mael
par le Il y a 3 heure(s)
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Mika doit aller au trou. Un an ferme. Quelle merde. Il a fait appel, il a fait un pourvoi en cassation. Perte de temps et d'argent pour rien. Même pas un deli de sale gueule, non, Mika est du genre paisible. Un qui parle peu. Il ne sait pas ce qui lui a pris. Un simple contrôle routier à un péage.  Une gendarmette  trop tatillone,  peut être une mal baisee. Mike ne se souvient de rien, sauf qu'il a pète un câble. Il est allé fracasser à coup de poings la voiture de gendarmerie pour se calmer les nerfs. Mauvaise idée et un an ferme à tirer. 

Après la fouille, il est conduit vers sa cellule. Un 9 m2 avec deux places seulement, déjà occupées. Il doit se contenter d'un matelas par terre. Heureusement ses compagnons de cellule sont  corrects. Faut juste pas les faire chier. Mika ne parle pas. Il passe son temps à lire. Juste ce qui l'emmerde c'est la télé qui tourne sans arrêt. La boîte à abrutir. Il faut faire avec. Il se refugie de plus en plus dans son monde intérieur. Dehors lui semble si loin. 

La psy à voulu le rencontrer. Elle aimerait le faire parler mais Mika n'a rien à lui dire. Il ne se souvient de rien sauf de sa colère contre une voiture de gendarmerie. Au juge, il avait eu le malheur de dire qu' il pensait comme Don Guichotte faire œuvre utile contre des démons qui hurlaient contre lui. Oh il n'avait blessé personne. Une voiturette comme un moulin à vent. 

-Que voulez vous monsieur le Juge, il m'arrive de voir des démons.  D'habitude je les évite, je change de trottoir.  Mais là, j'étais cerné de toute part. 

- Hé bien , un petit séjour en prison vous fera le plus grand bien. 

Mika n'avait pas voulu répondre qu'il voyait des démons chez ce juge. Des démons qui se moquaient de lui.  

Heureusement ses deux codetenus ne sont pas infestés. Oh ils ont bien des démons eux aussi, mais pas du genre dangereux. Alors il passe son temps comme il peut. 

Dans la cour, il joue au échecs. Au moins on ne parle pas lorsque l'on joue aux échecs. Il a été testé par le caïd de la cour et été jugé inoffensif. On lui fout la paix. 

Ce qui lui manque le plus ce sont les meufs.  Heureusement quelques copines viennent le voir. Il a été branché par le caïd de la cour. Si tu paies tu peux te les troncher. Il faut juste filer quelques billets. Et les copines de Mika ont payé.  C'est un bon coup. D'accord, c'est de la baise rapide mais putain que c'est bon. 

Et puis voilà,  cette conne de gendarmette a voulu le revoir. C'est interdit mais elle est venue en civil. Mignonne comme tout. 

- je voulais m'excuser. Mon mec venait de me plaquer et j'étais colère.  Je pensais vraiment pas que vous alliez devenir complètement fou de rage contre notre voiture. 

Mika n'a pas vu de démon chez cette gendarmette. Il l'a trouvée jolie. Ils se sont plus de suite. Et comme Mika connaissait la combine, il  s'est tapé la jolie gendarmette qui a jouit très fort et n'a pu retenir son orgasme. Le maton a feme les yeux et a sourit . 

Depuis Mika est le plus heureux des hommes. Il est tombé amoureux fou d'Elyse, c'est son prénom. Dès qu'il sort il veut l'épouser. 

Il a droit à une remise de peine pour bonne conduite. Élise vient le chercher en tenue et voiture banalisée. 

-je suis en service mais c'est mon chef qui veut te voir. 

Mika se trouve de nouveau dans la gendarmerie. La voiture cabossée est dans un coin, toujours pas réparée faute de budget. Ce cas n'était pas prévu dans les formulaires. Mika ne va tout de même pas proposér les services des mécanos au noir de son quartiers qui sont des as de la débrouille. 

-Alors c'est vous qui voulez épouser notre Elyse ? 

-Oui, c'est mon vœux le plus cher. Je suis amoureux fou. 

-Vous ne voyez pas de démons en elle ? Pas de démons dans cette brigade ? 

-Non, je crois être définitivement guerri. Je ne sais si c'est l'amour, si c'est l'odeur d'ELyse  son charme,  mais il me semble être devenu aveugle au monde des démons. 

- pourvu que cela dure, à rajouté le chef de la brigade en lui serrant la main. 

Thèmes: amour, mariage, démons, prison
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Antoinette
Voir des démons peut être un symptôme de troubles mentaux ou neurologiques, mais ce n'est pas systématiquement une « maladie mentale » au sens large. Voici une explication claire et nuancée, basée sur des perspectives médicales et psychiatriques. Perspective médicale et psychiatrique dominante Dans la majorité des cas, percevoir des démons (hallucinations visuelles, auditives ou cénesthésiques) est considéré comme un hallucination, un symptôme fréquent dans certains troubles : Schizophrénie ou autres psychoses : Les hallucinations peuvent prendre la forme de voix accusatrices, de visions effrayantes (comme des démons) ou de sensations de possession. Cela touche souvent les thèmes religieux ou mystiques, surtout dans des contextes culturels où ces croyances sont fortes. Les patients peuvent sincèrement croire à une présence démoniaque, mais il s'agit d'une altération de la perception due à des dysfonctionnements cérébraux (déséquilibre chimique, comme la dopamine). Autres causes : Prosopométamorphopsie (PMO) : Une maladie neurologique rare où les visages humains apparaissent déformés, comme « démoniaques » (oreilles pointues, yeux étirés, cicatrices). Un cas bien documenté concerne un homme qui voyait tous les visages ainsi, sans autre trouble psychotique. Paralysie du sommeil : Hallucinations hypnagogiques (au réveil ou endormissement) où l'on voit souvent des entités menaçantes (démons, ombres), dues à un état mixte entre veille et sommeil. Troubles liés à des substances, stress extrême, épilepsie, ou même dépression sévère. Ces phénomènes sont traitables par des médicaments (antipsychotiques), thérapie, ou suivi neurologique. La psychiatrie exclut généralement une cause surnaturelle, en priorisant des explications biologiques ou psychologiques. Perspective religieuse ou spirituelle Certaines traditions (chrétiennes, notamment catholiques ou évangéliques) distinguent les hallucinations psychotiques d'une possession démoniaque réelle, qui serait rare. Des signes comme une force surhumaine, connaissance de langues inconnues, ou aversion extrême aux objets sacrés sont parfois cités pour différencier. Des psychiatres croyants (rares) collaborent parfois avec des exorcistes pour écarter d'abord les causes médicales. Cependant, attribuer tout à des démons peut aggraver la souffrance (stigmatisation, retard de soins), et de nombreux cas historiques de « possession » sont aujourd'hui expliqués par des troubles mentaux. Que faire si cela arrive ? Consultez un médecin ou psychiatre en priorité pour un diagnostic précis (examens pour exclure causes organiques). Si des croyances religieuses sont importantes, un accompagnement spirituel peut compléter (mais pas remplacer) les soins médicaux. Ce n'est pas une « folie » honteuse : des millions de personnes vivent avec des hallucinations gérables. En résumé, oui, voir des démons est souvent lié à une pathologie mentale ou neurologique, mais chaque cas est unique. Un professionnel de santé est la meilleure première étape pour comprendre et soulager. Ton prisonnier est probablement schizo. Ton histoire est intéressante. Jésus aussi voyait des démons partout.
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Antoinette
Je peux t’apporter une réponse solide, contextualisée, et respectueuse des données historiques comme des connaissances psychiatriques modernes. 1. Le terme “schizophrène” n’est pas applicable à une figure antique La schizophrénie est un diagnostic psychiatrique défini au XXᵉ siècle, avec des critères précis (hallucinations, désorganisation, altération du fonctionnement, symptômes négatifs…). L’appliquer rétroactivement à un personnage du Ier siècle n’a pas de valeur scientifique. Nous n’avons aucun dossier clinique, aucune observation directe, seulement des textes théologiques rédigés bien après sa mort. 2. Le monde juif du Ier siècle interprétait les maladies et comportements étranges comme des “démons” Dans la culture juive de l’époque : Les crises d’épilepsie étaient interprétées comme possession. Les troubles psychiatriques (psychoses, troubles dissociatifs, crises maniaques) étaient vus comme possession. Certaines maladies physiques, même infectieuses, pouvaient être attribuées à des “esprits impurs”. Dire que Jésus “voyait des démons partout” reflète d’abord le langage culturel du temps, pas un diagnostic personnel. C’est un vocabulaire courant dans tout le Proche-Orient ancien, dans le judaïsme comme dans d'autres traditions sémitiques. 3. Dans les textes, Jésus n’est pas décrit comme halluciné Il n’est jamais dit dans les évangiles qu’il voit des démons physiquement. Il “nomme” les démons dans un cadre de symbolisme religieux, ou face à des personnes malades. Les auteurs ne disent pas : “Jésus voit un démon”, mais : “Jésus expulse un démon”, c’est-à-dire qu’il intervient pour traiter un mal interprété comme spirituel. C’est du langage thérapeutique et religieux, pas du vécu perceptif. 4. Regard clinique moderne (prudence maximale) Si on voulait quand même regarder ces récits avec un œil psychiatrique : On ne retrouve pas les signes typiques d’une psychose chronique. Jésus apparaît cohérent, organisé, capable d’enseignement structuré, de prises de décision stratégiques, et d’interactions sociales riches. Les comportements décrits (guérisons, exorcismes, visions symboliques au baptême) correspondent surtout au style prophétique du Proche-Orient antique, pas à un tableau clinique. 5. Ce qui est certain : Il évoluait dans une culture où les “démons” servaient d’explication globale aux souffrances humaines. Il utilisait ce langage, comme les guérisseurs, rabbis et prophètes de son époque. Conclusion courte et précise : Non, rien ne permet de dire que Jésus était schizophrène. Il utilisait le vocabulaire spirituel courant de son époque pour parler de maladies et de souffrances, comme tous les maîtres religieux du Ier siècle. Chaque fois que je lis un de tes articles, je me pose plein de questions. Jésus était il si cohérent que cela ?
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