mael
par le 26/07/25
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J'ai demandé à IA un topic sur ce sujet. 

Les pratiques que l’on regroupe aujourd’hui sous le terme de BDSM existaient bel et bien, sous d'autres formes et avec d'autres justifications, dans l’Empire romain. Elles s’inscrivaient dans des contextes de hiérarchie sociale, d’esclavage, de sexualité codifiée, et parfois de spectacle ou de rituel. Voici un panorama de ces pratiques à la romaine.

L’asymétrie de pouvoir, tout d’abord, était un fondement du monde romain. Les citoyens libres, en particulier les hommes, jouissaient d’un droit absolu sur les esclaves, y compris sexuellement. L’usage du corps d’autrui, y compris pour des plaisirs extrêmes ou violents, était autorisé, pourvu que le statut social de la personne utilisée soit inférieur. L’inverse – un citoyen libre se laissant dominer – était considéré comme honteux et déshonorant. L’esclave sexuel ou l’esclave de maison pouvait être fouetté, humilié, attaché, exhibé, ou forcé à jouer des rôles, dans un cadre privé ou lors de banquets orgiaques.

La fouet et la flagellation étaient très courants. On utilisait des verges, des cordes, des ceintures ou des instruments en cuir. Ces pratiques pouvaient être punitives, rituelles ou simplement érotiques. Les sources iconographiques de Pompéi, les objets sculptés et les lampes à huile révèlent que certaines scènes de contrainte physique et d’excitation par la douleur étaient connues, voire appréciées.

Il existait aussi des cas de domination féminine. Dans les textes satiriques, comme ceux de Juvénal ou Martial, on trouve des portraits de dominae puissantes qui inversaient l’ordre sexuel en dominant leurs amants masculins. Cela incluait parfois des pratiques proches du pegging, de la castration symbolique, ou des humiliations orales et physiques. Ces récits choquaient l’ordre moral romain car ils remettaient en cause la virilité et l’autorité du citoyen mâle.

Les spectacles publics et les banquets offraient parfois un théâtre à ces pratiques. Certains esclaves ou condamnés étaient mis en scène dans des jeux humiliants, parfois à connotation sexuelle. Lors des bacchanales ou orgies, on assistait à des inversions des rôles, des travestissements, des scènes de servitude feinte ou réelle. Ces pratiques étaient ritualisées, mais aussi ludiques et parfois extrêmes.

Sur le plan moral et juridique, la notion de consentement telle que nous la connaissons n’existait pas. Ce qui comptait, c’était le statut social. Un homme libre pouvait tout exiger de ses inférieurs, mais il devait garder sa dignité en refusant d’être pénétré, soumis, ou ridiculisé. Ce n’était pas tant la violence ou la douleur qui choquait, que l’idée de soumission volontaire d’un homme romain à autrui.

Les sources de ces pratiques sont nombreuses. Les graffitis de Pompéi révèlent un langage cru et des scènes sexuelles très explicites, sans filtre. Les auteurs satiriques se moquent des excès sexuels des élites. Certains traités médicaux ou érotiques, comme ceux inspirés de Philainis, ou les poèmes d’Ovide, mentionnent des jeux de pouvoir et des techniques précises. Enfin, les objets d’art – fresques, mosaïques, lampes – donnent une vision directe et souvent très suggestive de la sexualité romaine.

Pour résumer, les Romains pratiquaient bien des formes de domination, de contrainte, d’humiliation ou de mise en scène sexuelle que l’on pourrait aujourd’hui classer dans le BDSM. La flagellation, le ligotage, l’exhibition, l’humiliation verbale ou physique, la domination féminine et les jeux de rôle étaient connus et parfois célébrés dans certains cercles. La notion de plaisir mêlé à la douleur, au pouvoir et à la transgression était bien présente – mais inscrite dans une culture où l’ordre social était la clé de toute légitimité.

 

Thèmes: rome, empire romain, bdsm
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VraiEsclavagiste
Si le sujet m'intéresse, plusieurs choses me posent problème... Je ne parle pas là spécifiquement que ce soit demandé à l'IA.... J'ai personnellement eu quelques dialogues intéressant avec des IA...Mais je les ai aussi pris à défaut plus d'une fois, une, m'annonçant clairement...que les informations données étaient fausses et inventées !!! Alors qu'elle me donnait des références !!! Mais le gros problème est de considérer l'esclavage culturel (si je peux m'exprimer ainsi) et BDSM, tout cela parce que l'on parle de fouet ou autre... De tout temps, de toutes régions, il y a eu des personnes aimant être humiliées, avoir mal, et d'autres aimant faire mal, humilier... Il aura juste fallut attendre la fin du XVIII et le début du XIX pour y mettre un premier nom, celui de Sade sur le sadisme, et plus tard, celui de Masoch pour le masochisme. Mais tout comme de tout temps et tout lieux, les deux existent, il y a des orgies, mais aussi...des personnes ayant un pouvoir et qui en profitent pour humilier leur subordonner... Mais revenons à la Rome antique. il y avait forcément ce genre de personnes. Si a un moment le prix d'un esclave n'était "que" le prix d'une amphore de vin ( ce que tout le monde ne pouvait se payer cependant), un esclave est avant tout un investissement. L'abîmer, le tuer est donc contre productif, un esclave, même abîmé mangeant, donc coûte aussi... Oh ! il y a forcément eu des esclaves maltraités pour le simple plaisirs de leurs propriétaires psychopathes ! C'est absolument indéniable ! Mais ce n'était sûrement pas une généralité. Ne pas oublier avant tout qu'acheter un esclave était un investissement et que l'on abîme pas son "outil de travail" ! Alors, oui, le BDSM existait, même si le nom n'y était pas, mais ce n'était sûrement pas une généralité comme peut le laisser penser...
J'aime 26/07/25
mael
Il faut aussi comprendre que l'empire romain, de l'Espagne à la Turquie actuelle, c'était 80 millions de personnes. C'était vaste comme de nos jours mais très très peu peuplé. Avant l'empire, tous les pays ne pratiquaient pas l'esclavage et c'était effectivement un investissement que ce soit pour le plaisir,l les services ou le travail. Pour les Romains, le citoyen libre avait tous les droits sur son ou ses esclaves. C'est différent du bdsm. Mais les pratiques pour le plaisir existait . C'était probablement le cas par exemple pour Auguste avec Livie.
J'aime 26/07/25 Edité