par Nyx
le 02/05/25
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Sentiment me-li me-lo monte…
J’ai passée le présent au futur imparfait,
Mais je conjugue l’espoir d'un cafard d’un soir.
Aujourd’hui mes demains ne sont plus mes hiers,
Ce soir, mes deux mains fondent ma prière.
L’âme en peine… S’enchaîne… A peine…
Ce soir j’ai le cœur qui craque
But i come back…
Posté dans: Art/Dessin/Poésie/Musique
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Suggestion
Par : KAPA🅒•••🔺rt
Hermione Stavros, pseudonyme de Giorgia Reggiani, est une artiste née en 1984 à Mirandola, dans la région de Modène, en Italie. Elle se passionne pour l'art assez jeune, en rejoignant l'Istituto d'Arte A.Venturi de Modena où elle s'est spécialisée dans la céramique. Diplômée en 2003, son parcours artistique l'a conduite à explorer plusieurs supports et techniques.
Bien qu'elle ait une formation en céramique, elle se concentre sur la peinture acrylique sur toile, exprimant parfois une forme de noirceurs tout en mettant en couleurs.
Mais la peinture n'est pas le seul amour de Stavros. Elle se passionne aussi pour la création d'objets inspirés de la Wunderkammer (du genre" cabinet de curiosités"), ainsi que pour l'entomologie et la taxidermie, ajoutant une dimension intrigante à son portfolio artistique.
A partir de 2013, son travail est de plus en plus reconnu et booste sa notoriété dans les milieux artistique. Elle a été invitée à exposer à Milan, dans l'espace Concept, lors de l'événement musical "Alterazioni Sonore". La même année, elle a tenu sa première exposition solo intitulée "Psicosomatica" à l'Atelier BeeLive, situé dans l'enceinte de l'Officina delle Arti à Reggio Emilia.
Deux ans plus tard, en 2015, Hermione Stavros se joint à d'autres artistes pour une exposition collective organisée par MartiniLuce à Concordia sulla Secchia, à Modène. Peu de temps après, elle a également participé à la collective "A new wing for your dream" dans la nouvelle aile du Musée de la Ville de Rimini, un événement orchestré par Morphine.
Hermione Stavros se donne à l'art et démontre une indéniable capacité à se réinventer et à explorer de nouvelles frontières.
Un certain nombre de ses oeuvres sont inspirées de visions fétichistes/BDSM.
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Par : Abyme
En 2001, à peine rentré d'Inde, le directeur d'un festival (Free Tibet) me contactait pour me demander si mon groupe (Santal) et moi acceptions de venir jouer en tête d'affiche un samedi soir au théâtre du Minotaure à Béziers, deux semaines après. Evidemment j'ai accepté, mais après 6 mois en Inde, la reprise fut dure.
Nous commençâmes les répétitions aussitôt, avec l'intention d'étoffer notre répertoire de nouveaux morceaux.
Le second guitariste, Mickael, me proposa une suite de notes qui pouvait former un thème intéressant, et en même pas une heure j'en ai fait cette chanson qui ensuite fut une des plus appréciées par notre public, et qui donna son nom à notre album.
Le principe de départ était de tourner autour du thème à la flûte en introduction, de le suggérer peu à peu, en l'effleurant subtilement de plus en plus, comme pour des préliminaires amoureux, puis de présenter enfin ce thème à la guitare, et commencer le chant seulement ensuite, après presque 3 mn d'intro.
Je commençais à chanter avec ma voix grave, puis en deuxième partie je passais en aigu, puis un solo de guitare ouvert à l'improvisation, et enfin un dernier refrain. Le rythme était assuré par Vincent (le flûtiste), qui maîtrise les tablas indiens. La basse assurée par Hervé est fretless, c'est à dire sans les frettes, ce qui lui donne un son rappelant la contrebasse.
La version que je propose ici est celle, live, que nous avons interprétée et enregistrée lors de ce concert à Béziers, qui fut mémorable pour le groupe, non seulement car le théâtre était comble, mais aussi car après plus de 6 mois, ces retrouvailles musicales sur scène nous avait galvanisés en une fusion rarement retrouvée ensuite.
MUSE
Wandering souls
Broken hearts
Forsaken kings and queens
Cryin’ child
Lonely joker
Misunderstood poet
Tired star
Lost melody
Forgotten tender words
Emptiness
In a creator’s mind
Just a blank sheet of paper
(refrain)
They all need a fairy, they all need a muse
Whisperin’ how all should be, untieing the noose
They all need a fairy, they all need a muse
False devout
Shallow mystic
Fanatic gathering
Faithless friends
Slayers and robbers
Slaves to evil temptations
(refrain)
They all need a fairy, they all need a muse
Whisperin’ how all should be, untieing the noose
They all need a fairy, they all need a muse.
(traduction) :
Les âmes errantes
Les coeurs brisés
Les rois et les reines déchus
L'enfant qui pleure
Le clown solitaire
Le poète incompris
La star fatiguée
La mélodie perdue
Les mots tendres oubliés
Le vide
Dans la tête d'un créateur
Juste une feuille blanche
Ils ont tous besoin d'une fée, tous besoin d'une muse
Qui leur murmurent comment tout devrait être, déliant les nœuds
Ils ont tous besoin d'une fée, tous besoin d'une muse
Les faux dévots
Les mystiques charlatans
Les rassemblements fanatiques
Les amis infidèles
Les brigands et les voleurs
Les esclaves des mauvaises tentations
Ils ont tous besoin d'une fée, tous besoin d'une muse
Qui leur murmurent comment tout devrait être, déliant les nœuds
Ils ont tous besoin d'une fée, tous besoin d'une muse.
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Par : Thutale
Pour bien se casser la tête sur la scansion
(indice : il y a des failles et des libertés)
Exercice de simple provocation - (Sans le mot coupable)
(extrait)
Je viendrai à vous nue, le corps cerclé de chaîne
Cliquetante. J'aurai la peau d'une blancheur
Eclatante, l'âme ravie, le feu à l'aine :
Charmante. Vous me voudrez pour amante sur l'heure
Je vous adjurerai de ne point me faire mal
De laisser là vos mœurs barbares. Sans botter
Mes fesses tendres. "Aussi vrai que je suis mâle !"
Tombant agenouillé, vous poursuivrez : "Beauté,
Beauté des cieux qui virent notre rencontre !
Belle enfant, mais je ne puis y songer sans honte
Mes mains tremblant vers vous ne veulent que bercer
Ma langue laper, mon membre vous ravir, et...
oui... des paroles douces couleront de mes lèvres.
Je tresserai pour vous des couronnes de fleurs,
Vous donnerai le bain, vous masserai des heures
Et vous ferai connaître les plus brûlantes fièvres."
(Thutale, in L'Ecriture n'est rien qu'un exutoire de la libido)
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Par : KAPA🅒•••🔺rt
Monica Majoli est une artiste américaine, née en 1963 à Los Angeles en Californie. L'oeuvre de Monica explore l'intimité à travers la sexualité, et certains aspects des "courants alternatifs" tels que le BDSM.
Selon le Whitney Museum of American Art, les "peintures figuratives de Majoli des années 1990 à aujourd'hui ont dépeint des scènes de fétichisme sexuel". Son travail explore "les thèmes et rituels de l'identité, de l'intimité et de la mortalité". Dans ses premières œuvres, elle s'est concentrée sur la peinture à l'huile s'inspirant de la peinture européenne du 16ème au 19ème siècle. Elle a utilisé cette méthode pour créer des scènes détaillées et réalistes et des représentations de son propre corps. Ces peintures explicites mettent davantage l'accent sur les aspects psychologiques et les conséquences de ces actes que sur l'expérience physique elle-même.
Dans une interview, l'artiste déclara, en substance que le BD SM, était la principale forme de sexualité qu'elle exploité visuellement arguant qu'il lui permettait de mettre en évidence la nature psychologique de la sexualité et de la conscience."
Sa série Rubbermen (2009-2014) a été présentée lors de la Biennale de Whitney en 2006 et de la Biennale de Berlin de l'art contemporain en 2006. Cette série est composée de peintures à l'aquarelle représentant des scènes d'hommes vétus de latex, souvent liés par des cordes et/ou des chaînes. Elle reprend là un concept exploré dès avant par le magazine Rubber Rebel publié à Los Angeles au milieu des années 1990. Ses représentations stylisées de l'activité sexuelle quand elle s'appuie sur le fétichisme. Le sexe y est exploité comme un outil davantage que comme une performance sexuelle.
Dans la collection Black Mirror (2009-2014), Monica Majoli peint en jouant sur le clair obscur. L'idée lui est venu des miroirs noirs qui entourent les murs de la chambre principale de sa maison à Los Angeles. Black Mirror comprend des portraits de femmes avec lesquelles Majoli a eu des relations sur un quart de siècle. Ces "portraits nocturnes polis" sont réalisés à partir de photographies prises devant les miroirs noirs.
Blueboys est sa dernière collection en date. Cette série d'aquarelle a été commencée en 2015 à partir d'images tirées du premier magazine gay américain, Blueboy, publié en Floride de 1974 à 2007. Elle a indiqué voir en ce magazine une métaphore de la libération gay et de la réalisation de soi avant l'épidémie du SIDA.
Rubberman Bound 2
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Par : Abyme
Pour écouter la version voix + musique :
https://soundcloud.com/filo-deva/co-naissance-co-errance
Quelque part
ailleurs
un homme naît maintenant
émerge d'un sourire
dont il fera sa quête
comme les autres
une vie de plus
Que va-t-on lui faire croire?
des statistiques lointaines
nous informent qu'il ne faut surtout pas
bouleverser nos vies
mais un jour
s'il fait certains choix
il pourra tout faire basculer
La roue des possibles s'arrête-t-elle
sur le point de non-retour?
Quelles sont les chances?
Nous faufilerons-nous
entre les gouttes?
Saurons-nous trouver notre trajectoire?
Le corps sait
se rit des apparences
et des faux espoirs
il palpite en silence
La lune naît, liquide,
s'amarre à l'horizon
ponctue la mélancolie
de ce soir opaque
Elle offre un regard cyclopéen
à l'engeance magique
que les troupeaux
d'une voix unique
appellent à genoux
de peur de se connaître
de se reconnaître
Mais
jamais de réponse
jamais de réponse !
Les pas perdus
ou pas
les chemins improbables
creusés ou pas
pavés ou pas
d'intentions
et de rêves
parfois jamais ne se croisent
Nous errons cernés
d'enchevêtrements
de croisements
toutes ces trajectoires
qui parfois relient des solitudes
à d'autres solitudes
des vies entières
au basculement
d'un instant
Le poète errant
n'a pas de trajectoire
son sentier n'est pas battu
il n'existe que sous son pied
au moment où il se pose
Son passé est mort
son lendemain hypothétique
Croiser son chemin
ne relève pas de l'intention
mais du hasard
ou du destin
parfois de la perception
Alors ouvrons des portes
Les sentiers battus
se trouvent derrière
des portes déjà ouvertes
Ouvons des portes nouvelles
Franchissons-les
Assurons-nous une errance éclairée
Peut-être nous y rencontrerons-nous
Quelque part
ailleurs
un homme naît maintenant
émerge d'un sourire
dont il fera sa quête
comme les autres
une vie de plus
Mais la lune sait
la vanité de l'errance
les ambitions ensevelies
le poids du vide
Le poids du vide.
Filo
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Par : Abyme
L'affront réitéré
de cette lumière molle
pas de joie, pas de vice
et ce néon arrimé
à ce chapelet de journées torves
à ton pas de vie
que tu dévales en spirale concentrique
tu t'éloignes peu à peu
du bord
de l'inconnu
dehors
tu verrouilles l'axe
collections
séries
manies
la voix de l’œil du grand frère
toujours branchée
qui t'enseigne
te conforte
t'entretient
ton monde bétonné
couleurs vives
grand choix
rayons & gondoles
les figurants dehors
derrière ta forêt de cadenas
alors que le dedans te défigure
te recharge d'illusion
de rites
de passé
Sur son autel
la lucarne t'aide
à remplir le temps mort
le présent mort
en attendant
car tu attends toujours
un jour ton putain de prince
viendra enfin
te baisera
et tu y croiras
puis comprendras
puis pleureras
jusqu'à ce qu'un autre recommence
et tu pardonneras
et une autre spirale
un autre néon
une autre voix
rassurante
pré-requiem inachevé
d'incontinence
de tes petits riens
A ta dernière heure
le pire serait que tu te retournes
et comprennes tout enfin, d'un bloc.
Filo
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Par : Abyme
J'ai composé quelques morceaux hommages à certains artistes pop des années 70 qui ont bercé mon adolescence, que j'ai rassemblés dans un album intitulé "Psychedelics".
LAST CHILD est dans l'esprit de Led Zeppelin, du moins leur côté rock.
Voici la traduction des paroles :
LE DERNIER ENFANT
Enfant,
viens ici
écoute bien
ces mots de sagesse
(C'est à) toi (maintenant)
tu dois savoir
que la souffrance et le chagrin
risquent d'accompagner
ton long périple
Pars
va vers l'ouest
où subsiste la dernière forêt
de notre monde naufragé
Cherche
Recherche-la,
la créature
la sybille
celle que nous avons vue dans les signes
Dis-lui
que tu es le dernier enfant
la dernière chance
le dernier espoir
de refonder à nouveau l'humanité
C'est toi, le dernier enfant.
Paroles & musique, voix & tous instruments : Filo
Guitare solo : Vava
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Par : KAPA🅒•••🔺rt
David Marquez est un graphiste de bandes dessinées, nominé pour le prix Eisner, actuellement sous contrat exclusif avec Marvel Comics. Parmi ses œuvres, on retrouve la bande dessinée à succès du New York Times, "Miles Morales: The Ultimate Spider-Man", ainsi que "All-New X-Men" et "Invincible Iron Man" (lancé en octobre 2015). Il est également l'auteur de son premier roman graphique auto-publié, "The Joyners in 3D".
Pour produire son style hautement précis et technique, David réalise la majorité de ses dessins intérieurs de manière numérique, à une résolution presque quatre fois supérieure à celle d'une page de bande dessinée classique. Dans le cadre de son processus, il crée ensuite des épreuves en noir et blanc en giclée, imprimées à la même résolution incroyablement élevée que celle à laquelle elles ont été dessinées.
Certains de ses dessins jouent avec les icones fétichistes/BDSM intrinseques aux personnages de comics, notamment Batman/Catwoman.
Certaines de ses oeuvres pour la BD sont par ailleurs proposées à la vente en exemplaire unique, par le biais de son site web ( www.davidmarquez.com
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Par : KAPA🅒•••🔺rt
Eugene "Gene" Bilbrew (1923-1974) : l'un des pionniers du dessin fétichiste d'après guerre
Né le 29 juin 1923, Eugene "Gene" Bilbrew est l'un des rares dessinateurs fétichistes afro-américains à avoir marqué son époque. Son talent unique et sa capacité à capturer l'essence du fétichisme dans ses œuvres l'ont distingué dans un univers aux mains essentiellement d'artistes blancs.
Gene Bilbrew a commencé sa carrière artistique au Los Angeles Sentinel, un journal afro-américain de renom. C'est là qu'il a illustré la série de bandes dessinées "The Bronze Bomber", en collaboration avec Bill Alexander. Cette série, bien que bien loin de ses œuvres fétichistes ultérieures, a jeté les bases de son talent artistique et a démontré sa capacité à raconter des histoires à travers ses dessins.
En plus de "The Bronze Bomber", Gene Bilbrew a également écrit et illustré la série "Hercules" pour Health Magazine, montrant ainsi qu'au delà de l'illustration, il était également en capacité d'écrire.
Vers 1950, sa carrière prend un tournant significatif lorsqu'il est devenu l'assistant du légendaire Will Eisner sur la série "Le Spirit". Travailler aux côtés de Will Eisner, l'un des géants de la bande dessinée, a sans doute était formateur et a participé à affiner la technique de Gene Bilbrew.
Mais c'est dans le monde du fétichisme que Gene Bilbrew a vraiment trouvé sa niche et qu'il a gagné en notoriété :il est devenu célèbre en tant que dessinateur fétichiste pour le magazine "Exotique", publié entre 1956 et 1959. Ses illustrations provocantes voir subversive pour l'époque, ont capturé l'essence du fétichisme, des thèmes encore tabous dans les 50's. Sous divers pseudonymes, dont ENEG ("Gene" écrit à l'envers), Van Rod et Bondy, Eugène Bilbrew a continué à produire des œuvres qui ont défié les normes sociales et participé à une ode à la diversité des désirs humains.
Eugene "Gene" Bilbrew est décédé en mai 1974, mais son héritage perdure. Il est célébré non seulement pour son talent artistique, mais aussi pour lsa capacité à briser les barrières dans un domaine artistique qui a été la sienne, tout en mettant en lumière le fétichisme dans un style si particulier.
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