Antoinette
par le 03/06/25
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Un petit poème de mon maso chéri : 
 

Café, corde et douleurs

 

La dégueloise gronde,

elle bout comme moi sous ta laisse.

Chaque matin, je me lève

pour te servir, te porter ton café 

Avec beurre et croissants chauds


 

J'embrasse tes pieds,

yeux baissés, souffle retenu,

l’odeur du café chaud

mélangée à celle de ton cuir —

c’est mon encens.

 

Tu dégustes avec plaisir.

Je n'ai pas le droit de te regarder.

Tu es si belle et je brûle de désirs.

Et je sais que la brûlure viendra après.

Pour moi cela va barder,

sur la peau, dans les nerfs,

dans l'âme.

 

Maîtresse,

fais-moi tenir.

Fais-moi craquer.

Tu sais que je ne vis que dans tes ordres,

dans la morsure de ta voix

et la morsure de ton fouet.

 

Je bande d’appartenir.

Je bande d’être à genoux.

Je bande quand tu craches sur mon amour

et que tu l’écrases

comme ta semelle sur mon torse.

 

J’ai préparé la salle,

les cordes sont tièdes,

les pinces attendent.

Je tremble déjà.

 

je suis ton objet,

ton meuble,

ta chose.

 

Je n’ai pas besoin d’un baiser.

Juste d’un ordre.

Ou d’un « tiens-toi prêt »

 

La dégueloise siffle encore,

mais moi je suis déjà

en train de couler,

dégoulinant d’attente,

prêt à être pris, brisé, marqué, 

aimé à ta manière.

 

Je vous aime tant Maîtresse. 

La degueloise siffle toujours 

et de moi,de mon amour se moque. 

Oui je souffre , je souffre. 

Et cela me rend encore plus fou amoureux. 



 

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Antoinette
Bisous à mon maso chéri. Avec tout ce que je lui fait subir, je me demande toujours comment il peut continuer à m'aimer ? C'est difficile de ressentir la psyché d'un maso pur et dur. Ils sont dans leur monde et ils savent dire merci pour ce qui pour des personnes normales semblerait presque de la torture. Ils ont vraiment besoin de cela pour être bien.
J'aime Il y a 22 heure(s) Edité