Mr Xavier
par le 31/05/25
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Cela faisait plusieurs mois que nous échangions des messages.

Bien que la distance t’effrayait, tu m’as perçu comme quelqu’un à part.

Celui qui aurait l’honneur d’être ton Dom et Daddy, le premier à qui tu as choisi de te soumettre — corps, cœur et âme.

 

Il va sans dire que je me suis attaché à toi comme jamais auparavant.

Nous avons partagé des moments virtuels que rien ne saurait remplacer, car notre lien allait bien au-delà d’un simple rapport Dom/soumise.

Oui, je parle de sentiments, de connexion, d’amour.

 

On dit souvent qu’il faut se rencontrer dans un lieu public, la première fois, pour des raisons de sécurité.

Mais nous n’avons pas suivi cette règle.

Le désir, l’envie… tout cela ne se contrôle pas.

 

Nous avions longuement discuté de ce que nous attendions de cette rencontre, de ce que nous allions explorer ensemble.

Et ce mardi matin, nous nous sommes enfin retrouvés, comme prévu.

 

Tu portais une élégante petite robe noire et des bottes.

Ton visage, que je n’avais vu qu’en photo, m’est apparu dans tous ses détails : tu étais magnifique. Et terriblement sexy.

Nous nous sommes salués d’une bise. Il faisait froid. Nous avons marché ensemble vers l’appartement que j’avais choisi, en secret, pour te surprendre.

 

À peine la porte refermée, tu es entrée les yeux bandés, en signe de la confiance totale que tu m’accordais.

Je t’en remercie encore.

 

Sans attendre, je t’ai plaquée contre le mur.

J’ai goûté tes lèvres, mordu ta langue dans un baiser intense. Puis je t’ai ôté le bandeau, pour que tu découvres ce lieu, pensé et préparé pour toi.

 

Nous avons partagé un petit déjeuner, même si mon appétit, je l’avoue, était tout autre : j’avais envie de te dévorer.

 

Consciente de tes complexes, je t’avais proposé un massage pour te détendre.

Tu ne portais plus qu’une simple culotte… rapidement retirée.

Rassurée, je t’ai entendue gémir de plaisir.

Tu t’es offerte à moi, nue, vulnérable, sans retenue.

 

Je me suis déshabillé.

Puis je t’ai ordonné de me faire une fellation.

Excité à l’extrême, je n’ai pu tenir bien longtemps.

Mais tu croyais peut-être que c’était terminé…

Ce n’était que le début.

 

Je t’avais prévenue : je suis endurant.

Et moi, j’en voulais plus. Beaucoup plus.

 

Après t’avoir installé des pinces sur tes seins — qui ont fini par glisser — je t’ai offert un cunnilingus, avant d’entrer en toi.

Lentement. Profondément. Intensément.

 

Je sais que tu as eu mal.

Je suis bien conscient que mon sexe n’est pas des plus discrets…

Mais je t’ai laissé le temps de t’y habituer, poursuivant mes mouvements, puissants, réguliers.

 

Je sentais ton corps se crisper, tes paupières se fermer…

Tu subissais mes assauts, la gorge serrée sous ma poigne.

Je t’ai ordonné de me regarder.

Tu as obéi.

Et j’ai intensifié le rythme, jusqu’à ce que tu perdes pied.

 

Je t’ai griffée. Claquée. Possédée.

Ton corps, si joliment offert à mes désirs, n’était que plaisir et abandon.

 

Et je me suis finalement répandu sur toi, dans un mélange de puissance et d’extase.

 

Nous avons ensuite pris une douche.

En regardant l’heure — déjà 13h —, nous avons décidé de sortir manger.

La boulangerie à côté a suffi : rapide, pratique.

Nous ne voulions pas perdre une minute.

 

De retour à l’appartement, je t’ai déshabillée.

Puis, je t’ai attachée à la croix : bras levés, jambes écartées, dos tourné.

Tu étais à ma merci, incapable de bouger.

 

J’ai commencé à frapper tes fesses avec la cravache.

Un gode inséré en toi, maintenu fermement, pour intensifier les sensations.

Puis je suis passé au paddle…

Puis au fouet à lanières, frappant ton sexe.

 

Tu encaissais, un coup après l’autre, sans un cri.

Seulement des gémissements.

Et ce petit sourire… révélateur du plaisir que tu prenais.

 

Je t’ai détachée, même si tu avais réussi à te libérer d’une attache.

Je t’ai guidée sur le canapé.

Et je t’ai prise, encore, jusqu’à l’épuisement.

 

Nous nous sommes installés, lovés l’un contre l’autre.

Je caressais ton petit corps marqué de mes empreintes, écho des orgasmes intenses que tu venais de vivre.

 

Je t’ai proposé d’aller dîner dans un vrai restaurant.

Mais encore une fois, nous avons préféré rester là.

Un repas simple à l’appartement a suffi.

 

Puis je nous ai préparé un bain chaud, accompagné d’une bouteille de champagne.

Mais la chaleur t’a vite submergée, tu n’as pas pu y rester longtemps.

 

Je ne compte plus le nombre de fois où je t’ai prise.

Mais je me souviens de chacun de tes orgasmes.

De ton corps qui se cambrait.

De tes râles étouffés.

De ta mouille qui coulait sur mes doigts, ta langue, ma queue.

 

Ce fut une journée d’une intensité rare.

Une journée où tu t’es totalement abandonnée à moi.

Tes gémissements, ton regard, ton corps, ton plaisir…

Tout témoignait de cette confiance, de ce lien puissant entre nous.

 

Je t’avais promis de te faire jouir comme jamais.

Et j’ai tenu promesse.

 

La nuit a prolongé la journée.

Intense. Complète.

 

Tu t’es abandonnée.

Tu as joui, encore et encore.

Jusqu’à ne plus pouvoir articuler autre chose que “vous” entre deux soupirs.

Jusqu’à ce que ton corps cède sous l’effet de la jouissance.

 

Et nous nous sommes endormis, l’un contre l’autre, apaisés, comblés, liés par quelque chose de plus grand que nous.

 

Le matin venu, nous avons partagé quelques instants charnels, puis une discussion sincère sur la suite.

L’envie de nous revoir était bien là, brûlante.

Nous avions déjà des projets.

 

Je t’ai raccompagnée à la gare.

Je t’ai regardée partir, les yeux brillants du souvenir de ce que nous venions de vivre.

Ce moment restera gravé, à jamais.

 

Mais la vie n’est pas toujours simple.

Et malgré l’évidence de ce que nous vivions ensemble, tu as dû faire un choix.

Un choix difficile.

Ce n’était pas un choix du cœur, je le sais. C’était un choix imposé par ta situation.

 

Aujourd’hui, tu es toujours là.

Présente. Indissociable.

Amoureuse, mais dans l’ombre de ma lumière.

 

Cette personne que j’identifierais pas, se reconnaîtra dans ces mots.

 

À toi, ma belle petite chienne.

 

21 personnes aiment ça.
Bonjour
J'aime 01/06/25
Badoul
eh bé, quelle santé ! merci de ce récit
J'aime 03/06/25
Mr Xavier
Bonjour Badoul, Certes, j’ai la santé, et je suis convaincu que le désir y est aussi pour beaucoup. Ravi que cela vous ait plu !
J'aime 03/06/25
C était une bonne punition
J'aime 04/06/25
Mr Xavier
Bonsoir Benoît, Je vais prendre la peine de vous répondre, bien que vous soyez hors sujet. Où voyez-vous une punition ? Pour vous répondre en toute sincérité, la punition n’est pas un acte de réjouissance. Si j’en arrive à cette situation, c’est qu’il y a eu un acte de trahison ou quelque chose de très grave. En ce qui me concerne, je sanctionne. Je joue avec loisir avec celle qui m’honore de son corps et de son esprit ! Comme vous avez pu le constater, je lui avais fait une promesse, et je pense que tenir parole donne du sens à ce que l’on est. Cela dit, merci pour vos commentaires. Cordialement, Mr Xavier.
J'aime 04/06/25
Je m'excuse
J'aime 05/06/25