par Dame Meg
le 03/09/14
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Ceci est le jeu du portrait Québécois qui fait fureur sur Fetlife.
Si vous cliquez sur « j’aime », je vous donnerai un nombre entre 1 et 50. Vous devrez alors :
1) écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné,
2) me dédicacer le titre de la manière suivante « x choses sur moi pour »,
3) publier ce texte dans votre section « articles »
4) me le faire savoir.
Vous devrez indiquer la même règle du jeu avec texte (en haut ou en bas) et agir de même avec celles et ceux qui cliqueront sur « j’aime » pour votre texte.
Si vous voulez me faire savoir que vous « aimez » sans être obligé de faire des devoirs, laissez-nous juste un commentaire (pour faire un cœur on fait < et 3 ).
Si vous cliquez sur j’aime et que vous vous êtes déjà plié à l’exercice, prévenez-nous en commentaire, sauf si vous voulez remettre ça. Si vous vous êtes plié à l’exercice sur Fetlife, soyez sympa, publiez votre portrait sur bdsm et prévenez ici en commentaire,
ortrait québécois en 23 points
1 je suis switch , Domina. ..et soumise uniquement à mon conjoint, on ne s abandonne pas si facilement. ..
2 je vis dans le Noooorrrrd!!
3 j aime cuisiner
4 je griffe et je mords
5 j attends un bébé
6 j ai connu la pma (procréation médicalement assistée)
7 j ai un chat
8 je fais du GN (jeu de rôle grandeur nature)
9 j ai fais de la danse classique, contemporaine, voltige
10 mon première amour avez 20ans de plus que moi
11 j ai déjà eu une relation à 3
12 je fais de la couture
13 je tricote
14 mon conjoint fais 40cm de plus que moi
15 j ai perdu ma virginité seule
16 je suis sous prozac
17 je n'aime pas la chantilly
18 j aimerais aller au Japon
19 j'ai perdu mon fils a 4 mois de grossesse, l'an dernier
20 je me fiche des dites règles du bdsm, chacun sa vision des choses
21 plus que 2...
22 en Domina j'aime guider, aider et donner du plaisir
23 je suis une insoumise
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1) écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné,
2) me dédicacer le titre de la manière suivante « x choses sur moi pour »,
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ortrait québécois en 23 points
1 je suis switch , Domina. ..et soumise uniquement à mon conjoint, on ne s abandonne pas si facilement. ..
2 je vis dans le Noooorrrrd!!
3 j aime cuisiner
4 je griffe et je mords
5 j attends un bébé
6 j ai connu la pma (procréation médicalement assistée)
7 j ai un chat
8 je fais du GN (jeu de rôle grandeur nature)
9 j ai fais de la danse classique, contemporaine, voltige
10 mon première amour avez 20ans de plus que moi
11 j ai déjà eu une relation à 3
12 je fais de la couture
13 je tricote
14 mon conjoint fais 40cm de plus que moi
15 j ai perdu ma virginité seule
16 je suis sous prozac
17 je n'aime pas la chantilly
18 j aimerais aller au Japon
19 j'ai perdu mon fils a 4 mois de grossesse, l'an dernier
20 je me fiche des dites règles du bdsm, chacun sa vision des choses
21 plus que 2...
22 en Domina j'aime guider, aider et donner du plaisir
23 je suis une insoumise
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Suggestion
Par : #
1- J'ai 48 ans et 3 enfants et le pire , je suis belge ...
2- Je n'aime pas les huitres..
3- j'ai la posture d'un camionneur (dixit mon Maître)mais si je veux, je sais être très féminine.. même un peu pétasse..
4-J'adore les animaux
5-J'ai un chien, un berger allemand
6-J'ai une jument, depuis 25 ans déjà
7-Le chiffre 13 est mon porte bonheur
8-J'aime la nuit, regarder les étoiles
9-J'adore danser
10-Je chante comme une casserole
11-J'aime faire des marches dans les bois
12-Je regrette de ne pas avoir plus de temps pour lire
13- Je ne porte des sous-vêtements que pour travailler
14-J'écoute aussi bien Aznavour que Ramstein, enigma ou Brassens
15-Je trouve qu'il y a des gens parfois bizarres sur ce site
16-J'ai eu il y a quelques années une vrai mauvaise expérience bdsm
17-J'ai un très bon Maître maintenant...
18-Ma vie professionnelle actuelle me comble vraiment, j'ai changé complètement d'orientation il y a 10 ans et j'ai bien fait!
19-Je te déteste sluttyboy
20-j'ai prévenu que j'allais mentir!!!!
21-J'aime beaucoup que mon Maître me pince les seins
22-l'optimisme est une de mes qualité principale (j'en ai d'autres aussi!)
23-La mort ne me fait pas peur..
24-j'ai du mal à faire confiance à un homme
25-J'aime les gens, je pense que leur manière d'être est le reflet de ma manière d'être avec eux
26-Dans chacune de mes galères, j'ai trouvé quelque chose de positif et ça m'a fait avancer, j'en suis fière..
18-
667 vues
Par : BDSM
James Franco propose un documentaire sur l'un des principaux site de vidéo BDSM : KINK.
Si vous ne connaissez pas ce site vous pouvez le visiter en cliquant ici
James Franco, célèbre acteur américain a pu accéder aux coulisses des tournages du mythique site Kink, qui est spécialisé dans le contenu SM, le shibari et les fétichismes divers, autant hétérosexuels qu'homosexuels. Mettre en place ce documentaire n'a pas été chose facile : les promoteurs du site Kink était d'abord plutôt rétissant à donner accès à leurs studios.
Ce film dont la réalisation a été confiée à Christina Voros, donne la parole aux réalisateurs et aux acteurs et actrices de films orienté BDSM. On y découvre l'intensité de ce que vive les acteurs et les actrices et leur accès au "subspace". Non, ils ne font pas semblants.
Le site KINK : cliquez ici
2.6000 vues
Par : pseudo
1) je suis, parait-il, intrinsèquement salope, et je l'assume totalement
2) j'adore le jazz et l'opéra, mais j'ai aussi plein de Mike Brant sur mon iphone
3) Ma 50aine ne m'empêche pas de danser sur les tables dans des bars enfumés
4) J'ai un faible pour Chapeau Melon et Bottes de Cuir période Tara King
5) Je suis amoureux d'Elizabeth Montgomery
6) Je suis heteroflexible, c'est a dire que j'aime me pencher en avant, si il y a un truc miam derrière moi
7) Il y a peu, je suis tombe raide dingue d'une femme Domina ... mauvais timing, mais major major crush, et la certitude que je ne m'étais pas trompé
8) Un jour lointain, alors que pour me faire des sous je jouais du piano dans un bar à Saint MIchel, j'ai pique la voiture de mon papa (chirurgien), parce que étais à la bourre.. me suis fait gaule par des motards sur l'autoroute.. c'était le soir.. je leur ai montre le caducée sur le pare-brise, ma montre (genre, j'ai une urgence).. ils m'ont ouvert la route jusqu'à l'hôpital de la Pitié Salpetriere.. coup de bol, m'ont pas suivi DANS l'hôpital !
9) Je suis un fan de SF ...John Brunner, Silverberg, Van Vogt, K.Dick...
10) J'adore Certains l'aiment Chaud.. .
11) Si j'étais une fille, je serais folle de moi (bah ouais, les soumis ont un ego et un orgueil hors norme !!)
12) Je pourrais dépenser des fortunes en fringues (mais je me contrôle)...
13) Je passe 2h dans ma salle de bain le matin (bah a mon age, faut bien ca )
14) J'adooore me faire draguer par des mecs (et les allumer aussi, bien que je sois quand même hetero de base)
15) Il reste encore plein de choses que je ne peux pas dire ici.. on se connait pas assez !
BONUS TRACK
16) Je suis hyper sensible des seins
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Par : #
Il y a un jeu, un peu bêbête en ce moment sur le site, qui consiste à s’ouvrir à son sujet. Comme ça. Oui...
Bon. Allez.
26 choses sur moi… pour BDSM.
1. J’ai eu une enfance et une adolescence type drama-drama, comme dans les livres. Mais depuis que je n’ai plus eu à subir les choses, j’ai réussi à reprendre les rennes de ma vie. Elle est assez stable, je trouve, et j'en suis fière. Pour le reste, je ne peux cependant pas y faire grand chose, cela a définitivement marqué ma personnalité.
2. Oversensitive. J’ai du apprendre à contrôler mes émotions. Mais à présent, je suis devenue une control freak de mes émotions. Heu… Qui veut toujours être mon ami ?
3. Ma première expérience D/s remonte à mes 20 ans. J’ai eu une relation soumise avec un couple pendant une petite année.
4. Mon ex était une femme, on est restée plus d’un an ensemble.
5. Il y a eu un moment de ma vie où j’ai pensé être lesbienne et ne plus jamais revenir aux hommes.
6. Ma plus courte relation : 6 mois. Je suis une serial loveuse je crois.
7. Serial voyageuse également : J’ai parcouru bien des terres pour mon âge. Je veux une vie d’expat’ pour mon avenir.
8. J’ai été un jour kidnappée en Afrique. Je ne m’en rappelle pas beaucoup, sauf les cris et les mitraillettes sur ma tempe.
9. J’adore les chiens, tous les chiens.
Je suis une dingue de chien.
C’est assez grave je pense car je ne pourrai pas vivre sans cet animal.
Chien. Chien. Chien. Chien.
10. Ma grande question en ce moment, c’est de savoir comment une soumise doit réagir quand elle ne veut pas exécuter telle pratique alors qu’on est en pleine séance.
Cela fait des mois à présent je pense que je reviens sans cesse avec cette question vers mon Maître.
Il est d’une telle patience.
Cela me fascine.
11. Je suis chrétienne. Pire. Je suis une vraie chrétienne. Celle qui croit au mariage, qui lit la bible, qui fait travailler sans cesse sa conscience, qui voit le monde coupé en deux : le bien et le mal.
Assez traditionaliste, j'aurai bien aimé avoir une tonne d’enfants et être femme au foyer.
Mais c’est trop tard. En plus ‘parait que c’est ringard.
12. Moi l’avortement, le mariage gay, les bébés dans des éprouvettes et tout ca, ce n’est pas trop mon truc, non. Mais je respecte les choix des autres et que cela puisse être un droit. Même si je trouve cela très triste.
13. Je sais quelle tête tu as à l’instant même de cette lecture ;
14. Souvent je n’ose pas écrire sur le forum parce que je trouve que les autres saisissent bien l’essence du BDSM.
Pas moi.
15. Je me demande inlassablement ce que mon Maître fait avec moi. Non pas que je me dénigre. Je connais ma valeur (c'est à dire: +++) et je sais que des comme moi y en a vraiment pas beaucoup (c’est le moins qu’on puisse dire haha. Ha ?).
Cependant, je pense très sincèrement que de 1 à 10, en tant que soumise : je vaux un 2.
16. Je trouve qu'il y a beaucoup de soumises sur ce site qui sont des sadomasochistes sentimentales.
Elles ont besoin qu’on les maltraite émotionnellement. Des sadomasochistes dans le sens où elles se complaisent dans un état de malheur car elles en ressentent le besoin en établissant une relation amoureuse avec un homme qui ne respecte pas sa personne, ni ses émotions.
Sur ce site cela grouille de ces femmes mal dans leurs peaux, qui sont malheureuses, mais ont tendance à croire qu'elles ne méritent pas mieux.
Oui. Je suis psychothérapeute à mes heures perdues.
17. Je ne sais pas si je ne reviendrai pas vers une vie vanille.
Je sais en tout cas que c’est un besoin crucial en ce moment, d’être soumise. Mais ce n’est pas une priorité.
18. Tous les 7 jours en moyenne, je remets tout en question. Mes études, mon couple, ma soumission, mon couple, ma soumission, et puis mon couple et ma soumission.
Il est vrai que j'ai quelques difficultés personnelles en ce moment avec ma soumission.
Je ne trouve pas de réel confident avec qui en parler. A part mon Maître bien sûr, qui sait tout.
19. Je t’avais dit qu’en tant que soumise, je vaux un 2. Tu vois pourquoi à présent?
20. Quand je vais à Nice, mon Maître m’amène toujours chez Carrefour car j’adore cela.
21. Si je rentre en Belgique sans y avoir mangé des palourdes, je tombe dans le mélodrame, mes yeux tristes n’ont plus d'étoiles d'eclat. Et c’est la fin.
22. Je suis anosmique.
22b. Non, relis. Je n’ai pas écrit anorexique.
23. Par contre, j’ai un chien boulimique. Parfois on le confond avec un missile à la maison.
C'est passionnant.
24. Je sais que maintenant grâce à ce superbe jeu, tu me vois comme ceci :
Avoue.
25. Mais pour ton information, moi je me vois plutôt de la sorte :
26. Je n’ai PAS 26 ans.
.
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Par : Lady Dae
C’est l’histoire d’une rencontre.
Quelques mots griffonnés sans destinataires.
Une justesse d’esprit, une finesse et une maturité dans les propos.
Le rêve de celle qui saurait saisir son essence, de désillusions en désillusions à rester dans son antre, loin de tous.
La perte de celui qu’elle croyait sien à en perdre un temps son âme, à voir son sourire disparaitre, repliée loin du monde et de tous ceux qui auraient pu la réconforter.
Qui aurait pu parier sur une telle rencontre ? Aucun des deux… sans nul doute.
Isolée, les pulsions grandissant de nouveau sans pouvoir les satisfaire, elle s’est simplement jetée dans la lecture de ces histoires différentes en guise de pis-aller. Elle découvrit bien davantage, un quelque chose de différent, une réelle envie de vivre, partager, de se rencontrer. Elle décida de poser ses valises et de se dévoiler un peu. Ses premiers mots tirés du passé comme pour l’en exorciser séduisirent. Elle en perdit son anonymat. Lui qui la vit arriver, resta en retrait, poli et prudent.
Le temps passa, quelques mots griffonnés échangés la rendirent curieuse.
Elle lut et lut encore ses mots. Il buvait déjà ses écrits sans oser trop lui avouer.
La sincérité de ses mots lui plut ainsi que sa sensibilité. Elle aimait tellement les textes qui offraient les émotions de celui qui prenait la plume.
Finalement, ils se rencontrèrent. L’observant, elle vit un être empli d’espoir de pouvoir s’offrir, conscient de ce qui aurait pu le faire renvoyer. Son émotion palpable, il n’osait émettre le moindre son de crainte de provoquer son déplaisir et le retour chez lui. Elle fut touchée de son émotion, elle le garda. Elle le testa évidemment et prit plaisir à le faire. Elle le malmena doucement. Pourtant, il ne se départit pas de son sourire et de cette lumière dans les yeux. Il la regardait comme elle aimait qu’il le fasse, lançant quelques petites phrases dans l’espoir de la faire rire de quelques taquineries. Elle gardait encore ses pensées pour elle, encore confuses. Pouvait-il être celui qu’elle cherchait ? Elle ne le savait pas encore. Il saisit pourtant son regard rieur et son expression joueuse. Ils s’apprivoisaient simplement, se découvraient.
Et puis, il y eut une étincelle, visible aux yeux de ceux qui les entouraient ce week-end là, l’impatience de se voir, de se toucher, de s’entendre. Elle ne pouvait nier avoir désiré son arrivée. Il ne put s’empêcher de se poser tout prêt d’elle. Une complicité s’était déjà installée. Profitant de chaque conversation, chaque petit jeu de ses compagnons, elle sentit une sérénité s’installer. Elle était bien, se sentait revivre au milieu de tous. L’envie de se joindre aux réjouissances la gagna. Sa proie toute trouvée n’attendait que cela. Elle en profita et sentit le plaisir la gagner. Elle s’amusa des compliments que l’on fit sur lui. Elle constatait que tous espéraient le début d’une belle histoire. Elle sentait le désir de le prendre sien grandir. Elle le voulait. C’était enfin là dans son esprit. Pouvoir le posséder entièrement, lui infliger ses délicieux tourments et le laisser lui rendre ce sourire perdu. Le moment n’était pas encore venu. Elle attendit, ressentant son emprise se renforcer.
Ils se retrouvèrent. Là, il était de nouveau à ses pieds, heureux de l’être. Il attendait son bon vouloir. Elle lui caressa la joue. Lui faisant ouvrir un tiroir, il sortit le paquet qu’elle lui avait indiqué et lui présenta. Elle l’ouvrit et il découvrit le contenu. Surpris, il lui dit incrédule : « si tôt ?». Elle lui répondit : « Je n’ai pas envie d’attendre ». Elle le para du collier et finit simplement par : « Maintenant, tu peux m’appeler Maitresse »
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Par : knighty
1. Écrire ce portrait québécois est loin d’être facile pour une personne plutôt réservée comme moi. Mais je ne me défilerai pas.
2. Je suis né dans une ville de l’Ille et vilaine.
Même si j’ai grandi en Loire-Atlantique et qu’il y a une polémique avec ce département et la Bretagne, je suis donc breton !
3. Pour une de mes premières journées d’école (en maternelle) j’ai escaladé la barrière pendant la récréation. Je crois me souvenir que c’était un défi du genre « t’es cap de rentrer chez toi ? ». Un kilomètre plus tard et enfin arrivé chez moi, ma mère m’a directement reconduit à l’école.
4. Voilà pourquoi à chaque rentrée scolaire j’avais le droit au « Pour ta journée de rentrée tu ne t’enfuies pas hein ! ».
5. J’ai failli me faire écraser par une voiture sans permis. Pas celles de maintenant hein. Les bonnes vieilles « cacahuètes » d’il y a 20 ans qui font plus de bruit qu’elle n’avance… Si si, c’est possible !
6. Je suis français mais un autre pays compte beaucoup pour moi : l’Irlande.
7. Quand j’avais environ 12 ans, j’ai dit à mes parents que je commencerai ma carrière professionnelle en Irlande. Ils pensaient que ça me passerait d’ici là et que cela ne resterait qu’un rêve. Pourtant quelques années plus tard c’est exactement ce que j’ai fait.
8. L’Irlande pour la nature et les magnifiques paysages. La côte sauvage. L’hospitalité des gens qui n’a rien d’un mythe. L’esprit pub. La Guinness.
9. J’ai vécu plusieurs années à Dublin et je n’en garde que d’excellents souvenirs.
10. J’ai toujours adoré la langue anglaise. Mais jamais réussi à me débarrasser de mon accent bien franchouillard…
11. Je suis un gaffeur.
12. Vous est-il déjà arrivé de réaliser que vous aviez oublié quelque chose alors que Vous êtes dans un avion ? Moi oui, et c’était même les cadeaux de Noël pour mes proches que j’avais oubliés…
13. Pour son anniversaire mon filleul souhaitait un Carrom (billard indien). Le cadeau c’est moi qui l‘ai reçu ; et si le courrier ne s’était pas perdu en route mon filleul aurait normalement dû recevoir la facture...En fait je me suis un peu planté dans les adresses.
14. Ai-je hérité de cet esprit gaffeur ? Je n’en sais rien. Toujours est-il que pour couper les ongles de mon canari, ma mère a serré trop fort… Il a fait son dernier cui-cui sous mes yeux .
15. J’ai un bon coup de fourchette ! Certaines personnes disent que suis un ventre sur pattes. D’autres plaisantent en disant que j’ai une colonie de vers dans mon ventre.
16. Ce qui énerve tout le monde d’ailleurs c’est que malgré tout ce que je mange, je ne grossis pas !
17. Ma sœur a 4 ans de plus que moi. Même si nous n’avons pas le même père ; je la considère comme ma sœur.
18. Je suis un grand cinéphile. Je n'ai pas vraiment de genre préféré. Voilà sans ordre particulier une petite liste de films que j'apprécie particulièrement : Sur la route de Madison ; Paris, Texas ; Au nom du père ; les évadés ; Into the Wild ; Bagdad Café ; Once ; The chaser ; les films de Miyazaki, Nolan, Tarantino ou encore Kubrick.
19. Niveau musique j’écoute majoritairement du rock pop. Muse, U2, Coldpay…
20. Le livre que j’ai sur ma table de nuit en ce moment est « Into the wild » de Jon Krakauer.
21. Le livre BDSM que je préfère est sans hésiter « Uniquely Rika ». Un ouvrage anglais très bien fait et très sensé où Ms Rika explique comment Elle mêle vie de couple et BDSM. C’est plus précisément de soumission orienté service dont il est question.
Voilà une phrase tirée du livre que j’aime particulièrement :
True submission is not about what the Dominant partner does TO the submissive partner. It’s about what the submissive does FOR the Dominant.
22. Sensible, entier, attentionné, romantique, cérébral. Voilà des adjectifs qui me correspondent bien.
23. Altruiste. Si je peux aider quelqu’un, je le fais toujours avec grand plaisir sans rien espérer en retour.
24. Mais je suis également quelqu’un d’assez réservé et qui parfois manque de confiance en lui.
25. J’ai toujours été fasciné par les Femmes de pouvoir et/ou qui ont un fort caractère.
26. J’ai parlé du côté BDSM de ma vie à plusieurs personnes vanilles de mon entourage. Une amie me considère depuis comme « infréquentable » … Dorénavant j’y réfléchi à 2 fois avant de parler de cette partie de moi.
27. Je me sens bien dans cet univers BDSM. Et je suis définitivement plus dans le réel que le virtuel.
Qu’ils soient simples curieux ou passionnés ou encore Doms, soumis ou même switchs ; ce milieu regorge de personnes extraordinaires. Et j’avoue être particulièrement admiratif des couples qui en font un mode de vie.
28. Rencontrer ! Je trouve dommage que quelquefois les gens tardent à se rencontrer en réel. C’est sans doute notre génération qui veut ça… Mais plutôt que d’échanger entre écrans interposés, n’est-ce pas mieux d’échanger en vrai ? Hé oh c’est moi le timide pourtant .
Rien ne vaut le réel ! Quand on veut, on peut ! Sachant qu’au bout ce sont à chaque fois des rencontres extraordinaires, personnellement ce ne sont pas les kilomètres qui m’arrêtent.
29. BDSM,D/s, SM … il s’agit avant tout de relations humaines. Faites d’amitié pour les uns, d’amour pour les autres et dans tous les cas ce sont des échanges forts et des bonheurs partagés. Chacun son BDSM ! Je suis peut être naïf mais je ne pense pas qu’il y ait de mauvais Dominant ou soumis ; il faut juste trouver le partenaire qui nous correspond.
30. Je tiens à parler de quelqu’un qui compte beaucoup pour moi ici.
Une tornade blonde qui respire la joie de vivre.
Une magicienne au grand cœur.
Une Grande Dame qui irradie et dont la bonne humeur est contagieuse.
Une Femme qui a sûrement eu plusieurs vies antérieures tellement Elle sait tout faire…
« Maman nantaise » ou « Ange Gardienne » comme j’aime l’appeler.
Je n’avais absolument rien demandé. Elle a remarqué que j’avais soif d’apprentissage. Elle m’a appris à masser, fait faire des manucures/pédicures. C’est grâce à Elle si je prends désormais plaisir à cuisiner. Et j’en passe…
Les personnes qui me connaissent savent de qui je parle.
Je Vous suis infiniment reconnaissant pour tout ce que Vous faites pour moi « Miss Cari » !
31. Je crois en la Princesse Charmante. Ma quête est une vie de couple sous l’Autorité Féminine Aimante. Rêveur je le suis, sans aucun doute. Naïf ? L’avenir me le dira.
32. Pour le petit clin d’œil « actualité » ; j’espère franchement que l’accent circonflexe ne va pas disparaitre. Sans cet accent la prononciation de mon vrai prénom est étrange .
33. On me dit très souvent que je fais beaucoup moins que mon âge. 33, c'est l’âge que j’ai actuellement.
RAPPEL DES REGLES DU JEU :
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knight4ever
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Par : #
CHAPITRE 01
RETOUR À LA RÉALITÉ
Michel Lévesque était directeur financier d'un groupe hôtelier. À vingt deux ans il était le plus jeune directeur et l'un des plus ambitieux du groupe entier. Il s'était rapidement fait un nom et les autres directeurs l’appréciaient. Il avait travaillé dur, de manière très volontariste et il avait un talent particulier pour se faire obéir. Ils appréciaient également son attitude obstinée, qui signifiait que quiconque se mettant en travers de son chemin était habituellement écarté. Cependant son personnel avait une vue quelque peu différente du jeune homme ambitieux. Dès son arrivée à la direction du département, il avait licencié quatre filles et rappelé à l'ordre deux autres filles. Elles voyaient en lui un lèche cul dont le premier souci était de s'occuper de ses propres intérêts. Lorsqu'il se montrait soucieux de leur bien-être, et c'était tout à fait rare, cela dépendait entièrement du bénéfice qu'il pourrait en tirer.
Il était 10 heures lorsque Michel s'est réveillé avec un affreux mal de tête et cette sensation terrible que la pièce était en train de tourner. Il s'était saoulé la nuit précédente et aussi il n'en était pas très étonné. Il a jeté un coup d'œil autour de lui. La pièce lui était peu familière. Pendant un moment c'était confus et ensuite tout commencé à lui revenir.... "Oh Mon Dieu" soupira-t-il profondément.
Il y avait dix-huit personnes dans le département, toutes des jeunes femelles à part un nouveau jeune homme. En conséquence, il y avait toujours un anniversaire, un mariage ou un nouveau bébé à célébrer, et les pots après le travail étaient habituels. C'était d'un de ces pots que Michel souffrait en ce moment. Sa fiancée Jade, qui travaillait dans le même bureau, avait donné une excuse pour ne pas y participer, mais étant leur directeur il s'était senti obligé de participer aux occasions plus importantes comme des prochains mariages. Esprit d'équipe et tout cela ! Il détestait ces événements, c'était toujours pareil et ce sans exception. Ils avaient terminé dans un bar enfumé, avec les filles qui devenaient de plus en plus saoules, plus bruyantes et tapageuses alors que la soirée progressait.
Malheureusement, il avait également trop bu et quand ils se sont tous rendus ensuite à la maison de Samantha, elle a suggéré qu'il reste pour lui éviter de conduire. Ayant trop bu pour discuter, il accepta. Grande, grande erreur !
Avec sa tête toujours en train de tourner, il a regardé plus attentivement la pièce où il était. Il y avait plusieurs mannequins exposant des vêtements, des robes à moitié finies et un long portique avec des vêtements terminés. Samantha était une excellente ouvrière couturière et passait tout son temps disponible à concevoir et composer des vêtements pour compléter son modeste salaire. C'était à cause de Michel si elle était mal payée. Elle avait demandé à plusieurs reprises une augmentation, et avait deux fois sollicité une promotion. À chaque occasion, il avait refusé. Elle avait gardé sa rancune en elle, mais elle avait peu de moyens de le contrer. En conséquence, elle n'avait pas d'autre option que de continuer son travail de couturière. Elle avait besoin de ce deuxième travail afin d'avoir un niveau de vie décent.
La salle où était Michel, se doublait d'une salle de travail et il y avait un miroir énorme sur le mur pour les essayages de robe. Samantha avait des talents divers et pouvait faire presque n'importe quoi mais elle avait tendance à se spécialiser sur les robes et les accessoires nuptiaux car il y avait beaucoup plus d'argent à gagner. Elle avait eu également un ou deux clients riches avec des enfants en bas âge qui avaient de temps en temps besoin de quelque chose de spécial pour leurs jeunes filles, et elle est devenue tout à fait habile pour coudre la petite robe de dentelle avec tous ses ornements pour surboum ou communion. La plupart du temps cependant, on lui demandait de faire des robes de mariage pour les filles du bureau, et il y avait toujours un flot régulier de commandes pour la maintenir occupée.
Il y eu des coups à la porte. "Bonjour Michel, c'est moi Samantha. Je vous ai apporté du café, êtes-vous dans une tenue décente ?" Elle ne s'était pas occupée de son patron pendant la nuit, mais il se faisait tard et elle voulait qu'il parte pour pouvoir profiter de sa maison pour elle-même.
"Ouais, juste une minute" gémi-t-il. Il s'est levé du lit et a chancelé jusqu'à la porte mais s'est arrêté complètement quand il a senti quelque chose de très doux et féminin flotter autour de ses cuisses. Il a regardé vers le bas. "Merde !" a-t-il murmuré. C'était une chemise de nuit. Une chemise de nuit bleue transparente de dentelle, de satin avec des rubans minces au-dessus de ses épaules, un lacet brodé autour du buste et un ruban bleu passé autour de son cou. "Oh Mon Dieu" a-t-il hurlé, en se figeant.
Samantha s'est montrée impatiente et a poussée la porte. "Bon vous feriez mieux d'être décent parce que... Oh !" et elle a éclaté de rire. Elle a posa la tasse avant qu'elle ait renversé le café. "Bien, bien. Je sais que je vous ai dit de faire comme chez vous, mais regardez vous. Vous auriez du me dire que vous aimez porter une chemise de nuit pour dormir. Il y a quelques dessous vraiment mignons pour petites poupées là-bas" a-t-elle taquinée, en pointant certaines de ses fabrications mousseuses de dentelles suspendues au-dessous de la tringle.
"Oui, oui... très drôle. Ainsi c'est une de vous est qui responsable de ce... cette situation... et de toute façon, où sont mes vêtements ?" s'est il irrité.
"Oh non. N'essayez pas de rapporter ceci sur nous, nous n'avons rien à faire avec ceci. Ne vous rappelez-vous pas ? Vous étiez si saoul la nuit passée ; vous titubiez ici et avez commencé à jeter vos vêtements dehors aux passants par la fenêtre. Vous pourriez même encore trouver quelques choses si vous regardez là dehors. Malheureusement pour vous il a plu aussi vos affaires risquent d'être inutilisable à cette heure. Vous étiez dans un tel état, hurlant et criant, nous avons du vous laisser seul."
"Oh Mon Dieu" a-t-il gémi, en tenant sa tête. Il s'est vaguement rappelé d'avoir gesticulé envers quelques personnes qui faisaient du bruit à l'extérieur et d'avoir jeté des choses dehors, mais la réalité de la situation commençait seulement à lui apparaître. Il était un cadre supérieur, responsable de la discipline d'un personnel jeune et il aurait beaucoup de difficulté a essayer d'expliquer tout ceci – ivre mort, en restant la nuit chez une fille de son personnel, et le pire de tout, en se réveillant dans la chemise de nuit d'une fille. Si son patron entendait parler de ceci, il serait vraiment dans la merde. En plus, comment pourrait-il jamais l'expliquer à sa fiancée, Jade ? Cependant il ne se rappelait toujours pas comment il en était venu à se mettre dans la chemise de nuit.
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Par : #
Ceci est le jeu du portrait québécois.
Si vous cliquez sur "j'aime", je vous donnerai un nombre entre 1 et 50. Vous devrez alors :
1) écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné ;
2) me dédicacer le titre de la manière suivante "x choses sur moi pour luc" ;
3) le publier dans la section "articles" ;
4) me le faire savoir.
1. Je suis du sexe masculin, sans intention d’en changer, et hétéro, avec une seule rencontre, d’ailleurs assez plaisante, avec un homme.
2. A ce jour, j’ai eu un nombre de partenaires sexuels, hors fessée, à peine dans la moyenne française.
3. Je pratique le sport.
4. La fessée est un fantasme qui remonte à l’enfance.
5. J’ai été fessé une douzaine de fois, toujours par des hommes.
6. Je suis persuadé que la présidence de Trump va être un test des institutions américaines.
7. Les fessées trop douces m’ont franchement ennuyé; celles qui m’ont plu m’ont fait mal et laissé des marques pour quelques jours.
8. J’ai toujours été du côté du soumis, mais n’exclue pas d’essayer la domination.
9. Ma très heureuse relation actuelle m’empêche d’être fessé, ne pouvant exhiber des marques.
10. Je suis allé un peu au Québec.
11. Je vois plus les fautes d’orthographe des autres que les miennes.
12. Les photos de fesses d’un beau rouge uniforme me plaisent beaucoup.
13. Je n’ai rencontré que des fesseurs, sinon compétents, du moins fiables et respectueux, ce qui est le plus important, et leur en suis reconnaissant.
14. Je ne révélerai pas ici grand chose sur moi et, entre autres, pas que je trouve la pose de pinces à linges sur mes tétons très douloureuse, mais excitante.
15. La fessée, consentie et entre adultes, peut être une pratique très sensuelle.
16. Les hommes aussi peuvent avoir de belles fesses.
17. Le seul homme que j’ai “connu” m’a sucé dans sa voiture; j’avais malheureusement éjaculé trop vite. Il aurait bien voulu me revoir, mais pour des raisons oubliées, cela n’eût pas lieu.
18. Je suis très famille.
19. Ma consommation d’alcool est très modérée, je déteste la tabagie et n’ai jamais essayé aucune autre drogue que le chocolat.
20. J’aime me photographier nu.
21. Mes fesseurs sont restés habillés.
22. Les détails m’importent.
23. Quand je tenais un blog, j’avais rédigé un lexique de la fessée.
24. Une fessée commence par un échauffement progressif à la main, à la rigueur avec une tawse en cuir, d’une vingtaine de minutes.
25. Le racisme m’est incompréhensible.
26. Si j'éjacule, la fessée se termine; je prends donc mes précautions.
27. Le centralisme (jacobinisme) français m’exaspère.
28. L’humour est indispensable.
29. Le consentement est à la base de toute pratique sexuelle.
30. J’ai beaucoup travaillé.
31. Je rêve de recevoir à nouveau la fessée (flagellation) par un homme ou une femme qui saurait fixer mes limites et les faire progresser.
32. La musique est une nécessité.
33. J’entretiens une relation très amicale avec le martinet et très inamicale avec le tape-tapis, et ce pour la simple raison que je ne suis pas un tapis.
34. Tout comme une phrase se termine par un point, une fessée doit se terminer par une série de coups plus forts.
35. Je ne veux recevoir la fessée que nu, pour le sentiment d’être sans défense; la recevoir partiellement déshabillé me donnerait le sentiment d’être puni.
36. J’ai vécu dans plusieurs pays.
37. La guerre me fait horreur.
38. Mon dernier, et plus fréquent, fesseur, m’a trouvé endurant; il lui a manqué de savoir me faire accepter, entre autres par des caresses sur les fesses, plus que un ou deux coups de fouet.
39. Je suis très fesso-centrique.
40. Pour le reste, demandez-moi; je répondrai peut-être.
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Par : Thutale
Fictionnelle genèse - Titre dissuasif mensonger homophonique - Récit non érotique
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Enfances
(Récit pathétique)
Nous nous faisons face, yeux dans les yeux, sans ciller, d'acier de chaque côté. Une fois de plus. – Tu bois trop, me dit-elle, titubante, en me giflant à toute volée, et je serre mes poings au bout de mes bras menus, pour éviter de lui rendre la pareille, sans percevoir que j’inhibe pour longtemps toute capacité à me défendre. – Tu t'habilles comme une traînée. Mouais. Je porte une tunique mauve sur de vieux jeans élimés ; des fringues baba qu'on me donne ou que je récupère aux fripes. Que je chipe parfois dans les magasins mal surveillés ; il faut bien se vêtir. – Regarde tes seins. Je suis sûre que tu as mis du coton dans ton soutif. Tu es laide, tu es vulgaire. Mes seins en fleur, ma féminité naissante, ça l'a immédiatement dérangée. Une esquisse de sourire redessine mes lèvres à la pensée de la chair qui gonfle et s'éveille. Voilà un flot de vie que rien ne pourra endiguer. – Tu es méchante, m'assène-t-elle hors d'elle, une fois de plus. Elle me gifle à nouveau. Je fugue ou je ne fugue pas. Cette nuit ou demain. Ou je me flingue. J'hésite.
J'avais cessé de l'écouter. Elle hurlait devant moi, gesticulant avec de grands mouvements de bras qui m'affolaient, son visage dans le mien. Elle va me dévorer avec ses yeux si elle le peut. – Ne me regarde pas avec cette haine, me dit-elle en me poussant en arrière. Derrière moi, la cage de l'escalier s’ouvre : un long colimaçon en bois de chêne imprégné d’huile de lin par mes soins – je tente éternellement de lui plaire, oh avec quelle maladresse, en me chargeant de toutes les tâches. Je ne cherche pas à me rattraper. Je ne sais pas si je veux la culpabiliser, qu'elle me blesse et soit obligée de regarder en face sa propre haine. Ou bien si, déjà masochiste, je me satisfais étrangement de cet échange et de son apogée. Je dévale les marches sur le dos, tête la première sans me protéger. J'arrive presque en bas, déçue de n'avoir que des ecchymoses. Je me redresse quand j'entends la porte de sa chambre claquer.
Je me roule un pét' en écoutant Thiéfaine à fond au casque dans la salle commune de la Communauté. Avec son shit mais je sais que j'aurai l'occasion de remplir sa boîte avant qu'elle ne s'en rende compte. Il n'y a que nous deux à la Com' aujourd'hui. Je leste mes poches de munitions et je pars dans la neige. Je remonte un sentier pour aller passer la nuit dans la chaleur de l'appart' de mon voisin : faire l'amour sur sa banquette, fumer, regarder le feu et les étoiles. Il a quinze ans de plus et du haut de sa trentaine me paraît très expérimenté. On baise dans les bois, sous le clair de lune, adossés aux contreforts des cathédrales, ou le long des sentiers cathares, dans des châteaux en ruine où l'on s'introduit les nuits trop étouffantes d'été. Je rêve secrètement qu'au cours d’une de nos escapades, soudain colère, il casse un rameau et m’en fustige le corps, mais je n'ai jamais osé le lui avouer.
Avec lui ou avec d’autres, l’amour est plein de douceur et de légèreté ; le sexe joyeusement subversif ; la baise sans tabou et sans entrave. Nous voyons dans nos chairs magnétiques qui s’apprivoisent et s'agrippent, nos corps hagards aux bouches naïves et avides, aux sexes inépuisablement en quête, et qui trop hâtivement s’enchâssent, une expression de la vie, de l’amitié, ou d’autres choses, innocentes et généreuses. Nous en parlons des heures. Nous l’affichons agressivement en riant des mines consternées et de la réprobation que nous faisons tout pour susciter. En jubilant sous l’opprobre comme sous les caresses. C’est l’Amour libertaire, insoumis, entre égaux. L’Amour anarchiste. Idéaliste et politisé.
Pourtant, quand je somnole, lorsque mon esprit, devenu libre, tapine à la frontière du sommeil et des créations de l’inconscient, lutinant mes fantasmes secrets, je me métamorphose du tout au tout, devenant l'anti-héroïne recevant en rétribution de ses mineurs méfaits maltraitance, humiliation, abus, et copieusement. L’amant trahi que je moquais, décompte sa vengeance fouet à la main, coup après coup. Le professeur redouté me corrige jusqu’à ce que je pleure d’humiliation devant lui, le regard enfin respectueux. Un homme inconnu qui me séquestre invente de créatifs sévices sexuels, pour bien punir mes désirs et mon comportement follet. Un époux machiste m’inflige la fessée lorsque je lui tiens tête et la sodomie lorsque je lui désobéis. Une mère m’oblige à baisser moi-même ma culotte et à me courber soumise sur ses genoux.
Invariablement, l’autre est hostile.
Invariablement, l’autre est puissant. Invariablement...
...dans ce jeu confus d’illusions, je me projette en enfant pure à l’âme diaphane, dénuée de malice… Pourtant, au plus profond de moi, je suis dévorée par un besoin absolu d’expier, comme s’il me fallait monnayer d’un lourd écot de douleur le droit de vivre. Je veux être violentée, rejetée, encore et encore, sans fin, sans frein. En m’offrant l’ultime fierté : être une victime qui jubile, une victime qui jouit.
Les flocons tourbillonnants piquent mes yeux, qui clignent et s’embuent. Je cueille en marchant quelques branches de bouleau argenté, fines, griffantes. Puis une longue badine souple et sans nœud de coudrier. Mon offrande du soir. Saurai-je lui expliquer quelle indigne jeune fille je me sens être ? Et l’étendue de mon besoin de sanction et d’autorité ? Acceptera-t-il, saura-t-il, aimera-t-il, sévir et me diriger ?
Ô amant, corrige-moi, que je devienne moins mauvaise…
Plus tard dans la nuit, je m’endors bien à l’abri dans son étreinte fauve de mâle, son sexe encore en moi. Sa paume rugueuse pèse sur mon sein dur de nymphette. Mon fagot de bois vert a brûlé dans la cheminée. Ça sent bon la fumée et le sperme frais. Les bouquets d’herbe qui sèchent un peu partout. Je me sens désirée. Voulue. Voulue en vie. Ou presque. Je glisse dans un songe heureux, les yeux clos, la peau à vif.
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Par : Ombre
50 vérités que MademoiselleLilith va payer.
1 ) – Je n’ai jamais voulu faire ce jeu, j’ai simplement liké les aveux d’une personne qui m’est chère parce que j’ai aimé son partage, je n’avais pas réfléchis au fait que cela impliquait que je devait y participer… j’en ai pris pour 50 réponses… Ma soumise est une sadique…
2 ) – Je me suis fais bouffer ma carte bleue par un DAB il y a peu en tapant le code d’entrée de chez moi au lieu de celui de ma CB. Je ne l’avais pas oublié, je n’ai juste pas la tête sur les épaules depuis 10 jours… J’aime cet état.
3 ) – Il y a quelques années, j’ai passé une soirée dans un pub avec un ami, j’étais assis a coté de Claude Nougaro, au bout de deux heures de conversation passionnée, je lui ai demandé s’il s’y connaissait en musique… J’étais le seul, à la table, à ne l’avoir pas reconnu… Vous avez dit gaffeur ?
4 ) – Entre mes 20 et 21 ans j’ai été un homme battu, par une femme, quand je suis allé chercher de l’aide dans une association de « femmes battues » on m’a « gentiment » demandé de quitter les lieux, parce que ma présence, celle d’un homme, dans les locaux, indisposait les dames qui étaient là.
5 ) – A 22 ans, je suis tombé fou amoureux d’une femme de 1m50 qui devait peser 22 kilos, anorexique, elle a mit sa main dans la mienne pendant les 6 derniers mois de sa vie, une des plus belle âme que j’ai croisé.
6 ) – En 1990 j’ai découvert Thomas Harris avec 2 de ses romans « Dragon rouge » et « Le silence des agneaux », complètement subjugué par le personnage d’Hannibal Lecter, j’ai eu pendant des années le fantasme de goûter de la chair humaine… Fantasme assouvi un jour de manière spontanée et involontaire de ma part.
7 ) – Je n’ai jamais su aimer de manière conventionnelle, je verse toujours dans les extrêmes ou la passion… Malgré moi.
8 ) – En 2006 un abrutit m’a diagnostiqué bipolaire et m’a foutu sous traitement pendant 6 mois… Il s’averre que je ne l’ai jamais été, j’ai juste une hypersensibilité extrême qui me fait connaître des phases euphoriques et à l’inverse des phases mélancoliques extrêmes, proches et ressemblantes à des phases hystériques et dépressives que peuvent connaître les bipolaires.
9 ) – Je suis capable de basculer dans mes rêves ou pensées en une fraction de seconde en pleine journée, alors que je suis occupée, de manière si intense que je ne vois plus, ni n’entend plus ce qu’il se passe autour de moi.
10 ) – J’aime l’art sous toutes ses formes, pas forcément les oeuvres… Les artistes, ou ceux qui se prétendent l’être, beaucoup moins… Et leur discours sur l’art me répugne généralement.
11 ) – J’ai découvert le BDSM à l’âge de 17 ans, avec une femme de 30 ans… A vrai dire elle m’a tout apprit ou presque, le libertinage, l’amour, le lâché-prise, le triolisme, etc…
12 ) – A 23 ans, j’ai été confronté à un chien, type berger malinois, non dressé, agressif, babines retroussées, qui montrait les dents en grognant. Sur un claquement de doigts, un geste de la main et un « Ho » l’animal s’est couché au sol, oreilles rabattues. J’ai avancé dessus, il a roulé sur le dos. Son propriétaire m’a demandé comment j’avais fait… 22 ans plus tard je n,’ai toujours pas de réponse satisfaisante à cette question. C’est sans doute ce jour là que j’ai réalisé mon coté dominant.
13 ) – Un de mes plus grand regret est d’avoir hésité avant d’intervenir un jour où un homme a agressé une femme à quelques mètres de moi, je suis intervenu une seconde trop tard, ce n’est JAMAIS plus arrivé.
14 ) – Il y a quelques années une amie a perdu sa fille de 13 ans dans un accident, j’ai pris le train dans la nuit pour être présent à ses cotés dans cette épreuve… Il y a quelques mois elle ma avoué que cette gamine était peut-être bien la mienne… ET MERDE !!!
15 ) – J’ai vécu une très belle histoire d’amour vanille à 4, deux hommes, deux femmes, tous les 4 bisexuels, nous vivions ensemble, un superbe souvenir qui a durée un an.
16 ) - J’ai eu une peur panique de la mort jusqu’à la naissance de ma fille, au point de s’en réveiller la nuit. Depuis cette peur m’a quitté, mais j’aime ma vie, je transcende tous les petits moments, mais ça me fait vraiment chier que cela doive s’arrêter un jour.
17 ) – Je suis exigeant envers les gens que j’aime et intransigeant envers moi-même… Conclusion je dois m’aimer encore plus…
18 ) -. Ma confiance et mon assurance en moi m’ont apporté beaucoup de plaisirs, mais aucun n’est au dessus de la confiance que m’ont accordé les gens que j’aime et de leurs confidences les plus intimes.
19 ) - Un jour en regardant une mappemonde je me suis aperçu que de frontières en frontières j’ai fais le tour du monde… Dans mon lit.
20 ) – Mon premier souvenir de masturbation date de l’âge de 6 ans. Je me disais qu’il n’était pas normal de ressentir un tel plaisir. Du coup je suis allé voir mon père, quequette toute raide, pour lui montrer que « ce geste » faisait beaucoup de bien, il a éclaté de rire en me disant que c’était normal mais de faire ça en privé… J’étais déçu, je me croyais exceptionnel.
21 ) – J’ai connu une vraie nymphomane, six fois par jour minimum, les premiers jours c’est normal, au bout de 6 mois ça l’est moins, au bout d’un an c’est usant, quand elle est partit j’avais perdu 10 kilos, je n’ai pas eu envie de sexe pendant presque un an. Comme dirait Serge Lama : « Quand je pense qu’il y a des cinglés qui paient pour voir ça au ciné… »
22 ) – Véritable sapiosexuel, je peux bander devant un homme ou une femme qui me toise intellectuellement, même si je les trouve repoussant physiquement. J’aime bien cela, mais c’est rare et ça n’arrive jamais devant ceux qui se veulent et/ou se réclament intellos, même et surtout dans le cadre d’aveux, l’intelligence va de pair avec la modestie et l’humilité.
23 ) – Je suis bisexuel à forte tendance hétérosexuel, comme disait William, un de mes amants homo.
24 ) – J’aime beaucoup la part de féminité qui est en moi. Je l’exprime, beaucoup d’hommes me prennent pour un homo et se moque de moi… Jusqu’à ce que je couche avec leurs femmes… Bizarrement ça les fait beaucoup moins rigoler… Moi, beaucoup plus.
25 ) – J’aime beaucoup les machos… Leurs femmes viennent se consoler dans mes bras.
26 ) – J’aime beaucoup le foot, la coupe du monde et tous les tournois possible… Les messieurs sont devant leur télés et leur femmes dehors, bien souvent seules.
27 ) – Le plus beau compliment qu’une femme m’ai fait est : « Je regrette de t’avoir connu car depuis tous les hommes me semble bien fades ». … C’était 15 ans après notre rupture.
29 ) – J’ai le loup dans la peau, un véritable totem, au propre comme au figuré.
30 ) – Vers mes 24 ans j’ai couché avec une prostitué sans le savoir. Au matin quand nous avons pris un café, elle m’a avoué sa profession, gêné, je ne savais pas si je devais ou pas lui proposer une rétribution. Elle a rigolé et m’a dit que « non », elle me voulait. Puis elle m’a dit qu’elle avait adoré la manière dont je l’avais sodomisée et m’a demandé si j’étais bi et si j’avais déjà subit une sodomie, je lui ai dis que « oui », elle a ajouté « ha… C’est pour ça alors. »
Depuis c’est une règle d’or, chaque fois que j’apprends ou me teste à une nouvelle « technique », je passe d’abord « à la casserole »… Merci Christine de m’avoir fait réaliser cela.
31 ) – J’ai « épousé » la pensée zététique il y a presque 20 ans.
32 ) – Le mensonge m’est insupportable, c’est la pire torture que l’on puisse m’infliger.
33 ) – J’ai perdu ma virginité à 13 ans avec une fille de mon âge qui était vierge aussi, c’était comique, catastrophique et pataud au possible. Lorsque cela fut « fait », elle s’est allongée à plat ventre sur le lit et a écarté ses fesses en disant « Autant tout faire d’un coup »… Ca par contre je ne m’y attendais pas.
34 ) – En 1993 une femme a appelé chez moi en pleur, suite à une erreur de numéro,elle cherchait à joindre son « amant » qui l’avait largué parce qu’elle était frigide. Nous avons passé la nuit à parler au téléphone, pour la rassurer et la calmer. Quelques jours plus tard nous avons fini dans le même lit, je ne sais pas si je suis un bon amant ou pas, mais une chose est certaine… Elle n’était pas frigide du tout…. Quand je vous dis que j’aime les machos.
35 ) – J’ai plus d’amies que d’amis, j’ai couché avec toutes sauf une, je ne sais pas qui a dit que coucher avec un(e) ami(e) brisait l’amitié mais dans mon cas c’est absolument faux.
36 ) – J’ai pleuré il y a peu pour une des plus belles déclaration d’amour que l’ont m’ai faite. La dernière fois ce fut pour la naissance de ma fille.
37 ) – Une femme m’a fait une fellation dans un pub bourré de monde, une fois la chose faite, en essuyant ses lèvres, elle m’a dit : « Je m’appelle Stéphanie, ravie de faire ta connaissance »… Et moi donc !!!
38 ) – En 3eme j’ai obtenu le 2eme record d’heure de colle d’un lycée, 365 heures en une année, le recordman est mon meilleur ami, forcément on était toujours ensemble en colle, 366 heures… Je le surnomme « Bissextile ».
39 ) – Les blagues nulles me font rire aux éclats, car elles n’ont aucune prétention, même pas celle de faire rire.
40 ) – J’aime les gens humbles, ils ne peuvent que surprendre alors que les prétentieux ne peuvent que décevoir.
41 ) – J’aime me lever tôt, voir le soleil se lever au calme en silence en sirotant un thé, pendant de très longues minutes ou des heures.
42 ) – J’aime m’endormir extrêmement fatigué, éreinté, les sensations sur la peau sont merveilleuses et cela me provoque des secousses hypniques, sensations que j’adore.
43 ) – J’ai eu un serpent, un boa arc-en-ciel, j’ignorais que c’était une espèces protégée à l’époque, que j’avais baptisé « Saphir ». Un animal tout à fait fascinant quand on étudie son mode de vie.
44 ) – J’aime les livres, les films, les œuvres d’art qui soulèvent des questions, pas ceux qui apportent, ou tentent d’apporter, des réponses.
45 ) – La première fois que j’ai joué avec de vraies menottes, nous nous sommes endormis avec l’un attaché au poignet de l’autre. Au petit matin nous n’avons jamais retrouvé les clés. Nous étions nus et dans une chambre d’hôtel.
46 ) – J’ai touché à un peu toutes les drogues possibles, des plus douces au plus dure, la plus insidieuse de toute est réellement l’alcool.
47 ) – C’est la 8eme fois de la journée qu’elle m’appelle pour me faire entendre ses orgasmes, il n’est que 15h30… La journée va être longue.
48 ) – Le dormeur du val.
49 ) – Smoke get in your eyes.
50 ) – J’aime une femme comme il y en a peu.
51 ) – J’ai triché il n’y a pas de N° 28…Donc ce 51 est le 50eme.
RAPPEL DES REGLES DU JEU :
Ceci est le jeu du portrait Québécois qui fait fureur sur Fetlife.
Si vous cliquez sur "j'aime", je vous donnerai un nombre entre 1 et 50. Vous devrez alors
1) écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné
2) me dédicacer le titre de la manière suivante " x choses sur moi pour Ombre"
3) le publier dans la section " articles"
4) me le faire savoir
Vous devez indiquer la même règle du jeu avec le texte et agir de même avec celles et ceux qui cliqueront sur "j'aime" pour votre texte. À vos Liiiiike... Prêt... Feu... CliquezzZ!
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