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par le 27/06/15
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6 - Sixième et dernière Partie

Je me redresse soudainement pour me rapprocher de ce corps majestueux, pantalon noir et chemise blanche dont je lui fais sentir la présence comme pour souligner la dissymétrie de nos situations.


Je reprends mes insinuantes explorations qui approchent du pubis tandis que corde et corps se tendent plus irrésistiblement.

Voilà qu’elle fait mine de vouloir se libérer alors qu’une caresse se précise à l’intérieur de ses cuisses tendres et fermes.

« Allons, allons, Madame, en cet endroit que j’aime tant, voilà que je sens une chose bien inhabituelle ! Mais qu’est-ce donc qui orne ainsi votre intérieur et qui donne à votre sexe comme une étonnante proéminence, voire même, me semble-t-il, un peu plus de votre odorante et humide chaleur ?! ».

« Ma belle, je vous le donne en mille, c’est une corde qui vous partage ainsi les chairs et les offre plus commodément à ma main ! ».

Ma main, justement commence alors une caresse qu’elle accueille en rejetant la tête en arrière, tendant ses liens comme étourdie, ouvrant la bouche pour prendre un peu d’air, chancelante, désorientée.

Je ralentis alors tout en chuchotant « doucement, oh, doucement, ne croyez pas en être quitte ainsi. Ce serait trop simple et comment pouvez-vous imaginer que j’aie encore pu trouver tout mon contentement. Je voudrais d’ailleurs, belle esclave de vos sens que vous puissiez tout à fait vous contempler dans cet avantageux appareil avant que ceux-ci ne vous emportent ! ».

Tout son corps frémit à ces mots prononcés avec malice.

Elle ne pouvait ignorer que la tête du lit était ornée d’une vaste glace ancienne, assez piquée pour ôter toute crudité à nos images qu’elle avait si souvent reflétées. Une fois encore elle serait mon alliée.


Je viens me placer en arrière de ma captive, fixant l’image pour ne jamais oublier. Mes mains se posent ensuite sur ses épaules comme pour lui donner une direction puis j’entreprends de dénouer le bandeau.

« Le spectacle est trop beau, Madame, je ne puis vous le cacher plus longtemps … mais … est-il bien raisonnable de vous révéler votre image ainsi domestiquée ?! ».

J’avais maintenant défait le nœud, une main revenant à son sexe qui semblait s’épanouir à chaque nouvelle pression.

J’ôte le bandeau et posant ma tête sur son épaule, je lui offre un sourire bienveillant pour lui faire accueillir son image.

« Regardez-vous ma belle, regardez-vous !! ».

Elle cligne un peu des yeux avant de les agrandir en découvrant son reflet.

« Vous êtes parfaitement impudique dans ces cordes qui vous exposent ! ».

D’une main j’enserre la nuque, immobilisant sa tête dans l’axe du miroir. Entre ses jambes, la course de mes doigts s’est faite plus onctueuse, plus intense, plus impérieuse.

Elle rejette une dernière fois la tête en arrière, soudainement saisie d’un plaisir d’une intensité différente.

Je recueille un dernier râle en lui chuchotant sévèrement : « Madame, c’est trop, si vous continuez, je vais vous bâillonner ».


Elle n’eut pas le temps de retrouver son reflet au-delà du plaisir. J’avais dénoué les nœuds qui l’enserraient, prestement délié les poignets, l’allongeant sur le lit, la corde encore nouée autour des hanches.

« Je vais vous prendre quelque peu de temps … un tout petit peu, un tout petit peu ! » chuchotant ces derniers mots à son oreille ainsi qu’elle aimait faire quand elle voulait que je vienne en elle ....!

Eh oui, Fin !! Oeuvre datée qui pourrait être éventuellement et le cas échéant, voire vraisemblablement, être suivie de textes beaucoup plus salés/ poivrés, traduisant l'inéluctable basculement de l'auteur dans le péché et la perversion !! Je vous avais dit que ce srait un monti ... cul accouchant d'une souris !!
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