du tout déplaisante. Le retournement de situation est complet et c'est avec grand plaisir qu'elle laboure avec vigueur le sillon masculin, attentive aux gémissements de contentement qui lui parviennent bientôt aux oreilles. Toute à ses pensées frivoles, elle frissonne soudain et réalise que le feu dans la cheminée a bien baissé. Allongeant le bras vers le haut du bahut, elle en ramène un collier de cuir, des bracelets munis d'un gros anneau ainsi qu'une laisse de corde tressée. - « je ne veux rien savoir de ton passé» dit elle «ni d'où tu viens ni pourquoi tu portes cette chaine». - «je te propose de demeurer ici aussi longtemps que tu voudras, tu y seras à l'abri de ceux qui te poursuivent. Mais tu seras aussi mon esclave. Tu garderas tout au long du jour et de la nuit ce collier et ces bracelets. Et dorénavant c'est moi qui déciderait ce qui est bon pour toi, dans quelque domaine que ce soit.» ajouta t'elle en secouant légèrement la chaine. Hésitant un court instant, il tendit finalement le cou, puis les chevilles et les poignets, auxquels elle fixa solidement le cuir. A l'anneau du collier, elle accrocha la laisse, puis décida que c'était l'heure de dormir et le guida jusqu'à l'étage. FIN
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