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Une incertaine tendresse
01
– Alors cela va être terrible, lui dit-il, terriblement difficile… et périlleux… Etes-vous prête ?
– Je l’espère…
Ils se vouvoient. Dans la distance de ce vouvoiement.
– Maintenir la distance, lui dit-il en lui passant la main sous le menton…
Il la caresse comme une jeune chatte. Il flatte ses flancs : elle : à genoux, nue… Il frôle ses seins, son ventre… Il lui suffirait d’un ordre pour qu’elle écarte les cuisses, se montre, s’offre : à sa vue… à sa main… et à ses désirs…
Il la caresse de la cravache. Il se retient. Il se retient dans ses désirs. Il l’éprouve.
Il aime la voir trembler. Il aime voir la sueur perler à la surface de sa peau. Il aime la voir trembler.
A genoux. Nue. Le buste droit. Les bras tendus. Paumes offertes.
Elle doit : maintenir la pose. Il a ses exigences.
Car il veut qu’elle soit belle.
Belle. Désirable.
Dans cette tension du désir. De l’attente.
Alors il la frôle….
02
C’est très doux.
Terriblement doux.
Son regard. Ses mains.
La cravache.
La douceur de son regard. Et de ses mains. Son sourire. Sa voix. Il la caresse de sa voix.
Mais la cravache.
La cravache est là. Impérieuse. Elle sait qu’elle y aura droit. Et la cravache dessine son corps, ses courbes…
Il l’apprivoise. Il lui enseigne et lui apprend : à avoir peur, à redouter la cravache… à la désirer…
C’est difficile.
Maintenir la pose est difficile.
Et la cravache au creux des reins le lui rappelle : elle se redresse.
– Je vais vous apprendre la fierté. Offrez-vous. Tendez-vos seins. Creusez vos reins. Faites saillir votre croupe. Offrez-vos mains. Les paumes bien tendues. Je veux pouvoir… il marque un temps, puis très vite, dit : … les embrasser, les fustiger… Craignez ! Craignez ma tendresse et mon désir !...
Elle veut bien faire. Etre fière de l’honorer. Lui offrir sa beauté. Sa nudité.
03
Soudain il la relève.
D’une pression sous le menton.
Et de ses bras le long du corps. De ses mains. Il la relève, il la dresse.
– Tête haute.
Et l’enlace. L’embrasse. Sa bouche. S’empare. Il l’embrasse. Serrée dans ses bras.
Ce baiser. Cette pelle. Sa langue dans sa bouche. Cette fusion. Ses bras qui la retiennent. Cela dure.
Soudain : il empoigne sa chatte. A pleine main. Il la broie.
Sa chatte dans sa main.
Il joue avec. Lui fait mal. Le lui demande :
– Je vous fais mal ?
Dans un souffle, elle le reconnaît, avoue :
– Oui. Vous me faîtes très mal.
Et pourtant elle résiste. A la douleur. Elle résiste. Alors, il serre plus fort. Jusqu’à ce qu’il entende son râle. Et la sente mollir jusqu’à presque tomber…
04
Des deux bras noués autour de son cou, elle se retient à lui. Alors qu’il l’explore.
Il écarte ses fesses, joue avec. Leur élasticité tactile. Il pétrit.
Ecarte ses fesses pour voir son cul : dans la glace. Fixée au mur. A quelques centimètres de ses fesses.
Le lui dit :
– Je vois votre cul, très chère.
Alors elle resserre ses bras. Se fait chatte. Se love. Contre lui.
– Petit animal, dit-il, en lui caressant les cheveux.
Avant d’empoigner à nouveau ses fesses. Largement les écarter. Ouvrir son trou. Le faire bailler entre ses doigts.
Il l’encule fort. Profondément. D’un doigt.
Et la soulève. A la force du poignet.
05
La faire marcher. Ainsi. La faire marcher.
A quatre pattes.
Comme une chienne.
Son doigt planté. Pour la guider. La faire avancer.
Il lui murmure, doucement, à l’oreille :
– Vous êtes obscène… Vous êtes très belle…
Et son doigt bouge en elle.
Il s’agenouille à ses côtés.
– Vous êtes une petite chienne… Un animal docile…
Et quand il retire son doigt, c’est pour l’attraper, d’un bras serrer sa taille, la coller, maintenue contre lui. Et la fesser. Fort.
Bien tenue serrée d’un bras, il la fesse avec son autre main.
Il la corrige.
Il lui échauffe le cul.
Il la fesse pour la dresser.
06
– Ai-je le droit de vous battre ?
– Oui. Vous en avez le droit.
– Est-ce nécessaire ?
– Oui. Il le faut.
Il interroge. Et elle répond. Dans leur essoufflement.
Lui, d’abattre sa main avec force.
Elle, de subir le châtiment.
– Je vous bats, je baise en vous battant, je vous prends. Je vous prends avec ma main qui frappe.
Elle répond « oui » entre deux souffles : gémissant, haletant.
Il frappe ses fesses, et comme il est pervers : il bat sa chatte aussi.
– Ouvrez-vous. Ecartez davantage les cuisses. Offrez-vous.
Animal docile, elle s’exécute.
Et sa main s’abat sur les lèvres trempées.
– Mais vous mouillez comme une chienne !
– Oui, Monsieur, je suis désolée…
07
– Petite pute !... Tu aimes être battue ?
Le ton change.
Ironique. Moqueur.
Il l’insulte. Et l’aide à se relever.
La met debout. La dispose. Bras croisés dans le dos. Il la manipule.
– Tu aimes ça, hein ?...
Il lui soulève le menton. Les yeux dans les yeux. Il la nargue.
– Oui, Monsieur, j’aime ça…
Les mots se coincent dans sa gorge. Et : elle avale difficilement sa salive. Tente de baisser la tête.
Au bord des larmes.
Mais la main de l’homme sous le menton l’oblige à rester droite. A relever la tête. A se cambrer davantage.
Pour lui faire mal : il remonte ses bras croisés dans son dos.
08
– Ai-je le droit de te faire mal ?
– Oui, Monsieur, vous en avez le droit. Faites de moi ce que vous voulez…
Il sourit et caresse sa joue.
Tendrement, doucement. Calmement.
Il caresse son visage, le dessine de ses doigts. Frotte sa paume aux pommettes. Frôle d’un doigt le nez. Souligne le menton. Maquille ses lèvres.
Marque une pause.
Bras ballants. Debout face à elle, nue. Tête haute. Les bras croisés remontés haut dans son dos, reins cambrés.
Soudain il l’étrangle.
Il serre son cou. L’étrangle.
Brusquement la lâche.
La gifle.
Une seule. Terrible. Gifle.
Bouleversée.
Elle ravale ses larmes.
Maintient la pose.
Reste droite.
01
– Alors cela va être terrible, lui dit-il, terriblement difficile… et périlleux… Etes-vous prête ?
– Je l’espère…
Ils se vouvoient. Dans la distance de ce vouvoiement.
– Maintenir la distance, lui dit-il en lui passant la main sous le menton…
Il la caresse comme une jeune chatte. Il flatte ses flancs : elle : à genoux, nue… Il frôle ses seins, son ventre… Il lui suffirait d’un ordre pour qu’elle écarte les cuisses, se montre, s’offre : à sa vue… à sa main… et à ses désirs…
Il la caresse de la cravache. Il se retient. Il se retient dans ses désirs. Il l’éprouve.
Il aime la voir trembler. Il aime voir la sueur perler à la surface de sa peau. Il aime la voir trembler.
A genoux. Nue. Le buste droit. Les bras tendus. Paumes offertes.
Elle doit : maintenir la pose. Il a ses exigences.
Car il veut qu’elle soit belle.
Belle. Désirable.
Dans cette tension du désir. De l’attente.
Alors il la frôle….
02
C’est très doux.
Terriblement doux.
Son regard. Ses mains.
La cravache.
La douceur de son regard. Et de ses mains. Son sourire. Sa voix. Il la caresse de sa voix.
Mais la cravache.
La cravache est là. Impérieuse. Elle sait qu’elle y aura droit. Et la cravache dessine son corps, ses courbes…
Il l’apprivoise. Il lui enseigne et lui apprend : à avoir peur, à redouter la cravache… à la désirer…
C’est difficile.
Maintenir la pose est difficile.
Et la cravache au creux des reins le lui rappelle : elle se redresse.
– Je vais vous apprendre la fierté. Offrez-vous. Tendez-vos seins. Creusez vos reins. Faites saillir votre croupe. Offrez-vos mains. Les paumes bien tendues. Je veux pouvoir… il marque un temps, puis très vite, dit : … les embrasser, les fustiger… Craignez ! Craignez ma tendresse et mon désir !...
Elle veut bien faire. Etre fière de l’honorer. Lui offrir sa beauté. Sa nudité.
03
Soudain il la relève.
D’une pression sous le menton.
Et de ses bras le long du corps. De ses mains. Il la relève, il la dresse.
– Tête haute.
Et l’enlace. L’embrasse. Sa bouche. S’empare. Il l’embrasse. Serrée dans ses bras.
Ce baiser. Cette pelle. Sa langue dans sa bouche. Cette fusion. Ses bras qui la retiennent. Cela dure.
Soudain : il empoigne sa chatte. A pleine main. Il la broie.
Sa chatte dans sa main.
Il joue avec. Lui fait mal. Le lui demande :
– Je vous fais mal ?
Dans un souffle, elle le reconnaît, avoue :
– Oui. Vous me faîtes très mal.
Et pourtant elle résiste. A la douleur. Elle résiste. Alors, il serre plus fort. Jusqu’à ce qu’il entende son râle. Et la sente mollir jusqu’à presque tomber…
04
Des deux bras noués autour de son cou, elle se retient à lui. Alors qu’il l’explore.
Il écarte ses fesses, joue avec. Leur élasticité tactile. Il pétrit.
Ecarte ses fesses pour voir son cul : dans la glace. Fixée au mur. A quelques centimètres de ses fesses.
Le lui dit :
– Je vois votre cul, très chère.
Alors elle resserre ses bras. Se fait chatte. Se love. Contre lui.
– Petit animal, dit-il, en lui caressant les cheveux.
Avant d’empoigner à nouveau ses fesses. Largement les écarter. Ouvrir son trou. Le faire bailler entre ses doigts.
Il l’encule fort. Profondément. D’un doigt.
Et la soulève. A la force du poignet.
05
La faire marcher. Ainsi. La faire marcher.
A quatre pattes.
Comme une chienne.
Son doigt planté. Pour la guider. La faire avancer.
Il lui murmure, doucement, à l’oreille :
– Vous êtes obscène… Vous êtes très belle…
Et son doigt bouge en elle.
Il s’agenouille à ses côtés.
– Vous êtes une petite chienne… Un animal docile…
Et quand il retire son doigt, c’est pour l’attraper, d’un bras serrer sa taille, la coller, maintenue contre lui. Et la fesser. Fort.
Bien tenue serrée d’un bras, il la fesse avec son autre main.
Il la corrige.
Il lui échauffe le cul.
Il la fesse pour la dresser.
06
– Ai-je le droit de vous battre ?
– Oui. Vous en avez le droit.
– Est-ce nécessaire ?
– Oui. Il le faut.
Il interroge. Et elle répond. Dans leur essoufflement.
Lui, d’abattre sa main avec force.
Elle, de subir le châtiment.
– Je vous bats, je baise en vous battant, je vous prends. Je vous prends avec ma main qui frappe.
Elle répond « oui » entre deux souffles : gémissant, haletant.
Il frappe ses fesses, et comme il est pervers : il bat sa chatte aussi.
– Ouvrez-vous. Ecartez davantage les cuisses. Offrez-vous.
Animal docile, elle s’exécute.
Et sa main s’abat sur les lèvres trempées.
– Mais vous mouillez comme une chienne !
– Oui, Monsieur, je suis désolée…
07
– Petite pute !... Tu aimes être battue ?
Le ton change.
Ironique. Moqueur.
Il l’insulte. Et l’aide à se relever.
La met debout. La dispose. Bras croisés dans le dos. Il la manipule.
– Tu aimes ça, hein ?...
Il lui soulève le menton. Les yeux dans les yeux. Il la nargue.
– Oui, Monsieur, j’aime ça…
Les mots se coincent dans sa gorge. Et : elle avale difficilement sa salive. Tente de baisser la tête.
Au bord des larmes.
Mais la main de l’homme sous le menton l’oblige à rester droite. A relever la tête. A se cambrer davantage.
Pour lui faire mal : il remonte ses bras croisés dans son dos.
08
– Ai-je le droit de te faire mal ?
– Oui, Monsieur, vous en avez le droit. Faites de moi ce que vous voulez…
Il sourit et caresse sa joue.
Tendrement, doucement. Calmement.
Il caresse son visage, le dessine de ses doigts. Frotte sa paume aux pommettes. Frôle d’un doigt le nez. Souligne le menton. Maquille ses lèvres.
Marque une pause.
Bras ballants. Debout face à elle, nue. Tête haute. Les bras croisés remontés haut dans son dos, reins cambrés.
Soudain il l’étrangle.
Il serre son cou. L’étrangle.
Brusquement la lâche.
La gifle.
Une seule. Terrible. Gifle.
Bouleversée.
Elle ravale ses larmes.
Maintient la pose.
Reste droite.
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